Même avis.

Néanmoins, félicitations à Jamic. Du bonheur au max.

Ah ben c'est sûr que la partie difficile, ça commence après la naissance.

C'est super pour vous Jamic.

Et si je m'inquiète pour l'avenir de ton petit dernier, tu imagines pour les miens !

On est d'accord. C'est pour ça que j'en aurai jamais. Puis le rêve américain ou Francais ou autre qui dit qu'il faut que t'es un mome, mouais non.

Par contre au plus sincère, félicitations à vous Jamic.

Ouais, tout pareil.
Au-delà de la dimension "monde de merde" soulevé par Clint, je n'ai pas d'attrait particulier pour la paternité. Hormis une curiosité concernant l'éventuel sentiment à part qu'on pourrait ressentir vis-à-vis du petit être qu'on a engendré, rien de bien attirant. J'y vois au contraire des contraintes, et l'idée qu'il faut être responsable de cette chose (déjà que je ne me sens pas responsable de moi-même), et je ne me sens tout simplement toujours pas prêt à ça.
Après, je ne jette pas non plus la pierre à ceux qui en ont/font. Si ils y voient leur bonheur, je ne peux qu'être heureux pour eux. Mais c'est pas pour moi.

Disons Nosfé qu'il existe dans la vie des sentiments que tu ne peux pas vivre par procuration.
Aussi bien racontés soient-ils, il faut les vivre pour savoir. Il n'y a pas de substitution mentale, psychologique ou physique, aucun moyen d'en vivre un petit bout sans le faire pour de bon.

Premier exemple: le sport.
Le dépassement de soi, l'adrénaline, les endorphines, la joie de branque de gagner un truc important quand tu soulèves un trophée, peu importe ton niveau.
Tu peux le vivre à la TV mais quand ça t'arrive en vrai, c'est incomparable.
Un shoot de bonheur hallucinant.
Lever la coupe du monde de football, ça doit être un orgasme puissance 1000, vu que lever la coupe locale de Joui-sur-Yvette, c'est un pied monumental.

Deuxième exemple: un enfant.
Là c'est encore pire comme sentiment. La chair de ta chair, le sang de ton sang. Rien n'est à la hauteur de l'amour que tu portes à ton gamin. Rien de rien de rien.
C'est une expérience qui peut te faire soulever des montagnes, te rendre dingue et ivre de bonheur. Ne pas la vivre est à mon avis un énorme manque.

Et voilà-t-y pas que cette saloperie de société fait en sorte que se couper de cette joie ultime devient une précaution à prendre sous peine de galères sévères.
Qu'on ne se sent pas responsable d'assumer. Qu'on doute et qu'on a la trouille.

A raison.
C'est ça le pire.
C'est horrible quand y songe sérieusement.

C'est la mort du petit cheval.

Oui parc'qu'on est obligés de se soumettre à la raison, en l'ocurrence.

Cher journal...

1er RDV avec psychologue hier, une heure passée très vite avec des échanges intéressants malgré une impression mi-figue mi-raisin.

Beaucoup d'évidences rappelées et quelques pistes soulevées à creuser, de l'écoute évidemment, et pas de promesses.
Et même l'aveu que si je viens à reculons ça sera difficile et que je reste seul décideur de si je veux cette aide, ou une autre.
Mais conscience partagée qu'il est difficile de m'autoriser à demander de l'aide, de confier mes angoisses (et leur gestion) à d'autres.
Hypersensibiltié, trop d'empathie, trop d'altruisme, trop perfectionniste, pas assez à l'écoute de soi, syndrome de l'épaule amicale.
On a même parlé des forum, seul endroit où j'arrive à me confier, à dire quand ça va pas, ou le "je" (coucou grade perso) apparait enfin.
Désolé pour vous, mais elle me conseille de ne pas changer ça au contraire, cernant que l'écrit est en fait mon exutoire et le forum un ensemble de connaissances qui pour moi cerne bien mieux mes maux que mon entourage proche; non une réalité avérée, mais une impression qui fait que je me confie plus facilement à vous ici qu'à ceux qui m'entourent directement, pensant moins déranger ainsi (Mac dirait que pourtant qu'est ce que je vous fait chier !). Et l'humour justement ultime refuge et en même temps premier masque des mes émotions.

Premières pistes donc : remettre le travail au second plan dans ma vie en le réduisant (puisqu'il n'est qu'alimentaire et chronophage de bien être), se libérer ainsi davantage de temps pour ma famille et mes passions, échanger avec mes parents sur mes TOC (rangement, besoin d'ordre) et ceux de mon père et me donner les moyens de m'en servir pour de bonnes choses justement dans mon métier (classification, administration).

Tu lui as aussi parlé de ta manie de mettre les pseudos de tes chers confidents en rouge
(perso le rouge pour moi c'est un signal d'alerte ^^)
Non mais l'important c'est que ça puisse sortir, quelque soit la personne qui écoute en face
(et Mac tu le *bip* :=p ^^)

Non mais ça fait partie des TOC surement Un effet de style qui me semble pratique mais évidemment subjectif
(les titres en italique et gras etc.)

Mac je le bip tous les soirs, je l'aime d'amour

C'est triste parceque ce mal être au boulot qui déborde sur la vie privée j'en cotoie de plus en plus...
Pas plus tard que ce matin, une collègue qui avait perdu 10kg vient me voir : après plusieurs examens pour éliminer la possibilité d'un cancer, son médecin l'a orientée vers...un psy.
Et bingo : anxiolytiques+antidépresseurs = reprise de poids, meilleur humeur et révélation qu'il faut qu'elle change de job. Que malgré le besoin d'avoir des revenus, elle songe à tout plaquer pour se réorienter à 52 balais.
Chapeau.
Prenez soin de vous les Madnautes, le marasme de 2020 risque de durer plus longtemps que voulu.
(Déjà que la mort du Trve Forum m'a collé le bourdon...)

@Caprica : pour reprendre une discussion d'il y a quelques mois, a priori en passant à temps partiel, même avec les revenus de Madame Moody, ça pourrait activer une Prime d'Activité de 175 euros pour compléter le salaire du mi-temps ce qui serait plutôt bienvenue (et inattendu, tant les aides sont en général quasi inexistantes quand ton conjoint gagne davantage que le SMIC).

Dans mon cas ça n'a rien à voir avec mes revenus et/ou ceux du ménage. J'ai été reconnue médicalement incapable d'assurer normalement mon travail et donc en compensation ( de par des assurances qu'on paye de toute façon hein ) je touche de la CPAM une prime d'invalidité correspondant à 50% de mon salaire de base et ma mutuelle me verse le complément (ma boîte avait souscrit une bonne assurance).
Si un mi-temps est reconnu comme une nécessité médicale ,il y a tout intérêt à tenter une demande d'invalidité (le terme est très difficile à encaisser par contre au début ). Ca fait déjà des soucis financiers en moins à gérer
Mais si cette prime d'activité te permet de bien compenser la perte de salaire du mi-temps c'est super ! L'argent c'est important pour vivre convenablement mais vivre plus sereinement, ce qui est ton cas en faisant ce mi-temps, c'est tout aussi important !
Je suis vraiment très contente pour toi si tu arrives à combiner les deux !

On verra, c'est pas encore le moment de reprendre contact avec le boulot pour préparer ça mais on avance, espérant pouvoir reprendre avant l'été dans ces conditions.

Pfff, tout ça parce que des cons de mômes dont tu faisait probablement partie, s'amusaient à rire de leur petits camarades handicapés... Ne crains rien. Ici on déborde d'amour pour notre prochain, vu le nombre de cotorep qu'on accueille à bras ouverts. Y'en à même qui s'ignorent, on va les aider à accepter la transition.

(Par contre moi j'ai jamais eu votre chance, je suis tout le temps malade et on me file pas de blé pour ça. Mais je t'assure que je ne nourris aucun ressentiment pour les individus de ton espèce !)

Ben écoutes Jefbyos je te souhaite d'avoir notre "chance"
Peut-être que vu de l'extérieur ça peux passer pour de la chance et j'aimerais pouvoir me considérer comme chanceuse, vraiment , mais non…
(mais je *bip* quand-même mes problèmes de santé et j'essayes de faire au mieux avec !)

Coucou, me revoilou! Premier message depuis notre nouveau chez nous, et si j'ai tant tardé, c'est parce que ces 2-3 dernières semaines ont été rûdes.
Empétrés dans de tonnes de cartons, on a remis en état l'appart précédent en mode vite-fait, mal fait pour l'état des lieux ("oui, les peintures ont été refaites. Vous ne voyez pas les larges coups de rouleaux? Oui, la tapisserie aussi, mais seulement là où il y avait des trous à cacher. La couleur? Oui, ben c'est tout ce qu'il y avait comme tapisserie au Noz. 2€ le rouleau!"), on a expédié le déménagement dans la journée avec, comme inévitable bonus emmerde, le chauffage qui nous avait été coupé dans la semaine (toujours sympa quand on a fait la démarche d'ouvrir le contrat en avance pour avoir la maison en hors-gel), et on était parti pour une semaine de prise de tête avec ma chérie sur "Non, le salon comme ça et la salle à manger là! Non, Ton buffet il est moche et ma table elle est plus belle" (en plus c'est vrai, j'avais trouvé une table très cool), et là, je commence vraiment à m'installer, parce qu'entre deux remise en état de meubles récupérés il y a 2 ans chez feu ma mère-grand, hé ben j'ai investit la cave avec la petite dizaine de bières spéciales qui trainaient jusque maintenant.
Bon, le gros truc, ça va être d'aménager mon antre, mes quelques 2100 dvds (je le sais, je les ai compté) attendant encore dans leurs cartons...

Perso, je vais enfin goûter aux joies du télétravail : pas la semaine prochaine parce que j'ai plein d'entretiens d'évaluation à mener tous les jours (les joies d'être chef de service...) mais dans 2 semaines, un jour par semaine. Je n'y tenais pas spécialement, vu que je ne connais pas encore assez le boulot (nouveau service depuis septembre et quasiment pas de formation) mais, maintenant qu'on m'a fourni un ordinateur avec un écran de taille décente, je peux difficilement dire non à ma hiérarchie.

Le tout va être de trouver du travail à faire hors présentiel. A priori, ça sera surtout des taches chiantes et répétitives pour m'occuper.

Demain la reprise (enfin !) après plus d'un an d'interruption pour cause de Covid19 de ma rééducation !
Je suis à la fois excitée et anxieuse à l'idée que mon corps me lâche à nouveau à mi chemin :/. Mais ils m'ont fait un programme plus allégé que le premier.
Bref j'en attends beaucoup (peut-être trop) pour parvenir enfin à retrouver une vie plus normale et pouvoir réenvisager ma réinsertion professionnelle !

Ma splendeur mise-à-mal par une énième trahison de mon dos, je t'apporte tout mon soutien (tant que je n'dois pas me lever). T'inquiète, on est là !

(Le cocktail médecine alternative, énergies positives et life-coachs c'est le mal de la décennie. )