Je n'ai pas tout lu parce que comme je l'ai dit les médias me soulent…
Mais ce n'était pas un peu à prévoir dans la mesure où il est "testé" sur la population la plus fragile ?
Est-ce vraiment le vaccin qui est en cause ?
A t'on aussi des chiffes comparatifs lors des vaccinations contre la grippe qu'on préconise aussi pour les personnes âgées ?
Bref là j'ai l'impression qu'on nourrit encore cette peur et une sorte de paranoïa qui ne sont pas super non plus pour la santé…

Putain de couvre-feu j'ai pas eu le temps de faire les courses je suis arrivé a 17h50 le rideau se fermait bien joué Castex!
(...)
Vivement que ça arrête!

Falling Fruit
Une carte en ligne qui référence tous les endroits dans le monde où vous pouvez trouver des plantes comestibles sur le domaine public, à savoir principalement des arbres fruitiers.

Tout part d'une fake news balancée par l'avocat de Raoult, en fait.

Le pfizer a également été testé sur des plus de 75 ans, il suffit de lire les rapports de la phase 3.

Oui mais n'oublions pas non plus qu'en vraie on manque simplement de doses… pendant que les soit disant antivax ou soit disant frileux à se faire vacciner font la queue et que des centres sont obligés de suspendre leurs activités parce qu'ils sont déjà en rupture de stock
Sans être complotisme

(une spéciale pour Jul )

(à se demander si bientôt ils vont pas réellement recommander de pas baiser)

Ce lundi, le réseau Obépine (pour Observatoire épidémiologique dans les eaux usées) a publié pour la première fois les données qu’il collecte et analyse depuis sa création, il y a quelques mois, sur une quarantaine de stations (Paris, Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Nancy, Nantes…). Emmanuel Macron et le gouvernement, qui hésitent à nous reconfiner, seraient bien inspirés de regarder de près ces courbes : elles racontent l’histoire d’un virus qui circule à un haut niveau parmi la population, mais elles ne présagent pas une explosion à court terme de l’épidémie.

Car tout l’intérêt de ce nouvel indicateur, c’est qu’il est censé anticiper l’évolution des analyses effectuées par prélèvement naso-pharyngé. Prenons une personne contaminée. La plupart du temps, elle attendra de ressentir des symptômes ou d’apprendre qu’elle est cas contact pour se faire tester. Ce qui peut prendre de quelques jours à une semaine. Or, le virus se promènera bien avant dans son intestin et sera excrété tout aussi rapidement quand elle ira aux toilettes (dans les excréments donc, car le virus n’est normalement pas présent dans les urines). En analysant ensuite la concentration de virus dans les stations d’épuration (via les mêmes tests RT-PCR que ceux utilisés pour les particuliers), on peut ainsi découvrir très vite si l’épidémie est en train de repartir ou non, et ce même si seules des personnes asymptomatiques sont touchées. Le réseau Obépine a ainsi « vu » dès la fin du mois de juin dernier, à partir de l’analyse des eaux usées parisiennes, que le virus circulait de nouveau, bien avant que le débat sur la deuxième vague ait débuté.

Dans ces conditions, pourquoi n’a-t-on pas tenu compte de ce travail jusqu’à présent (ou très peu) ? Tout d’abord parce qu’il a fallu du temps pour démontrer que les eaux usées pouvaient être un indicateur pertinent et, dans un deuxième temps, construire un système de surveillance généralisé. À l’origine, il y a une idée qui ne sort pas de nulle part. Cela fait plusieurs années que des projets de recherche autour des eaux usées se développent un peu partout dans le monde : pour détecter les épidémies de gastro-entérite ou identifier le niveau de consommation de drogue de la population (à ce sujet, selon une étude européenne, cela marche bien avec la cocaïne, mais pas avec le cannabis). Au printemps, les chercheurs découvrent que le Sars-CoV2 ne survit pas longtemps dans les selles, mais qu’il y laisse des traces – son génome – et que l’on peut donc aller explorer les stations d’épuration afin de mesurer le niveau de l’épidémie. En France, une étude publiée en mai et menée par les virologues Sébastien Wurtzer et Vincent Maréchal, le mathématicien Yvon Maday et le responsable R&D d’Eau de Paris Laurent Moulin permet de lier l’évolution de la concentration de génome viral avec le premier confinement en Île-de-France. Les quatre chercheurs ont ainsi constaté que « l’augmentation des unités génomiques dans les eaux usées brutes a suivi avec précision l’augmentation des cas humains de Covid-19 » et que la « diminution marquée des quantités d’unités génomiques a été observée en même temps que la réduction du nombre de nouveaux cas de Covid-19, qui était une conséquence attendue du confinement ».

Une fois cette démonstration faite, l’équipe obtient 3,5 millions d’euros du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour constituer un réseau de stations d’épuration où produire des données exploitables. 150 stations statistiquement représentatives du territoire national sont choisies afin d’y effectuer deux fois par semaine des prélèvements d’échantillons d’eaux usées et les faire analyser par des laboratoires équipés. Pour cela, il faut obtenir l’accord des entreprises exploitantes (Veolia, Suez, Saur…) ainsi que des collectivités sur les territoires desquelles se trouvent les stations. Cette multiplicité d’acteurs complique la donne. « Il a fallu convaincre beaucoup de monde, cela a pris du temps », témoigne Yvon Maday auprès des Jours. Beaucoup de collectivités locales ont ainsi demandé à ce que les données restent confidentielles. « Quand on a contacté les communes, entre le mois de juin et le mois de juillet, il n’y avait presque plus de virus en circulation, a raconté Vincent Maréchal lors d’un live diffusé par le compte CovidTracker. Certaines nous ont dit : “
.” » Du coup, pendant plusieurs mois, la communication autour des travaux d’Obépine est très partielle. La démarche est présentée, mais les résultats restent secrets. Et, paradoxalement, on entend plus parler du travail des marins-pompiers de Marseille, qui ont mis en place un réseau alternatif de surveillance du niveau du Covid à partir des égouts de la ville et publient régulièrement des cartes de présence du virus dans la cité phocéenne. Un travail intéressant – même si Vincent Maréchal juge leurs données « moins sensibles », c’est-à-dire moins précises que celles d’Obépine –, mais qui ne peut pas être extrapolé à tout le territoire.

Finalement, c’est grâce aux demandes de militants de l’open data que le ministère a autorisé le réseau à publier le résultat de ses analyses. Et qu’on se retrouve maintenant avec des données pas forcément simples à interpréter mais qui permettent d’apporter un regard neuf sur l’épidémie. En effet, pour pouvoir comparer les différents sites de collecte entre eux, Yvon Maday a inventé un indicateur de présence du virus allant de 0 à 150 (sur le même modèle que l’échelle de Richter)… et dont le calcul n’est pas à la portée de n’importe qui. Pour simplifier, si l’indicateur est inférieur à 60 sur cette « échelle de caca contact » (puisqu’elle ne porte pas de nom, on s’est permis de la baptiser ainsi), cela veut dire que le virus circule peu dans la population. Entre 60 et 80, sa circulation est « moyenne ». Et au-dessus, on est confrontés à une « circulation importante ». Or les données publiées ce lundi et remontées d’une quarantaine de stations (le reste des 150 stations étudiées suivront prochainement) font état de situations très disparates.

À Lille, la circulation est actuellement basse avec un indicateur de 58 seulement. La métropole nordiste a vu sa situation grandement améliorée grâce au dernier confinement : on voit une courbe qui plonge depuis un sommet de 150 atteint vers le 15 novembre, un déclin à peine freiné par un léger rebond pendant les fêtes. À Marseille, les dernières semaines dessinent une situation beaucoup plus inquiétante : le virus n’arrête pas de progresser depuis le 22 décembre (pour atteindre le niveau de 125 lors du dernier relevé), sans que la mise en place du couvre-feu avancé à 18 heures n’y change quoi que ce soit. À Strasbourg, en revanche, le retour chez soi à 18 heures semble avoir fonctionné : depuis le 8 janvier, l’indicateur est en chute libre : il est passé de 100 à 70. Mais la capitale alsacienne affiche aussi une courbe étrange : le virus a connu une explosion à la hausse en plein milieu du deuxième confinement, pour atteindre un plus haut à 125 début décembre. Ces données permettent aussi de découvrir des villes oubliées du virus. À Étretat, en Seine-Maritime, par exemple, où les prélèvements ont débuté début août, l’indicateur n’est jamais monté au-dessus de 40. Il était même à zéro fin octobre, et c’est à l’occasion de la mise en place du confinement qu’il a fini par croître (probablement à cause de l’arrivée de Parisiens contaminés dans leur résidence secondaire). Mais, à l’opposé, il existe des lieux où, depuis l’automne, le virus s’est installé sans être affecté, ou très peu, par les différentes mesures de distanciation sociale. À Dijon, on est au-dessus de l’indicateur 80 depuis début octobre, et la courbe fait du yo-yo à des niveaux très élevés jusqu’à janvier.

Tout cela fait dire à Yvon Maday que si les courbes qu’il a produites avec son équipe ont vu « l’effet du premier couvre-feu et du deuxième confinement », ainsi qu’une « légère reprise de la circulation du virus pendant les fêtes », aujourd’hui, « il n’y a pas de tendance globale qui s’affirme ». Conclusion : « Ces chiffres, en eux-mêmes, ne plaident pas pour un reconfinement automatique. » Mais le mathématicien est bien conscient de la difficulté à « vendre » ses analyses face aux chiffres de nouveaux cas publiés quotidiennement par les autorités sanitaires. Si on pouvait convertir l’indicateur en nombre de personnes contaminées, ce serait plus percutant. Mais ce n’est pas possible à l’heure actuelle. On ne sait pas si la quantité de virus émise dans les selles diffère selon qu’on est asymptomatique ou symptomatique, ou selon le stade de la maladie. « On a constaté qu’on est prédictifs sur les ascensions, détaille Yvon Maday. On détecte très bien la hausse des contaminations. Mais sur les descentes, c’est plus lent car l’excrétion du virus s’étale sur plusieurs semaines. Du coup, cela lisse les données [par rapport aux statistiques de nouveaux cas]. » Pour répondre à toutes ces interrogations, des recherches sont en cours. « On a encore beaucoup de travail à faire, poursuit le scientifique. L’indicateur sera complètement pertinent d’ici un an. »

Bref, il va falloir attendre avant de voir cette « échelle de caca contact » devenir l’unique référence des points épidémiologiques de Santé publique France, d’autant que les chantiers s’accumulent pour Obépine. Depuis décembre, les autorités sanitaires ont demandé au réseau d’évaluer la diffusion dans la population française des variants (anglais, sud-africain…), les nouvelles menaces qui font peur à tout le monde. Or l’exercice est plus complexe que pour les tests individuels. Dans les stations d’épuration, on trouve un mélange de virus, ceux de la souche principale et les autres. Pour identifier les variants et leur proportion, Eau de Paris, membre d’Obépine, travaille sur des PCR ciblés et des techniques dites de « métagénomique », avec bon espoir d’avoir des résultats d’ici à quelques semaines. On ne peut que leur souhaiter bonne chance. Et on ajoutera : « Merde ! »