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 Z'avez maté quoi hier soir ? 
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Wookie
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Message La vie d'avant
65 : La Terre d'avant de Scott Beck, Bryan Woods (2023)

Projetés à l'âge des dinosaures lors d'un accident spatial un couple de cosmonautes doivent survivre face à une nature hostile. Précédé d'une mauvaise réputation ce film s'avère pourtant correct, si ce n'est le casting très réduit (2 acteurs principaux, 2 autres gus mentionnés dans le générique et c'est tout) qui nous prive d'une plus grande variété de péripéties et d'un body-count décent car les dinos sont chauds pour chasser mais hélas nos héros s'en tirent toujours à moins frais. La real et la photo sont cool, ça se laisse regarder sans ennui ni trop d'intérêt.

3/6, un bon divertissement moyen mais avec toute une équipe à décimer ça aurait été fun

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Lun Juin 12, 2023 1:00 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Week-end de Jean-Luc Godard
C'est clairement le plus perché mais aussi le plus amusant des JLG que j'ai vu jusqu'à maintenant. Mais c'est aussi un peu bancal, et vu que j'ai fait mes devoirs, ça s'explique par la position de ce film dans la filmo du franco-suisse. Arrivant après Pierrot le Fou, Le Mépris et tous les films qui ont fait de lui une icône (on retrouve d'ailleurs pas mal du jeu sur les couleurs primaires de ces films), Week-End est un film de sale gosse qui casse son jouet. Il le casse dans la forme, en limitant sa mise en scène à de long plans larges (et en jouant, comme toujours, avec les mots et les cartons), et en ne racontant finalement pas grand chose, et pas grand chose de cohérent ou de réaliste. Il le casse dans le fond, en montrant des personnages cyniques au sein d'une société devenu inhumaine, ce que Godard amène par l'image même de cette société moderne: la bagnole. Le film annonce en ce sens autant le Trafic de Tati que Crash, voire Mad Max. Il le casse en faisant tout pour énerver la censure, en mettant une scène où Mireille Darc raconte une orgie, en foutant du sang, des morts gratuites et des jurons partout.
Et puis il y a ce qui est déjà la suite de son cinéma, influencé par le mood maoïste de l'époque, mais avec un étrange double discours. Parce qu'autant Godard fustige le monde capitaliste et fait du militantiste révolutionnaire (via une trop longue séquence parlant -assez pertinemment ceci dit des anciennes colonies), autant il moque aussi les révolutionnaires via ce Front de Libération de la Seine et Oise, groupe de hippies en arme aussi violents que cons.
Bref, c'est parfois abscons, parfois drôle, absurde et acerbe, et plus que les autres films que j'ai cité, et au-delà de ce que le film a de purement godardien, c'est au Bunuel de la même époque que le film fait penser.

Free Guy de Shawn Levy
Le postulat est amusant, et le développement qui en est donné est assez original, et a la bonne idée d'y donner de la profondeur. Le souci, c'est que le film est porté par un Ryan Reynolds qui fait son numéro habituel de gentil benêt, et que la profondeur, c'est pas trop son truc, à Ryan. Plus depuis qu'il est Deadpool. Maintenant, son truc, c'est de pas trop se forcer et de se contenter de faire de la petite vanne qui tâche et du délire gol. De fait, on a l'impression d'une mise en abyme, et que comme le couple de personnages secondaires du film, il y a quelque part un scénariste qui s'est fait v(i)oler son film « fable sur la création informatique » pour le transformer un truc foutraque et fun, mais aussi bien con (et aussi complètement inoffensif, mais ça, c'est parce que c'est Shawn Levy, le mec qui ne réalise que pour tout public.)
Cela étant, la représentation d'un GTA live, avec tous les délires inconséquents que ça autorise, c'est certain que ça touche à quelque que j'ai toujours voulu voir sur grand écran. Comme quoi...

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Lun Juin 12, 2023 9:26 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Jurassic world 3.

j'ai du m'y prendre à 4 reprises pour réussir à le finir, Chris Pratt est cool, Bryce Dallas howard magnifiquement belle, il y a un raptor amphibie à plumes qui mériterait un oscar, et les cgi de sam neil, laura dern et jeff goldblum sont hyper réussis, on jurerait qu'ils sont toujours vivants.


1/6.

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Lun Juin 12, 2023 11:40 pm
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Wookie
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Message Graou Graou!
Beast de Baltasar Kormákur (2022)

Ce film avec un lion mangeur d'hommes aurait pu être grand! La bestiole est bien foutue, bien employée mais hélas trois fois hélas comme pour le film précédent il n'y a pas assez d'acteurs pour un body count décent et les trois persos principaux osent survivre! Moi réal j'envoyais un car de touristes dans cette brousse! Au menu: gros boches en sandales, amateurs de chars à voiles et petites bimbos en string ficelle qui font des lance-flammes avec leurs déos et un briquet.

En l'état 3,5/6, frustrant car la bête est sympa

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Mar Juin 13, 2023 12:06 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
La Machine à Explorer le Temps de Simon Wells
Bon, on a pas mal mis l'accent, à l'époque de la sortie du film, sur le que Simon était le petit-fils de H-G, et que donc c'est fidèle et à la hauteur du roman. Sauf que, ben, pas vraiment-vraiment. Parce que si on retrouve bien le monde de 802701 et les Morlocks et les Eloïs comme dans le roman, c'est à peut près tout. La critique sociale indue dans ce monde futuriste disparaît au profit d'un manichéisme et d'une morale « science sans conscience » et d'une notion de fatalité qui rend le film étrangement plus moraliste et conservateur que l'oeuvre littéraire plus vieille d'un siècle dont elle s'inspire.
Après, il y a de bonnes choses quand même. Guy Pearce est toujours impec, les SFX ont, dans l'ensemble, plutôt bien vieilli , mais il y a aussi pas mal de trucs problématiques, et des trous scénaristiques absolument aberrants (certes, les Eloïs connaissent l'anglais grâce aux mots gravés dans la pierre, mais comment peuvent-ils savoir ce que veux dire ces mots, ou comment ils se prononcent?!)
Bref, en adaptation de Wells début 2000's, on va rester sur La Guerre des Mondes de Spielby (ne serait-ce que pour la réal)

Belle de Mamoru Hosoda
Voir le toupic des Zanimés

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Jeu Juin 15, 2023 6:41 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Rimbaud Verlaine d'Agnieszka Holland
Un drame revenant sur le couple de poètes maudits, c'est en soi une bonne idée, tant il y a matière à romantisme, et tant les deux figures sont iconiques. Et puis, en parlant d'icône, c'est un des rôle marquant du DiCaprio pré-Titanic, aussi c'est intéressant pour le voir en mode "jeune chien fou" pas encore starifié.
Et le chien fou, il le fait, usant de Verlaine dans une relation qu'on qualifierait aujourd'hui de "toxique", et lui de "pervers narcissique". En face, David Thewlis s'en sort pas mal dans un rôle plutôt ingrat (et avec un look bien dégueu). Mais le film a un côté parfois un peu décousu (la relation des personnages est entrecoupé de rupture) et si il nous fait le coup de la vision flashback d'un Verlaine gérant l'héritage littéraire d'un Rimbaud tout juste décédé, il aurait peut-être gagné à usé un peu plus de cet artifice, et de faire du film un véritable biopic de Rimbaud au travers des yeux de son amant.
Le plus gros problème, cependant, reste un certain manque de moyens, parce qu'outre les postiches pas très heureux de Thewlis, on a aussi des décors qui font un peu pitié, un manque de vie dans la reconstitution de ce 19ième siècle (le Paris à peine sorti de la commune semble bien trop propre, et la Forêt Noire où on reconnait Fontainebleau, merci mais non). Ca, et un effort un peu plus marqué sur les trop rares moments oniriques (on cause de poètes, bordel!), ça aurait été bien.

Sacré Graal de Terry Gilliam, Terry Jones (et aussi 40 lamas des montagnes équatoriennes spécialement entrainés, 6 lamas rouges du Venezuela, 142 lamas mexicains, 14 Guanacos du nord Chili, Reg Lama de Brixton, et 76000 lamas d'élevage de la ferme Llama-Fresh LTD, Paraguay. Du moins d'après le générique)
Bon, au revisionnage, ça reste un des films les plus drôle de tout l'étang. Alors oui, ça n'est qu'une suite de scène mal agencées où on devine le budget ridicule. Mais c'est aussi un monument d'humour absurde qui, dans sa parodie, garde un certain respect pour la légende arthurienne. C'est aussi un film tourné avec un vrai sérieux dans la mise en scène, avec une représentation du moyen-age incroyablement sombre vu le ton du film (on sent bien là la patte de Gilliam.) C'est aussi un condensé de moments cultes et de trouvailles gaguesques. Bref, un film qu'on connaît par cœur mais où on rit à chaque instant. Chef d'oeuvre culte.

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Sam Juin 17, 2023 8:59 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Secret des Incas de Jerry Hopper
Le film vaut pour deux choses: D'une part, c'est un des rares films de fiction à utiliser le site historique du Macchu Picchu comme décor. D'autre part, son personnage principal d'aventurier pilleur de tombe arborant barbe de trois jours, chapeau et blouson de cuir est une évidente source d'inspiration pour le personnage d'Indiana Jones.
Malheureusement, c'est à peu près tout. Parce que si le fil a bien été tourné au Pérou et sur le site du Macchu Picchu, il se cantonne à une vision « carte postale »' et aligne aussi les décors qui puent le carton pâte. Et il y a plus d'action dans 1 minutes de n'importe quel opus des aventures du héros lucaso-spielbergien que dans la totalité de ce film, qui multiplie les scènes de parlotte en mode « remplissage ». Bref, c'est mou, cheap, pas mis en scène, et si Charlton Heston semble essayer des trucs pour donner corps à son personnage, on se demande comment il s'est retrouver là.

Where is Jimi Hendrix ? De Marios Piperides
Bon, ben comme ça, je pourrai dire qu'au moins une fois dans ma vie, j'ai vu un film chypriote. Et cette nationalité, Where is Jimi Hendrix la porte en étendard, construisant son intrigue (un musicien raté cherche a ramené son chien qui a fugué de l'autre côté de la frontière) sur la situation politique absurde de l'île, en montrant la connerie, la dimension inextricable, mais aussi l'espoir malgré tout, et la simple humanité de personnes s'aidant dans ce bordel géo-politique. En ça, c'est un film mignon, gentil, montrant que face à l'ubuesque, il y a toujours l'humain.

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Mar Juin 20, 2023 9:41 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
L'Ivresse du Pouvoir de Claude Chabrol
Au moment de sa sortie, le fil était apparu (malgré un malicieux carton introductif « toute ressemblance, etc.») comme directement inspiré de l'affaire Elf, et le personnage de juge pugnace d'Isabelle Huppert d'Eva Joly. Aujourd'hui, on voit surtout combien Chabrol avait raison dans sa misanthropie, a montrer le courgae, l'obstination et les honorables efforts de la juge, mais aussi l'insubmersible tranquillité de ces caricatures de patrons à cigares qui la voient se démener en sachant parfaitement qu'il s'en sortiront toujours. Dans une France où les affaires similaires sont des serpents de mers qui hantent l'actualité en continu et où les coupables ne vont que très exceptionnellement en taule, ça résonne particulièrement. Plus cinématographiquement parlant, sinon, on est chez Chabrol, avec une interprétation impec (j'ai rarement vu Berléand aussi bon, avec plein de nuances dans son jeu) et une mise en scène discrète mais efficace (les champ-contre-champ très fermé, cloisonné durant les interrogatoires, indiquant bien qu'aucun des protagoniste n'ira nulle part...)

Bird People in China de Takashi Miike
Il y a finalement une certaine cohérence dans le ciné ma de Miike. Ses films ont toujours quelque chose d'inattendu, d'étonnant. Même dans les moins barré, on retrouve un truc. Une scène de violence gratuite, une blague sous la ceinture, un détail absurde sorti de nulle part. Il y a aussi, toujours, un petit truc qui ne va pas (souvent, comme ici, ça traine un peu en longueur) Mais toujours, malgré ça, le film arrive à ses fins, et on en sort content, voir enthousiaste. Bird People in China, lui arrive à nous émouvoir et à nous toucher. Normal, c'est le scénariste de Dead or Alive 2 (un de mes préférés de Miike, justement parce qu'il parvient à être touchant et poétique). Voilà donc un film étrange, qui prend son temps pour nous mettre en place une mythologie qu'il démonte ensuite, mais pas vraiment, manière de nous faire comprendre, à nous comme à son duo de personnages principaux (avec, Miike oblige, un yakuza en rupture de ban), que l'essentiel et ailleurs.
Bref, c'est touchant, poétique, nostalgique, et par sa manière de film d'aventure avec création d'une mythologie, voyage initiatique, chasse au rêve et retour à la nature, on pense au détour d'un plan au Fitzcarraldo d'Herzog, à Malick ou au Friedkin de Sorcerer. Bref, pas vraiment les cinéastes les plus proche, en terme de style, du japonais.
Miike n'aura donc jamais fini de m'étonner.

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Ven Juin 23, 2023 6:49 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Croque Mitaine de Rob Savage

Un sous-Insidious fainéant, plein de vide et sans originalité, où on voit la créature genre pendant 5 minutes (et encore la plupart du temps dans le noir... puisqu'elle a peur de la lumière). Quelques micro idées de mise en scène viennent à peine sauver un film qui ne dure que 1h30 mais où on s'emmerde jusqu'au final qui se réveille un peu mais use d'un deus ex machina impardonnable.
(1,5/6)


Mar Juin 27, 2023 7:37 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
The Batman de Matt Reeves
Bon. J'ai du mal de savoir quoi penser de ce film. C'est pas raté, loin de là, et passer après tant d'itération différentes n'est pas chose facile, qu'on cherche la fidélité ou l'originalité, et à ce compte, Reeves s'en sort pas mal. Alors, c'est sûr, ça en fait des tonnes dans le côté «sombre et sérieux» que s'en est même caricatural (il pleut tout le temps, il fait tout le temps nuit et tout le monde à l'air constipé, on dirait un de ces thrillers post-Seven) mais ça trouve aussi un certain équilibre entre pseudo-réalisme, originalité et construction plus canon/comics. (A ce niveau, j'aimerai bien aussi qu'on s'accorde sur la géographie de Gotham, parce que c'est un personnage à part entière de l'univers, mais qui n'ai jamais vraiment la même au fil des œuvres).
Bien aussi, et nécessaire, est la reprise en question des figures des parents Wayne (et de mettre en avant que Batman, c'est jamais qu'un gros riches qui s'encanaille à tabasser du petit malfrat cherchant juste à gagner sa croûte). Bien itou que de nous faire un post-Begins, avec un Batman pas encore rôdé.
Par contre, j'ai de petits soucis de cast. Pattinson n'est pas mauvais, mais un peu trop falôt avec son look d'emo/goth, et Paul Dano, s'il est investit, tombe un peu trop dans le cabotinage.
Et puis c'est long. Pas que le film souffre de temps mort ni qu'on regarde sa montre, mais pour ce que ça raconte au final (avec ce monologue de Batou où on se demande si il n'est pas un peu neuneu pour avoir mis 2h50 à le comprendre), c'est trop.

Othello d'Orson Welles
Dans la catégorie «film dont le making-of est plus intéressant que l'oeuvre elle-même », voilà un bon candidat : Réalisé sur 4 ans et dans 3 pays différent (pour une histoire qui, en bonne adaptation théatral, tient dans une unité de lieu et de temps) au gré des entrées d'argent du gars Orson, voilà un film qui semble par moment bancal, monté de bric et de broc, où ne sait pas le montage et les plans biscornus de Welles servent une vision de réalisateur ou simplement à masquer les faiblesses de production (et des scènes entières, même, Welles ayant pas mal élagué et prit des libertés vis-à-vis de Shakespeare). Bref, C'est assez théatral dans le jeu, moins dans la réal et le montage, qui sont donc parfois assez étranges et elliptiques, mais on s'amuse des trouvailles de Welles, on cherche à déceler quoi à été tourné 4 ans après le plan précédent, et on se laisse prendre, aussi, à simplement suivre ce drame classique. Bref, un peu bizarre, mais c'est pas mal.

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Sam Juil 01, 2023 6:15 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Drive Hard de John Trenchard-Smith
Si Nicolas Cage a su s'offrir un retour en grâce mérité via l'acceptation de la dimension gaguesque de ce que sa carrière était devenue, il ne faudrait pas oublier que d'autres acteurs « A-list » des 90's grenouillent toujours dans les bas-fonds du DTV et de la production bis. On pourrait citer Christian Slater ou, dans le cas présent, John Cusack. En plus, il est ici épaulé par un Thomas Jane qui reste lui comme le prototype de l'acteur «qui a faillit mais qui n'a pas», et par Trenchard-Smith, vieux routier de l'Ozsploitation.
Tout ça fait une longue introduction pour pas grand chose, parce que le film n'offre pas grand chose à raconter. C'est pas trop un film d'action (on est dans de la confrontation, fusillade et course-poursuite assez mollassonne, et pas super bien filmée), C'est pas trop une comédie (parce que c'est jamais drôle, et que les situations «cocasses» sont hyper téléphonées) ça veut se la jouer cool et décalé à la Tarantino mais ça sonne creux (Cusack restant caché derrière casquette et lunettes noires, on se demande si c'est là une caractérisation à la truelle de son personnage ou un subterfuge pour le faire remplacer par une doublure), et ça sent quand même pas mal le budget étriqué et le film vite fait tant certaines passages ne raccordent pas ensemble, et/ou sont un foire aux plans de coupes. En plus, le film n'utilise que très peu son environnement australien. Bref, si c'est pas chiant et pas prise de tête, c'est pas passionnant non plus.

La Taupe de Tomas Alfredson
Film d'espionnage à l'ancienne avec casting 5 étoiles et reconstitution luxueuse ( Je me demande d'ailleurs si le choix d'Alfredson comme réal ne s'est pas imposé juste sur ça, tant l'ambiance « humidité, spleen hivernal, Formica et velours cottelé » rappelle vraiment celle Morse). Bon, sinon, Alfredson réalise aussi avec un certain savoir faire, une mise en scène élégante et sobre ce qu'il faut. Et vu que c'est du John leCarré, c'est... carré niveau scénar, avec une construction limpide malgré la complexité certaine de l'intrigue, et plein de petites choses placées là l'air de rien qui sonnent « vrai truc d'espion».

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Mar Juil 04, 2023 8:39 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
The Flash d'Andy Muschietti

Vu. Le film maudit du DCU qui, je trouve, s'est fait chier dessus gratuitement pour de mauvaises raisons.
Je m'explique en détail :
Ezra Miller est un être humain détestable IRL, oui, mais putain qu'il incarne parfaitement cette version de Flash. La scène d'intro où Batman lui fout la pression faute d'avoir l'aide d'autres meta-humains, pose le personnage. Le gars mérite sa place dans la JL. Pourtant, à la base, c'est un super-héro malgré lui, autiste, solitaire, obsédé par une erreur judiciaire et la mort de sa mère, toujours en recherche de validation de ses pairs, un clown triste.
Les SFX sont à chier. J'ai envie de dire (et je le dis) : pas tant que ça, et si oui c'est pas trop grave. L’amoncellement de problème pré ou post-prod en raison d'un manque de thune s'efface devant la générosité du truc. Ça balance à tout va, ça pète, ça ose et heureusement. Au pire quelques scènes (les multivers) mettent en scène des personnages qui font "plastique" mais c'est une poignée de minutes et l'idée est là.
Le fan-service poussé à l'extrême : oui, et ? Le film ne se fait pas bouffer par le fan-service, c'est ce qui compte. Batman-Keaton reste Batman : stratège, athlétique, intelligent, doté d'une volonté en acier et de compassion. "Gnagnagna, Batwing devant la Lune". Beiiiin, franchement je m'attendais à plus grossier mais au final la scène passe très bien sans forcer.
Les méchants bidons : tout l'arc Zod-Supergirl n'est au final qu'un détail (un peu lourdaud ?) servant à appuyer le fait qu'on ne peut pas toujours changer les choses. On aurait pu mettre un poulpe géant anthropophage et Super Jaimie en seul sauveur de l'humanité, le fondement de l'histoire n'aurait pas bougé.

Alors au final ? Une catastrophe ? Pas de mon point de vue. L'histoire est mince, mais touchante. Les 2 versions de Flash main dans la main pour lutter contre l'inéluctable est assez poignante, surtout au regard de ce que "deviens" un des Flash. La relation avec ses parents, avec Batman, avec lui même jeune, avec le reste du monde, la manière de gérer les émotions, d'assumer et de réussir à dénouer un sac de nœuds en tant "qu'adulte" (faire acquitter son père) plutôt qu'en tant "qu'enfant" (sauver sa mère) est très bien déroulé à l'écran.

Bref, je m'attendais un à divertissement gol, j'ai eu au final un film poignant sur l'acceptation maquillé sous des tonnes de fond de teint DCU. Un peu tape-à-l'oeil, mais avec un vrai visage en dessous.

5/6

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Ven Juil 07, 2023 10:18 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
La Grande Aventure Lego 2 de Mike Mitchell
Il est certain que reprendre après le twist « matrixien » du premier film n'était pas chose aisé. Et le film se prend un peu les pieds dans le tapis. Substituant à la morale « créer sans forcément suivre les règles» du premier film celle du « jouer différemment, mais jouer ensemble », il sort du cahier des charges de ce premier opus en faisant intervenir autre chose que de la brique Lego dans son esthétique, et perd un peu de l'effet stop-motion qui participait à son charme. Si on y ajoute des idées de scénario pas très heureuses (le voyage temporel, genre, pourquoi?) et un humour qui fonctionne un peu moins bien, on aurait de quoi se plaindre. Cela étant, ça reste aussi assez drôle, toujours aussi foisonnant au niveau visuel, et certains clins d'oeils fonctionnent à fond (le caméo de Bruce Willis en tête)

Sumuru, la Cité sans Hommes de Jess Franco
Dès le pré-générique, on sait qu'on est chez Franco: De l'érotisme SM désuet, du zoom et du flou pas-tout-à-fait-artistique, un montage elliptique. Ensuite, on enquille sur une intrigue de gangsters matinée de jamesbonderie pleine de bizarreries qui font tout le sel du nanar (genre: les sbires qui se déplacent en corbillards à baldaquins. Pourquoi, on ne saura jamais) et d'un mélange de kitsch (les tenues futuristo-sexy des maychantes amazones qui évoquent plus du sous Paco Rabanne, du Paco auRabais quoi, que Barbarella) et de bricolages cachant difficilement un budget qu'on devine ridicule. On est chez Jess Franco quoi ! Tout ça pour une histoire de société féministe qui nous sert au final un discours plus macho qu'autre chose (avec le héros qui emballe toutes les go,zesses en 2-2), et où on retrouve un George Sanders ne semblant pas s'en faire d'être passé de Mankiewicz, Hitchcock et Lang à ce genre de production...
Pas foncièrement désagréable, mais plutôt nul.

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Ven Juil 07, 2023 6:58 pm
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Message Je mets Peele le maillot
Nope de Jordan Peele (2022)

Et bien pour un troisième essai c'est pas si mal Jordan Peele arrivé enfin à me convaincre qu'il a une place dans le cinéma de genre. D'abord avec cette histoire de singe ayant pété un câble dans une émission de télé familiale qui revient à trois reprises jusque dans les moindres détails. Ensuite avec sa mise en scène exploitant au mieux ses vastes décors naturels et bien sûr sa créature originale en CGI aeriens. Bien sur tout n'est pas rose et on écopé de quelques temps morts mais d'aucune commune mesure avec les productions précédentes du Noir Magique d'Hollywood. À ce titre la charge subversive du film n'est pas folle mais dans ce pays de cons que sont les USA ça doit trouver le cul du public que des noirs montent des chevaux.

3,5/6, bon an mal an une bonne production

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Sam Juil 08, 2023 2:19 pm
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Message Again and Again
Je ne vais pas faire très original mais j'ai rematé PREDATOR.

Il y a des films qui ne vieillissent pas. Celui-là en fait partie.
C'est assez incroyable de voir comment presque 40 ans plus tard, ce monument du cinéma tient encore la route au point de s'ériger en leçon de cinoche.

On a souvent fait le parallèle avec ALIEN, film matriciel, mais PREDATOR à quelque chose en plus. Sa mise en scène.
J'adore Ridley Scott, c'est le type qui a filmé ALIEN et BLADE RUNNER, deux chefs-d'oeuvre impérissables de l'histoire du cinéma, mais Scott n'est pas un génie de la caméra.
McTiernan, qui n'est aussi que l'homme de deux films (DIE HARD et celui-ci), est autrement plus doué appareil en main.
Il est l'égal d'un Scorsese ou d'un Spielberg, ce que Scott n'a jamais été.
McTiernan a une carrière médiocre mais ce gonze a été capable de filmer comme les meilleurs sur une courte période.

PREDATOR est un film fou de virtuosité.
Un divertissement qui marie la plus terrible des maestria technique au plus fun de la SF bourrine et du film de guerre/survival.

Une perle indétrônable.

20/20

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Dim Juil 09, 2023 3:55 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
J'ai revu Mission Cléopâtre : c'était toujours très drôle (et très beau : super boulot de remastérisation). Certains gags nécessitent certes d'avoir des références qui ne sont plus vraiment d'actualité (Itinéris, le bruit et l'odeur...) mais c'était déjà le cas dans les albums de Goscinny et d'autres sont intemporels et très réussis également (le gag cartoon dans la pyramide). Les acteurs sont très bons, avec une préférence pour Darmon qui joue un machiavélique Amonbofis et Dieudonné en général romain (l'empire contre-attaque et le dialogue avec Darmon). Les scènes post-crédits valent également le coup. Ca a donc été un plaisir de revoir le film avec de l'humour vraiment réussi - et après la bande-annonce des blagues de Toto 2, ça faisait du bien. :mrgreen:


Mar Juil 11, 2023 5:15 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Les Gardiens de la Galaxie 3 de James Gunn

Un film bancal, où la formule Marvel, en bout de course, et son cahier des charges habituel tente de cohabiter avec les idées originales, farfelues et personnelles de James Gunn. Ainsi, ce troisième opus souffre d'un scénario trop didactique (Warlock sert avant tout de prétexte pour sauver Rocket et explorer son passé, cette storyline étant elle même un prétexte pour affronter le Maître de l'Evolution), où des éléments intéressants (le passé de Rocket) sont passés à la moulinette Disney (des animaux mignons... mais faudrait pas que ce soit trop dark).
On y retrouve donc la formule initiée par Gunn mais qui a maintenant tendance à devenir en pilotage auto : les séquences musicales sont sympa mais à un moment, on s'y attends un peu et ça finit par virer à la playlist Spotify, l'humour est lui aussi assez prévisible même si quelques séquences fonctionnent encore bien (surtout celles de Mantis). Warlock ne sert absolument à rien et est un ratage complet : il se borne à être un gros teubé surpuissant dont le rôle est très mineur dans l'histoire; Le Maître de l'Evolution est lui aussi raté puisqu'on a droit à un scientifique sans charisme qui cabotine et qui hurle tout le long du film (sérieux, y'a un prérequis chez les acteur black qui les oblige à cabotiner quelque soit le rôle?), au point qu'il en devient fatiguant.
Ça et là subsiste des traces du talent de Gunn, avec des idées bizarres qu'il est le seul à pouvoir rendre crédible (l'esthétique rétro du centre, les créatures de la contre-terre...) mais le film souffle le chaud et le froid et s'embourbe dans un dernier acte longuet et inutile, tout juste sauver par une conclusion tire larme un peu facile mais qui évite (trop) le pathos en célébrant quand même la fin dans la joie et la bonne humeur.
La traditionnelle scène post-générique nous montre la nouvelle équipe et présente la personnage de Phyla-Vell tout en nous promettant le retour de Star Lord. Moyen mais toujours mieux que la majorité du MCU dernièrement.


Mar Juil 11, 2023 10:33 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Rocco et ses Frères de Luchino Visconti (à ne pas confondre avec Rocco et ses Soeurs de Jean-Cule Grosdard)
Visconti fait, en fait, toujours le même film. C'est toujours l'histoire d'un homme confronté aux changement de la société, à la mort d'un monde et, potentiellement, la naissance d'un autre. Ici, le mec en question, c'est Rocco, jeune gars du sud pauvre de l'Italie qui arrive, avec sa mamma et ses fratelli, dans le nord industriel d'après guerre, se confronte à une misère guère moins grande, à un certain racisme des locaux, et aux changement de la vie, de la façon dont chacun de ses frangins s'adapte à cette nouvelle vie ; Lui subit, encaisse, se tait et se sacrifie. Parce qu'au fond, il ne veut pas devenir, mais revenir, revenir à ce sud dégueu mais auquel il reste attaché. Visconti étale ça sur presque 3h, avec une segmentation s'attachant plus ou moins à chacun des frères, et montrant sans fard une société italienne pas très belle, tiraillée comme l'est Rocco, bouffée de préjugés et d'hypocrisie, où se devine, tout au long du métrage, la transformation de ce miracle économique d'après guerre. Et plus que Delon, impec en Rocco, on retiendra Annie Girardot, tout à la fois cynique et amoureuse, pute et seule personne sage.

Flic sans Scrupules de Jim Kouf
Le titre est passe-partout, mais la présence au casting de James Belushi et de Tupac, jouant les flics sus-mentionnés, attire ma curiosité. Et c'est pas mal. Mais on sent que c'est un film entre deux époques. En 1997, la grosse vague du Buddy-Movie est dépassé, et le ton est ici autrement plus sérieux. On a l'influence certaine de Tarantino (pour 2-3 passages de dialogues), mais aussi celle d'un nouveau type de polar découlant de la tarantinette, plus second degré, avec un peu plus de recul de et décalage. Ca, on l'a clairement dans l'absence de morale du perso de Belushi, et dans le gros twist assez perché du film. Et c'est là le problème. De cet entre-deux, le film semble un peu tiède. On aurait gagné à avoir un ton plus distancié, à tourner le truc à la comédie noire, et tant qu'à faire, à en rajouter avec un autre gros twist. Mais en l'état, c'est pas désagréable, avec une réal classique mais quelques plans pas dégueu (lesquels évoque, pour le coup, plus le polar 80's), et le reste du cast est cool aussi: la belle Lela Rochon, James Earl Jones et Dennis Quaid.
Bon, par contre, Tupac, malgré des efforts louables, reste meilleur rappeur qu'acteur...

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Mer Juil 12, 2023 6:26 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
King de David Moreau
Moreau avait un temps été un des espoir du ciné de genre français (avec Ils), avant de faire un remake (tout naze dans mes souvenirs) de The Eye, et de rentrer dans le rang en faisant de la comédie romantique. Aussi, je ne suis pas trop étonné ou déçu de le voir au commande d'un film animalier pour gosse. Alors, c'est pas top, pour l'exotisme, passé le petit lion, on repassera (d'Orly à la Méditerranée, en passant, pour le placement-produit, par Vulcania), et on a Gérard Darmon qui, si il le fait plutôt bien, semble quand même collecter des points retraites plutôt qu'autre chose. Mais ça reste bien produit, les mômes sont pas mauvais, et on reconnaît un vrai soin apporté à l'ensemble, tant dans la mise en scène, dans la lumière, que dans l'intégration des SFX pour tous les plans où le lionceau est en CGI. Sur ce point, on est largement au-dessus des autres prods hexagonales...

Le Massacre de Fort Apache de John Ford
Voir topic western.

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Ven Juil 14, 2023 10:45 am
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Message Les TransMorfleurs!
Transformers Rise of the beasts de Steven Caple Jr. (2023)

Réclamé à cor et à cri par ma chère et tendre et c'est pas mal même si les robonimaux sont sous-employés. Les gentils se font cassé le cul pendant tout le film, je croyais qu'ils étaient plus forts que les Decepticons? Beaucoup de scènes qui rendront vos gosses hystériques, comme quand l'humain récupère une armure de robot pour faire les 400 coups avec ses robots-potes. En tout cas je salue la demeure du spectacle, François Truffaut se serait probablement chier dessus dans la salle un peu comme Sigmund Freud decouvrant New-York.

4,5/6, laisser son cerveau a l'entrée de la salle et le retrouver en piteux état.

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Ça les gars c'est des astuces de vie que vous ne lirez qu'ici, jamais sur le Discord ou le Facebook qui ne sont après tout que des communautés Mad gentrifiées


Ven Juil 14, 2023 7:40 pm
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