Voir les messages sans réponses | Voir les sujets actifs Nous sommes le Sam Mai 24, 2025 11:52 am



Répondre au sujet  [ 1565 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62 ... 79  Suivante
 Z'avez maté quoi hier soir ? 
Auteur Message
Leprechaun
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:31 pm
Messages: 699
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Rage de David Cronenberg

Mais putain.... Voilà pourquoi je suis nostalgique de cette période ! Un bon film bien déglingué comme Cronenberg sait les faire. Remis dans le contexte de l'époque, ça déchire. Un truc carré, sans gras, qui nous offre une histoire complétement barrée mais qui va droit au but et du body-horror tout en finesse avec une fin bien désespérée....

Revu en HD qui fait le taff mais malheureusement en VF, c'est du bien joué.
5/6

_________________
Image


Lun Nov 20, 2023 4:21 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Ouais, Rage, c'est génial. Et en causant de big Dave:

Les Promesses de l'Ombre de David Cronenberg
Ben c'est vachement bien, même si on est assez loin du cinéma Cronenbergien qu'on aime. Certes, il y a ce trouble identitaire et ce questionnement de la société humaine qui est le propre de toute une partie de sa filmo, et certes, il y a cette capacité rare du canadien a rendre palpable une menace latente, un danger permanent et imminent en ne faisant pour ainsi dire rien. Mais plus qu'un film de Cronenberg, Les Promesses de l'Ombre est un film de Steven Knight. Parce que le scénariste y entame ce qui fera toute sa série Peaky Blinders : La peinture d'un microcosme mafieux très documenté et qui ne peut nier sa part de fascination, des éclats de violence bienvenus (la fameuse scène du hammam) et aussi, malheureusement, des nœuds scénaristique qui sentent un peu trop le déjà-vu au sein d'un développement pourtant passionnant. Heureusement que Big Dave et son casting aux petits oignons (Viggo est énorme, Cassel fait très bien la poubelle humaine, mais ils se font bouffer par Armin Mueller-Stahl, qui n'est jamais si bon que quand il joue des ordures intégrale) arrangent un peu ça.

Le Retour des Mousquetaires de Richard Lester
Suite tardive des deux autres films, adapté de la suite tardive 20 Ans Après de Dumas. Bon, adapté dans les grandes lignes, et dans la continuité des précédents : on garde le squelette et on replis le reste avec du cabotinage, des gags et de la baston. Seules initiatives sympa: remplacer le fils de Milady par une fille (Kim Catrall, genre qu'est-ce que tu fais là, meuf ?) et refiler la défroque de Mazarin à Philippe Noiret. Pour le reste, c'est assez routinier, et on a un peu pitié pour Christopher Lee qui ne sert à rien.

_________________
Image


Lun Nov 20, 2023 6:41 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Boite Noire de Yann Gozlan
Je ne m'étais pas encore penché sur la filmo de Gozlan, mais je vais m'y mettre, parce que ce Boite Noire est vraiment pas mal. Evidemment, puisqu'on parle d'une oreille experte qui enquête sur la base d'un enregistrement audio qu'il répète encore et encore et encore, on pense pas mal à Le Chant du Loup, et surtout à Blow Out. Mais si Gozlan ne parvient pas toujours à se détacher de cette référence, il s'en différencie en donnant à son film de petits airs de de techno-thriller. Ben ouais, tout passe par des ordis, des smartphones, des caméras, et ces machines font foi plus que les personnes. Mais le truc en plus, c'est la mise en scène. Le filmage de Gozlan fait sens, rend compréhensible les trucs techniques auxquels se livrent les persos, donne corps à ce qui n'est pas dit. Rien de transcendant (on passe par du simili-symbolisme facile), mais ça montre une certaine recherche qui devient rare dans le ciné hexagonal.

Le Messager de la Mort de Jack Lee Thompson
Charles Bronson cumule encore quelques points retraite en cachetonnant pour le compte de la Cannon, en compagnie de son vieux compère Jack Lee Thompson. Et c'est à peu près tout. Ca partait pourtant bien, avec une séquence d'ouverture à base de meurtre d'enfants et une intrigue sur fond de sectes intégristes mornonnes. Malheureusement, le scénar prend des raccourcis faciles et met de côté la possibilité d'une dénonciation des dérives religieuses au profit d'une machination calquée sur Chinatown, Bronson est en mode éco et la fin est expédié en 5 minutes. Pas de là à y préférer un Nième Death Wish, mais quand même...

_________________
Image


Jeu Nov 23, 2023 7:04 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
La Raison d'Etat d'André Cayatte
Fut une époque où on savait faire de vrais films réquisitoires, de vrais films politiques qui foutaient la rage. Cayatte, en bon avocat de formation,savait faire des films comme ça, et si je n'ai toujours pas vu ses titres les plus connus (Nous Sommes Tous des Assassins ou Mourir d'Aimer), je sais maintenant que c'est une lacune à combler. Parce que ce La Raison d'Etat est un petit film qui en a gros et le fait savoir. Parlant du commerce international des armes et de la façon dont la France s'enrichit et entretient un pouvoir néocolonialiste via ce bizness, et aussi de tout ce qu'un tel commerce peut avoir de zones grises, Cayatte dresse le portrait toujours aussi pertinent d'une classe politique qui fait passer ses intérêt au dessus de tout, même de la vie humaine, et qui, si elle se torche avec les institutions, sait aussi très bien se réfugier derrière pour se protéger. Et là où le film est malin, c'est qu'il donne les arguments de chacun, la naïveté des pacifistes comme le cynisme des puissants, au travers de dialogues choisis (les confrontations entre les persos de Monica Vitti et de Jean Yanne sont des festival de punchlines), et ça compense un peu ce que la mise en scène peut avoir de plate. Un film utile, à redécouvrir (et toute ressemble serait purement fortuite, toussa toussa)

Princesse Mononoké d'Hayao Miyazaki
Cf topic animation.

_________________
Image


Dim Nov 26, 2023 6:55 pm
Profil
Critters
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Oct 21, 2020 3:34 pm
Messages: 401
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
vendetta a écrit:
La quête d'un bon film via le moteur de recherche Netflix: une allégorie.



(c'était sur le topic anime, mais j'y réponds ici)


Oh des fois tu as de belles surprises, je suis tombé je ne sais comment sur la version brésilienne de dead set qui vaut son pesant de cacahuètes, l'hystérie originelle du bousin en Portugais, ça décoiffe.


https://www.youtube.com/watch?v=LHdXDmxRQ9M

_________________
No matter how cleverly you sneak up on a mirror, your reflection always looks you straight in the eye.


Dim Nov 26, 2023 8:41 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Dim Juil 28, 2019 5:25 am
Messages: 1447
Localisation: Montargis
Message Napoléon assis sur une baleine en train de bouffer son caleç
Napoleon de Ridley Scott (2023)

Je me doutais que le film serait chiant dès que j'ai su qu'il n'y aurait pas le maréchal Murat mais toutes les critiques négatives reconnaissaient un point positif: on voit six grandes batailles et elles sont vraiment impressionnantes.

Et bien non en fait, on les voit pas les six grandes batailles! On voit juste des petites scènes qui font pitié et on en voit un peu plus pour Waterloo mais c'est vraiment... en fait y'a qu'une soixantaine de figurants pour représenter les deux armées donc on a des plans serrés de la bataille qui ressemblent à une baston de bar un peu mollassonne ( avec un plan d'un soldat qui fait une prise de catch qui revient deux fois comme dans une putain de série Z) et des plans larges avec des petites fourmis en CGI qui cherchent des miettes de pain.

Y'a quand meme un petit coté comique, volontaire, qui fait que j'ai quand meme réussi a tenir les trois heures que ça dure sans trop m'ennuyer mais je ne vous en dirais pas plus parce que c'est le seul interet du film. Si vous etes anti-Napoleon ou que vous aimez bien le gars qui a giflé toute l'Europe sans l'idolatrer il y a moyen de passer un bon moment.

Donc ce sera 0/6 pour le film de guerre mais 3,5/6 pour la comédie (mais ça aurait été plus marrant avec le maréchal Murat)

_________________
Ça les gars c'est des astuces de vie que vous ne lirez qu'ici, jamais sur le Discord ou le Facebook qui ne sont après tout que des communautés Mad gentrifiées


Mar Nov 28, 2023 11:33 pm
Profil Site Internet
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Quatrième Homme de Phil Karlson
CF Topic Films Noirs

Voyage à Tokyo de Yasujiro Ozu
Deuxième film d'Ozu que je vois, et je retrouve un peu la même chose que dans Le Goût du Saké. Déjà parce que le bonhomme à un style reconnaissable entre mille : des plans fixes, assez géométrique dans leur composition, avec la caméra près du sol (en fait, on est en face des personnages à genoux sur leurs tamatis) et des dialogues où les persos parlent en quasi face caméra. (C'est assez perturbant au début, mais on s'y fait). Ensuite parce qu'en plus d'un stye, Ozu a des thématiques chères : La famille, le temps qui passe, les changement de la société japonais de son époque, et le tout avec un rythme assez contemplatif et un ton mélancolique. Aussi, on est souvent pas très loin du discours de vieux con à base de « C'était mieux avant » et de « Y a plus de jeunesse », sauf qu'Ozu pose là-dessus une sorte de retenue, de bienveillance, de politesse toute japonaise qui fait que les piques et les mesquineries sont toutes pardonnées. De fait, comme dans Le Goût du Saké, se dégage de tout ça un sentiment d'harmonie et de délicatesse qui fait du bien.

_________________
Image


Jeu Nov 30, 2023 7:00 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
My Own Private Idaho de Gus Van Sant
Quand on voit la série de films « chroniques adolescentes contemplatives » qui ont fait beaucoup de la notoriété de Van Sant chez nous, on peut être surpris par la forme de ce Own Private Idaho: Si on y retrouve un peu de cet onirisme étheré et cette manière de filmer des ados rapportant des trucs horribles avec un détachement qui cache mal le traumatisme, on y trouve aussi un montage plus elliptique, et des scène d'ambiance mi malsaines mi absurdes qui ne dépareilleraient pas chez Lynch. Et c'est tout le truc de ce film, que d'être un étrange mélange, entre fables sur l'acceptation de soi et quête initiatique, soit dans la recherche des racines, soit dans le rejet de celles-ci, entre road-movie (tournant en rond), et reprise de Macadam Cowboy comme de Shakespeare. Bref, c'est un peu étrange, et on se demande où Van Sant veut nous amener, mais ça dégage aussi une vraie sympathie et une vraie émotion.

Punisher de Mark Goldblatt
Entre la peu glorieuse série Hulk, les tout aussi miteux (télé)films Spiderman et Captain America de la fin des 70's, et l'improbable 4 Fantastiques réalisé à l'arrache pour conserver les droits, les adaptations Marvel d'avant les années 2000, c'était tellement la misère qu'au milieu, ce Punisher fait figure de réussite. Une réussite relative, hein. Il faut dire que le film à ce handicap d'avoir un personnage bien limité, et que ces limites morales ont déjà été exploité et en mieux dans nombre de vigilante movies. En plus, Dolph Lundgren, qui n'est pas le mec le plus expressif du monde, en rajoute sur le côté monolithique. Et puis on sent par moment le budget plutôt limité. Et puis il y a le côté « cul entre deux chaises » du film, entre une volonté sombre et sérieuse (j'aime beaucoup cette manière de dépeindre un Punisher qui soit un clodo dégueu squattant les égouts), et une intrigue avec des gosses et une grosse pédale douce mise sur le gore (et c'est pire encore quand on voit ce qui a été censuré) au profit du pétaradant mais inoffensif. Mais malgré tout, le filma de beau restes. Parce que Mark Goldblatt est un réalisateur solide et que le film, avec toutes ses scories, avec son look, son ajout à l'arrache de trucs japonisants, avec ses quelques répliques bien cools, a ce charme particulier des films « quasi série A » des années 80, comme les prods Cannon, tout en étant autrement moins couillon que la majorité des-dites prods Golam-Globus. Bref, c'est un peu nul, mais la sympathie générale émanant du bouzin pardonne beaucoup.

_________________
Image


Dim Déc 03, 2023 6:35 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Ned Kelly de Tony Richardson
Biopic de Ned Kelly, le Robin des Bois australien, par un des papes du Free Cinema britannique, et avec Mick Jagger et un collier de barbe dégueu en rôle-titre. Et c'est vraiment pas mal. Vu le réal, on est pas étonné que le film ait une dimension politique, dénonçant pas mal la manière dont les autorités anglo-australiennes traitaient les colons (lesquels étaient bien souvent des bagnards). Et Ned Kelly d'être ce mec harcelé par les flics, qui devient un bushranger plus malin que la moyenne, allant jusqu'à vouloir s'émanciper de la couronne anglaise et crée un état libre et autonome. Alors tout est là, on a les grandes lignes de la geste Kellyenne (allez sur Wiki si vous connaissez pas, vous verrez, c'est cool), et un côté western Zapata plutôt sympa. En plus, il y a un plein de chanson folk causant de Kelly en guise de BO, un peu façon choeur antique. Par contre, on peut être un peu rebuter par le filmage de Richardson, qui se limite pour trop à son style réaliste, alors que le film, la photo (belle lumière australienne), le sujet et son final iconique auraient mérité quelque chose d'autrement plus épique. Bon, et un peu plus d'engagement de Mick Jagger, pas toujours très bon (il a manqué Woodstock à cause du tournage, ça devait le travailler)

Le Ciel est à Vous de Jean Grémillon
Un film un peu surprenant. Déjà, c'est un film français sur l'aviation, ce qui n'est pas courant: De la même époque, je ne vois guère que Au Grand Balcon (qui est sur ma watchlist), alors qu'entre les as de la première guerre et l'épopée de l'Aéropostale, il y a largement de quoi faire. Ensuite, on est surpris de voir ses dates de production, parce que voilà un film indépendant produit durant l'occupation et sorti en 1944, et qui a été bien accueilli, autant par Vichy que par les autorités pourtant en pleine chasse au collabos au lendemain de la libération. Et c'est là qu'est la surprise, parce que c'est un film qui parle d'émancipation, de réalisation de ses rêves malgré la société et le qu'en dira-t-on, et notamment l'émancipation d'une femme, d'une mère de famille. Indépendante, libre, vraie patronne, sans que pourtant être représenter comme un mégère, ni que son mari (On oublie trop souvent combien Charles Vanel a sa place parmi les plus grands) ne le soit comme un mec castré, soumis. Bref, une liberté d'être incarnée, comme c'est commode, par le fait de voler. Mais Grémillon ne tombe pas pour autant dans la facilité ou le pré-mâché, et sa réal, avec quelques mouvements d'appareils qui font bien plaisir, fait le taf aussi.

_________________
Image


Mer Déc 06, 2023 5:45 pm
Profil
Critters
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Oct 21, 2020 3:34 pm
Messages: 401
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le grand blond 1972.


Je l'avais pas vu depuis 3 décennies et jolie piqure de rappel.


Pierre Richard encore inconnu qui dévoile son talent comique progressivement mais surement, Weber à fond les ballons, Rochefort et Blier qui s'amusent comme des petits fous dans leurs rôles de tontons flingueurs espions, la comédie française des 70 à son top.

_________________
No matter how cleverly you sneak up on a mirror, your reflection always looks you straight in the eye.


Jeu Déc 07, 2023 12:36 am
Profil
Leprechaun
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:31 pm
Messages: 699
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Godzilla Minus One

A couper le souffle. Topic ouvert spécialement pour l'occasion.

6/6 cash.

_________________
Image


Ven Déc 08, 2023 11:54 am
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
En Attendant Bojangles de Régis Roinsard
Bon, c'est compliqué. Le concept est séduisant (une rom-com où monsieur suit jusqu'au bout les délires d'une fille plus que perchée), et le couple Duris-Efira fonctionne avec charme. Le problème, c'est qu'il y a plein de trucs qui ne marchent pas. Pourquoi le côté rétro si ça n'apporte rien au récit? Pourquoi la folie douce (qui consiste en grande partie à faire des choix absurdes, et des soirées à picoler, wouhou, les fifous!) devient ainsi d'un coup pathologie grave ? Et pourquoi en ce cas continuer le délire ? Je comprendrai la volonté de brosser le public dans le sens du rêve comme de vouloir lui donner du dramatique, mais le film oscille entre les deux, finissant par rendre l'impression d'une morale en mode «soyez sérieux, rentrez dans le moule sinon c'est la mort et la misère pour vos enfants. » D'autant qu'hormis quelques décors intérieur, rien à l'image n'est à la hauteur de l'excentricité des persos, et sûrement pas la réal, très sage. Bref, le coréen My Sassy Girl (pour la dimension rom-com avec une meuf intenable) et le Fisher King de Gilliam (pour le côté cohabitation avec un fou) sont largement meilleurs.

Krull de Peter Yates
Bon, un truc d'Heroic Fantsay tentant de surfer sur la vague Star Wars sans originalité aucune : C'est l'histoire d'un prince qui voit sa promise enlever par un seigneur maléfique, et qui dans sa quête pour la libérer, va réunir autour de lui une troupe hétéroclite qui va l'aider. Il y a donc mille dangers, des monstres, des créatures, des gentils et des maychants, et à la fin l'amûr triomphe. Rien de bien nouveau, les décors en carton ont (bon point) un côté vaguement pychédélique, les SFX ont méchamment vieillis, et le mieux, c'est encore cette idée que les soldats du gros méchants soient des espèces de larves dégueux qui s'échappent de leurs armures. En fait, hormis la présence des tout jeunes Liam Neeson et Robbie Coltrane (affichant au surplus des looks de merde), le plus surprenant dans ce film, c'est son réal: Peter Yates, le mec qui a a fait Bullitt!

_________________
Image


Ven Déc 08, 2023 6:39 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Labyrinthe de Jim Henson
Bien que fan de David Bowie (et qu'un peu amoureux de Jennifer Connelly...), hé ben je ne l'avais jamais vu. Alors, oui, Bowie avec son maquillage, sa touffe et sa chemise à jabots évoque plus Armande Altaï qu'un grand méchant, oui, les passages musicaux hurle au possible le kitsch des années 80, et oui, j'ai eu l'impression d'être trop vieux pour ces conneries orientées gosse, là où le merveilleux de Dark Crystal fonctionne à tout age. Mais, de la même manière que dans celui-ci, la vie qui est insufflée à ces marionnettes font qu'on passe très vite du stade « On cherche le truc » à celui de « On y croit », et on se laisse porter. En plus, au travers de quelques dialogues absurdes, on retrouve un peu de la patte du Monty Python Terry Jones qui a bossé sur le scénar, donc c'est du tout-bon.

4 de l'Apocalypse de Lucio Fulci
CF Topic western

_________________
Image


Dim Déc 10, 2023 12:42 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Les Indestructibles 2 de Brad Bird
go to the topic animation to see more

Au Grand Balcon d'Henri Decoin
Voilà donc ce film sur l'aéropostale que j'avais envie de voir depuis un bout de temps. Alors le film prend bien soin de nous dire que tout ça est romancé, et de changer les noms des protagonistes (pas de Jean Mermoz, mais un Jean Fabien). Et force est de constater que oui, on est face à une représentation qui rappelle pas mal le réalisme poétique qui avait court quelques années plus tôt: c'est un film de personnages, de caractères (à ce titre, Pierre Fresnay est impec en Carbot/Daurat, patron qui cache son attachement à ses hommes derrière une froideur noire), où la camaraderie et la légèreté est toujours contrarié par la fatalité et le tragique. C'est aussi un film d'aventure, un peu, trop peu étant donné le sujet et le nom de Joseph Kessel au scénar. Bref, c'est pas mal du tout, mais le grand film sur le sujet reste à faire.

_________________
Image


Mer Déc 13, 2023 6:36 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Charme Discret de la Bourgeoisie de Luis Bunuel
Bon, ben on est chez Bunuel. Le film n'est quasiment pas narratif, utilisant de manière absurde les mêmes postulats (un groupe d'amis ne cesse d'être empéché de manger, des rêves interrompent sans cesse le récit, et des bruits extérieurs cachent à nos oreilles de révélations importantes) et cela sert d'intrigue. Tout cela au service de ce qui est toujours le fond idéologique de Bunuel: Une charge contre la bourgeoisie, l'armée et le clergé, microcosme qui cultive l'entre-soi à coup d'hypocrisie et de tromperies et dont le cinéaste ridiculise les postures et simagrées. Passé le surréalisme et la dimension comique, on peut lire tout un monde de critique, et ça fait tout l'intérêt du film.

Ad Astra de James Gray
Gray m'a fait peur. The Immigrant m'avait laissé froid, et The Lost City of Z n'était pas à la hauteur de son sujet (même si, je l'ai déjà dit, quand on fait un film de jungle comme ça, on convoque forcément Aguirre ou Apocalypse Now, ce qui met la barre fatalement trop haute). Et le film de Coppola, on y pense aussi ici, puisque Ad Astra, et Gray le revendique, est lui aussi inspiré du Au Coeur des Ténèbres de Conrad. Mais ce qui me rassure, c'est que bien qu'on ait donc, encore une fois, ces références lourdes à porter, Hé ben on a un James Gray en pleine forme. Il faut dire que le canevas «voyage physique doublé d'un voyage mental » est ici au service de ce qu'il fait le mieux: une histoire de famille, de filiation, et de ce que ces rapports peuvent avoir de contrariés. Alors on passera sur la voix-off (une demande du studio) qui sur-explicite cette introspection, et sur le fait que pas mal des péripéties qui ponctuent ce voyage semble sans incidence sur celui-ci (à moins qu'elles ne servent à illustrer combien, malgré l'hostilité du milieu et la technicité déployé, l'homme fout la merde dans l'espace au bien que sur Terre...). Non, ça passe, parce que cette histoire de relation père-fls est touchante, parce que ce barnum spatial qui défile devant nous est crédible, que l'espace lui-même est beau, et que la mise en scène de Gray est super cool (et terme de péripétie, j'ai surkiffé la course-poursuite sur la Lune, haletante, jouant sur la physique des lieux, superbement mis en image, toussa). Et en fait de références, j'ai aussi pensé à Solaris, sans que Gray n'en pâtisse. C'est dire.

_________________
Image


Ven Déc 15, 2023 6:08 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Miss Hokusai de Keiichi Hara
voir topic animation

Speed Racer des frères-pas-encore-soeurs Wachowski
On a l'impression que les Wachos sont sortis du dyptique Reloaded/Revolution avec une saturation de visuel de la sombritude vert-bleu et du scénar à prétention philosophique. Parce que voilà le trip régressif, coloré et naïf qu'est ce Speed Racer ! Alors okay, il faut être prêt à se prêter au jeu. Parce que si le film est comme ça, c'est que les Wachos ont fait un travail d'adaptation comparable à celui de Mario Bava sur Danger: Diabolik (le meilleur film du monde, faut-il le rappeler). Dans les deux cas, on est face à ce qui était une BD (et même d'un dessin animé concernant le présent film), qui passe sous le format autrement plus sérieux, tangible, cartésien du film live. Et si on veut rendre la folie, la simplicité, la légèreté du format d'origine, on arrive à ça: Un film qui semble par moment tendre vers le nanar, tant il est à la limite de... tout (la suspension d'incrédulité, la perception visuelle, les clichés en terme de narration, la capacité des SFX à rendre les idées mises en branle), mais qui assume complètement son côté décalé, son originalité, et sa volonté de rendre la liberté d'illustration qu'on peur avoir dans le dessin en quelque chose de cinématographiquement lisible. Ca ne marche pas toujours, c'est souvent objectivement hideux, et le rythme et la saturation des couleurs font qu'un épileptique ou un daltonien n'en sortirait pas vivant, mais perso, j'ai bien aimé. Bon, par contre, on voit trop le petit frère / sidekick comique et son singe, et pas assez Christina Ricci ( En fait, on ne voit jamais assez Christina Ricci)...

_________________
Image


Dim Déc 17, 2023 5:49 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Les Envahisseurs de la Planète Rouge de William Cameron Menzies
Un film de SF où les envahisseurs en question jouent les body snatchers et qui accuse pas mal son années de production : 1953. Le début est pourtant pas mal, avec ce môme seul témoin de l'invasion et que personne ne croit. Il y aurait eu matière à ce que ça tourne à un truc parano plutôt sympa (avec biens sûr le sous-texte McCarthyste évidents: Ben oui, ces personnes qui deviennent de froids automates sans volontés propres, c'est forcément des jouets de la planification soviétique!) . Hélas, On se retrouve rapidement avec la contre-attaque de la fière armée américaine (avec force stockshots de manœuvres militaires) et les aliens en question, bonhommes Cetelem géants du dernier ridicule. Bref, c'est pas fameux, et le plaisir rétro d'un tel film, hé ben on le retrouve tel-quel dans son remake 80's par Tobe Hooper, le côté cheap en moins.

Snake & Mongoose de Wayne Holloway
Un petit film indépendant, revenant sur une des plus fameuse rivalité du monde du dragster. Alors, ne connaissant rien des faits, je ne vais pas me prononcer quant à la part de fictionnalité qu'il y a dans ce film, mais hormis le cliché de l'opposition entre les deux caractères (Le bosseur, froid, calculateur, précis VS le feu follet, talentueux mais dispersé), on ne peut pas dire que ça tape dans le romantisme. Parce que ce que le film montre, c'est surtout comment cette rivalité était avant tout un truc marketing qu'ils ont vendu pour chopper du gros sponsor, sortant de fait leur discipline de l'artisanat et d'un amateurisme à la bonne franquette qui avait, lui, sa part de romantisme. Bref, une histoire d'amitié, de bizness et de bagnole avec un peu de mélo, pleins d'images d'archives pour compenser le manque de budget (Pour un film parlant de course auto, ç'en est assez avare), et Rick Hunter et le Dr John Carter d'Urgence en seconds rôles. Bof.

_________________
Image


Mer Déc 20, 2023 5:56 pm
Profil
Leprechaun
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Jeu Oct 08, 2020 6:52 pm
Messages: 784
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Hunger Games : La Révolte Part 1 (2014)

Les Hunger Games, ce concept qui sous tendait la saga jusque là et autour duquel s'articulait toute l'intrigue, ne sont plus. La fin du second volet l'a acté. Katniss détruit l'arène et met fin au concept, au propre comme au figuré. Nous voici donc au moment charnière où la franchise abandonne ce qui faisait son identité et la facilité qui va avec pour entrer dans des considérations moins glamours mais plus adulte.
Je ne trouve pas que ce soit un épisode de transition. Je comprends qu'on puisse le voir comme ça parce qu'en guise de révolution, c'est surtout les prémisses mais je trouve que le film s'engage sur une voie risquée, qu'il évite le piège du simplisme et qu'il réussit à proposer quelque chose de plus sombre et plus adulte. Il traite des aspects de la guerre assez surprenants et pas forcément si évident que ça, surtout à destination d'un public ado.
Katniss a trouvé refuge dans le district 13, censé avoir été rasé. Mais les survivants ont trouvé refuge sous Terre et la présidente voit dans la figure de Katniss la possibilité d'allumer la flamme de la révolte. Et là où jusque là, je ne voyais pas trop en quoi la victoire du geai moqueur pouvait provoquer la révolution, c'est beaucoup plus clair ici.
Mais plutôt que de faire de la jeune femme la leader logique de la rébellion, le film aborde des aspects très intéressant : la propagande, la résistance, le sacrifice... Snow se révèle bien plus intelligent qu'auparavant quand il cible des civils plutôt que Katniss elle même, quand il utilise Peeta de différente façon ou quand il déjoue totalement le plan de la rébellion pour aller sauver les survivants des derniers jeux... Ce film fait écho à des conflits actuels et pourrait constituer une façon assez intelligente de les résumer.
Je comprends qu'il puisse y avoir une frustration à ne pas voir une bataille en bonne et due forme mais finalement, ce que propose le film constitue un contrepied assez malin.
Alors certes, l'ensemble manque encore de couilles, il y a des pistes qui auraient pu être explorées et qui ne le sont pas, Gale ne sert toujours à rien, Haymitch non plus mais globalement, je trouve que la transition vers quelque chose de plus sombre, plus adulte, est réussie.
(4/6)

Cruising de William Friedkin (1980)

Un peu comme pour "The Boys in the Band", il faut mesurer encore aujourd'hui à quel point Cruising est un film courageux. Une enquête policière dans le milieu du SM gay, sans édulcorer l'environnement mais sans complaisance non plus. Friedkin veut du réalisme et ira jusqu'à tourner dans de vrais boîtes gay tendance SM, engageant même les habitués du lieu plutôt que des acteurs. Le réalisateur refuse également de censurer : ce qui explique que l'on voit quand même de façon assez explicite des actes sexuels gay à l'écran pendant une grande partie du film. Et on ne va pas se mentir : cet aspect un peu sulfureux est l'un des point fort du long métrage. Une plongée dans un univers underground de stupre, dans les bas fonds d'une New York nocturne, sale et dangereuse, qui a rarement été aussi criante de vérité... pour une enquête policière qui finit vite par devenir un peu plan-plan.
Et c'est un peu le problème du film, sa dichotomie. La forme convainc plus que le fond.
Il faut dire que le tournage n'a pas été de tout repos : entre les manifestants LGBT qui s'étaient ligués en masse contre le film (certaine scènes seront tournées sous les huées), ceux qui trouveront le film pornographique et un Al Pacino pas forcément très à l'aise dans son rôle (ce qui se ressent à l'écran), Cruising est un film bancal, animé des meilleurs intentions du monde mais qui ne peut lutter contre les évènements extérieurs qu'il ne peut contrôler.
Friedkin s'essaie bien à quelques audaces : du premier meurtre très giallo jusqu'à une conclusion très pessimiste et qui n'est pas sans rappeler le final de L'Exorciste dans son idée de transmission du mal, un twist final qui arrive un peu brusquement et se termine de façon aussi brève (alors qu'il y avait peut être matière à creuser un peu plus cette idée)... mais rien n'y fait, malgré quelques scènes marquantes, quelques idées intéressantes, Cruising patine dans une trame policière pas très inspirée et passe un peu à côté de son sujet. On évoque brièvement l'homophobie dans la police et la façon dont l'homosexualité est perçu dans la société mais au final, ces aspects sont survolés, Friedkin se contentant d'un thriller prometteur au départ mais qui ne semble pas trop quoi faire de son sujet. Le flic incarné par Al Pacino reste bien trop passif, se contentant d'observer (ce qui n'interpelle d'ailleurs personne) et c'est bel et bien le charisme de l'acteur qui sauve une prestation curieuse. En résulte un film frustrant, qui alterne le chaud et le froid, audacieux dans son sujet mais qui souffre d'une trame policière bien trop sage.
(3,5/6)


Mer Déc 20, 2023 7:53 pm
Profil
Gremlins
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm
Messages: 821
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Super Mario Bros de Rick Morton et Annabel Jackel
Je crois que j'avais essayé de le voir à l'époque, sans aller jusqu'au bout, et je comprend pourquoi.
En fait, le problème de ce film, c'est qu'il essaye d'être une adaptation d'un truc pas fait pour être adapté. Parce que «un plombier qui saute sur des tortues pour sauver la princesse du royaume champignon enlevé par un dragon», c'est juste une phrase gagnante au Kamoulox, pas un pitch de film. Et si cela fait sens dans un jeu (Mario est un plombier parce que la salopette permet de différencier les bras du torse en peu de pixels, et parce qu'il passe par des tuyaux; les champignons et tortues sont champignons et tortues parce qu'intuitivement, par leurs formes, ils invitent le joueur à sauter dessus pour les vaincre, et la princesse à sauver, c'est juste la base de la base de la quête à accomplir), en film, ça semble juste partir dans tous les sens. Et le film part d'autant plus dans tous les sens qu'il ajoute des trucs en plus pour justifier ces éléments hétéroclites. Bref, c'est ultra-bordelique, et si on trouve des trucs sympas qui semblent sortis de nulle part, si les SFX ne sont somme toute pas trop mal, et si la mise en scène, pour ce qu'elle est, fait le job (on est face à un truc d'action des 90's pétaradant), il faut se fâder tout le reste. On a de la peine pour Bob Hoskins (qui fait l'effort de nous faire, de temps en temps, un bout d'accent italo-américain rigolo), John Leguizamo (qui n'est de toute façon pas à ça près en terme de carrière) et Dennis Hopper (qui semble quand même bien s'amuser en Koopa proto-Trump). Et je ne parle même pas de Lance Henriksen dont le rôle se réduit à une réplique. Dans un dico, à côté de la définition de « Accident Industriel », il y l'affiche de ce film.

Hollywoodland d'Allan Coulter
Ca ressemble pas mal à un petit film noir classique et assez routinier, même si on sent l'envie de faire quelque chose d'autre. Déjà de part la peinture du microcosme hollywoodien de l'époque et d'un fait divers réel, ensuite par la construction, le montage même du film qui alterne entre la vie de la victime et l'enquête. Ensuite par la personnalité même de l'enquêteur, puisqu'on a un privé qui est un loser, lâche et divorcé avec un môme dans les pattes qui se trimballe en chemisette, loin du hard-boiled célibataire en imper et chapeau mou. Malheureusement, malgré ça, hé ben on reste un peu trop en terrain connu, l'enquête traîne et peine à être passionnante (pour finir en un « tout ça pour ça » désenchanté, mais qui va somme toute bien au ton du film), la réal est sans grand relief, et puis je ne sais si l'idée était de donner un ton sépia au truc ou de jouer le contraste avec l''environnement «Sunny California», mais la colorimétrie est d'un terme ! Bref, il y avait matière à faire mieux, d'autant qu'en plus, le casting y était aussi (Adrian Brody, Ben Affleck, Diane Lane, Bob Hoskins)

_________________
Image


Ven Déc 22, 2023 5:44 pm
Profil
Leprechaun
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:31 pm
Messages: 699
Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Rebel Moon de Zack Snyder

Baudruche surgonflée de 2h15 qu'il est difficile de défendre malgré les efforts que le père Snyder aura fourni.
Déjà, visuellement, c'est très.... particulier. De rares et jolis plans fixes font plus souvent place à de la mocheté absolue, des couleurs improbables et des décors vides et puant l'artificialité.
Mention spéciale au slow-motion, présent trop fréquemment, avec même du slow-motion à l'intérieur de slow-motion. Wouhaou.
On notera quand même de beaux effets d'explosion lors des gunfights, avec des impact sur le métal produisant des étincelles de lave, tout comme des jets de particules en fusion. C'était chouette.
Les persos ? Creux. Un robot-militaire et un streum araignée qu'on voit une poignée de minutes, arrivent à avoir plus de charisme et de caractérisation à eux deux que tous les autres pinpins en plus de 2h. Et puis, franchement, en 2023, les Méchants trey Méchants et les Gentils trey Gentils..... Merci mais non merci quoi. Les mecs de l'Imperium sont une caricature de brutes colonialistes xénophobes à en hurler de rire.
L'histoire ? Un gloubiboulga pas très clair, enfilé tout au long de saynètes aussi bordéliques que courtes pour faire avancer le schmilblick. Un recrutement de PJ lambda d'un JRPG classique. Pas plus, pas moins, avec les cinématiques et les QTE qui vont avec. Le tout bourré d'incohérences ou de moment n'imp' qui font lever les yeux au ciel. Le twist est ridicule, le twist du twist encore plus.
Je passerai sur les dialogues improbables, souvent nuls, joués en décalage complet avec parfois des acteurs ultra motivés donnant la réplique à des endives.
La direction artistique est également aux fraises, avec des emprunts à tout ce qui se fait en SF depuis 40 ans, Star Wars et Warhammer 40k en tête. Les 7 samouraïs au pays du Space Opera cheapos.
Pas de quoi s'arrêter sur la musique non plus.....

Bref.
Pas grand chose à sauver de ce machin bancal qui en plus n'en est qu'à sa première partie. Ça m'a fait mal à la tête, pas envie de voir la suite.
Une déception.

2/6

_________________
Image


Dim Déc 24, 2023 3:23 pm
Profil
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Répondre au sujet   [ 1565 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62 ... 79  Suivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 4 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group.
Designed by STSoftware for PTF.
Traduction par: phpBB-fr.com