J'avoue pour Freddy 2. Idem pour Halloween 3 : une fois qu'on a passé le cap (vu en VHS : "maiiiiiis... c'est bien Halloween que t'as loué ?"), c'est un film qui tente quand même des trucs plutôt flippant.... On en parlait ailleurs sur le forum : les années 80' on osait tenter des trucs...

Ba oui il est coolos, H3.

Pas revu depuis mes 12 ans, mais bon souvenir de l'ère des videoclubs.

Under The Skin de Jonathan Glazer
La hype et la dimension méta via le questionnement autant que l'exploitation du statut de star-sex-symbol de Scarlett Johansson passés, il ne reste en fait pas grand chose du film de Glazer. Alors non, ce n'est pas mauvais, et le cinéaste, avec son filmage froid, distancié, ses plans volés sur la faune urbaine, rend bien ce qui est le cœur du film : le rapport de son héroïne extraterrestre avec cette humanité à laquelle elle finit pas s'attacher, et dont les faiblesses, en déteignant sur elle, font d'elle, à son tour une victime. C'est à rendre ce côté à la fois étrange et inquiétant d'un monde pourtant familier que le film gagne, mais pour le reste, il n'y a pas grand chose à dire. Parce que ce même filmage froid et distancié sur des zolis paysages, ce rythme posé voire lent, cette quasi absence de dialogues, ce sont des clichés de cinéma d'auteur chiant, et si il y a bien des scène marquantes, fortes, et des idées visuelles superbes, entre celles-ci, c'est un peu trop lancinant et l'ennui guette tant le film a, en fait, peu à raconter (parce que bon, la créature qui découvre sa part d'humanité quand l'humanité, elle, se montre monstrueuse, de Frankenstein à Wall-e, c'est juste le plus vieux gimmick du genre fantastique).

5 Centimeters per Second de Makoto Shinkai
Ben comme d'hab, topic anim!

J'ai vu Furiosa, après avoir cherché à éviter les bandes annonces et les critiques, même si j'ai eu des retours comme quoi les effets spéciaux ont remplacé les vrais cascades.

J'ai finalement vu le film, et il est génial, dantesque, épique, chaque scéne d'action surpasse la précédente, comment ce film a t'il pu se planter, comment a t'il pu être bouder par le public.

Il y a des plans qui sont de véritable œuvre d'art, Georges Miller s'est montré généreux avec nous et on lui a pissé à la raie en préférant des œuvres convenu et oubliable.

Il y a tellement a dire sur ce film qui nous offre d'explorer son univers et qui arrive à nous surprendre, et à nous émerveillé.

Quand j'ai vu le film, je n'ai eu qu'une envie le revoir, comment j'ai pu croire que le film avec tous ces retours négatifs, allait me décevoir. Je me le demande.

Perso,j'aurai tellement aimé ressentir la mème chose

J’essaierai de lui redonner sa chance, mais la, ça à vraiment pas pris en ce qui me concerne.

Je crois que mes attentes ont diminué avec les retours sur Furiosa, des effets spéciaux en CGI qui passe mal, l'actrice qui serait moins bonne que Charlize Theron, une histoire moins trèpidante etc.....

Et puis je l'ai vu, pas de dans super condition, j'ai une petite télé, mais bordel qu'est ce que c’était super.

Chaque scène d'action me bufflait plus que la précédente, je suis pas fan de Georges Miller mais le mec il a compris comment on fait un film d'action.

Maintenant que je l'ai vu, je regrette Mad Max Wasteland que je ne verrais jamais.

Et puis le personnage de Jack, la revelation de Furiosa, taciturne, solitaire, heroique, c'est le MadMax qu'on a pas eu dans Fury Road. Avec ce personnage, George Miller a voulu tacler, Tom Hardy, et il n'a qu'a voir ce passage de flambeau entre Jack et Furiosa.

Oui,pour Praetorian,j'ai aussi un peu penser la même chose (étant entendu que je ne suis pas plus convaincue par son écriture-sa relation avec Furiosa ne me parait pas très plausible-mais formellement,il aurait peut-être fait un Max plus marquant qu'Hardy)

Je vois en lui un Mad Max qui a connu le meme sort que Furiosa, a savoir perdre les siens et etre capturé par Immortal Joe, avec toujours l'envie de prendre la poudre d'escampette.

Je crois que Jack a compris que Furiosa était comme lui, et il s'est vu en elle.

Spoiler:

Quand il remet l'arme de Mad Max, le fusil à canon sciée, à Furiosa, j'y ai vu un adoubement à deux niveaux. Georges Miller qui fait comprendre que c'est lui son Mad Max, taclant au passage de Tom Hardy, et Jack remettant à Furiosa l'arme, en faisant d'elle sa successeuse, celle qui reprend la releve de Mad Max.

Oui, l'intention est assez transparente, mais le problème (à mon humble avis,bien entendu) c'est peut-être de vouloir absolument une relève à Max ,Furiosa était certes un bon personnage,bien soutenu par un film,Fury Road,que j’avais trouver absolument enthousiasmant,mais deja à la fin de celui-ci,j'avait considérer qu'on avait fait le tour de son personnage et son environnement et qu'on allait passer ensuite à d'autres horizons et figures...et continué le parcours de Max.

La encore c'est peut-être juste moi, mais cet aspect" on va éjecter et remplacer Max de sa propre saga en douceur"participe aussi de la déception (mème si c'est pas le plus important de ce que je reproche à ce film)

Mais bon,la encore tant mieux si d'autres l'on plus apprécié que moi,je lui souhaite pas la ruine totale à Miller.

En toute franchise, gamin, j'ai connu Mad Max, quand il passait à la télé, ca ne m'a jamais hypé, meme si je reconnaissais qu'il etait divertissant, sans plus. Je n'ai jamais accroché a cette saga.

Quand j'ai appris qu'il préparait un nouveau Mad Max, à savoir Fury Road, je voyais beaucoup de madnautes et d'autres fan de ciné, qui étaient content de ce retour.

Moi, ca m'a laissé de marbre, et c'est seulement quand j'ai vu Fury Road qu'enfin j'ai vu quelque chose de grandiose et que j'ai enfin voulu m’intéresser à Mad Max.

Cet univers a fini par m'attirer et ironiquement avec le seul film ou Mad Max n'etait pas incarner par Mel Gibson, mais qu'en plus celui ci n'était que le passager de l'histoire de Furiosa.

Un Château en Enfer de Sydney Pollack
Un film assez étrange. Bon, assez typique aussi de ce que le cinéma américain faisait à cette époque, puisque, le film étant de 1969, on peut difficilement raté le fait qu'il parle de la deuxième guerre mondiale mais évoque le conflit vietnamien. (questionnement sur la guerre et ses motifs, la perte de sens d'un occident qui chute, et on a même des objecteurs de conscience). Et puis on pense pas mal aussi à d'autres films du même genre (De l'Or Pour les Braves, notamment, qui montre lui aussi un petit groupe de soldats désabusés affrontant un ennemi allemand trop nombreux)
D'ailleurs, du film de Brian G. Hutton, on retrouve aussi des touches d'humour, ici sur un mode plutôt absurde, non-sensique, qui participent à l'étrangeté du film. Parce que celles-ci créent de sacrées ruptures avec le ton général du film, marqué par la déprime de ces soldats fatigués, nostalgiques de leur vie civil, et le surréalisme de leur environnement , entre un château coincé hors du temps et un village qui cristallise les envies et fantasmes des soldats. Associé à la réal inventive genre « premier film d'un réal qui s'amuse avec sa caméra » de Pollack (montage cut, plans débullés, filtres et lumières outrancières), on a un film qui flirte bien souvent avec un fantastique à la Corman, voire à la Mario Bava! Bref, si on y ajoute la présence au cast de Burt Lancaster, Peter Falk, Bruce Dern, et Monsieur Aumont et sa belle voix, et une musique elle aussi décalé de Michel Legrand, on est vraiment, vraiment face à un drôle de film.

Les Raisins de la Colère de John Ford
Ah ben tiens, un autre incontournable que je n'avais pas encore vu. Et sans grande surprise, c'est vachement bien. Je m'attendais à quelque chose de plus linéaire, mais le film n'est en rien décousu et nous trimballe avec cette famille de promesses en mensonge, où la Terre Promise et à la main de mec sans scrupule se planquant derrière leurs miliciens. Pas vraiment le Rêve Américain, quoi.
Et c'est en ça que le ton du film étonne. Alors certes, Ford fait comme dans ses western, à user du cadre de l'Amérique pour faire une relecture biblique (ici, l'Exode) et poser le même regard critique sur cette Amérique (comme dans les westerns, on a d'honnêtes gens, équivalent à des pionniers,qui doivent affronter un capitalisme implacable prenant la forme d'un riche propriétaire), mais ça fait que, plus qu'un western, les Raisins de la Colère fait ainsi penser à un bon gros film de propagande socialiste, en soi assez réjouissant. Heureusement que John Ford a eu le parcours que l'on sait notamment durant la guerre, parce que sans ça, ce film seul aurait pu l'amener face à la commission McCarthy...
Bref, un discours intelligent et nuancé, une interprétation bien cool (ce rôle de révérend allumé de John Carradine), une mise en scène comme d'hab très propre, aux effets un peu appuyé mais réussi, c'est que du bon.

J'ai vu les guetteurs de Ishana Shyamalan, la fille de Night Shyamalan, une jeune femme se perd dans une foret se retrouve coincé dans une sorte bunker, avec 3 autres personnages. A l’extérieur rode une menace, pour tous ceux qui osent mettre un pied à l’extérieur.

Le film a été un vrai plaisir à regarder, toute une bonne moitié du film est intriguant à regarder avec cette menace qui rode, cette foret sombre et terrifiante, l'impossibilité d'y échapper, les indices laissés, ici et là qui ne nous donnent pas les raisons de la présence de ce bunker, et des créatures qui rodent mais permet de supposer tant de choses, aider par une suggestion, qui marche jusqu’à que l'on donne les réponses, et là le film devient beaucoup moins intéressant.

A partir de là, tout devient convenu et on a l'impression que le film cherche se finir le plus vite possible a des réponses expediés, le voyage était plus attrayant que la destination. Mais je regrette d'avoir passé un bon moment. C'est pas le film du siècle, mais je ne souhaite pas que Ishana Shyamalan finisse comme Jennifer Lynch, ou Brandon Routh, à imiter ce qu'a fait son père, sans sortir de son ombre.

Le Golem de Paul Weneger
Grand classique du ciné expressionniste allemand, et film plutôt essentiel. Alors oui, il y a ce travail sur l'esthétique expressionniste, qui prend ici une sacrée dimension (les décors du ghetto semblant vraiment grands, avec plein de figurants), et soutenus par des effets spéciaux plutôt réussis pour l'époque. Mais il y a aussi cet équilibre assez étonnant dans le ton du film. En fait, cette version, celle de 1920, est un remake du même film que Weneger avait fait en 1915, et à la suite duquel il avait fait un Le Golem et la Danseuse qui avait un ton plus comique. Ici, il y a du fantastique ésotérique, du drame romantique, et des scènes de comédie, et ça marche, c'est équilibré. Et si oui, le film annonce assez clairement le Frankenstein de James Whale, on a aussi ce plan superbe du Golem, trainant Miriam derrière lui, digne d'un dessin de Frazetta...
(Sinon, on peut rester étonné que, vu l'époque et le pays de production du film, on ait une vision de la communauté juive aussi peu imprégnée par les clichés qui font si facilement florès...)

La Nuit Déchirée de Mick Garris
Mick Garris est surtout connu pour ses adaptations télé de Stephen King et l'anthologie Masters of Horror, et si l'ensemble fait preuve d'un beau capital sympathie, c'est quand même pas fameux. Garris se distinguant surtout pour sa fidélité sans faille aux œuvres de King, quitte à en faire trop, jusque dans les inévitables détails WTF qui la parsème (apparemment, son adaptation TV de Shining est assez catastrophique). Aussi, on est en terrain connu face à ce Sleepwalkers, qui a toutes les allures du film fantastique 80's taillé pour le vidéoclub, avec en sus, donc, le supplément tordu ( le fond d'inceste) et le truc WTF (le flic avec son chat) propre à toute histoire du romancier. Garris met ça en image de manière fonctionnelle, pas toujours très heureuse (le film date en fait de 1992, mais il fait plus daté, notamment au niveau des SFX), et sans avoir peur d'en faire trop (le final, qui ne cesse d'en rajouter une couche, quitte à paraître fouilli). Mais ça a au moins le mérite d'être généreux, et ça multiplie son -déjà évoqué- capital sympathie par deux choses: D'une part, la floppée de caméos qui fait plaisir (Mark Hamill, Stephen King, Tobe Hooper, Clive Braker, Joe Dante et John Landis qui passent faire coucou), et d'autre part, la place prépondérante donnée aux chats dans l'intrigue. Parce que les chats, c'est bien.

Tom à la Ferme de Xavier Dolan
J'ai du mal à aller vers le cinéma de Xavier Dolan, parce que j'ai l'impression qu'il fait toujours le même film. C'est toujours «Un jeune homme, son rapport à sa sexualité/aux autres/à la société/à sa mère ». Mais si Tom à la Ferme n'échappe pas à ces thématiques, ils y sont presque secondaires, amené par des moyens détournés, et c'est tant mieux. Parce qu'ici, Dolan livre surtout un film aux allures de drame psychologique, avec une famille dominée par la violence et le non-dit, des rapports de domination-soumission tordus, le tout ayant un petit rien de polanskien. Et ouf, malgré le pitch, on évite le cliché du « bouseux redneck homophobe qui croit que les gays sont tous des Zaza Napoli »Bref, c'est plutôt pas mal scénaristiquement (même si le basculment de Tom en milieu de film est un peu mal amené), et comme souvent chez Dolan, la mise en scène est joliment travaillé, avec des idées qui marchent (l'intérieur de la maison intégralement peint dans un vert dégueulasse, qui participe à sa dimension oppressive), et d'autres qui sont un peu too much (le rétrécissement du carde hors de la fuite de Tom). Bon, sinon, oui, les films québecois sans sous-titres, c'est parfois un peu ardu...

Baby Blood d'Alain Robak
Voir topic du ciné de genre céfran.

Survivor de John McTeigue

Un film qui tient en haleine, tout le long avec une course poursuite entre une agent de la cia incarné par la toujours magnifique Milla Jovovich et un tueur implacable incarné tout en mâchoire serré, par l'ancien 007, Pierce Brosnan. L'histoire n’échappe pas des situations prévisibles, et des facilités scénaristiques, mais reste un plaisir à regarder, pour une série b. Je ne peux m’empêcher de voir dans le personnage de Pierce Brosnan, un ancien agent du MI6, viré comme Da Silva dans Skyfall, qui se reconverti dans le terrorisme, gardant une rancune pour ses anciens employeurs. A part cela, visuellement, le film est beau à regarder et a un certain standing, pour une sortie en VOD, survivor méritait une sortie en salle de cinéma, ce qu'il n'a pas eu. Dommage

Un Homme Nommé Cheval d'Elliot Silverstein
Hé ben, voir topic western, allez, hophophop!

Cobra d'Enzo G. Castellari
6 ans avant Stallone et Costamos, Franco Nero et Enzo Castellari faisaient eux aussi un polar d'action dont le personnage-titre est surnommé Cobra! Le problème, c'est qu'autant le film de Costamos est une friandise 80's bien régressive, autant le présent film est un truc banal et sans saveur. La faute à une intrigue plutôt bidon (seul un twist en milieu de film fait lever le sourcil, mais est sans intérêt au-delà de ça), et à une fabrication sans envie ni imagination : Nero limite la construction de son personnage à « C'est un détective privé américain, donc il se trimballe en imper en mâchant du chewing-gum» , et Castellari nous gratifie à peine de ses fameux ralentis à la Peckinpah (il y en a 2...).
Bref, venant de ce duo, on est bien loin de Keoma, de son lyrisme et de son inventivité...

Dans Cobra, Stallone se lachait en Inspecteur Harry des années 80, avec une secte de barge à la place d'un tueur psychopathe, et nous offrait des moments géniaux, mais je refuse que l'on traite ce film de nanar.

Il a mal vieilli comme tous les films des ans 80, qui se veut une representation des années 80, on le vois avec séance de photo d'une mannequin, qui fait kitch aujourd'hui.

Mais rien n'enleve le plaisir regressif de ce film, avec Tango Et Cash, ce sont les madeleines de stallone des années 80

Malpertuis d'Harry Kümel
Alors, je ne connais pas le roman de Jean Ray au-delà de son titre, et du fait qu'il y est fait référence dans La Maison des Feuilles (et du coup, en voyant le film, oui, c'est assez logique), et j'ai aussi été attiré par le nom d'Harry Kümel, réalisateur de l'étrange Les Lèvres Rouges (qui lorgne lui du côté du Carmilla de Le Fanu, et j'arrête là pour les références littéraires). Et si on est assez proche de ce dernier film via l'ambiance étrange, étherré, et ces décors belges (Bruges et Ostende dans Les Lèvres Rouges, le vieux Gand ici), Malpertuis a aussi sa propre personnalité, plutôt unique, évoquant par moment quelque chose entre une adaptation de Poe par Corman, un film de la Hammer, et du David Lynch, voire du Bunuel. Un bien drôle de mélange, offrant des plans et des idées dignes d'un rêve enfièvré, d'autres gentillement bis, et servis par un casting tout aussi bizarre : Orson Welles, Michel Bouquet, Jean-Pierre Cassel et la jolie Susan Hampshire dans un troublant triple rôle. Bref, une authentique curiosité à découvrir.

The Northman de Robert Eggers
ah ben, voir topic.

J'ai lu Malpertius de Jean Ray, et c’était particulier, il passe des choses dans la maison ou le narrateur se rend, et il y a comme un coté éthéré, comme un songe éveillé. Ce dernier rencontre des anciens dieux et personnage de la mythologie Grec, dont la déchéance du au fait que plus personne ne les prie, ou adore, les ont clochardisés et dont ils doivent leur salut à celui qui les recueillis, un armateur qui les a trouvé sur une ile isolé dans un sale état.

Je crois que le narrateur était tombé d'une femme qui fait parti de la famille de l'armateur, ou qui fait partie des créatures mythologiques, je ne sais plus trop mais je me rappelle qu'il y a avait les harpies, Meduse, et d'autre personnage que j'ai oublié mais l’écriture m'a fait l'effet d'entrer dans un univers onirique, ou ces créatures mythologiques, se disputent l'adoration de l'armateur, s'envoyant des piques les uns aux autres.

La lecture a été plaisante, mais c'est plus l'ambiance, le ressenti, qui m'a le plus marqué que l'histoire en elle meme, à lire si on veut savoir plus.

The Crow de Alex Proyas (1994)

Ca n'a pas trop mal vieilli en fait. On sent bien que c'est adapté d'un comics parce que je lui trouve beaucoup de similarité avec Batman (ne serait ce que dans cette ville qui ressemble à la Gotham de Burton mais pas que) ou à Blade aussi. Ça reste un scénario assez simpliste qui aurait peut être mérité d'être étoffé mais Proyas y injecte l'énergie nécessaire et Brandon Lee fait admirablement le job. Je regrette juste que les personnages ne soient pas suffisamment développés, ce qui fait que le film se résume surtout à une série de bastons. Mais tout cet esthétique fait souvent ressembler le film à un clip d'alt-métal 90's et c'est plutôt cool.
(4/6)