La plateforme 2 de Galder Gaztelu-Urrutia (2024)

Suite plus musclée bienvenue de ce film en huis-clos sur 333 étages, cette fois ci c'est la guerre puisqu'une espèce de secte révolutionnaire s'est constituée dans la fosse avec pour but que chaque prisonnier s'en tienne à son plat et que tout le monde puisse manger, pour se faire ils n'hésitent pas à sauter aux étages inférieurs pour punir d'amputation ou tuer les contrevenants. Ils forcent aussi les gens à jeter le plat des morts ce qui crée un groupe contre-révolutionnaire, autant vous dire que ça castagne sec avec quelques moments bien sanglants ou sadiques. La secte est bien barrée, leur prophète s'est coupé des bouts de lui même pour survivre dans les étages inférieurs et il en a nourri certains disciples, voila vraiment des lascars détérminés. Le réal s'éclate bien après son premier essai chiant ici il se régale à filmer les embrouilles et à tout faire péter avec des plans bien coolos des fanatiques en armes.

Hélas, mille fois hélas un mal fréquent frappe ce film: la fin à chier ou on comprend que dalle si ce n'est que le réal n'a pas su finir son film alors il filme des gosses se chamaillant autour d'une pyramide, des trucs oniriques, enfin bref après une heure de guerre civile en vase clos c'est la débandade! C'est vraiment con mais ça reste quand meme plaisant à suivre par rapport au premier.

4/6, sur la bonne voie

Les loups Garous de François Uzan (2024)

"Un film de loup-garou français avec Jean Fuckin Reno et Franck Dubosc suivant les règles du fameux jeu de société du loup garou il fallait y penser" s'exclama Franky Tapiro producteur avant de filer un pactole au premier connard venu pour réaliser cet étron filmique dans la longue tradition des films faits pour de mauvaises raisons. Au début on a envie d'y croire, deux trois blagues fonctionnent, la gamine se transforme en petit loup et attaque ses parents et il y a quelques references amusantes au traitement des femmes à l'époque médiévale (une claque et au dodo!), on espère au moins un peu de gore jailli de nulle part à la Jean-Marie Poiré mais malheureusement ce pauvre tocard de François Uzan s'embourbe vite dans le train-train de la Grande Comédie Paroissiale franèque, ce tas de merde. Évidemment toutes les scenes interessantes sont hors-champ, on a juste le maigre plaisir de voir le grand con du Grand Bleu faire le coup de poing avec les streumons et se prendre quelques patates velues dans sa tronche de quetch.

2/6, j'aime bien Jean Reno

Le Chien des Baskerville de Terence Fisher
Seul adaptation de Sherlock Holmes par la Hammer (et si c'est assez logique d'avoir commencé par celui-ci, on ne peut que regretter qu'ils n'en ait pas fait toute une série), et c'est raccord avec ce qu'on est en droit d'attendre d'un film du studio réalisé par Terence Fisher.
C'est donc plutôt classique et un rien désuet dans sa mise en scène et en image, mais c'est d'un technicolor chatoyant, on a du décor studio plein de lumières sympas et de machine à fumée, on a Peter Cushing qui est impeccable en Holmes et Christopher Lee en second rôle de luxe, et une intrigue impeccable elle aussi (enfin, c'est signé Arthur Conan Doyle, il y a pire). Bref, c'est certes tout à la fois un film emblématique de la Hammer et une anomalie dans l'histoire du studio (ben oui, si ils n'ont pas fait d'autre Sherlock Holmes, c'est parce que ça n'a pas marché en salle. Et comme je l'ai déjà dit, c'est bien dommage), mais c'est surtout un bon film.

Le Vampire de Ferat de Juraj Herz
Bon, vous me connaissez, j'aime bien les bagnoles, les monstres de cinéma et les bizarreries. Alors, un film tchèque parlant d'une voiture vampire, c'est une sorte de combo gagnant pour moi ! Et si on échappe pas à ce qu'on est en droit d'attendre d'un film tchèque (rythme lent et colorimétrie gris/beige/vert-caca_d'oie), hé ben on a aussi plein de trucs vraiment bien. Déjà par un générique d'ouverture étrange. Ensuite, par la bonne idée que d'avoir comme protagoniste principal un anti-héros, binoclard falot enquêtant surtout parce que c'est la fille dont il est amoureux qui a disparu, anti-héros qui au fil de ses investigations va rencontrer des personnes dont on ne sait jamais si elles l'aident, le manipulent, ou se foutent de sa gueule. Ce qui participe, bien aidé par un montage parfois elliptique, à une totale perte de repère de celui-ci comme du spectateur, ne sachant jamais si on est dans la réalité, le fantasme (la Madame Ferat, représentant les fabricants de la voiture, sorte de maîtresse dominatrice entourée des filles en combi de cuir) ou le cauchemar (super scène de rêve à la Vidéodrome !)
De fait, et parce qu'en plus il n'est pas interdit d'y voir une forme d'humour tordu, Upir Z Feratu fait pas mal penser à certains films de Roman Polanski, jouant aussi sur la perception d'un personnage principal manipulé et perdu.
Bref, c'est certes un peu mollasson, mais j'ai vraiment aimé.

The Reader de Stephen Daldry (2008)

C'est dommage. Le film aborde de thèmes forts mais passe à côté faute d'aller au fond des choses. Il faut dire que la réalisation très académique n'aide pas.
La première partie aborde la thématique classique de la différence d'âge dans une relation. Il a 15 an. Elle en a plus du double. Thème classique mais ici, le film a l'intelligence de renverser les rôles : c'est elle qui est analphabète et c'est lui qui, plus éduqué, lui fait la lecture. Mais comme le reste du long métrage, l'ensemble est un peu trop sage et lisse et ne parvient pas suffisamment à faire ressentir la passion qui les unit.

La seconde partie évoque des thèmes bien différents, plus complexe. Non seulement on parle du rôle de certains dans le régime nazie, de la responsabilité, de la façon dont certaines personnes ont contribué à la barbarie en se laissant emporté par l'Histoire... c'est un thème passionnant parce qu'on observe souvent cette période sous le prisme de l'émotion, rarement avec pragmatisme et raisons : tout ceux qui ont contribué au régime nazie n'étaient pas des monstres sanguinaires, il y avait des gens banals, qui croyaient fermement au bien fondé de cette idéologie. Un roman comme "Les Bienveillantes" de Jonathan Littell parvenait à bien mettre en exergue la différence qu'il pouvait y avoir entre les officiers nazis et les autres. Ça pose des questions passionnantes mais là encore, le film passe trop vite sur ce sujet, il n'a pas le temps d'aller au fond des choses.

On ne sait pas trop non plus combien de temps s'est écoulé depuis leur "séparation". On imagine aussi le dilemme qui tiraille Michael, qui découvre le passé de celle qu'il a aimé mais à nouveau, on explore pas suffisamment ce que ressent le jeune homme.

La troisième partie flirte parfois avec le mélo et oubliera totalement les questions les plus importantes. Même si le combat de cette femme qui apprends à lire et à écrire seule, par amour pour ce jeune homme qu'elle n'a pas oublié et qui, devenu adulte, décide de pardonner (?), est touchant, je ne peux m'empêcher de penser que les scénaristes partent sur de nouvelles pistes et oublient un peu ce qu'il s'est passé avant. Même si le long métrage a toujours été une histoire d'amour dans le fond, il est quand même un peu plus que ça. En fait, malgré ses deux heures, on a l'impression que tout va trop vite. J'aurais aimé une discussion à coeur ouvert entre les deux protagonistes.

Heureusement que Kate Winslet est incroyable dans son rôle, son talent d'actrice compense largement les manques. C'est un film frustrant parce qu'il y a tellement de choses à dire mais le scénario reste constamment à la surface.

X

Ca sonne un peu comme La Colline à la Tronçonneuse ou Le Massacre à des Yeux.
C'est assez bien fichu niveau image. On retrouve ce qui se faisait dans les 70's. Toutes proportions gardées bien entendu.

L'actrice principale est douée, sans être belle elle dégage un charme fou.
L'intrigue est convenue mais le côté porno (soft) pimente la chose. Le renoi est marrant.

Un petit film anecdotique qui fleure bon le cinoche qu'on kiffe.
Je vais me mater PEARL et MAXXXINE du coup.

12/20

Ah, tu fais plaisir à lire.
Curieux de voir quel sera ton appréciation puis ton classement des 3 à la fin.

Centurion de Neil Marshall
Suite à l'échec de son post-apo Doomsday (film crétin et bordélique pour lequel j'ai une certaine affection, malgré tout), Neil Marshall n'a pas tout à fait tiré les bonnes leçons. Parce qu'on sent pas mal l'envie d'alléger le budget du film (de toute une légion romaine, on ne garde qu'une demi-douzaine de gars, et la lande écossaise comme unique décor), et de simplifier tout ça pour une intrigue linéaire, basique. Mais il a (encore) oublié de chorégraphier sa mise en scène dans les nombreux affrontements, oublié de dégrossir un peu plus ses personnages (qui en terme de bidasses pas finaux en détresse rappellent pas mal ceux de Dog Soldiers), oublié d'insuffler un peu d'originalité dans ses péripéties. Résultat, si ça fait quand même le job, si les saillies violentes (pour trop appuyé par des ajouts de giclées de sang en CGI...) sont réjouissantes, hé ben on passe tout le film à se dire qu'il faudra plutôt jeter un œil à L'Aigle de la Neuvième Légion, sorti à peu près en même temps...

Beetlejuice de Tim Burton
Un re-re-revisionnage qui ne change pas grand chose à mon appréciation du film. Oui, le postulat de départ est super sympa, avec plein d'idées et de gags supers, oui, il y a une galerie de personnages caricaturaux réjouissants, et oui, le tout est servi par un Tim Burton qui, en plus d'être le réal rêvé pour cette histoire pleine de ses thématiques fétiches, il ajoute son univers et son style visuel sans aucun problème. Oui, mais. Mais c'est aussi un film dont je trouve la construction un peu bancale, laborieuse, et un de ceux où on sent le plus combien Burton peine à construire sa mise en scène (il y a quelques passages où on sent les plans intégré au forceps parce que sinon, on n'y comprend plus rien). Et puis non, définitivement, on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'Alec Baldwin et Geena Davis ne comprenait rien à ce qu'on leur faisait tourner.
Mais bon, je l'aime quand même bien, ce film, sa musique et ses moments cultes...

L'Aigle de la Neuvième Légion étant moins bon.

j'ai bien aimé Centurion, pour moi c'est son 3 eme bon film après Descent, et Dog Soldier. On y retrouve un groupe entrainé comme dans Dog soldiers qui doivent survivre sur les terres d'un ennemi redoutable, et dont les liens qui les unit vont se fissuré, relevant la vraie nature de chacun.

Pour cette partie, c'est pas très bien développer, mais l'on voit certain se battre avec vaillance tandis que d'autres sont prêts à s'enfuir en lâchant les autres.

Olga Kurilengo est superbe en chasseuse revancharde mutique, et j'aurais aimé plus de scénes avec elle, mais son coté mutique et son regard haineux, lui donne une prestance là ou chez le groupe a part Dominic West, peu arrive à se distinguer meme Michael Fassbender qui descendra le film lors d'une interview.

Et la neuvième légion tout court.

Lors de sa sortie en 2007, je l'avais trouvé un peu insipide, mais 17 ans après, force est d'avouer qu'il a bien vieilli et constitue un divertissement bien troussé.

J'ai vu furiosa.

Trop bavard, rythme saccadé, fan service au film précédent extrêmement prégnant et Chris Hemsworth coincé dans le multiverse en variant dégénéré de Thor; c'est le moins bon de la pentalogie devant thunderdome.

Et pourtant un très bon film, mais voilà la barre était haute, quasi au firmament.

On a Volé la Cuisse de Jupiter de Philippe de Broca
Suite directe du sympathique Tendre Poulet, on reprend les mêmes (De Broca à la réal, Audiard au dialogue, Girardot et Noiret devant la caméra) et on recommence, abandonnant l'enquête criminelle à Paris au profit d'une affaire de vol en Grèce. L'exotisme et le bagout audiardien aidant, De Broca y retrouve un peu de la vibe d'un Homme de Rio, avec son rythme trépidant, sa bonne humeur et sa folie douce. Si on y ajoute Francis Perrin qui fait du Francis Perrin, Catherine Alric qui fait la même chose que dans Tendre Poulet (c'est à dire assuré le quota sexy) tout en jouant un tout autre personnage, et même Roger Carel, on a un bon petit film Qualité France, auquel on pardonne même son titre débile (Ca aurait dû s'appeler On a Volé le Cul d'Aphrodite)

Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi
Suite presque tardive (6 ans, dans le MCU, c'est un siècle) d'un premier Doctor Strange dont je ne retiens guère que les séquences « Kaléidoscope » (ça devait être sympa sur grand écran), et qui pour ne rien arranger vient suivre l'intrigue d'une série Marvel que j'ai pas vu (WandaVision) et se repose sur ce bien pratique outil (Excuse ? Cache-misère?) scénaristique qu'est le «Multiverse ». Une floppée d'univers représentés qui sont, comme c'est souvent le cas quand on veut nous montrer une infinité de possible, d'un certain manque d'imagination...
heureusement, pour le cinéphile moyen prêt à sombrer dans une semi-léthargie de spectateur passif face à un divertissement tellement calibré et taylorisé qu'il n'en a plus guère que le nom (de divertissement), ce n'est plus Scott Derrickson mais Sam Raimi aux manettes ! Et si le bonhomme ne révolutionnera pas à lui tout seul cette grosse machine qu'est le MCU, il a su insufflé ce qu'il fallait de sa personnalité et de son cinéma dans le film pour qu'on ne puisse qu'apprécier. Le dynamisme du premier affrontement nous ramène directement à ses Spiderman, la scène de possession de l'autre Wanda Maximoff rappelle Intuition et Jusqu'en Enfer, son penchant naturel pour le gire et l'horreur transparait tout du long (le cool Strange zombie qui, tiens, nous rappelle lui le Ash possédé d'Evil Dead 2), et évidement il case des caméos pour son Oldsmobile et l'ami Bruce Campbell ! Bref, ça ressemble plus à un Sam Raimi que Le Monde Fantastique d'Oz, et c'est rassurant : le bonhomme à encore son Mojo...

WHEN EVIL LURKS

Dans la campagne argentine, les paysous connaissent le démon.
Ne cherchez pas pourquoi, ils connaissent.
On leur à appris comment faire pour que le Mal ne se propage pas alors ils vont s'évertuer à faire tout le contraire.

Le film est de très bonne facture, c'est à souligner. Jolie lumière naturelle, valeurs de plans réfléchies, photo presque sépia qui donne une belle ambiance et cadrages aux petits oignons.
Ca c'est fait.

Arrive l'histoire qui est un mélange de REC, surtout le 2, et d'EVIL DEAD, surtout le 1.
Dans WHEN EVIL LURKS, le démon se transmet via la salive, le sang, une paire de chaussette, un poil de cul, un clébard et tout ce que vous voulez d'autre.
Dans sa volonté de choquer, le film opte pour un angle d'attaque imparable. On va tuer des enfants et des vieilles.
Cujo mange une gamine lors d'une des meilleure scène du film qu'on voit venir à l'avance (c'est voulu), la même se mange un pick-up en pleine poire avec sa daronne, la mémé qui dit la vérité se fait déglinguer par des gamins à coup de marteau, un golmon vomi le collier de sa grand-mère, etc etc...

C'est pas déshonorant, c'est parfois bien trash et bien illustré, sauf que ça rejoint le cimetière des séries B dans lequel le scénariste ne sait pas trop comment finir son film.
Le coup du mystère mystérieux qui n'est pas si mystérieux que ça.
Est-ce que le golmon va être copain avec le petit Nyarlathotep, version L'Ecorché, né du tas de pus ?
Est-ce que le paysous avec sa marque sur le front qu'il n'arrive pas à nettoyer va devenir ce qu'il combat ?

La vérité ?
On s'en branle.

On est devant un petit film d'horreur sympatoche qui ne casse pas trois pattes à une chèvre mais qui fait péniblement le taf.

9/20

Chapagua de Giancarlo Romitelli
voir topic où-est-ce-terne

La Cité de la Violence de Sergio Sollima
Déjà intronisé comme un des maîtres du western spaghetti en seulement trois films, Sollima enchaine avec ce La Cité de la Violence qui, lui, inaugure la persona de Charles Bronson en tant que justicier taiseux, solitaire, froid mais foncièrement romantique. Difficile en effet de ne pas se dire que quand Michael Winner filme Le Flingueur avec en introduction un quart d'heure complet sans le moindre dialogue, il ne s'inspire pas du présent film qui présente, lui aussi bien des passages muets, où tout passe par Bronson, son regard, ses gestes. S'y ajoute, en plus, un jeu par rapport à ce silence dans la scène finale. Et puis il y a Jill Ireland, compagne de Bronson, et qui a rarement été aussi bien servie : Parce que Sollima la filme amoureusement, mais surtout par qu'elle a un rôle de femme forte, intriguante, manipulatrice sans jamais avoir l'air d'une veuve noire. Alors certes, il y a aussi Telly Savalas et Michel Constantin, mais le vrai cœur du film, c'est ce duo Bronson/Ireland, et c'est beau.
Bref, si ce titre de Citta Violenta est un peu mensonger (mais bien raccord avec le genre du Poliziottescho auquel on l'apparente), hé ben le film, lui, est vachement bien.

2 Soeurs de Kim Jee-Woon
Je dois bien avouer qu'en découvrant ce film au Festival de Gérardmer il y a maintenant 20 ans (!), j'avais été un peu mitigé. J'étais un peu en overdose de sous-Ring et autres films de fantômes à base de petites filles aux cheveux gras, et les effets de peur tonitruants (mais pour le moins efficace) du présent film avaient occultés à mon regard le soin apporté à la mise en scène et la réelle construction de son twist final. J'ai depuis pu le reévaluer, et le revoir aujourd'hui me fait me dire que oui, ça reste un des films emblématiques de la déferlante sud-coréenne qu'on a connu à cette époque. Donc oui, Kim Jee-Woon nous livre ici, sous des aspects de film fantastique, un thriller psychologique dans les accents mélodramatique sont sans ironie aucune, une oeuvre visuellement (outre la mise en scène, on notera le travail sur le décor de la maison, surchargé, émanant d'autant de présences plus ou moins tangibles) et thématiquement (le deuil, la schizophrénie, et sous jacent aussi, l'inceste) chargée, où les origines de l'histoire (un conte traditionnel, dont on retrouve surtout le personnage de la marâtre) se marie avec ce qui faisait le film d'épouvante du moment.
Et bon sang, ce thème musical mélancolique qui reste en tête!
Bref, 2 Soeurs, c'est toujours aussi bien.

Les Minions 2 : Il Etait une Fois Gru de Kyle Balda
voir topic des dessins qui bougent.

Dagon de Stuart Gordon

Mais qu'est ce que ça me manque les films de cet acabit... Une revisite du mythe de Chtuhlu qui prend place dans la ville hispanique imaginaire d'Imbocca (jolie variante d'Innsmouth ).
C'est cheesy à souhait avec des acteurs qui en font des tonnes mais on a du body-horror qui tient la route des SFX en dur qui font plaisir. En ce qui concerne les SFX numériques, le réal' devait savoir qu'il n'avait pas assez de thune et ils restent discret et uniquement vers la fin du film. L'histoire, riche de détails et de péripéties, s'enchaîne sans temps morts après une exposition assez longue mais nécessaire.
L'ambiance folle, humide et craspec' dure tout le métrage en foutant une pression constante.
Macarena Gomez est au taquet, incarnant une sirène incestueuse plus vraie que nature, toujours suivi d'une mélopée lancinante....
Une bisserie complètement assumée que je conseille à tous les amateurs de Lovecraft.


(En plus il y a de beaux plans-nichons. )

5/6

Voui,tout à fait

Stuart Gordon, le meilleur adaptateur coquinou des indicibilités Cthullhiennes dans le cinéma Z.

Qu'est ce qu'elle avait pris cher dans reanimator et From beyond, la pauvre Barbara Crampton.

Haaaaa... From Beyond... Encore un chef-d'oeuvre tellement dans son époque qu'il serait impossible à remaker de nos jours...
On a connu l'âge d'or du Bis et du Z. Je relancerai bien d'un Repaire du Ver Blanc, tiens.

J’adhère.
Gordon est l’adaptateur officiel de HPL.
Personne n'est parvenu à en saisir l'essence comme lui.

Il manque des choses quand on connait par cœur le mythe de Cthulhu mais ça reste indispensable pour tout amateur du génie de Providence.