Vers un destin insolite sur les flots bleus de l'été 1974 Lina Wertmüller

Quel film!! Le genre qui te reste longtemps dans la tête. Une comédie acide et cynique qui raconte l'histoire d'amour improbable entre un beauf de gauche et une salope de droite échoué sur une île déserte. Après l'avoir insulté la moitié du film, l'homme la "dresse" litterallement comme un animal jusqu'à ce qu'elle l'aime sincèrement, bien que le final met en doute ceci. Bref un film qui fairait scandale aujourd'hui, mais la photo est sublime et certaines séquences frôlent la poésie absurde, tellement la farce est amenée jusqu'à son paroxysme il paraît que Wertmüller est l'une des meilleurs réalisatrice de l'histoire du cinéma selon Scorsese. Quelqu'un connaît?
5,5/6

J'ai découvert Wertmüller avec Mimi Metallo Blessé Dans Son Honneur, de 1972.
Gros coup de coeur pour ce film, qui m'a donné une méchante envie de découvrir le reste de son oeuvre. J'ai d'ailleurs le DVD de Chacun A Son Poste Et Rien Ne Va (c'est vraiment la spécialiste des titres à rallonge ) mais il faut encore que je me le mate.
Son Vers Un Destin... me tente également beaucoup et ton avis me confirme dans mon impression.

Il me semble d'ailleurs que le principe de base a été repris (et affadi, aplani, lissé) dans Overboard (en VF, Un Couple A La Mer) avec Goldie Hawn et Kurt Russel.

Han je veux bien merci !!

Sinon dernièrement me suis prise une petite claque avec Sleepers de Barry Levinson (1996) 6/6 Je ne savais absolument rien du film, je m'y attendais pas... Un cast excellent, (meilleur rôle de Dustin), une histoire effroyable, 2h30 où on s'oublie... J'ai trouvé le film aussi beau dans sa forme ( ses plans, sa lumière), la touche John Williams, que dans son fond (cette histoire d'amitié, d'amour par dessus tout)... Pas besoin de montrer pour que certaines scènes ou évocations fassent mal au bide.. Un bien grand film ( le meilleur du Réal de ce que j'en ai vu).

Killers de Kimo Stamboel & Timo Tjahjanto
C'était sympa mais pas ouf, problème de rythme déjà sur la deuxième partie, des choses trop faciles ( pourquoi il veut le buter au final ? Alors qu'il était plutôt content de le trouver). Scénar de base plutôt cool, un journaliste enquête sur un site ( dont malheureusement on ne sait rien ), où un tueur met à disposition des meurtres filmés, le journaliste après une déconvenue l'appâte avec également une vidéo et rentre en contact. Un soucis également avec ce site... Le tueur prévient le journaliste qu'il n'a même pas changé d'adresse IP et est donc tout de suite retrouvable, du pain béni pour les flics, qui sont complètement absents du film.. Trop de facilité, qui fini par plomber l'intérêt du film..

Dommage car voir Goldie Hawn suppliant Kurt Russel de la sodomisé en italien, ça m'aurait plu

Hier soir avec ma fille, on a maté Wonder Woman 1984... Pinaise... Scénario de merde, direction artistique à chier, acteurs minable, réalisation pourrave (À un moment ma gamine a gueulé "Mais putain, mais c'est quoi ce champ=/contre-champ foiré ?") et ça essaie de marteler une espèce de message soi-disant féministe, mais un féminisme qui consiste à ne surtout pas dire que son cul est à soi. Une merde infâme. Mais ma gamine et moi avons bien rigolé à dire du mal, c'est toujours ça. Je sais pas si c'est pas encore pire que Suicide Squad.

Tu peux te défouler ici viewtopic.php?f=13&t=519

Je vais pas me fatiguer à dire plus, ho...

Tiens, il me semblait avoir poster un avis sur l'Emmurée Vivante de Fulci, mais je ne le vois plus. (Et no, même pas sur le topic du Snyder). J'ai dû faire une fausse manip.
Bref, grosso-merdo, je disais donc que l'Emmurée Vivante de Lucio Fulci, hé ben c'était bien, qu'on y retrouvait toute l'ambiance habituelle du film de genre rital de l'époque, et qu'en plus de l'atmosphère brumeuse/poisseuse chère à Fulci, on avait en plus un vrai scénar, avec une intrigue policière, certes vite éventée, mais suffisamment construite pour maintenir l'intérêt. Et le score de Fabio Frizzi est coolissime.

Sinon, double programme comédie british:
De l'Or en Barres de Charles Crichton
Le Convoyeur de Boukhrief mais version comédie avec un Alec Guinness tout jeunot à la place de Dupontel. Enfin, presque. Parce que sinon, malgré son age, voilà un film qui reste drôle, gentillement irrévérencieux, avec une galerie de portraits pas piqués des hannetons. Bref, ça fait bien le job.

Le Retour de la Panthère Rose de Blake Edwards
Pareil que les deux au-dessus: voilà un film qui reste drôle et à gagner une vraie plus-value en terme de charme et d'attachement. Parce que franchement, c'est pas demain la veille qu'on trouvera un génie comique de l'ampleur de Peter Sellers, capable de nous faire marrer comme ça (et toutes ses scènes avec la délicieuse Catherine Schell ont de quoi laisser perplexe, parce que le personnage de celle-ci est censé se moquer de Clouseau, mais ses fous-rires fassent aux pitreries de Sellers ont l'air d'être bien réels)
A voir en VO, évidemment, tant le concours d'accent français pourri est une friandise à lui tout seul.

Zombeavers Jordan Rubin 2014
Un gros bis bien fendard. Des débiles mentaux décident de partir niquer dans un chalet au bord d'un lac infesté de castors mutants. Le massacre peut commencer, avec des effets en dur et du gore à l'ancienne, bien crade. C'est con et assumé avec bonne humeur, on lui pardonnerait presque ses nombreux défauts.
4/6

Le Festin Chinois Tsui Hark 1995
Excellent feel good movie, avec un superbe numero de Annita Yuen et du regretté et charismatique Leslie Cheung. Tsui Hark est en pleine possession de ses moyens et réuni déjà pas mal du cast de son The Blade. Le film donne vraiment faim, le climax est dément, il arrive à nous faire croire que des plats totallement imaginaires sont des grand plats de cuisine, des préparations culinaires filmées royalement et qui restent avec Ratatouille la plus bellle représentation de la cuisine au cinéma AMHA.
5/6

Il n'y a donc personne qui regarde de film sur ce forum?

Le Congrés Ari Foman 2013
Par le même réal que le marquant Valse avec Bachir, mélangeant live et animation sur fond de réflexion sur la réalité. Trip ahurissant, peuplé de références tout azimut à tout les arts visuels. Un véritable spectacle inoubliable qui donne toute sa définition au mot psychédélisme. Les séquences lives sont très touchantes et Robin Wright y est magnifique. Par contre le film m'a perdu à son milieu à force de questionnements philosophiques façon Malick, assez redondants, déjà traités avec plus de finesse chez Oshii ou ailleurs. Mais Folman s'affirme comme un artiste surprenant.
5/6

Chien Enragé Akira Kurosawa 1949
Chef d'oeuvre du film noir réalisé par le grand Akira, dans un récit allégorique ou un jeune inspecteur perd son piistolet dans un Tokyo d'après gerre, arme qui va provoquer de nombreux malheurs. Mifune, en jeune premier, sans barbe et sans kimono, y est déjà magnifique de charisme. Kurosawa concocte des séquences mémorables: comme le vol du flingue, une poursuite nerveuse entre expressionnisme des eclairages et réalisme des décors, un final sublime de poésie allégorique, cher au maître, dans un champs de fleurs où le héro parvient afin à récupérer son arme et traduire le meurtrier, qui hurle à son malheur. Sublime
6/6

Pas beaucoup en ce moment et encore moins dont j'ai envie de parler

Vite fait pour faire un effort sur une nouveauté Love And Monsters
J'y suis allée (vers mon canapé) en trainant les pieds et au final c'est un divertissement bon enfant, sans prétention, mais avec un bestiaire sympathique et un protagoniste attachant (en plus j'aime bien Dylan O'Brien donc ça aide ;=)). Et le chien est vraiment top ( ).
Un divertissement familial avec une "morale déconfinement" (^^) qui sans être particulièrement marquant pourra remplir son office de divertir.

Nobody (2021)

John Wick avec l'acteur de Better call Saul, très réussi pour ce que ça propose, bien davantage que ça pouvait laisser croire même. Direct dans le top provisoire de 2021. Déroutant, touchant puis prenant et ludique.

Tiens je pensais me le programmer cette semaine !


Gun woman de Kurando Mitsutake (2014)
Série B japonaise bien cheap autant dans son visuel que dans son scénar nawak. Une prostituée droguée et vendue à l'étranger et est récupérée par une sorte de docteur qui veut se venger d'un necrophile, il va l'entraîner et lui cacher une arme dans le corps pour qu'elle accomplisse son dessein. ( Donc elle aura 22min pile poil, ce génie de docteur, après quelques tests sur êtres humains, en a conclu qu'après s'être ouvert soit même, récupérer le flingue, avant de se vider de son sang, on a 22 min avec toutes nos facultés pour se battre and co...) L'entraînement dure quasi 1h sur 1h30 de film.. Pseudo érotique sous une musique À metallica du pauvre.... 1,5/6

Le crime farpait de Alex de la Iglesia (2004) <3/6 Dans mon top de la Iglesia, Une comédie bien cynique et originale de par sa narration et mise en scène. Introduction géniale du perso principal qui est un connard macho, qui va se retrouver pris au piège dans les griffes d'une femme qui ne rentre pas dans ses critères d'attraction. Le duo complètement barré fonctionne à merveille, on rit à ces caricatures, et à cet enchaînement de situations grotesques <3

Hé ben je confirme:
Star Trek IV: Retour sur Terre du mec aux oreilles pointus.
En effet, ça va moins vers le kitsch que l'autodérision et le parfaitement assumé, ce qui fait le que message écolo, plutôt naïf, passe bien (et se dire que 35 ans après, contrairement à dans le film, les baleines à bosses ne sont plus en danger d'extinction, hé ben ça fait chaud n'au coeur.) Bref, c'était sympa.

Les Garçons Sauvages de Bertrand Mandico
Etrange film, qui joue à fond sur le trouble identitaire et sexuel. C'est très arty dans l'approche, parfois limite trop, et c'est pareil thématiquement, tant on flirte parfois avec la caricature autour de ce thème (niveau chanson d'Indochine quoi). Mais autant le sujet ne m'attire pas plus que ça, autant cette approche esthétique fait tout l'intérêt du film, qui évoque tantôt Sa Majesté des Mouches de Brooks, tantôt du Guy Maddin, tantôt le Querelle de Fassbinder. Pour au final, avec ce côté "cinéaste français proposant un expérience sensorielle" faire penser à Carax ou à Noé. Ouais, ça fait beaucoup de namedropping.

Pas trop le temps en ce moment de voir des films mais....



J'avais peur que ça soit trop cucul, mais après tout pourquoi pas.

Sinon :

God of Cookery (Sik san) - Stephen Chow / 1996 (ouais ouais je sais, ça date)

Toujours à mourir de rire, même si les blagues de Stephen Chow sont parfois limite limite (si vous avez vu Shaolin Soccer vous voyez...).
Un film incontournable à base de kung-fu et de Grande Cuisine avec la particularité d'être en cantonais (que je connais un poil) grâce au bon goût de Stephen Chow. Le Mandarin j'y arrive pas.
Daté mais franchement voyez-le, surtout qu'il est disponible sur...youtube.

J'ai maté Shaolin Soccer y'a 3 jours

Sinon NobodyNobody ça se prend pas au sérieux, un petit côté cartoonesque, bien dans la catégorie du sous John Wick, c'est bien violent ( du triple headshot), rythmé, on se fait pas chier et j'ai pas mal ricaner, 4/6.

Traffic de Steven Soderberg.
Je l'avais vu à l'époque, un soir de petite forme et sur une VHS de location baveuse comme une omelette. Autant dire que cette revision fut bénéfique, parce que c'est quand même très bien. Bon, le côté étalonnage radical jaune/bleu rend souvent bien laid et fait plus régulièrement pensé à une balance des blancs foirée qu'à un choix artistique, mais c'est bien le seul reproche. Parce que ce récit choral est limpide, dynamique, avec une imagerie qui tire vers le reportage sans tomber dans le filmage à l'arrache et la shakycam qu'on retrouve trop souvent aujourd'hui. Et puis il y a ce cast. J'avais oublié qu'il y avait Miguel Ferrer, Luis Guzman, Dennis Quaid dans ce film. Et il y a 20 ans, je ne savait pas qui était ce Tomas Milian qui joue Salazar et combien ça me ferait plaisir de le retrouver, des siècles après ses spaghetti et ses Poliziotteschi...

Tiens ça fais bien 20 ans que je ne l'ai vu , je ne l'ai jamais trop aimé, mais tu m'as donné envi de le revoir!

3096 days de Sherry Hormann (2013). C'est la durée du calvaire de Natacha Kampush... J'avais écouté son interview/ docu, je n'ai pas lu son livre ( dont le film est adapté), mais je me rappelle très bien de certains détails.. Le voir dans cette reconstitution est bouleversant, déjà parce que les acteurs sont absolument justes et le film en fait pas des caisses, et est à des lieues de pouvoir retranscrire la véritable horreur... Cette force de caractère qui lui a permis de survivre, de défier,... C'est dingue à quel point tous les hasards qui ont croisé son chemin ont été des plus frustrants et improbables... Ce sourire à la boulangerie, les flics qui viennent contrôler la camionnette du type, cette nana qui ne parlait pas sa langue, même jusqu' surprenanteà sa sortie... En pleine journée ne croiser personne dans les rues... Et cette incroyable jeune femme après avoir gagné des centaines de milliers d'euros suite à ses interviews, en a versé la majeure partie pour aider les femmes de pays africains et mexicains.. Elle a également acheté la maison où elle a été séquestrée ces 8 années..

Side effects de Steven Soderbergh (2013) Un film en surface sur les antidépresseurs et leurs effets secondaires. Une première partie avec une bonne mise en place, on suit tranquillement, intéressé... Une deuxième bien surprenante , on s'attend pas à se retrouver là ( la partie vraiment happante du film). Et la troisième qui aurait pu être un peu plus dingue donne dans le classique. Le tout est bien vraiment sympa, le cast aussi, avec une Catherine Zeta Jones méconnaissable. 4/6 ( ne rien savoir sur le film et se laisser porter)