The Nightingale 2021 Jennifer Kent
Pff quel film ! Un véritable bijou qui déchire le coeur. Démarrant sur une tragédie horrible, ça annonce un rape and revenge barbare et violent (et sur ce coup là le film propose de superbes scénes cathartique), pour finalement évoquer une tragédie encore plus inhumaine. Bref on ne fait que chialer! Aisleen Franciosi est sublime
6/6

Ne vous retournez pas 1973 Nicolas Roegg
Enfin vu ce classique de cinéma anglais et deuxième Roegg, après Performance que je découvre. Un film marquant, à l'esthétique gothique, rempli de motifs visuels marquant comme cette robe rouge ou l'eau. Puis ce style Roegg, avec ces séquences au montage peckinpahesque, mélangeant, dans un tourbillon de plans courts et monté royalement, le passé, le futur, le fantasme et le rêve, ce qui expriment superbement la confusion de l'esprit dont une scéne de sexe mémorable. Bien sûr le film m'a perdu un peu au milieu, mais la force du style explose tout défaut.
5/6

Dynamite Joe 1973 Anthonio Margheriti
Quel déception je pensais vraiment me régaler devant ce film au titre jouissif. C'est long, il ne se passe rien, on est à peine réveillé par quelques explosion what the fuck et les 15 dernières minutes où il se passe enfin quelques choses!
1,5/6

Le 13e Guerrier 1999 John Mc Tiernan
Que dire...
97e visionnage/6 Mais à chaques fois, ça donne tellemnt envie de voir ce putain de prologue

The Bronze de Bryan Buckley
Je suis pas un inconditionnel des films de sport (hormis de sport auto...), mais j'ai bien aimé.
Déjà, parce que ça a un côté sale gosse mal poli mais finalement réaliste dans son angle d'approche (une ancienne gymnaste qui vit sur le souvenir de son exploit) qui casse un peu le canevas habituel de l'outsider qui bat les champions. Ensuite parce que, passé un coeur de film qui rentre gentillement dans le rang et dans ce caneva, le film, dans son final, casse son jouet et cette morale (oublie donc le dépassement de soi: Etre star dans son village, c'est bien suffisant!), et ça c'est bien.
Melissa Rauch prend un plaisir visible à casser son image de Bernadette, mais la réal est un peu bizarre, parce que autant c'est classique avec quelques plans un peu travaillés, autant on a par moment des plans, des angles de caméras qui semblent sortis de nulle part, et dont on ne sait pas trop quoi faire. Comme si, pendant que les acteurs partaient en impro, le réal faisait de même. Strange.

Trance de Danny Boyle.
Comme d'hab à Boyle, c'est qualitay. on sort rapidement du heist-movie pour arrivé à un truc plus retors, où le gars Danny s'en donne à coeur-joie en terme de montage et de visuel, avec flou, lumières et couleurs crues, transparence, miroirs et j'en passe pour nous perdre dans cette intrigue pleine d'hypnose et de manipulation mentale. On prend les divers twists, on ets un peu perdu mais en fait content de l'être, on pense (un peu) à Eternal Sunshine, à Inception ou au Providence de Resnais (qu'il faudrait que je revois) et puis le cast est cool (Cassel fait son numéro de truand as usual, Rosario est belle à mourir as ususal, et MacAvoy qui part dans son accent british dès qu'il crie, j'aime aussi)

Benedetta 2021 Paul Verhoeven
Le meilleur Popol depuis Showgirls. Dommage juste cette photo dégueulasse. Ca fait quelques semaines que je l'ai vu et le film mûri très bien !
5/6

Titane 2021 Julia Ducournau "spoiler"
Visuellement classe, le premier plan séquence est virtuose et doit tout au Michael Bay de BB2, puis le film sera ainsi jusq'au bout totallement what the fuck (mais genre à la Matteï), pour évoquer les humeurs sociétales du moment sur le genre. Mais voilà, comme Grave, ça reste le cul entre 2 chaises entre le film d'exploitation vulgaire et hardboiled(et sur ce coup c'est bien plus réussi que son précédent) et le mélodrame intimiste, avec notre Vincent Lindon, qui nous ressort la gueule du type qui s'est fait sodomisé par tout ses ancêtres. Et c'est dommage car la trame est finallement celle d'un gros bis d'exploitation qui m'a bien fait rire surtout dans ses envolés mélo tout droit sorti de l'univers de Groland, c'est pas que c'est mal fait ou mal joué, c'est juste trop con . Puis à la fin on ne sait toujours pas si c'est le levier de vitesse ou le frein à main...
3/6


Ces Garçons qui venaient du Bresil 1978 Franklin J Shaffner
Légèrement déçu car on m'avait vendu un film qui partait sur sa fin vers de la pure Sf, ça reste bien sage finallement. Mais non moins excellent, Shaffner est toujours en pleine possession de son talent, Laurence Olivier se délecte encore à nous faire un de ses plus bel accent et Gregory Peck en Mengele sorti tout droit d'un OSS d'Hazanavicius. On ne s'ennuit pas une seconde.
4.5/6

+1
Vu il y'a quelques mois sur OCS. Ca faisait longtemps que j'avais pas vu quelque chose d'aussi bon. Mister Babadook était pas génial, mais celui-là donne envie de suivre ce qu'elle va faire par la suite.

C'est clair un film mémorable.

The Brave 1997 Johnny Depp
Johnny décide de réaliser son film à l'apogée de sa carrière d'acteur, c'était alors à la mode, et nous prouve toute sa sensibilité. Ca raconte l'histoire d'un indien qui vend son corps pour être torturer et tuer et ainsi subvenir à sa famille. Certains plans sont très beaux et expriment un romantisme exacerbé. A l'image de son interprêtation, le film oscille entre poésie lunaire et "stone attitude" et offre l'apparition remarquée d'un Iggy pop, qui signe ausssi la BO, et de Marlon Brando, qui sortait encore de sa tanière de temps en temps. Bon faut l'avouer c'est quand même très chiant, mais il reserve quelques jolies scènes d'émotion.
2,5/6

U Turn 1997 Oliver Stone
Ca faisait un bail que je ne l'avais pas revu et c'est un des meilleurs de Stone. Un polar noir jusqu'à l'absurde avec un Sean Penn on fire et une Jennifer Lopez au sommet de sa beautée. En pleine période experimentale Stone triture son montage, mais bizarrement ça a mieux vieillit que Tueurs Nées.

Cria Cuervos de Carlos Saura
Hé ben ça respire la joie, ce film! Bon, après je comprend qu'il soit un marqueur de son époque. Usant très clairement du deuil et du rapport à la la mort que peut avoir un enfant pour traiter de l'héritage et du tabou que constitue la fin toute fraiche du franquisme, montant le rapport plus qu'ambigu qu'a eu la bourgeosisie de l'époque avec ce régime, le film montre en fait un monde d'interdits et d'apparence qui ne peut donner lieu qu'à des monstres. Et la petite Ana Torrent, avec ses airs de poupée tantôt mignonne, tantôt flippante, en fait un sacré. C'est aussi un film sur les fantômes, le souvenirs, le fantasmes, la féminité, plein de truc étrange et inquiétants quand on est gosse et un peu plus grand...

Maps to the Stars de David Cronenberg
C'est pas le meilleur Cronenberg, très loin de là. C'est même assez décevant, dans le sens où le film semble esquisser des trucs sans vraiment les creuser, pour se concentrer sur une intrigue principale plus bizarre que vraiment dérangeante, et ce qui est sa force: des scénettes comme autant de portraits d'une faune hollywoodienne complètement tarée, entre enfant star obsédés et cynique et stars vieillissantes ultra névrosées (Julianne Moore en mode total maso). passé ça, on a par moment un côté wannabe David Lynch, et par ci, par là, des rappels discret à d'autres films du gars Cronenberg (Crash notamment), mais sans jamais que ce soit au niveau. Bref, passé les vignettes au vitriol, c'est assez bof.

Scott Pilgrim vs The World d'Edgar Wright
Revu suite à la vidéo de Mr Bobine, et c'est toujours aussi bien. j'ai même encore plus aimé à cette revision tant elle m'a permis d'apprécier le côté foisonnant et frénétique du film, la multitude de détail, de trucs de montage , de cadrage, et une petite partie de la foultitude de référence, de jeux de mots (VOSTFR obligatoire). et puis, si on ne peut humainement que tomber amoureux de Mary Elizabeth Winstead, j'ai plus apprécier Michael Cera cette fois, et j'ai été plus touché par son perso. Peut-être que, l'age aidant, j'ai d'autant plus de tendresse pour les persos d'ados naïfs et romantiques. Comme une nostalgie de celui que j'ai été...

Miraï, ma Petite Soeur de Mamoru Hosoda
Comme d'hab avec Hosoda, on a à faire à un récit qui touche à la famille, à l'intime, à la quête de soi, et à un réalisme parasité par un imaginaire fou. Comme d'hab, ça prend des chemins assez inattendus et ça le fait bien. Comme d'hab, c'est incroyablement beau, avec des influences picturales multiples et des passages quasi-psychédéliques qui flattent bien la rétine. Comme d'hab, c'est super bien, et comme d'hab, je vais dire que ce mec est sans grand doute le nouveau Miyazaki.

Vu en salle à sa sortie à l'époque où le cinéma coutait pas cher et les clopes non plus. Ca arrive juste après le chef d'oeuvre Dead Man, on est à fond dans le rock alternatif, Johnny Depp est notre gars et il nous annonce un film sur un pauvre bougre qui part tourner un snuff-movie!!! J'ai 17 ans, j'aime les sensations fortes j'ai déjà la banane quand le générique commence, la conviction que le méchant meurt a la fin fusillé par le sous-commandant Marcos ou alors un truc expérimental bouleversifiant.

SPOILERS

Bah de mémoire c'est un Dead Man du pauvre, juste un pauvre gars qui marche vers sa mort mais sans le voyage initiatique ici c'est un galérien moderne qui sort de son taudis pour aller faire 2-3 bricoles puis part à l'abattoir. L'ange de la mort a l'air sympa dans mes souvenirs c'est un peu mystique mais voilà quoi. Le sous-commandant Marcos ne viendra pas il a rencontré Philippe Val avant-hier et il a encore la migraine.

1,5 ou 2/6, y'a quand même deux trois trucs qui se laissent suivre mais pas beaucoup plus. Et Johnny Depp est toujours notre gars puisqu'il est quasimment innocenté des terribles accusations de son ex, on veut pas trop l'enfoncer et on rematera Dead Man 5 ou 6 fois pour oublier.

Simple Mortel de Pierre Jolivet
Je l'aime bien Pierre Jolivet, parce qu'on retrouve chez lui des envies de ciné qui sont parfois casse-gueule. Et casse-gueule, Simple Mortel l'est, avec son sujet fantastique lorgnant vers la SF, son pitch à la Larry Cohen, et son ton pessimiste. De fait, si on y ajoute un budget qu'on devine serré et une patine 90's pas glorieuse, on a un peu l'impression que le film a l'envie mais pas les jambes. Dommage, mais ça reste une curiosité.

Desperado de Robert Rodriguez
Pas revu depuis 20 ans, et tout Rodriguez est là, depuis le début. Le fait que le mec est un glandu j'enfoutiste en mode "on réglera ça au montage" ( Et oui, il y a des passages pleins de fondus enchaînés où on sent l'impossibilité rendre la scène présentable), comme le fait qu'il faut qu'il ait avec lui des mecs capables de penser une mise en scène pour le chaperonner (Tarantino, Frank Miller ou James Cameron).
Là, en plus de la tarantinette, le mec qui tient (vraiment) la caméra, c'est le chef-op Guillermo Navarro. Et à eux deux, ils ont réussi à motiver Rodriguez à se sortir les doigts pour mettre en scène des gunfights sympas qui convoquent autant le ciné HK que le western spaghetti. Et tant pis si, juste après, le mec enquille quelques plans en mode "ciné commando" qui jure avec l'esthétique lêchée mise en place. Des bouts de fantasmes de cinéphile lié par les bricolages d'un mec que la confection d'un film n'intéresse en fait pas tant que ça.

Un Homme en colère.

Surtout si on lui montre le film.

Dieu que c'est nul.
Pourtant la promesse d'un Ritchie allant se rafraîchir sur les eaux (nouvelles, pour lui) du film noir avait de quoi m'faire sourciller de curiosité. Hélas toute la résolution est d'une banalité confondante. Le gars est mûr pour rejoindre l'escarcelle de génies qui servait d'armée fantoche à feu Europacorp.

L'ouverture sentait pourtant bon et augurait d'une proposition intéressante... Jusqu'à ce qu'on pige que la forme de celle-ci relève moins d'une inspiration graphique que d'une nécessité narrative qui se révèlera au final assez décevante. On dépasse la déception en s'en remettant à l'ambiance et au rythme, pask'il sait faire ça, le père Ritchie, mettre du rythme comme ds un clip de transe. Bah nan, il sait plus, ou alors il pensait que lambiner en route donnerait du cachet à tout ça. Loupé. Lenny t'es fiant.

Déjà, ce type de lead requiert le cast d'un acteur, un mec qui dégage un truc indicible au-delà des traits burinés. Là, Tatane a, du début à la fin la même expression censée figurer la détermination inébranlable d'un homme à la volonté très au-dessus de la moyenne.
Au final le seul ayant une digne trogne un brin charismatique reste le bad boy. Mais c'est cheaté aussi car bon sang ne sachant mentir, quand on est le fils du grand Clint et qu'on lui emprunte jusqu'à son regard, forcément, ça aide, et pas qu'un peu.

Mais pire que tout, il n'y a aucun mood, aucune empreinte, aucune ambiance. Le seul truc que Ritchie savait créer, même si on lui reprochait d'user toujours de la même recette, n'existe pas cette fois-ci. Le gars nous pond une histoire qui cherche à mêler le film noir aux histoires de braquages, le militaro badass aux gangsters urbains, son pré-carré de toujours à ce qui existe de plus approchant comme genre.... et nous livre un fail total, sur toute la ligne et rien à sauver !!!

Si le gars cherche de nouvelles inspirations à 50 piges, à se renouveler, à virer dans une forme d'adultisme ciné... c'est très bien. Qu'il faille passer par l'étape qui le voit désapprendre pour mieux se réinventer ensuite, c'est super... mais perso je trouve aucun motif d'espoir dans cette bouse.
Hormis pt-être celui de se dire qu'il s'agissait d'un passe-temps, d'une obligation contractuelle avant d'enchainer sur un 3ème Sherlock dont on ne sait même pas s'il sera à la barre. J'espère qu'il s'agit de ça paske sinon ce film résonne comme le chant du cygne d'un réal qui, après nous avoir révélé dans un vent de fraicheur cet acteur y'a 23 ans, en saisit aujourd'hui la manche pour l'entrainer dans sa chute comme ces gens à la patinoire qui moulinent des bras et ne savent pas tomber tout seul.

Tu avais vu l'original français avec Dupontel et Dujardin, Le Convoyeur ?

tout comme toi : moi non plus je n'ai pas trouvé Tenet si bien que ça

@mood' : puwé, j'avais oublié la filiation avec le con voyeur, et alors que les 2 invitent pourtant à l'ennui. Après de mémoire, le boukhrief a pour lui de bénéficier d'un Dupontel concerné et de chercher à s'attarder sur l'humain. Là où Ritchie a du se dire "- Bon on va déjà essayer de gâcher cette histoire de revenge, on verra s'il nous reste du temps pour faisander les autres pans."
En vérité ce qui m'dérange le plus, c'est qu'au-delà du ratage qui peut toujours intervenir tant la réussite tient à beaucoup de d'éléments sur lesquels on n'a pas forcément la main-mise, c'est cette impression de fainéantise foncière et formelle qui peut s'apparenter à du foutage de gueule et du mépris, comme on pouvait le ressentir devant les pires bessoneries savamment calibrés pour les esprits teubés.

Train to Busan 2: PENINSULA (Yeon SANG-HO - 2020)

Inspiré par le chat Maouin j'ai laissé une chance à ce mix de Fast & Furious et de film de zombies et c'est pas mauvais, un chouïa en dessous du 1 mais correct. Les poursuites en bagnole sont cool, ça mitraille, ça se fait dépecer à l'aise et une gamine espiègle est de la partie.

4/6, un bon divertissement pour quand la pizza sort du four.

Werewolves within (2021) de Josh Ruben

Film produit par UbiSoft et probablement inspiré d'un jeu video Werewolves Within est un whodunit qui casse pas trois pattes à un canard. Le film se laisse suivre sans excès jusqu'à son dénouement, le body-count estpas ou est un peu avant la fin on doute meme qu'il y ait un loup-garou.

3/6, pour initier les gosses au genre si ils ne sont pas difficiles.

OSS117 - Alerte rouge en Afrique Noire de Nicolas Bedos (2021)
Bedos succède à Haznavicius pour un film laborieux qui ne retrouve la gaîté des 2 premières aventures que durant de trop rares répliques et quelques scènes drolatiques comme le festival de mains au cul quand Hubert arrive au bureau ou quand il raconte ses meilleurs coups après une panne sexuelle. On voit à peine les grands méchants du film les soviétiques et jamais dans des scènes drôles.

SPOILER

Bon point: OSS-1001 se fait casser la gueule et connait une fin tragique ça au moins c'est cool.

SPOILER

3/6, le déclin de la franchise

Les Espions, de Clouzot, 1957.
De la bonne parano absurde, bien pire que Frankenheimer.
5/6

La Nuée de Just Philippot (2021)

C'était très chiant.
Du drame intimiste mâtiné de fantastique, sauf que le fantastique n'arrive vraiment qu'à la fin, genre le dernier quart d'heure. Avant ça, ça ressemble plutôt à un téléfilm Arte sur le quotidien difficile des agriculteurs. Non pas que le sujet soit inintéressant mais là, le fantastique donne l'impression de n'être qu'une pièce rapportée dont se fout un peu, il ne donne jamais l'impression d'être en relation avec le reste de l'intrigue. Et ça se termine de façon très abrupte, comme si le scénariste n'avait plus eu d'idée à un moment donné. Et puis quitte à vouloir faire du drame fantastique, il aurait fallu qu'il y ait une ébauche de propos, parce que là c'était un peu le vide.

2,5/6

Mince, j'avais un peu envie de le voir....

Sinon LX 2048 : Film dystopique très chiant sur le transhumanisme, l’eugénisme par le clonage et le divorce. Dit comme ça c'est spécial et C'EST spécial. Mais c'est surtout très long, chiant, avec des acteurs sans charisme qui étire cet épisode de Black Mirror sur 1h43 interminables..... Y avait de l'idée mais...prout. 1/6

Quand Passent les Cigognes de Mikhaïl Kalatozov
un pur film de propagande période "dégel", où le discours politique se cache derrière une belle histoire, et où on loue moins l'URSS que les talents des personnes travaillant pour elle... De fait, le film exalte surtout la virtuosité technique de Kalatozov (et de son chef op Sergueï Ouroussevski), parce que comme leur film suivant Soy Cuba , c'est un festival de caméras virtuose, virvoltante, de plans séquences impossibles (surtout en 1957), auquel il faut ajouter des passages quasi-psychédélique directement hérité de l'Homme à la Caméra de Vertov. et c'est soutenu par l'interprétation de Tatiana Samoïlova, dont le visage renfrogné m'a par moment rappelé la beauté froide d'une Meiko Kaji. Top.

Le Verdict de Sidney Lumet
Bon, un film de procès, filmé par Lumet et scénarisé par David Mamet. On sait dès le générique qu'on est sur du carré, du solide, et qu'à côté, mais un vrai procès retransmis en direct aura l'air bidon. Et ça, même si le scénar est construit sur des poncifs (le héros est un outsider en recherche de rédemption qui va faire vaciller des riches et puissants trop sûrs d'eux), même si Paul Newman, bien qu'excellent, semble hésité à casser son image avec ce perso, même si Charlotte Rampling joue, comme dans 50% de sa carrière, une mante religieuse/séductrice intriguante.

Timecop de Peter Hyams.
Je continue de profiter du pack JCVD lancé sur Netflix. Alors, on ne va pas chipoter sur les paradoxes temporels, qui sont aussi aux fraises que les looks de sbires (sérieusement, il y aurait un trombi "sbires de films d'action des 90's" à faire, des heures de rigolade en vue), et on va se concentrer sur les bons points. Parce que c'est certes très con, et moyennement passionnant en terme de tape mais, Hyams oblige, c'est plutôt joliment éclairé et filmé, et il y a surtout ce perso de maychant qui, entre le portrait qui en est fait et quelques répliques de sa part, pressent de manière assez dingue Donald Trump.