Tu ne tueras point, (épicétout !) (aka Hacksaw Ridge, pour les intimes) :

Du père Gibson, j'aime pô les films !

Hormis Apocalypto, je trouve ses autres films d'une naïveté aussi bête que le quidam qui viendrait me dire qu'il regrette la Star Ac' ou le rap de Diams.
C'est la même ici. Je passe outre la 1ère partie qui se résume à un dialogue entre des cuicuis et le discours d'un convaincu dont la bite est plus longue que les 60 cm de fusil qu'on lui agite sous le nez. Boring...
La 2nde est ce qui peut réjouir tous les déviants que nous sommes : le graphisme de la guerre ne cherche jamais à épargner les fragiles, même si je regrette que la morale du film expédie certains dilemmes ("Tu ne tueras point... tant que les autres le font à ta place.").

Mais voilà, encore une fois Mel G. verse ds le grandiloquent. Si l'héroïsme était une baudruche gonflée à l'hélium ce film serait plus proche de Dieu que n'importe quelle sonde météorologique.


Balls of Steel meets Independance Gay /6.

Oui, pas aimé celui-là non plus alors qu'en effet, Apocalypto c'est du 6/6.
Limite La Passion du Christ s'en sort mieux finalement, même si il faut faire avec les bondieuseries mais visuellement c'est si cool ahah
Après, quand on a des ancêtres romains, forcément, on apprécie le film différemment

J'ai pas vu la Passion..., même si j'ai bien compris qu'il s'agissait du plus.... menstruel de ses films. Mais ici, le côté sans-concession appliqué à cette unité de "crache-la-mort" fini complètement gâté par une narration trop écartelée : "- Est-ce que les soldats de l'armée impériale aiment la poésie ? Les roses sont-elles rouges, les violettes sont-elles bleues, vais-je vous crever les yeux avec ma bite et mon coeur pur avant d'expédier vos restes dans une boite à bento ? "

Gâté comme peut l'être le cinoche actuel du père Clint.

On est bien d'accord.

Jungle Cruise 2021 Jaume Collet Serra
2h encore pour un film qui aurait mérité 30 min de moins! Dommage car l'univers est sympathique, mais le scénar n'est qu'une copie de Pirate des Caraïbes. Le duo The Rock/Watson fonctionne mollement, mais le tout se regarde sans déplaisir, bien que le début soit laborieux.
2/6

The Green Knight 2021 David Lowery
Encore une fois je ne comprends pas l'engouement autour de ce film. Un film d'Heroic Fantasy chi... contemplative, à la DA complètement ring... poètique . Quelques part entre Games of Thrones et le Guerrier Silencieux, mais en train de chier! Je préfère revoir mon Willow moi
0/6

Garage Day 2002 Alex Proyas
Excellent feel good movie. Proyas se déchaîne pour raconter les déboires d'une bande d'amis jouant dans un groupe de rock. Personnages attachant, mise en scène survoltée, je ne serais pas étonné si Edgar Wright avoue l'influence de ce film sur Scott Pillgrim.
5/6

Merci Ed, tu me rappelle que Garage Days est depuis des lustres dans un de mes piles de DVD "à regarder"...

Sinon, Double programme Taika Waititi
Thor Ragnarok
Même si j'ai pas trop compris la volée de bois vert que s'est pris le deuxième volet des aventures du dieu nordique/surfeur à marteau (faut dire que vu le premier en mode ZZZzzzZZZ, c'était difficile de faire moins bien), je rejoins complètement le quasi-plébicite concernant ce troisième opus.
On pourra toujours se plaindre des notes d'humour à la cool qui parsement les Morvels, mais là, étant donné le mélange des genres et le côté perché de cette opus, cet humour devenu constant qui fait partie de l'histoire plutôt que de désamorcer celle-ci fonctionne très bien. Alors bon, oui, on se marre entre deux scènes de destruction et une baston en CGI, et on cause toujours de fin du monde en casant au forceps des persos des aurtes films, le tout sur un scénar toujours aussi feinéant, mais on passe un bon moment (et Hemsworth a un vrai talent d'acteur comique)

Jojo Rabbit
Bof. Le principal problème, c'est que traiter de l'absurdité et de la folie du régime nazi via le prisme de l'enfance, ça a déjà été fait, et très bien fait. Et que le petit Jojo, avec son imaginaire et sa tronche de petit aryen, évoque directement le Oskar du Tambour. Ensuite, c'est que le film aurait gagné à réserver son décalage à quelques personnages, et pas à en mettre un peu partout (j'adore Sam Rockwell, mais son personnage aurait gagné à être traité plus sérieusement -il a un vrai potentiel tragique- pour après prendre cette tournure tout à la fois ridicule et héroïque). Même chose avec le Hitler imaginaire: on sent bien qu'à un moment, Waititi ne sait plus quoi en faire, alors que le faire apparaitre en mode parasite aurait été tout à la fois drôle et révélateur de l'évolution de l'état d'esprit de Jojo. Bref, un film pas mauvais (le traitement de la mère, ou la sène de visite de la gestapo sont très réussi), mais qui passe un peu à côté de son sujet.

Chasseur blanc Coeur noir 1990 Clint Eastwood
A l'époque, Clint essayait encore de prouver sa légitimité en tant que réal, en racontant les premisses du tournage d'African Queen. Légèrement déçu pensant que le film parlerait bien plus de cinoche. C'est plus une comédie douce amère, très sympathique, mais pas mémorable seulement pour Clint, qui croque un John Huston délicieux et détestable, puis la scène finale est très touchante en ce qu'elle annonce, retrospectivement, la palanqué de chef d'oeuvre à venir.
4/6

Il faut sauver le Soldat Ryan 1998 Steven Spielberg
Ca a toujours été l'un des Spielberg que j'aimais le moins, car déjà j'ai dû mal avec le film de guerre (mes préférés n'en sont pas vraiment, ducoup c'est un genre qu'il faudra que je creuse à l'occasion) et puis la Seconde Guerre Mondiale et l'un des rares sujets historique qui me gonfle (entre les docus et les films j'ai toujours eu l'impression de n'avoir bouffer que de ça à la télé toute mon enfance)
Ben là j'ai pris un petite claque émotionnel et visuel (superbe blue ray 4k), saloperie de Tom Hanks qui réussirai à faire chialer Poutine en pleine hivers. Ce début bien sûr indéniablement ahurissant, mémorable, une véritable date dans l'histoire du cinéma d'action, on ne filmera jamais plus l'action, ni la guerre de la même manière depuis ce film, malheureusement clameront certains . Moi en fait je préfère la bataille finale, qui ressemble plus d'ailleurs à du western. Puis revoir Vin Diesel bien filmé et bien joué on se dit que sa carrière est un énorme gâchis!
5/6

PS: Bordel revoir Clint avec un chapeau de cow boy à plus de 90 ans, j'en ai chialé. Cry Macho ça va être le film de 2021

The Bay - 2012 - Barry Levinson
Found footage complètement passé sous mon radar à l'époque, vu car re-hypé par un commentaire dans un forum de ciné mais au final, un truc très classique mais sans fulgurance.
Les SFX sont efficaces, le truc assez gore, les prémices crédibles (l'histoire se tient plus que bien) mais je n'ai pas plus accroché que ça.
3/6

La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo
Comme d'hab avec les films précédés d'une aura de scandale, on se dit "tout ça pour ça". Parce qu'autant je ne me m'attendait pas au "film fellagha" dénoncé par l'extrème droite, l'armée et les royalistes à l'époque, autant je ne m'attendait pas non plus à ce que le film fasse preuve d'une telle honnêteté, d'une telle objectivité. Ca, et son aspect quasi documentaire font qu'il reste aujourd'hui une oeuvre essentielle qu'il serait bon de projeter dans les écoles afin d'enfin regarder cette guerre (et l'Indochine aussi) avec honnèteté plutôt que de les passer sous silence, et de laisser les extrèmistes de tout bord les exploiter...

The Crying Game de Neil Jordan
Je l'ai abordé vierge de toute info, et tant mieux, parce que c'est un film plutôt surprenant. De huis-clos sur fond de conflit nord-irlandais, on passe au drame avec gros trouble sentimental, pour au final mélanger ces deux thématiques. Avec, en milieu de film, l'un des twists les plus couillu (c'est le cas de le dire) de l'histoire du ciné. Ca reste, cela étant, plutôt sympa à regarder, et si l'esthétique early 90's de Neil Jordan pique parfois un peu les yeux, son talent visuel ressort aussi au détour de quelques plans chatoyants

Drôle de Drame de Marcel Carné
Hé ben, c'est surprenant. Venant du duo Carné/Prévert, et en regard des films qui ont suivis (Quai des Brumes, toussa) on se serait attendu à une comédie gentillette qui, 80 ans après, apparaitrait insupportablement molle.
Que nenni! Déjà parce que le film, dans son sujet, ses dialogues, ses personnages, s'offre un ton sarcastique et un humour noir qui ont dû en défriser plus d'un à l'époque. Ensuite, parce que tout ça sert à un dézingage en règle de toutes les couches de la société: Les bourgeois, le clergé, les flics, la presse, le petit peuple imbécile, tout le monde en prend pour son grade. Une vraie comédie burlesque, où les monstres sacrés Jouis Jouvet et Michel Simon s'amusent visiblement, et j'ai d'ailleurs découvert que c'est de là que venait le fameux "bizarre, bizarre" du premier, ainsi que ça:

The Crying game, j'ai lâché au segment de la romcom, quand ça commençait à sentir le sucre et le paradis comme ds un clip raté de placebo.



Les Prédateurs : je ne l'avais jamais vu, mais si un jour on a pu parler de ce film comme d'une réussite, il a ajd incontestablement mal vieilli au point d'être un parfait exemple du tout suranné. Les effets sont éculés, l'interprétation saphique de l'époque est d'une pesanteur totalement inoffensive, même la fameuse scène qu'a valu à Deneuve d'être un temps vue comme une égérie gay&lesbienne ne dégage rien qui ne serait comparable à un Tinder pour asexuels inclusifs.

Zzzz... zz... /6.



Léon Morin, prêtre : D'être tombé l'aut' soir sur la version de Boukhrief avec Duris m'a donné envie de revoir la copie de Melville. Autant la dernière itération en date trouve son intérêt dans une direction d'acteurs et une sensibilité portée à nue par le duo, autant son ainée voit tout le propos être davantage renforcé par un Belmondo beaucoup moins faillible que l'aut' bellâtre, bien plus enraciné et monolithique dans sa conviction démontrée. Au final, avec les 2, y'en a pour tous les gouts.

L'un est un roseau, l'autre, un chêne merveilleux /6.



La jeune fille et la mort : Chez Polanski j'aime bien les huis-clos, son autre genre de prédilection, mais je ne sais jamais au fond si j'apprécie pour les qualités ou pour les faibles propositions vues par ailleurs, bref... d'façon ici la tension se dissipe à la vitesse d'une pastille contre la toux à cause du miscast du mari (stuart wilson, pourtant loin d'être un porceau chez scorsese) censé servir de piston modérateur. Dommage car le duo Weaver/Kinsgley assure comme les monstres qu'ils sont. La 1ère se paie des monologues inouïs ainsi que les meilleures répliques d'un discours que le film ne cherche jamais à mettre à mal en refusant de s'attarder sur la moralité. Le 2nd est un fantastique caméléon capable de se balader avec la même aisance sur un très large spectre d'incarnations. Et si parfois la subtilité peut manquer à son jeu, ici, c'est bien lui qui donne la mesure du doute et sert de domino premier qui mène à la figure du Juste, incarné par le mari. Reste aussi un final assez wtf qui mise sur une économie qui se voulait surement dérangeante, j'imagine. ^^

Pour une fois que Roman se plante sur le choix d'un acteur /6.



Infinite : marky + fuqua = forcément je lève une paupière paresseuse pour balancer un oeil. Ventredieu que c'est foutrement mauvais... et pire que tout j'crois que ça se veut le talent des prods amazon à venir. Ça emprunte à tout un pan de cinoche avec la subtilité d'une canardière, comme si Bay louait une DCA pour shooter du colvert J'avais envie de buter Marky moi-même. Et surtout, surtout, gâcher une mythologie ayant autant de potentiel devrait valoir à son auteur de s'faire élargir le diamètre par le même pilon qui aura servi à lui enfoncer les yeux à l'arrière du crane.

Tant de signaux émis à la seconde que même la 5g parait bien inoffensive en comparaison. /6.

"Infinite", il fait partie des trucs que j'hésite à regarder. Parce que bon, son scénar donne d'emblée la couleur : ça va être un actionner mâtiné d'un peu de SF. En plus il y a Whalberg dedans, autant dire que ça ne va pas être très philosophique. Et qu'en plus c'est shooté par Fuqua (ce qui est peut être le plus repoussant). Mais ça peut être un minimum divertissant si l'idée est bien exploitée. Visiblement, c'était trop demander vu ton avis

Donc, concrètement, Stanley, tu es passé à côté de Crying Game et des Prédateurs (meilleur film du petit frère Scott)

À en crever (Morte Sospetta di una Minorenne) de Sergio Martino
J'ai découvert avec plaisir que Netslip proposait un large catalogue de films ritals des 70-80. Pas du gros standard, plutôt de l'inconnu chez nous, mais il doit bien y avoir des trucs intéressants (notamment quelques films d'une série de comédies policières avec Tomas Milian ). Ici, ce qui m'a attiré, c'est le nom du réal, et l'espoir d'un poliziottesco valant le coup. Le problème, c'est que le film a un peu le cul entre deux chaises: on a un tueur iconisé et du meurtre vicieux au couteau, on a un justicier urbain qui ne s'encombre ni des lois ni des cadavres dans son sillage, on a même du plan boobs gratos et une intrigue sur fond de prostitution de mineures. Bref, on est pas là pour rigoler, mais pourtant le film s'offre un ton plutôt léger, avec une musique par moment guillerette, des persos ridicules, et en milieu des métrage une course poursuite au demeurant très cool, mais entrecoupée de gags cartoonesque.

Bad Boys 2 de Michael Awesome Bay
Je reste toujours ébahi devant la folie de ce film. Ultime avatar d'une race disparue de blockbusters inconcéquents, malpolis et quasiment sans CGI, doigt d'honneur à la critique en forme de "vous me prenez pour un beauf juste capable de tout faire péter, hé ben je vais vous en donner de la beauferie et de l'explosion!"
Comme tout le monde, je salue la parfaite réussite de son Pain and Gain, premier film où Bay fait sens via sa mise en scène, mais ce Bad Boys 2 nous rappelle que le bonhomme était capable d'avoir du recul sur son art et son cinéma bien avant. Parce que concrètement, ce film avait tout d'un suicide artistique, le panache en plus.

Bac Nord 2021 Cedric Jimenez
O putain la trempe! Merci Jimenez de réveiller le cinéma français de fort belle manière. J'aurai jamais cru ça de lui après le plutôt mou la French. Ici on a un vrai polar tendu et violent, digne successeur de French Connection et Narc, sans aucune nuance psychologique ou sociale, ce qui je pense lui porte préjudice dans sa dernière partie très émouvante, Karim Lekloum y est très touchant, mais pas très finaude dans sa charge politique, néanmoins il a les couilles de donner un point de vue sur la situation, là où Les Misérables n'osait pas prendre partie, mais ducoup le film flirte avec la propagande, surtout que l'affaire relatée a l'air expurger de pas mal de choses à charges contre nos héros. Le film offre tout de même de véritables morceaux de cinéma mémorable et un Gilles Lellouche qui interprête un flic borderline complètement con, mais attachant, puis surtout il le joue bien et ça c'est un exploit! J'attends avec impatience le prochain film de Cedric Jimenez sur les attentats du 13 Novembre.
5/6

Tout pareil pour Bac Nord.

Les libertés prises par Jimenez n'auraient pas été aussi gênantes s'il avait assumé la fiction plutôt que de faire entrer le réel avec un JT d'époque (et puis putain les tronches de Pujadas et Valls + la voix de Mennucci TW bordel !).
D'autant que l'affaire n'est apparemment pas classée à ce que j'en ai compris.

Sinon le film défonce, la seule faute de goût c'est le montage final sur House of the Rising Sun, je comprend que le mec ait voulu se faire un kiff mais c'est limite hors de propos.

A oui c'est vrai j'avais oublié cette séquence, moi aussi ça m'a fait rire, surtout qu'en anglais ça n'a rien à voir
Clair que la finesse ne fait pas parti de ses meilleures qualités au Jimenez

@Doc'Ben' : sans le son, Infinite, ça se tente. Harassée de fatigue avec l'alambic en veille cérébrale, c'est encore mieux.




Clairement. Pour le 1er, le virage à mi-film ne collait pas avec ce que j'avais envie de voir ce soir là, j'ai donc coupé court.
Quant au 2nd, c'est à cause de cette étiquette que ch'uis resté catatonique à la fin du film, désolé et oiseux, comme un taliban imberbe le cul posé à flanc de montagne, regardant le convoi de pick-up s'éloigner avec tous les potos dans un épais nuage de terre retournée.


America, the Motion Picture : ...
... cf ici

Those Who Wish Me Dead de Taylor Sheridan (2021)

L'emballage était plus aguicheur que le film. Le retour de Taylor Sheridan au long métrage, un joli casting, un titre qui claque... pour un résultat décevant, qui se contente de reprendre une vieille recette un peu périmée.

Un gamin de 14 ans se retrouve pourchassé par des tueurs à la solde du gouvernement parce qu'il détient des informations gênantes. Après l'assassinat de son père, il se retrouve sous la protection d'une pompière traumatisée par un incendie qui a coûté la vie à des proches. (Et devinez quoi : il y a un nouveau grand incendie qui va raviver son trauma mais elle va vaincre sa peur pour protéger le gamin, eh ouais). Et voilà, ça ne va pas plus loin que ça.

La formule est connue, elle a donné des trucs tel que "Code Mercury" à la fin des 90's et le nouveau film de Sheridan n'y apporte rien de nouveau : les gentils y sont très gentils, les méchants très méchants et bien sûr, ces derniers perdent à la fin. Seul petite nouveauté : le cadre urbain laisse la place aux forêts et montagne du Montana. C'est joli le Montana, ça donne envie d'aller faire des randos, d'ailleurs peut être que l'imagination de Sheridan s'est perdue pendant une randonnée. Ça dure 1h30 et bon, c'est pas un mauvais film hein, c'est juste ultra balisé et prévisible (et donc un peu chiant). Et puis les personnages manquent de profondeur, même le trauma de l'héroïne semble un peu forcé.

C'est dommage parce que Angelina Jolie est très bien. John Bernthal aussi. Aiden Gillen et Nicholas Hoult aussi. Mais en fait, il ne se passe pas grand chose dans ce mix entre thriller et survival, bien chiche en tension et en action et qui peine un peu à mettre en danger ses protagonistes. On retiendra quand même une courte séquence qui rappelle que Sheridan aime le western. On se rappellera surtout qu'il est bien plus convainquant sur un format série que sur ses films.

Rien que pour vos Cheveux de Dennis Dugan
Hé ben je savais que ce serait con, avec du gag gentillement trashouille pour enrober une morale gentillette, Adam Sandler quoi, mais je ne m'attendait pas à un tel niveau de connerie. Alors bon, oui, c'est drôle, mais c'est aussi souvent navrant, et ça se traine aussi salement en milieu de métrage. Et si le film désamorce habilement tout dimension potentiellement polémique étant donné le sujet, il le fait en dressant un portrait de chacune des communautés qui passait encore au sein d'un amérique "melting pot" prête à élire Obama, mais serait bien vite taxer de racisme aujourd'hui. Et puis bon, de avoir un mec légèrement grassouillet avec un brushing 90's qui fait des cascades défiant les lois de la physique, ça m'a plus fait penser à du Bollywood qu'autre chose...

Portrait de la Jeune Fille en Feu de Celine Siamma
Concrètement, c'est bien. Le début évoque La Leçon de Piano, la lumière et la mise en cadre très travaillée (limite trop), avouant l'influence de la peinture, et utilisant pleinement les capacité des caméra actuelles pour filmer à la seul lumière des bougies évoquant immanquablement Barry Lyndon. Mais, même si le scénario ne fait pas dans le didactique à ce niveau, on a quand même l'impression d'un film féministe militant. La faute peut-être plus à Adèle Haenel et à son image publique qui a parasité ma lecture du film qu'au film lui-même, mais quand même. Je me retrouve avec l'impression d'un film distillant subtilement un discours lourd.

Je l'ai pas vu, mais l'avais pris pour ma cops assez friande du genre et, pour te conforter ds ton sentiment, je te rapporte son seul commentaire après lui avoir demandé comment c'était : "- bof, pas terrible ce portrait d'une jeune gouine en feu...." (ce qui m'a rappelé toute une série de très beaux films qui m'avaient aussi beaucoup, beaucoup, ému... )

Liliana... que peut-elle? Et Fabiana, que veut-elle? Et Corélia, qu'attend-t-elle? Et toutes trois, où vont-elles?