Ton image est mal choisie, Charlton.
voilà qui est plus parlant:

Cet homme est un représentant de la loi (et sur la dernière image, c'est son habit de soirée.)

Horror Noire (2021)

J'ai maté 3 sketchs sur 6 de cette anthologie de l'horreur avec des afro-amerloques, phénomène étrange le doublage ressemble à ceux des pays de l'Est avec les voix mal récitées par dessus les dialogues anglais et évidemment pas de VOSTFR. C'est d'un amateurisme hallucinant, est-ce voulu par la prod ou improvisé par le site de streaming? On est en droit de se le demander tellement cest mal fichu on dirait des ados qui font ce quils peuvent.

Assez décevant pour l'instant, je garde juste le premier sketch meme si le real creuse pas trop le sujet. Je continuerai si y'a rien d'autre.

J'ai l'impression d'avoir pris 20 ans en le matant. (Du coup c'est que ça fonctionne ?)
Je l'ai vu avec la meilleure volonté du monde... Le concept m'intriguait... Mais les répliques, le jeu, les maquillages... Absolument tout m'est devenu infernal . ..

Deadlock de Roland Klick
Drôle de western moderne allemand. C'est pas super passionnant, ceci dit, avec une intrigue simpliste (un mec débarque dans un hameau en plein dessert avec le butin d'un casse. On l'aide mais on veut le trahir, et le complice qui doit le rejoindre aussi, etc), et des persos (6 en tout et pour tout) tous détestables, cons, ou les deux.
C'est donc à voir comme une curiosité, d'autant que les 2-3 titres de la BO sont dû au top du krautrock: The Can.

Assassinio Sul Tevere de Bruno Corbucci
épisode suivant de la saga Nico Giraldi, et je suis déçu: Pas d'excentricité vestimentaire comme dans le précédent, Tomas Milian trouvant plus commode de passer tout le film en bleu de travail. mais il a fort à faire, puisqu'on a pour une fois une intrigue construite, avec un vrai whodunit, et une fille qui met le grappin dessus pour de bon sur ce dragueur de Nico. Bon, ça reste bricolé, l'intrigue venant d'un polar sur lequel on a greffé le perso de Giraldi, ainsi qu'une course-poursuite rigolote mais inutile et une galerie de persos et de scénettes cessé apporter de la comédie mais franchement génants.

Barbaque de Fabrice Eboué

Harcelé par les vegans, criblés de dettes un couple de bouchers tuent par mégarde une de militantes ayant attaqué leur boutique. Vendant un morceau par erreur ils décident de commercialiser la viande de vegan sous l'appelation porc d'Iran. Bientot à court ils vont devoir chasser du vegan pour satisfaire leur clientèle friande de cette viande rare.

Pas de doute on est en France on sait traiter les sujets d'actualitéavec une finesse pachydermique, quelle meilleure manière de traiter du pronleme vegan qu'en salaisons, daubes et autres salamis?

Rythmé par des séquences enregistrées pour l'occasion de Faites entrer l'accusé de portraits de tueurs loufoques le film revendique un bodycount décent dune grosse dizaine de victimes mine de rien. Le gore est aussi présent avec amputation, croc de boucher planté dans l'oeil et nombreuses scènes de dégustation anthropophage.

3,5/6, moins bon qu'un Problemos mais sympatoche quand même

Si jamais, il y a le rage de Cronenberg en replay sur arte en ce moment

(je trouve pas d'autre topic où le dire)

La blonde qui se prend pour un combo de Tetris dans la grotte

La Route d'Eldorado d'Eric Bergeron, Will Finn et David Silverman
Vous vous souvenez quand, il y a 20 ans, chez Dreamworks on se sentait tellement à l'aise suite au succès de Shrek qu'on s'est dit qu'on allait faire la nique à Disney dans son pré carré des longs-métrages animés? Ben le fait est que cette Route d'Eldorado est à la hauteur de ces ambitions: un scénar qui lorgne du côté de L'Homme qui voulait Être Roi (comme le Roi Lion pompait Hamlet), une animation vraiment pas dégueu, un rythme trépidant, un maychant bien maychant, une bébête rigolote en sidekick, une morale sur la valeur de lamitié et des chansons partout, tout est là. Avec un supplément de folie dans les-dites séquences chantées, particulièrement psychédéliques, et dans un climax à bas de truc géant façon blockbuster.
Même si je suis trop vieux pour ces conneries, force est d'avouer que ça fait le job.

Very Bad Trip 2 de Todd Phillips
Vu le 1er il y a des lustres, et vu que j'avais trouvé ça très moyen-bof, et bien peu drôle, j'avais fait l'impasse sur les suites. Et puis j'm'suis dit, pourquoi pas, essayons. Hé ben c'est pareil que le premier. Mais vraiment, avec juste 2-3 changements, mais tout est pareil dans la structure, le déroulé, même le dénouement. C'est assez hallucinant de paresse. Et on a la même paresse du côté de la réal, Phillips ne parvenant jamais à poser ses gags. C'est simple: les plans les plus beaux et cadrés, c'est ceux purement illustratifs ou de cascades, donc de la deuxième équipe.
Je sais que pour le 3, ils retournent à Vegas, mais ils auraient pu faire l'effort de venir faire la noce à Paris, j'ai tout le déroulé en tête: Ils se perdent à Pigalle, couchent avec un brésilien du bois de Boulogne, retrouvent Chow dans le 13ième, se frittent avec Mike Tyson qui fait son shopping sur les Champs, et se rendent comptent qu'ils ont abandonné leur pote en slip au troisième étage de la Tour Eiffel. Alors Todd, tu me donnes combien pour ce scénar?

Old de Chien Malade :

Avis mitigé. Un film pas exceptionnel dans le pur jus du réal' avec un gros problème sur les personnages en raison d'une exposition foirée. L'histoire est intéressante, mais le film est à la fois trop long pour ce qu'il raconte et en même temps trop court, en cela que les relations entre les protagonistes auraient du être plus développées lorsqu'ils sont à l'hôtel. Pas une fois sur la plage.
On se retrouve au final avec des persos cons, insupportables ou dont on se fout et ça fait capoter le truc. Idem pour la pirouette du temps qui passe avec les gamins qui, une fois adulte, ne se comportent pas vraiment comme...les gamins qu'ils étaient 5 heures avant. Décalage chelou et mal joué au menu.
D'ailleurs, j'ai failli décrocher lors de "l'opération" chirurgicale au Laguiole, invraisemblable même compte tenu du contexte ou lors de la scène du Tétanos sous amphét'. Comme quoi la politique vaccinale aux USA laisse à désirer.... Bon point cependant pour la scène choc à base d’ostéoporose, du Body Horror comme j'aime.
Pour finir, un habituel twist convenu mais cohérent et un film moyen qui ne redorera pas le blason de son auteur.

3/6

Squadra Antimafia de Bruno Corbucci
quatrième film de sa série des Nico Giraldi (hé oui, je continue malgré le niveau très bof-bof des films). Et dans celui-là, Nico nous la joue flic infiltré, intégrant la mafia new-yorkaise afin de démasquer un parrain joué par un Eli Wallach qui nous fait son petit Don Corleone ( mais avec ce petit côté farceur qui lui va bien au père Wallach). Alors bon, rien de bien nouveau sous le soleil, Milian y va de son numéro habituel avec ce qu'il faut d'autodérision, nous rappelle, au détour d'une scène, que malgré la légèreté du film et de son perso, il sait aussi être un bon acteur, mais le scénario est pas bien épais, ponctué d'un humour pouet-pouet pas glorieux, et la vision des states fait très carte postale, du genre "on a payé le voyage à toute une équipe de tournage, alors on va rentabiliser avec plein de zolis plans des zolis stazunis". Même la BO de Goblin fait repompée.

Tenet de Christopher Nolan
C'est toujours le même problème avec Nolan: C'est foncièrement pas mauvais, pas mal fait, loin de là, mais c'est tellement pompeux, ça se prend tellement pour plus malin que ça ne l'est qu'on se retrouve au final à soupirer "tout ça pour ça" et à trouver ça un peu nul quand même. Comme Inception, on a l'impression que le Totophe était tellement content de son concept, qu'il y a tellement réfléchi, et tellement voulu en explorer les possibilités que lorsqu'il s'est agi d'en sortir un scénario, il s'est juste dit "Bof, ranafout, je vais faire un Heist-movie." Alors pourquoi pas, mais c'est un peu réducteur. On dirait presque un Mission: Impossible où on a remplacer les cascades de Tom Pouce par des mecs qui courent à l'envers...
Dommage, parce que pour le coup, les quelques idées visuelles permises par son concept sont malines (l'image à l'envers, c'est le premier effet spécial de l'Histoire du ciné, mais ça crée une étrangeté qui marche toujours), les idées scénaristiques aussi (même si, comme dit, Nolan veut absolument toujours en remettre une couche), et que l'interprétation est là aussi (le fils Washington est bon, et Pattinson qui fait le mec à la cool, ça change).
Et la BO est insupportable.

La différence entre Tenet et Inception, c'est que le second proposait au moins du grand spectacle là où le premier est juste prétentieux et chiant. Au moins, Inception, on se fait pas chier devant, ça joue avec les effets techniques mais c'est classe et ça fonctionne. Inception, je peux le remater à chaque fois, c'est toujours plaisant. Tenet, je m'en rappelle à peine.

The Empty Man (2020) de David Prior :

Ne surtout pas se fier à l'affiche et à la tagline complètement naze qui résume la chose à un énième horror-movie à base de légende urbaine.

On a affaire à un bougrement bon film à la croisée d'Angel Heart et de La Secte Sans Nom, irruption de mythologie tibétaine et d'épouvante cosmique dans une enquête policière classique....
La photographie est soignée et la BO, pure bijou de dark ambiant, a titillé mon tympan d'amateur : bingo, la musique est de Lustmord et Christopher Young, excusez du peu...

( https://www.youtube.com/watch?v=8zOBIRc ... qs&index=4
https://www.youtube.com/watch?v=whZnMPT ... s&index=13 )


Même si le twist se devine à la moitié du métrage, et que le côté "slasher/streum" un peu brouillon aurait pu tout à fait être supprimé, The Empty Man reste une belle découverte enrobée d'une robuste atmosphère sinistre et poisseuse.

5/6

Ah content de lire un tel avis, très bonne surprise en effet.

Hé bien oui, Jules-Edouard, ici Michael Kael, en direct de Gérardmer, où j'ai suivi, pour Groland TV, le 29ième Festival du film Fantastique. Une petite édition, Covid oblige, et où je n'ai pu voir que deux films, du fait de restrictions pour les porteurs d'accréditations. Et de soirées arosées en compagnie des Artistes Fous.

Donc:
The Sadness de Robert Jabbaz
Film taïwanais (fait par un canadien, mais OSEF) à base, grosso-merdo, d'une histoire d'infectés. D'actualité, donc, et avec des petits bouts de critique social (et une séquence hautement politique) qui, allié à une radicalité dans la violence et le gore font qu'on y trouve un petit côté Catégorie 3 qui fait bien plaisir. les seuls soucis étant, comme souvent, d'une volonté de crescendo dans la violence qui patine et tourne au grand-guignol (La première attaque restant la plus marquante), et l'apparition d'un scientifique en carton nous donnant des explications bidons juste afin de donner le relief attendu au final (chose qui aurait pu marcher autrement que via ces explications). Mais content d'avoir pu voir ce film, parce que vu le contexte politique actuel, c'est pas sûr qu'on en voit d'autres comme ça un jour.

Eight For Silver de Sean Ellis
Bon, un film de loup-garou qui revient aux origines de mythe en lui apportant une touche d'originalité, dans un cadre 19ième siècle façon Hammer et sans ironie post-moderne de branleur, je dis banco.
Sauf que c'est catastrophique.
Déjà, on ne sait même pas si ça se passe vraiment en France comme promis (Les persos ont des noms tantôt français -le flic s'appelle Molière!- tantôt anglais) ni si c'est vraiment le 19ième (on y parle de la Bête du Gévaudan comme d'un truc conemporain alors que c'était 150 ans plus tôt). Et le reste de scénario enquille les scènes clichés au possible, les trucs grotesque, les actions connes (le climax est une scène de couloir! On a en intro un forshadowing inutile qui nous est ramené à la fin façon "Houlala, révélation!" alors que le truc est grillé d'entrée)
Et la réal est à l'avenant, avec, hormis 2-3 plans d'ambiance pas dégueu, c'est à peine fonctionnel, et les scènes d'action ont toutes droit à un montage elliptique et à un effet blur immonde en guise de casse-misère.
Une cata, je vous dis.

C'était Michael Kael, pour Groland TV

C'est un curieux film. J'avais écrit une critique que je n'avais pas fini par manque de temps. Je vais la remettre ici.

Qu'il est bizarre ce film. Totalement à l'opposé des profs actuelles en matière d'horreur. Blindés de défauts et pourtant attachant, intriguant.

"The Empty Man", un titre qui ne vend pas du rêve, on croirait une énième resucée d'un truc comme le Slender Man, de l'horreur générique pour ado. Et au départ, le film en prend la direction.
Bon, avant cela, il y a une introduction de 20 minutes, qui suit des alpinistes découvrant une grotte dans les montagnes du Bhoutan, celle-ci abritant le squelette d'une monstruosité créature humanoïde. Puis on passe à tout autre chose. James Lasombra, ancien flic qui a perdu sa femme et son fils dans un accident, enquête sur la disparition de la fille d'une amie et découvre que celle-ci et ses amis ont peut être invoqué The Empty Man, sorte de mystérieuse légende urbaine, en soufflant dans une bouteille sur un pont. Point de départ classique et pas très excitant.

Et puis, alors que l'ensemble ronronne un peu trop, le film commence à prendre des chemins de traverse. Notre héros découvre l'existence d'une organisation qui ressemble de plus en plus à une secte, vénérant une idéologie assez flippante. Et alors, plus l'histoire avance et plus le film s'enfonce dans une noirceur étonnante. Refusant un cheminement tout tracé, The Empty Man refuse la facilité, refuse de donner des explications clés en main au spectateur et devient de plus en plus étrange, de plus en plus ambiguë, quelque part entre "La Secte sans Nom" et une horreur cosmique Lovecraftienne, mais sans jamais avoir l'air d'y toucher, sans jamais surligné le truc, sans jamais faire d'excès dans la forme.

Pourtant, le film n'est pas exempt de défauts : la prod et la réalisation sont très basique (on a parfois du mal à croire que le film est récent), le rythme patine souvent (surtout au début), l'interprétation des acteurs est parfois inégale... mais le film parvient à happer le spectateur peu à peu. Il y a quelque chose de particulier qui finit par piéger l'attention pour ne plus la lâcher : est-ce que c'est la singularité de son scénario, à des lieus de ce qu'on a l'habitude de voir ces derniers temps ? Est ce que c'est l'honnêteté du projet, que David Priori a eu du mal à concrétiser ? Peut être que le tout est aussi bien aidé par un duo de compositeurs bien Mad au score : Christopher Young d'un côté (oui le Christopher Young de Hellraiser) et Lustmord de l'autre (passé maître en matière de dark ambient et d'atmosphère lourde et pesante), duo qui compose une b.o minimaliste qui sied bien à un film qui préfère miser sur un scénario tortueux plutôt que sur des effets racoleurs.

Ho ! Ça fait plaisir d'avoir un avis similaire en tout point au mien ! Il est clair que le film connait quelques errances (principalement la liaison légende urbaine/secte) mais la noirceur du truc est rare de nos jours... La galerie de personnages est notable, les acteurs jouent bien dans l'ensemble avec des caractérisation variées parfaites pour le film. D'ailleurs le protagoniste principal est plus que crédible : le voir sortir de manière souvent mécanique "je suis né à San Francisco" rajouté à son calvaire, le rend même davantage attachant quand on commence à percevoir le twist.
En lisant d'autre forum, j'ai appris cette petite pépite a été sacrifiée sur l'autel du Dieu Disney+, bazardée comme un horror-teen movie sans grand succès et relégué au fin fond de leur catalogue.

Ça a l'air de mériter un topic ça les gars
Je le mate des que j'ai de quoi me déchirer la gueule (horreur cosmique ça rime avec hackick)

C'est le dernier film produit par la Fox avant son rachat par Disney et ouais, il a connu pas mal de problèmes avant d'être bazardé dans l'indifférence.

Oui alors c'est très subtile et tout en nuance, hein, ne t'attend pas à un truc tentaculaire qui fait GRRRRR.
C'est une des raisons de la réussite du film d'ailleurs, où on ne te prends pas la main mais on te donne des indices -visuels, entre autre- relativement précis et "ouverts".

Piège en Eaux Troubles de Rowdy Herrington
C'était quand même bizarre les années 90: On avait un petit polar pas dégueu avec Bruce Willis en (semi) contre-emploi (mais au moins, à l'époque, il semblait encore avoir un petit peu d'intérêt pour sa carrière), et on vend ça derrière un titre qui évoque Steven Seagal... Bon, c'est somme toute assez convenu, la seule originalité étant dans l'environnement, avec la brigade fluviale de Pittsburgh, mais hormis cette géographie (et son utilisation via une course-poursuite en bagnole guère originale en elle-même mais assez vénère), pas grand chose à se mettre sous la dent. Ah si, la surprise qu'au final, le tueur ne soit pas Tom Sizemore (il a tellement joué les traitres et les salauds...)

Army Of the Dead de Zach Snyder
J'en attendais tellement rien vu les avis vu ici et ailleurs qu'au final, j'ai pas trouvé ça si catastrophique. Alors oui, ça reste quand même plutôt nul, et on regrette que la séquence générique présentant les persos en mode démastiquage de zomblards n'ait pas constitué toute la première partie du film tant le reste semble, en comparaison, triste et monotone (sans compter que ça nous aurait permis d'un peu plus s'y attacher, parce que là, on y croit pas une seconde. Dave Bautista quoi).
En plus, hormis 2-3 plans plutôt pas dégueu, ça se tape le plus souvent une sale tête de DTV, et puis il nous fait quoi le Zach? Il a découvert le changement de focale qu'il nous filme tout comme ça?
Bref, encore une fois, on veut nous révolutionner une figure du zombie qui n'en a pas besoin et on oublie de faire un film correct au passage...