Last night in Soho (2021)

Qu'a donc voulu faire Edgar Wright avec ce film?
Une niaiseuse débarque de sa campagne pour vivre la vie d'étudiante à Londres, elle quitte tres vite ses colocs pour louer au calme une piaule chez une vioque histoire d'être au calme mais une partie d'elle se retrouve projeté dans les swinging 60's.
Le film des le début présente les hommes comme une menace potentielle pour notre oie blanche et si le film évoque le giallo niveau ambiance et éclairages force est de constater que notre héroïne se prend surtout des coups de queue, emballée par un maquereau façon Edwynn Collins pour se faire queuter à tire-larigot par des vieux beaux de boite de nuit ou le real anglais peut placer sa playlist de tubes rosbifs.
Apres un début intrigant on déchante vite du cote plan-plan du film entre hallucinations de vieux fantômes et de meurtres de l'héroïne ou plutôt de son alter-ego des sixties. Reste quelques beau plan mais ce film pedale dans la semoule, essai manqué pour ce film féminin Wright n'assure pas le cake, se perd dans son dispositif et tourne à vide après un Bany Driver dont les retours sonnaient déjà le glas.
Que dire de plus sinon que le twist pue la syphilis?
Bon allez au moins ça donne du taf à Diana Rigg!

2/6, il faut se RESSAISIR! Revenir vers les fondamentaux de la trilogie Corneto !

Ayant été client de Baby Driver, et kiffant les ambiances 60's, j'ai de grosses attentes pour ...Soho que j'ai raté en salle en dont j'ai mis le deuveudeu en tête de ma liste de cadeaux d'anniv...

Sinon, programme plein de chauve-souris
Dracula au Pakistan de Khwaja Sarfraz
C'est pas une blague: au Pakistan, en 1967, des mecs ont fait un Dracula d'à peu près Bram Stroker. Le coeur du film est calqué sur le roman, on a juste une intro nous montrant que le vampire est en fait un scientifique convaincu d'avoir trouvé un élexir d'immortalité, de longs interludes musicaux à peine liés à l'histoire, et le fait que ça se passe au Pakistan dans les années 60, avec donc Dracula qui se trimballe en Hindustan Ambassador et un héros qui parvient à détruire le monstre après une prière à Allah.
C'est limite amateur dans la confection, mou et mal joué, mais si on a la patience, c'est aussi assez drôle.

Batman et Robin de Joel Schumacher
Ben je suis surpris: j'ai trouvé ça limite moins pire que Batman Forever. Déjà parce qu'on est passé d'un éclairage boite de nuit à des décors de parc d'attraction, que c'est un chouilla plus lisible dans les scènes d'action, et que, Schwarzy en tête, tout le monde à l'air de bien se rendre compte du ridicule du truc qu'ils sont en train de tourner et décide de se lâcher la bride. (Bon, sauf George qui lui se fait chier). C'est toujours la foire aux plans débullés, au carton-pâte, et aux gadgets en plastoc, mais c'est pleinement assumé (et si ça ne l'est pas, il faut consulter)
Et franchement, Uma porte quand même mieux la combi moulante verte que Jim Carrey.

Joker de Todd Phillips
J'ai eu beau le savoir en attaquant le film, oui, la repompe éhontée de La Valse des Pantins fait quand même un peu pitié, surtout que Phillips en rajoute trois couches en pompant un peu Taxi Driver aussi, en castant De Niro et en collant une ambiance 70's sur le tout. Passé ça, reste un film porté par la presta de Joaquim Phoenix, pas forcément mal fichu mais peut-être un peu facile. Todd Phillips, quoi. En fait, le principal intérêt du film est aussi sa limite: donner une génèse au perso du Joker, c'est nous avouer aussi qu'à la fin il sera ce qu'on sait, qu'il y aura un mec qui s'appelle Bruce Wayne, etc. Une fois ça acquis, reste pas grand chose, sinon un film reposant entièrement sur les mythes qu'il esquisse à peine, et un rôle à oscar qui aurait mérité meilleur écrin.

Schwartzy est énorme dans le Batman et Robin, balançant des jeux se mot sur le thème du froid avec l'assurance et la bonhommie d'un Maouin polaire. Pas d'autre souvenir du film, ça reste une parenthèse peu glorieuse des nineties et Joel Schumacher un sale type nous racolant avec une bande-son alternos (Smashing Pumpkins, R.E.M et autres Soul Coughing) pour mieux nous la mettre dans le cul!
3/6, pour le Schwartz, mal au cul mais le smile.

The Gentlemen de Guy Ritchie (2020)

Ritchie le plus vieil adolescent du monde nous livre un film sur des quadras qui bicravent la beuhair et il est en verve, aidé en cela par un Matthew McConaughey pugnace et léonin, un Charlie Hunnam magnanime et un Colin Farrell en survet. Ici le dialogue entre les générations se mène à coup de bourre-pifs, donnant lieu à des scènes jouissives comme la baston dans le hangar à beuh ou quand Hunnam et son gang veulent récupérer les portables des jeunes chavs d'une téci.

4,5/6, une snatcherie sympatoche

The last duel de Ridley Scott (2021)
Dans la france d'avant GDF le chevalier Jean de Caroube, nobliau d'envergure, voit sa femme se faire tringler malgré elle à maintes reprises par un vulgaire écuyer aux godillots pleines de crottin de cheval pendant qu'il guerroie par monts et par vaux. Pour y mettre faim il décide de porter plainte au roi Charles VI pour organiser un duel qui départagera les 2 hommes. Bien sûr si Caroube meurt au combat sa femme sera foutue à oilpé et brûlée vive.
Mais le film donne plusieurs versions des faits: celle du cocu, brutale, celle du violeur, plus nuancée.

Papy Scott se lache: Jodie Comer se fait bourrer dans tous les sens par un Adam Driver rivalisant d'astuces pour la coincer , en fait c'est comme un remake des Duellistes mais avec des bites au cul. Matt Damon porte bien le mulet et incarne à merveille le bon gros bougre de cocu du moyen-âge, quant à Ben Affleck il joue un comte blond avec un pur swag neo-metal.

Surprise donc pour ce film plus érotique que martial, triste chant du cygne d'un cinéaste jadis plus ambitieux, qui ne nous laisse ici qu'une poignée de batailles et le gros duel final bien barbare pour seuls lots de consolation (et moultes scènes de sexe!).

3,5/6, un peu indigne.

Menteur Menteur de Tom Shadyac
Le Jim Carrey show, ça marche toujours. Le seul problème, et c'est toujours la même chose: Comment, dans un premier temps, peut-on croire à ce mec élastique et grimaçant comme étant un avocat crédible et ambitieux?
Et puis pas grand chose d'autre à dire, le reste du cast comme le réal se contentant de faire tapisserie derrière les gesticulations faciales du canadien.

Schizophrenia de Gerald Kargl
Découvert il y a 15 ans en rétrospective à Gérardmer, et le choc esthétique est renouvelé. Une mise en image dingue, au service d'une plongée glaçante et aussi assez drôle (si on a l'esprit tordu) dans la psyché d'un tueur fou. Ces angles de caméra tordu, bien que fluide dans leurs mouvements, tout une sensation de vertige et de déséquilibre, auxquels s'ajoute la voix-off, omnipérsente, offrant tantôt des parallèles avec le passé du tueur (excellente idée de Carlotta que de proposer, sur le DVD, de voir le film sans le prologue redondant rajouté à la va-vite, à l'époque, sur demande du producteur.), tantôt un vision plus clair du décalage entre sa perception et la notre. Film autrichien oblige, on ne peut pas ne pas faire de parallèles avec Haneke, mais ceux-ci reste au bénéfice du film de Kargl: Ici, pas de pensum, pas de jugement.

Chucky 3 de Jack Bender
Bon, je ne suis pas super familier de la poupée maudite, hormis La Fiancée de Chucky (vu juste en partie à l'époque en VHS, et ça avait l'air très sympa), et Le fils de Chucky (au-delà de la démo technique pour les animatroniques, c'est quand même assez nul). Donc j'y vais à l'arrache sur ce troisième volet, et sans être honteux, c'est pas glorieux non plus. Pourtant le contexte de l'école militaire aurait pu donner un truc cool (avec Chucky se la jouant Rambo comme Gizmo dans Gremlins 2), mais ça reste assez pauvre tant au niveau du bodycount que de la vanne.

Les Sorcières d'Akelarre de Pablo Aguerro
Mais c'est très très bien ce petit film. On sent que le budget n'est pas épais, et le film, court, repose surtout sur ses acteurs, mais ça le fait bien. Et en plus c'est beau sans tomber dans une esthétisation facile. On pense pas mal aux Sorcières de Salem de Raymond Rouleau, pour ce qu'il repose surtout sur le procès et ce qu'il y a de manipulation dedans, mais là où le film de 1957 était une dénonciation du maccartisme, celui de 2020 est, évidemment, celui d'un masculinisme mal à l'aise face à des femmes qui, esseullées, m'en sont pas pour autant à la peine ni malheureuses. C'est certes (trop) dans l'air du temps, mais pour le coup, le sujet s'y prête grave, c'est pertinent, ça fonctionne, et on marche à fond dans le jeu de dupe de ce procès.
Tout ça pour nous offrir un superbe final en mode folk horror super aussi.
Et oui, j'ai été aussi bien ensorcelé par Amaia Aberasturi...

The Green Inferno (2013) du père Eli Roth.

J'avais été hypé par un commentaire sur le net mais au final le truc fait prout. C'est horriblement long avant que ça démarre, et les persos sont complètement cons ou antipathiques...
On a du gore crado mais assez rare, du malaise qui ne va pas jusqu'au bout (putain ! L'excision bordel ! J'étais venu pour ça !) saupoudré de mec qui se branle "pour libérer la tension" et de nana prise de crise de diarrhée. Entre ça et la scène "fumette" des indigènes, autant vous dire que l'ambiance en prend un coup comme si le réalisateur n'avait pas osé tourner le potard du glauque à fond. Petite bite.

Reste une tribu anthropophage fort sympathique et une fin débilos qui enfonce le clou.

Prout/6

On va rester dans le "prout"...

Albert a l'Ouest de Seth McFarlane
Ca a les mêmes qualités et mêmes défauts que les deux Ted. C'est souvent drôle, avec un humour qui oscille entre le gentillement trashouille et l'absurde complet, avec ce qu'il faut de références pop (parfois lourdes) et d'anachronisme (souvent bien sentis). Mais c'est aussi assez paresseux en terme de réal comme de rythme, car on a un peu l'impression que le film peine à savoir où il va. Reste que le cast est impec, et que chacun semble se fondre sans problème dans l'univers de McFarlane.

Grimsby, Agents Trop Spécial de Louis Leterrier
En haut, je disais "gentillement trashouille". Là, on explose tous les potards du trash, on dépasse le stade du régressif. L'humour est quasi-exclusivement sous la ceinture, et va très loin. Venant de Sasha Baron Cohen, j'en attendais pas moins, mais honnêtement, je ne me serait pas attendu à ce que toute une équipe de film le suive dans ce délire; Faut le voir pour le croire.
Cela étant, on rit autant qu'on est surpris par cette avalanche graveleuse, et on regrette un peu que le reste du film semble sacrifier. Parce que tout ça semble extrèmement rushé, les scènes d'action sont brouillonnes et vraiment sacrifiées (alors que bon, Leterrier sait filmer ça, qu'il y a quelques idées qui ont de la gueule, et qu'on a Scott putain d'Adkins en bad guy), tout ça pour un film qui dure 1h20 et qui aurait mérité d'être plus posé (et de nous laisser respirer entre deux vannes aussi légères qu'une tartine de saindoux)

Caché de Michael Haneke
Bah c'est la même chose que Benny's Video . On remplace juste la culpabilité autrichienne par rapport au nazisme par la culpabilité française vis-à-vis de l'Algérie en guise de sous-texte. Et attention, subtilité: la France est incarnée par un journaliste parisien, bourgeois et célèbre, tandis que l'algérien, abandonné par sa famille d'adoption française, est lui un pauvre bougre vivant en HLM; SUBTILITE. Et l'image primordial de la relation entre les deux et de la culpabilité, c'est un coq qu'on décapite. SUB-TI-L-TAY!
L'autre marotte d'Haneke étant le rapport à l'image, il fait encore une fois comme dans Benny's: filmer des écrans,confondre sa caméra à celle au coeur de l'intrigue, et c'est bien pour lui, parce que les vidéos de l'intrigue, c'est des plans fixes, larges, où il ne se passe rien. Et donc Haneke multiplie les plans comme ça, ce qui lui permet de faire un film de quasi 2h qui n'a ni fin ni résolution, et qui n'essaye même pas de creuser le potentiel de thriller psychologique intéressant de son postulat.
A vouloir faire la morale sans dire les choses en face, Haneke oublie aussi de faire un film. ballot.

Dans mes souvenirs c'est vraiment le début de la fin pour Eli Roth.

Après ça j'ai juste vu le pathétique Knock Knock, et je n'ai même pas pris la peine de voir son remake de Death Wish (avec Bruce "Alzheimer" Willis à la place de Bronson, ce qui avait poussé Carnahan à quitter le projet).



Je te conseilles The Gift de Joel Edgerton, qui s'inspire ouvertement de Caché (la guerre d'Algérie en moins et l'homophobie en plus).

Pas un chef-d’œuvre mais ça m'avait plus marqué que le film d'Haneke.

Benny's Video c'est le meilleur Haneke

Attention unpopular opinion, pavé dans la marre, sacrilège cinématographique (*roulement de tambour, musique dramatique*

Est ce que Taxi Driver, c'est pas l'un des trucs les plus surestimé du cinéma?

Alors ok, Scorsese est un bon metteur en scène, la façon dont il filme New York, ville crasseuse entre les putes et les cinémas pornos, c'est classe. Mais au delà de ça, ça ne raconte rien ce film.
Alors oui, beaucoup vont faire de la branlette intello en expliquant que c'est un film sur le traumatisme de la guerre du Vietnam, tout ça en se basant sur une pauvre séquence où De Niro explique qu'il est un vétéran des Marines. Mais en fait, le traumatisme de la guerre, on en parle jamais, c'est de la pure extrapolation, ils sont tellement avides de vouloir voir en Taxi Driver un chef d'œuvre qu'ils vont essayer de trouver n'importe quel raison.
Sinon, c'est un film creux et verbeux, sympa au début, de plus en plus chiant à mesure que le temps avance, tout juste sauvé par la presta correcte (mais loin d'être extraordinaire) de De Niro, qui incarne un personnage de looser insomniaque qui s'enfonce progressivement dans la paranoïa et l'isolement pour finir dans un excès de violence qui fait flop : finalement il sauve une jeune pute incarnée par Jodie Foster et puis fin.
Taxi Driver c'est ultra moyen en fait.

3/6

Jackass Forever de Jeff Tremaine (2022)

Peut on encore se balancer des trucs dans les couilles, se faire exploser sur des chiottes ou boire du sperme de porc quand on approche de la cinquantaine? Et bien oui, dans ce 5eme film Jackass, sorte de Saw volontaire avec des pièges plus basiques mais non moins humiliants.

La première séquence donne le ton avec un dinosaure géant qui ravage une ville, très vite on est interpellé par les deux protubérances à sa base: il s'agit de la teub de Chris Pontius peinte en vert! Avec la notoriété viennent les célébrités, de nombreux invités participent aux cascades: Tyler the creator se fait electrocuter, Eric André déambule sur les plateaux, Francis Ngannou décoche une frappe de malade dans les couilles de Danger Erhen, Machine Gun Kelly est projeté dans une piscine par une main géante en mousse, c'est très fin, c'est les Etats-Unis!

Une absence de taille: Bam Margera, écarté du tournage pour des histoires de dope. Raab Himself est quant à lui passé derrière la caméra on ne peut donc pas profiter de son épaisse chevelure bouclée.

4,5/6, j'ai ri comme un con à certaines séquences (comment rester sérieux face à Steve O secoué dans tous les sens dans des chiottes de chantier avec de la merde qui roule partout)

Tomb Raider de Roar Uthaug
c'est pas d'une originalité folle,c'est balisé et convenu dans son déroulé, avec son quota de scènes d'action boostées au CGI (trop boosté même) mais ça se regarde bien. l'approche reboot fait du bien, loin des purges qu'étaient les films avec Angelina ( c'est même à tel point que la scène finale en mode "look du jeu avec les flingues" fait forcé), et puis avec des bonnes tronches comme celles de Walton Goggins, Dominic West ou Nick Frost, on a forcément une certaines sympathie pour le bouzin, même si Alicia Vikander a perdu de cette grâce qu'elle avait dans Ex-Machina en se taillant son physique d'aventurière.

Equalizer 2 d'Antoine Fuquaquapartout.
J'ai pas mal pensé à une autre suite autrement ratée, Jack Reacher: Never Back Down. Parce que l'Equalizer comme Reacher sont des justiciers archétypaux, des mecs sans nuance ni profondeur, et que dans cette autre suite, on donnait au perso de Tom Cruise des sentiments et des attaches humaines qui ne lui correspondaient en rien. C'est un peu différent pour de gugusse joué par Denzel, parce que comme souvent, celui-ci y insuffle un peu de sa bienveillance paternelle niaise. Sauf que si ça passait dans le premier parce que cela ressemblait à un masque social de ce personnage de vengeur qui casse des bras comme un Steven Seagal de la grande époque, ici, on a vraiment l'impression que le mec et un poil schizo, sa nature de vigilante devenant juste l'expression d'une vengeance perso (et donc: de qui il se vengeait avant?). C'est dommage, parce que Fuqua use moins d'effets ringards que dans le premier film, et que les quelques séquences de justice urbaine ponctuant le début du film avant l'intrigue principale sont assez jouissive dans leur côté "justice super expéditive".

Upgrade de Leigh Whannell
Whannell est toujours resté dans l'ombre de son pote James Wan, scénarisant pas mal de truc, du tout pourri comme du sympatoche (c'est rigolol Cooties, avec ces gosses zombifiés). et Upgrade est dans cette lignée de truc sympatoche. En terme de concept SF, c'est plutôt balisé malgré 2-3 idées au-dessus du lot et bien exploitées, et si il y a des trucs déjà vu mille fois pour qui s'intéresse au cyberpunk, le twist du troisième acte est lui grillé par quiconque à déjà la moindre série policière. Mais ça se regarde sans déplaisir, au contraire, la grosse idée de mise en scène dans les scène sde baston fonctionne super, il y a des élans gore qui font plaisir, et clairement, le coup de l'enquèteur pince-sans-rire qui discute avec l'IA dans sa tête, je verrai bien ça en longueur, en mode buddy-movie.

Fantômas d'André Hunebelle
je ne sais plus si c'est celui là ou un autre que j'ai vu étant môme, mais bon: Ca reste quand même pas fameux, avec son intrigue maigrelette ne tenant que sur les vols d'identité de Fantômas, De Funès qui serait exaspérant si je n'avait pas en tête une coorélation certaine avec Sarko au temps où il était ministre de l'intérieur (le même!), et puis Hunebelle qui filme ça en mode pépouze, sans rien de l'inventivité qu'on retrouvera dans la réponse italienne à cette trilogie franchouillarde, et accessoirement meilleur film du monde: Danger Diabolik.
Bref, je comprend que Marcel Allain ait fini par trainer cette bande en justice, parce qu'on est bien loin du Maitre de Crime de ses romans...
(mais je regarderai les deux autres, par complêtisme)

J'ai adoré Upgrade, j'étais excité comme un ado qui découvre Terminator ou Predator pendant tout le film. Bon après mes connaissances en cyber-punk se limitent à Johnny Mnemonic et la démo de Deus Ex sur la playstation 1, je me sens un peu nul après avoir lu ta critique

Upgrade c'était vraiment très bien, le concept bien exploité et la fin étonnement sombre. Une bonne surprise.

Upgrade je suis tombé dessus il y as pas longtemps et c'est vrai que c'est plutot sympatoche, par contre,la fin se grille assez vite au vu de l'omnipotence de l'IA, on se demande assez vite jusqu'a quand les interets de chacun des deux protagonistes cesseront de converger,

Spoiler,en quelque sorte:








le petit coté"Brazil" (ou Repo man) ajouter est à la fois sinistre et étrangement miséricordieux.

Ambulance ( Michael Bay 2022)

Bon je reviens vous faire coucou pour posé ma prose car c'est pas possible vous déconnez les mecs, hier j'ai vu certainement un des meilleurs films de Bay à ce jour a savoir Ambulance !

Vous prenez Heat + Mad Fury Road ( je parle niveau scène d'action pas le scénario hein )vous obtenez ce film un film fou fou , il s'est fait plaisir le Michael .
L'histoire bien que simple deux frères qui braque une banque et ça tourne mal prend en otage une infirmière dans une Ambulance .

Mais a partir de ça après la présentation des personnages , le film s'arrête pas j'ai kiffé les plans avec les drones qui montent et qui redescendent sur l'Ambulance , une qui passe sous une voiture de flic( bordel ce plan !) Il a su complétement se réinventé et en même temps ça garde un bon sentiment d'actionner de film des années 90 mais dans le haut du panier. (et c'est assez gore je m'y attendais pas) J'avais trouvé imbuvable le dernier 6 underground mais la ça fait du bien de voir ça

je vais prendre un plaisir a le revoir encore et encore . Une vrai expérience a faire en salle de cinéma, vraiment ça serait dommage de le raté , il bide malheureusement mais il mérite plus de succès qu'un Morbius ou un Sonic 2 clairement. il y a même une petite critique du système made in usa que j'ai trouvé ça plutôt couillu (même si c'est pas très fin et un peu naïf ça reste Bay)
6 /6

(Le film est un remake d'un film Danois disponible sur Netflix)

Bwarf, t'en fait pas, je ne suis pas un spécialiste du genre non plus, c'est juste que c'est toujours un peu les mêmes gimmicks d'hommes augmentés.

Sinon, double programme "Sur une île lointaine":

Zorba le Grec de Michael Cacoyannis
Hé ben j'ai été un peu étonné. Parce que je m'attendais à un truc un poil touristique, avec cette histoire d'un écrivain revenant sur les terres de son père et son confrontant à un gugusse aussi mystique qu'épicurien en la personne de Zorba. Sauf qu'en fait, si Zorba est un mec étrange, hanté et roublard, et si sa relation à l'écrivain est bien cool, on est loin de la carte postale pour ce qui est de représentation de la Crète, île aride et misérable où les rancoeurs villageoises se règlent d'un coup de couteau, où on attend même pas que le cadavre soit froid avant de piller la maison. Une vision de l'humanité qui rappelle l'auteur du roman original, Kazantzakis, avait ramené à cette même humanité le Fils, Djezus himself, dans son autre roman phare, La Dernière Tantation du Christ
Bref, un film étrange, sur un univers méditerranéen aussi séduisant que cruel.

Le Secret de la Banquise de Don Sharp
Bon, dès le générique de début, on sait que ça va être bon: réalisé par Don Sharp (un ancien de la Hammer qui a aussi bossé sur Chapeau Melon et Botte de Cuir), basé sur un bouquin d'Alister McLean (Les Canons de Navarone, Quand les Aigles Attaquent, et un Ice Station Zebra que j'ai envie de voir depuis belle lurette), avec au cast mon pote Donnie Sutherland, Richard Widmark, Christopher Lee, ou encore Lloyd Bridges...
Ca reste un récit d'espionnage plutôt classique, mais c'est bien mené, dont les décors évitent le côté "neige en polystyène" trop fréquent dans les prods de l'époque, un peu mollassondans l'action mais bien cool quand même. un bon film de dimanche aprèm quoi.