Z'avez maté quoi hier soir ?
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Augustin
Critters
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 The People of Hollywood Love Chairman Xi
Non négligeable c'est le moins qu'on puisse dire. Quand tu vois le soft power américain changer les drapeaux japonais et taïwanais pour ne pas froisser le PCC tu te dis que la Seconde Guerre froide a déjà trouvé son vainqueur... 
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Sam Mai 28, 2022 8:16 pm |
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ZobiZoba
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Inscription: Dim Juil 28, 2019 5:25 am Messages: 1427 Localisation: Montargis
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 Le Caca's Ciné-Club présente
Haha ils vont être contents les taïwanais!
Adieu Paris d'Édouard Baer (2021) Un casting de malade (Benoît Poelvoorde, François Damiens, Pierre Arditi, Isabelle Nanty, Gérard Depardieu, Léa Drucker, Bernard Le Coq, Bernard Murat, Daniel Prévost, Jean-François Stévenin, Jackie Berroyer) pour un film qui ne pisse pas loin. J'aime beaucoup Edouard Baer mais quel dommage qu'il n'ait jamais réussi à faire un film aussi drôle que ses impros.
8 grandes figures vieillissantes du milieu artistique parisien se réunissent comme tous les ans dans un restau mais l'un d'eux a commis l'erreur d'inviter un nouveau (Poelvoorde) qui avait déjà fait très mauvaise impression lors d'une précédente soirée et qui doit être exclu des l'apéro après une entrée lamentable.
C'est vraiment pas folichon, les dialogues tombent à plat, seul Pierre Arditti tire son épingle du jeu avec sa tête de chat outré et Gerard Depardieu qu'on ne voit pas vraiment car il trouve toujours une excuse pour ne pas venir. Le film aurait peut-être été plus intéressant si on avait laissé ces messieurs bouffer en laissant tourner la caméra, en l'état c'est juste inintéressant à 2-3 trucs près. Surprenant venant d'un mec qui bricolait des scènes géniales et hilarantes avec trois francs six sous à ses débuts sur Canal, tu lui files un budget et un casting en or y'a plus personne.
C'est tellement chiant que j'écris cette critique durant le dernier quart d'heure et Poelvoorde me casse les oreilles à chanter comme une casserole belge accompagné d'un piano, Arditti s'est barré et Depardieu ne viendra pas. Il ne s'est quasiment rien passé et la fin est insignifiante.
1,5/6, Edouard tu fais chier!
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Dim Mai 29, 2022 1:04 am |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Leto de Kirill Serebrennikov Consacré à l'émergence d'une scène rock russe à la fin des années Brejnev, en jouant pour ça avec un semblant d'aval des autorités (alors que c'est la "musique des impérialistes", et que les paroles, ouvertement punk, sont critiques et sans ambiguités), le film tourne principalement autour de deux musiciens iconiques en Russie, Mike Naoumenko et Viktor Tsoï. Mais même si ils sont inconnus chez nous, le film reste intéressant et pertinent. Déjà, parce que les références de ces personnages sont à l'ouest, et que les citations et hommages sont communes pour nous. Ensuite parce que ce que le film dit de l'envie, de la volonté créatrice dans un monde obtus et sectarisé, c'est universel. Enfin parce que Serebrennikov est un réalisateur dans la grande tradition russe, et que donc, techniquement, ça défonce. Le N&B est superbe, ponctué d'envolées oniriques, d'animations et de couleurs, et on a, tout au long du métrage, quelques plans-séquences virtuoses à la Kalatozov.
Tuez Charley Varrick! de Don Siegel Un bon petit polar bien retor comme on les aime, où tous les membres d'une galerie de persos hauts en couleur sont peu ou prou des salauds, et où le mec qui ne paye pas de mine s'en sort en étant juste un peu plus malin et vicelard que les autres. Il y a donc un côté hardboiled à l'ancienne dans ce film, mais il y a aussi l'influence de film plus récents (ça date de 1973): On a ainsi un bout de course-poursuite en bagnole en mode bourrinade, et un final en mode duel avion VS voiture qui sur le papier fait bien envie, mais peine un peu à l'écran. Mais outre ce climax en demi-teinte, et une représentation des personnages féminins qui aurait déjà à l'époque de quoi faire hurler le MLF, il n'y a pas grand chose à jeter. Et puis vu qu'au cast, on a Walter Matthau qui prête à sa tronche de Droopy une détermination froide, Joe Don Baker qui joue une enflure calibré et Don Siegel himself qui fait un caméo, c'est que du bonheur.
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Sam Juin 04, 2022 11:20 am |
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Jeorth
Leprechaun
Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:31 pm Messages: 699
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Godzilla contre Biollante de Kazuki Omori. Un bon film de Godzilla mêlant espionnage industriel, génie génétique, Perception Extra-Sensoriel et un splendide antagoniste : Biollante. En note de fond, l'adage "science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Cool. Content de l'avoir revu en version "propre" et sur ma grande télé. 
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Sam Juin 04, 2022 12:09 pm |
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Johnny Rico
Serious Sam
Inscription: Sam Juin 03, 2006 2:06 pm Messages: 410 Localisation: Vice City
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 Re: The People of Hollywood Love Chairman Xi
Augustin a écrit: Non négligeable c'est le moins qu'on puisse dire. Quand tu vois le soft power américain changer les drapeaux japonais et taïwanais pour ne pas froisser le PCC tu te dis que la Seconde Guerre froide a déjà trouvé son vainqueur...  Hé non, finalement, dans la version projetée en salle, les drapeaux japonais et taïwanais apparaissent bien sur le blouson, contrairement à ce qu'on voyait dans le trailer (le fait que le film n'ait de toute façon pas eu le droit de sortir en Chine n'est sans doute pas étranger à ce revirement)... Sinon, concernant le pays ennemi, il n'est jamais cité, certes, mais il évoque furieusement l'Iran, quand même : programme nucléaire semi-clandestin, F-14 en service (l'Iran est le seul pays à en avoir depuis 2006), paysages montagneux, et (simili-) Soukhoï Su-57 (bon, là, c'est de la politique-fiction, les Iraniens n'en ayant pas encore acheté, mais ils sont visiblement intéressés). Les Iraniens ont jamais eu d'hélicos Mi-24, par contre, m'enfin hein...
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Dim Juin 05, 2022 12:01 am |
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DoctorBenway
Leprechaun
Inscription: Jeu Oct 08, 2020 6:52 pm Messages: 784
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Titane de Julia Ducourneau (2021)
J'avais beaucoup aimé Grave de Julia Ducourneau, la métaphore du cannibalisme pour évoquer l'éveil adulte d'une jeune fille réussissait à allier le fond et la forme. "Titane" est beaucoup plus compliqué à appréhender. Film sous influence, Cronenbergienne d'abord puisqu'il cite ouvertement Crash, puis Verhoevenienne ensuite avec la référence Basic Instinct. La réalisatrice française partage avec ces deux cinéaste un même goût pour la transgression.
Parce que "Titane" n'est pas un film aimable. Ce n'est pas non plus un film qui cherche à se faire aimer. Ce n'est pas un film facile d'accès, même pour un amateur d'horreur. Ducourneau semble chercher la beauté dans le laid, dans le sale, à l'image du physique atypique de son héroïne, exposé sans fard. Le souci, c'est que souvent, cette recherche d'une esthétique repoussante prends le pas sur l'écriture d'un scénario. Le script de Titane part dans tous les sens. Une gamine est victime d'un accident de voiture qui oblige les chirurgiens à lui installer une plaque de titane dans le crâne. Devenue adulte, celle-ci danse dans des salons de tuning et est victime d'accès de meurtre violents. Et puis elle copule littéralement avec des voitures. Après avoir buté toute sa famille sans qu'on ne sache bien pourquoi, elle trouve refuge chez un pompier dopé aux stéroïdes dont le fils a disparu depuis 10 ans et qui l'accueille en acceptant le mensonge et en se mettant à y croire lui même.
Le lien entre la première et la seconde partie est difficile à voir : quel rapport entre les pathologies d'Alexia et le reste... A vouloir à tout prix l'originalité, Julia Ducourneau s'emmêle les pinceaux et finit par accoucher d'un objet singulier certes, mais qui au final n'a ni queue ni tête. Oh, on décèle bien des ébauches de propos par ci, par là, sur le genre, sur la transformation du corps, une trame dramatique qui aurait mérité qu'on s'y attarder un peu plus mais globalement, on ne comprend pas grand chose dans le fond, jusqu'à une fin pas plus compréhensible.
Reste que Titane est à des kilomètres de la production horrifique actuelle et que le film reste un truc assez unique, repoussant et dérangeant, une palme d'or contestable mais couillue, un film avec une identité singulière et affirmée, qui divisera mais ne laissera pas indifférent, et rien que pour ça, il mérite d'être vu.
3/6
Land of the Sons de Claudio Cupellini (2022)
Du post apo italien. Du post apo par le Real de la série Gommorah. Du post apo versant intimiste façon "La Route". Mais du post apo chiant et vide avec un fil rouge un peu mince.
Un gamin parcourt un monde impitoyable et égoïste en vie de trouver quelqu'un qui sache lire et qui pourra lui dire ce qu'il y a d'écrit sur le cahier de son défunt père.
L'occasion d'un voyage assez limité, qui se contente de passer en revue les éléments classiques du genre. Mais ça ne raconte pas grand chose, le gamin rencontrera seulement deux groupes d'individus, d'abord deux fermiers qui en profiteront pour lui faire labourer les champs et un autre groupe aux motivations un peu floues (on comprends qu'ils sont plus ou moins opportunistes et diversifiés), tout ça pour se terminer sur une conclusion plus larmoyante qu'émouvante.
On ne saura jamais d'ailleurs ce qui est arrivé au monde, tout au plus entendra t'on parler de "poisons". Et ce n'est pas les paysages assez ternes qui relèveront le niveau (on a l'impression que ça a été filmé dans le village d'à côté).
3/6
Les Enquêtes du Département V : L'effet Papillon (The Marco Effect en VO)
5e adaptation des romans de Jussi Adler-Olsen, qui ont déjà donné droit à 4 très bons thriller nordiques dans la pure tradition du Nordic Noir. Changement de casting et de personnages et pas pour le meilleur malheureusement. On est limite au bord de la catastrophe avec Ulrich Thomsen qui donne l'impression d'avoir 70 ans et d'être sous prozac, et son comparse Zaki Youssef qui fait de la figuration (et qui fait pâle figure en remplacement de Farès Farès). Exit aussi Nikolaj Arcel au scénario.
Le résultat, c'est un thriller pour troisième âge sans intérêt, avec une intrigue simpliste et une résolution torchée. Aucune noirceur, aucune tension, aucun rythme... Une belle douche froide en comparaison des précédents épisodes.
2/6
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Lun Juin 06, 2022 8:44 am |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Poutain, ça fait chier pour Département V, c'était tellement bien...
Princess Bride de Rob Reiner Enfin vu ce film qui semble jouir au states d'une aura culte semblable à celle des Goonies, et en fait relativement comparable: Même période de production, même ton "aventure avec un fond de second degré", même public cible enfants-ados, et même côté "ben c'est culte, mais c'est quand même bien bof-bof". (et je dis ça, mais j'aime encore pas mal les Goonies) Parce qu'en fait, dans son déroulé, Princess Bride reste quand même assez classique, et son décalage de ton n'apparait que par petite touche. On a l'impression que le film hésite à jouer pleinement sur une possible connivence avec le spectateur (pourtant amener par l'idée de récit dans le récit, et on aurait pu avoir un papy Peter Falk qui détourne le texte pour plaire à son petit-fils), ce qui fait qu'on a un film le cul entre deux chaises, tantôt sérieux, tantôt vrillant complètement (le sorcier à l'accent yiddish, WTF?), et que ça dépeint sur les persos, lesquels perdant de fait tout fond. (le pire étant Cary Elwes et sa tronche de premier communiant). En fait, ce qui fait qu'avec le recul le film semble aussi tiède, c'est combien il est une inspiration évidente pour Shrek (on pourrait faire un trombi comparant les persos de chacu des deux films), et combien l'ogre de Dreamworks a poussé les potard de la parodie (Sinon, ça ma évoqué aussi Taram et le Chaudron Magique, et quand ça parait sage et tiède à côté d'un Disney, ça moyen bon signe...)
Birdy d'Alan Parker J'aime bien Alan Parker, parce que dès l'intro du film, avec cet univers d'HP mélé à des images de guerre, j'ai retrouvé un peu de la vibe de Pink Floyd The Wall. Et parce que Parker, comme tous les autres réals anglais enrôlés par Hollywood à cette époque avait un sacré sens du visuel, de l'éclairage travaillé, et des plans qui tuent (les scènes de vol faits à une caméra tyrolienne, c'est juste sur-cool). Si on y ajoute Matthew Modine et Nicolas Mothafuckin' Cage en jeunes premiers qui se donnent à fond dans leurs rôles (Cage ayant été jusqu'à se faire arracher deux dents pour vivre la douleur de son persos gueule cassée, et ça marche, parce qu'on y croit), et la BO gentillemment perchée de Peter Gabriel, on a un drama purement 80's malgré son contexte 60's, et un film étrangement feel-good malgré son sujet plombant (parce que ça parle de l'amitié, des rêves, toussa)
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Lun Juin 06, 2022 2:03 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Au Pays de l'Exorcisme d'Umberto Lenzi 9 ans avant de pousser les potards du racolage cinématographique jusqu'à 11 avec son (dégueu ou marrant selon l'humeur) Cannibal Ferox, Lenzi tâtait déjà de l'aventure exotique et du post-mondo avec ce film, qui ne contient ni Exorcisme, ni de cannibale clairement défini comme tel. Je parle de "post-mondo", parce que comme les films du genre et comme le Cannibal Holocaust qu'annonce un peu ici Lenzi, hé ben on a de la mort d'animal à l'image (c'est pas bien) et du bidonnage de pseudo tribu sauvage (pas mal la tribu reculée où les villageois ont à peu près tous les types ethniques du sud asiat, des maquillages de carnaval et de breloques à touristes et construisent leurs huttes sur le modèle du pavillon de banlieue...) Bref, c'est assez nul, d'autant qu'on suit un "héros" occidental qui se conduit en gros connard post-colonial, qui sait tout mieux que les locaux, au point d'avoir les faveurs du chef du village et de s'envoyer la fille de celui-ci, et qui en attendant subi tout un tas de tortures et d'épreuve dont on ne saisit pas vraiment les tenant et aboutissants. Et je ne suis pas sûr de vouloir donner au film le crédit d'avoir fait de ce perso un connard juste pour avoir une morale de "retour à la nature"...
Audition de Takashi Miike Ca fait plus de 20 ans qu'il est sorti, et bien que depuis, Miike a dû réaliser quelques chose comme 350 films, je crois que ça reste son meilleur. Parce que loin de l'image foutraque qu'on peut parfois coller à son cinéma, Audition est un film qui se tient, tant dans le fond que dans la forme. Le fond, déjà, est plus que jamais d'actualité. A l'heure de MeToo et de la "masculinité toxique", voir un film où des quinquas aisés font un casting pour se trouver une jeune compagne qu'ils ne considèrent d'emblée que comme un accessoire de plus, voir un film qui a pour constante de montrer ça comme n'étant qu'un élément des rapports hommes-femmes de toute la société japonaise, c'est fort (il faut voir comment tout le film montre les personnages féminins aller et venir, bouger, se démener, faire, tandis que les hommes sont eux statiques, vissés sur place, dans l'attente) La forme, ensuite. Si on peut être gêné par le grain 16mm (le Miike première époque tournait toujours en 16), celui-ci salit un peu le côté "drama romantique" du début de film. Et ensuite, ça vrille doucement. Par petite touche, par des raccords étranges, des choix d'angles bizarres, des jump-cut, par le fait de ne même pas laisser vivre quelques plans superbes de composition géométrique, Miike casse le tableau, casse les limites entre réalité, fantasmes, précognition, point de vue. Jusqu'à ces 20 dernière minutes qui reste, en terme de radicalité, au-dessus des wagons de torture-porn qu'on a pu se farcir entretemps. Audition, ça déchire. (et ça découpe des pieds)
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Ven Juin 10, 2022 6:20 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
La Malédiction des Hommes-Chats de Robert Wise (et aussi Gunther Von Fritsch, mais on s'en fout un peu) Val Lewton, c'était un peu le Jason Blum de l'époque. La Féline ayant généré un bon gros retour sur investissement, Lewton a voulu une suite, l'important étant de pouvoir caser " Cat People" dans le titre. Parce que, concrètement, pour le reste, le film n'a rien à voir avec le classique de la RKO. Pas de malédiction, et encore moins d'homme-chat, juste l'histoire d'une gamine dont l'imagination est emplie par la figure de l'Irena du premier film. Et c'est tout. C'est pas nul en soi, le film offrant en plus un pont vers la légende de Sleepy Hollow, mais c'est quand même très anecdotique.
Rocketman de Dexter Fletcher J'ai été agréablement surpris. Parce que je me méfie des biopics et des "d'après une histoire vraie" trop précoces, et parce que je m'attendais à retrouver tous les défauts de Bohemian Rhapsody: un truc trop scolaire, ne nous épargnant aucun lieu commun ou cliché du genre (comme ceux que Walk Hard parodiait déjà il y a 10 ans), et trop propre sur lui (les membres de Queen étant producteurs, ils se contentent d'entretenir la légende autour de Freddie Mercury mais eux, c'est bon, ils sont de bons pères de familles, cleans et tout). Là, Sir Elton John étant producteur, je m'attendais à la même chose. Heureusement, c'est un peu mieux scénaristiquement, et surtout, hormis la construction narrative du truc en mode "flashback sur ma vie", on est plus face à une sorte de comédie musicale que de biopic. l'excentricité d'Elton contamine le récit, ona droit à des belles séquence chantées/dansées qui mettent en valeur les paroles des chansons, et même si ça reste gentillet et un peu trop orienté vers les titres que tout le monde connaît (et donc, tant musicalement que biographiquement, on apprend pas grand chose de neuf), ben ça se laisse regarder.
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Sam Juin 11, 2022 12:45 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Beau Travail de Claire Denis le cinéma de Claire Denis, c'est quand même souvent la même chose: La dame investit un genre, un environnement, et livre un film atmosphérique, souvent contemplatif, parfois abscons, d'où ressort assez régulièrement le même thème: le sexe, l'attirance sexuelle, le désir, et la frustration, le refoulement qui l'accompagne. Dans Beau Travail, cette tension sexuelle n'est qu'induite, parce que jamais on ne sait vraiment ce qui fait que le légionnaire Denis Lavant (avec sa tronche burrinée et son jeu qui est toujours tout en force rentrée) se défie tant du légionnaire Grégoire Colin (avec ce phrasé qui, je le sais pour l'avoir croisé, est naturel chez lui, mais qui donne une impression de mal joué.) Bon, sinon, il y a quelques plans vraiment superbes, et le film se finit là où d'autres films (de vengeance) commencerait (et du coup, j'aimerais bien voir ce film de vengeance là)
Bad Boys for Life de Adil El Arbi et Bilall Fallah Voilà un beau film paradoxal. Qui prétend cloturer une franchise mais ouvre bien plus à des suites que les précédents métrages. Qui nous la joue Serious Bizness sur la base d'une diégèse qui n'a jamais été bien sérieuse. Qui démontre, par son absence, combien le vrai héros de ces films, c'est Michael Bay. Ce troisième film a longtemps été une arlésienne, et durant tout ce Development Hell, je n'ai eu de cesse de considéré que, pour faire bonne mesure vis-à-vis de cet exercice de "jusqu'où le peut pousser le vice dans le cadre d'un block-bo a 200 millions?" qu'était Bad Boys 2, il fallait au moins que ce 3ième opus présente nos flics déclenchant une guerre mondiale et violant des bébés animaux morts pour le lol... Et c'est loin d'être ça. Malgré ses efforts, le duo de réals belges peine à retrouver la vibe du Bayhem. Il y a bien des efforts, dans le visuel coloré, dans quelques mouvements de caméra travaillés, et on retrouve même, à de rares occasions, l'humour graveleux de deux premiers films. Mais quelque chose manque, quelque chose ne marche pas. On ne croit pas à cette histoire de vengeance, l'évidente volonté de donner plus de corps et de profondeur à ces personnages, clichés de Buddy-movie, ne prend pas, et la relation Mick/Marcus, qui n'a pas évolué en 25 ans, semble artificielle. Bref, c'est pas complètement raté, mais c'est parfaitement anecdotique, et un désaveu face à ce point de non-retour cinématographique qu'était Bad Boys2.
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Lun Juin 13, 2022 8:41 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Maniac Cop de William Lustig Je dois faire un aveu: Je ne l'avais jamais vu, et je n'étais pas trop attiré par ce film, que je voyais comme une bisserie opportuniste sortie pour surfer sur la vogue des slashers à l'époque. Monumentale erreur, parce que c'était oublié que les mecs derrière ce film compte parmi les papes du Bis: Lustig à la réal, Larry Cohen au scénar, et Glickenhaus à la prod. Aussi, si on retrouve bien quelques trucs habituels des margoulins du genre (un méchant qui reste dans l'ombre pour cacher un maquillage bof, un tournage commando sur le défilé de la St Patrick histoire de faire du Production Value), on a aussi une histoire qui se tient, intègre simple et efficace jusqu'à la dernière bobine (Larry Cohen style), une réal qui sait ménager ses effets et user pleinement du côté crapoteux du NY de l'époque, et un cast dont la crédibilité n'est pas non plus à remettre en cause (Tom Atkins, Bruce Campbell, William Smith, Richard Roundtree, et il fallait bien l'imprononçable Robert Z'dar pour faire bonne mesure en terme de gueule), et c'est du tout bon. En fait, j'ai bien fait d'attendre pour le voir, parce que maintenant, je l'apprécie pleinement.
Chungking Express de Wong Kar-Wai Je ne connais pas bien le cinéma de Wong Kar-Wai, et j'ai pas mal l'impression que le mec s'est trop tôt reposé sur son statut d'"auteur" pour ne pas forcer son talent. Aussi, je ne sais pas trop si le présent Chungking Express est un film qui cristalise son style ou juste une répétition de celui-ci. Cela étant, voilà un film qui reflète d'une vraie sensibilité, voire d'une sensiblerie romantique un peu grosse, se focalisant sur ses persos et sautant de l'un à l'autre (oubliant carrément l'intrigue, pourtant prometteuse, de son premier tiers) sans pour autant mettre de côté son esthétique: la photo tout en éclairage néon de Christopher Young est pour le coup au niveau de la réputation du bonhomme, et participe à l'atmosphère claustro du film. Parce que oui, il y a un côté "rats dans un labo" à voir ainsi les mêmes personnages se croiser sans cesse dans un Hong-Kong réduit à quelques ruelles étroites. Bon, sinon, Tony Leung est toujours un des mecs les plus classe du monde, et Faye Wong est toute mimi.
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Dim Juin 19, 2022 2:26 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Continent des Hommes Poissons de Sergio Martino Le film semble avoir une plutôt bonne réputation, même si le titre seul me ferait le classer d'office comme nanar. Et dans les faits, c'est un peu entre les deux. Parce que ouais, les dits hommes poissons sont super kitsch, les maquettes sont super voyantes, et on ne passe pas à côté de quelques bon gros lieux communs niveau scénario. Mais le film arrive aussi à faire preuve d'originalité et à avoir des bonnes idées, la première étant sans doute de nous servir un flm de streums aquatiques en lorgnant plus vers l'Île Mystérieuse de Jules Verne que vers Les Dents de la Mer comme son époque de production aurait pu laisser le craindre. La seconde étant que, comme beaucoup de films italiens de cette même époque (et de ce que j'en ai vu jusque là, particulièrement chez Martino), ce film nous donne un voir des morceaux d'une humanité pas très reluisante, où tout le monde ou presque se révèle être une ordure prête à laisser crever les autres par appât du gain ou simple rancoeur. Ca donne forcement un peu de relief, et par contraste, montre combien le personnage et le jeu) de Barbara Bach sont d'une totale platitude.
La Mort a Pondu un Oeuf de Giulio Questi J'aime bien Tire Encore si tu Peux, où Questi fait vriller le western pour y mettre du fantastique, du surréalisme lynchéen, et tant d'ambiguité sado-maso et homo-érotique et ce n'est plus ambigüe du tout. Et si La Morte a Fatto l'Uovo commence bien comme le giallo qu'il prétend être (puisqu'on a Trintignant qui enfile des gants en cuir pour zigouiller une gonzesse à coups de couteau), ça vrille ensuite à complètement autre chose, avec un triangle amoureux, du fantastique en mode body-horror chez les poulets et dénonciation de l'industrie agro-alimentaire, de la satire sociale, une représentation d'une certaine bourgeoisie qu'on dirait sortie d'un Buñuel, des bouts d'humour absurde, le tout avec un montage elliptique et une musique bruitiste dissonante. Tout ça fait qu'au final, quand arrive le twist final, on est presque déçu tant cela semble trop normal. Sinon, ce veinard de Jean-Louis tourne encore avec Ewa Aulin, une des plus mignonne starlette des 60's, après le très cool et très pop En Cinquième Vitesse (que j'aimerais bien trouver en DVD, tiens)
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Mer Juin 22, 2022 6:45 pm |
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ZobiZoba
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Inscription: Dim Juil 28, 2019 5:25 am Messages: 1427 Localisation: Montargis
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 Le Noscinéphage!
Gloire à notre cinéphage qui fait le taf que les mecs de Mad le magazine ne veulent plus faire! Ha Maniac Cop! Faudrait que je le revois je ne me souviens plus que de la scène avec la chouette cascade en camion à la fin mais très bon souvenir, une VHS qui ne m'avait pas déçu 
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Jeu Juin 23, 2022 8:29 pm |
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Jean Keud
Critters
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Moi c'est le continent des hommes poiscailles qui me chatouille, ça fait bien 35 berges que je l'ai pas vu, après avoir souffert 1000 martyrs en tendant l'affolante jaquette magnifiant Barbara Bach au cerbère inculte du vidéoclub, en espérant qu'il daigne me la louer malgré un menton encore bien peu achalandé en poils.
_________________ No matter how cleverly you sneak up on a mirror, your reflection always looks you straight in the eye.
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Jeu Juin 23, 2022 9:55 pm |
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ZobiZoba
Gremlins
Inscription: Dim Juil 28, 2019 5:25 am Messages: 1427 Localisation: Montargis
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Je crois qu'il passait en rotation lourde sur M6 quand jetais ado celui la, c'est celui où t'as un marin transformé en homme poisson dans une scène cheap mais eprouvante? La scène m'avait marqué mais déçu que ce soit moins érotique que le film du dimanche soir (j'étais ado je le repete, j'avais des priorités insatiables).
Enfin bref pas de cul peu d'horreur, le jeune pervers polymorphe en garda un mauvais souvenir.
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Jeu Juin 23, 2022 10:07 pm |
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Clint
Madnum
Inscription: Ven Juin 02, 2006 8:07 pm Messages: 2415 Localisation: Seeking Punks
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 Henry Serial Shooter
HARDCORE HENRY
Ce film était complètement passé sous mon radar. Un pote me le conseille en me disant "tu vas voir ! C'est fun, gore et con comme la mort !" Il n'a pas menti le bougre !
Tourner intégralement un film en vue subjective était un sacré pari. Il est tenu de bout en bout et les séquences "doliprane" sont assez rares. Ca casse pas la tête, pas trop du moins, et c'est très bien comme ça. Y'a pas d'histoire. Ca raconte seulement le périple dans Moscou d'un cybersoldat gros bill échappé d'un labo et qui se retrouve poursuivi par une armée de mercenaires vénères. Ca cite du ROBOCOP, du MATRIX, du CALL OF, du MIRROR'S EDGE et même du ORANGE MECANIQUE, en empilant les carnages gorasses et foutraques. Ca flingue de partout, y'a de la pute russe, un tank, un méchant albinos chelou, des coups de coustinfle en pleine poire et tout l'arsenal de guns que se doit d'offrir un FPS digne de ce nom.
C'est assez moche dans l'ensemble sauf qu'ici on s'en branle. On veut voir Henry tuer des ennemis. Le reste n'est que littérature. On ne peut pas dire qu'il y ait arnaque sur la marchandise.
A mi-chemin entre la série Z et la série B, ce HARDCORE HENRY m'a bien fait délirer. Ils sont fous ces russes.
_________________ Ah, it's a question of methods. Everybody wants results but nobody wants to do what they have to do to get them done.
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Sam Juin 25, 2022 9:41 am |
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DoctorBenway
Leprechaun
Inscription: Jeu Oct 08, 2020 6:52 pm Messages: 784
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Doctor Strange and The Multiverse of Madness (2022)
C'était plutôt sympa contre toute attente. Clairement Sam Raimi apporte une plus value à l'ensemble par des idées loufoques et cool qui permettent au film de se démarquer du tout venant du MCU : le doc Strange zombie, le combat à coup de note de musique... Il parvient même à rendre intéressant un personnage inconnu et secondaire tel que America Chavez. Le scénario, lui, est la suite directe de WandaVision et tourne donc autour du sort de la Sorcière Rouge, tout en continuant à développer le concept de multiverse (sans savoir si Marvel a un plan sur le long terme avec ça). Ça a le mérite de ne pas trainer en longueur inutilement et d'être bien rythmé, par conséquent on ne se fait jamais chier et il y a peu d'humour débile à la Marvel. Ça reste un MarMo donc j'en ai déjà oublié la moitié et je ne le regarderais pas une deuxième fois (je n'ai vu aucun film du MCU plus d'une fois) mais c'est suffisamment frais pour passer un bon moment et ça reste ce que Marvel a pondu de mieux avec les récents Spideys.
4,5/6
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Mar Juin 28, 2022 9:54 pm |
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nosfé
Gremlins
Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm Messages: 817
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Les Veuves de Steve McQueen (pas lui, l'autre) Okay, donc concrètement, le père McQueen construit sa carrière sur une double courbe: D'un côté il fait des films qui correspondent de plus en plus clairement à des genres définis et codifiés, et de l'autre, ces mêmes films sont de mieux en mieux. Pas que si Shame était un drame psycho pas mal bien qu'un peu trop pudique étant donné son sujet, et si 12 Years a Slave était un film historique-en-costume-d'après-une-histoire-vraie couillu bien que, là encore, manquant un peu de rentre-dedans par rapport à son sujet, Les Veuves répond lui clairement aux principes du film noir et du film de casse, avec tous les éléments du genre: la préparation du casse, le montage de l'éuqipe, l'execution difficile, et la sous-intrigue politico-mafieuse qui va avec. L'argument "féministe" en est à peine un et c'est tant mieux (juste que ça nous permet de considéré que Liam Neeson joue le rôle de la femme fatale..), et à ce titre l'idée du gros cast à peine employé en vraiment cool: Pas besoin d'être un star ou un mec pour porter un film qui en a. Et si McQueen continue sur cette voie, vivement son prochain pur film de genre!
Le Mans 66 de James Mangold Bon, je ne vais pas revenir sur toutes les erreurs, raccourcis et autres approximations volontaires que le film fait vis-à-vis de la vérité historique: D'autres l'ont déjà fait, et j'ai pas le temps. L'impression qui domine, c'est que Mangold ne sait pas trop quel film il fait, ni ce qu'il veut lui faire dire: Fait-il un film de bagnole ou un biopic? Veut-il faire une oeuvre authentique ou un pur divertissement avec gros cast? Prend-t-il seulement son sujet au sérieux, alors que le récit est hyper balisé, les personnages caricaturaux, jusqu'au plans CGI de la course qui sont perfectibles? Tout ça ne serait pas gênant (j'ai tendance à être indulgent avec les films de bagnoles) si ce côté "cul entre deux chaises" ne contaminait pas aussi le discours du film: Tout le propos est de nous servir l'histoire d'une Amérique et de son industrie triomphant face aux vieux continent, grâce à de la malice, de la perséverance et de l'esprit d'équipe, alors que dans le même temps le film entretient la logique habituelle à la Ayn Rand à base de mecs individualiste forcément géniaux, s'avalisant en composant avec des institutions et des puissants forcément bêtes, envieux et avide. Bref, malgré quelques plans de course qui évoquent agréablement des cases de Michel Vaillant prenant corps à l'écran, ce qui reste, c'est cette impression que Mangold ne sait pas, et moi non plus de fait. Mais une chose et sûr: en terme de représentation de l'épreuve mancelle au cinéma, le film de McQueen (pas lui, l'autre) peut dormir tranquille.
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Mer Juin 29, 2022 9:09 pm |
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Clint
Madnum
Inscription: Ven Juin 02, 2006 8:07 pm Messages: 2415 Localisation: Seeking Punks
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 De Palma Show
LES INCORRUPTIBLES Revu pour la énième fois, en 4K ce coup-ci. Quelle copie de déglinguo ! Tout est magnifique, sublimé, les décors prennent un sacré boost, le niveau de détail est ahurissant, le tout sans renier le grain d'époque. C'est presque un disque de démonstration. Et ce film ! A chaque vision, je me demande comment De Palme a pu faire. Ce n'est peut-être pas ce qu'il a fait de mieux, tellement la barre est haute, mais chaque plan tue. C'est une des rares oeuvres où toutes les scènes, du début jusqu'à la fin, donnent une impression de maîtrise totale. De l'ouverture chez le barbier, en passant par la charge de la brigade canadienne, la mort du comptable en plan-séquence ou celle de Malone en caméra subjective, le film est un enchaînement de séquences cultes. Sauf que la maestria technique va au-delà de ces moments mémorables. Elle s'étale sans faiblir sur toute la durée du métrage. Quand l'équipe fraîchement constituée traverse une rue, quand Ness et Malone se rencontrent ou discutent dans une église, quand Capone fait son speech (Teamwork  ), tout, absolument tout, dégouline de classe internationale. On dit souvent "ce film est une leçon de cinéma" mais LES INCORRUPTIBLES en est réellement une. Comme un PIEGE DE CRISTAL, comme un LES DENTS DE LA MER, le film de De Palma est l'expression d'un génie. La splendeur du cinéma à l'état pur. Du bonheur en barre pour des gens comme nous, qui savons décrypter ce que nous voyons à l'écran. Et vu que c'est un film "historique", malgré de grandes libertés prises avec les faits, il est éternel. Il ne vieillira jamais. 30/20
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Sam Juil 02, 2022 3:25 pm |
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Jean Keud
Critters
Inscription: Mer Oct 21, 2020 3:34 pm Messages: 400
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
La comparaison avec piège de cristal est très bien vue, les incorruptibles est un film quasi géométrique, comme les meilleurs MC Tiernan.
Une sorte d'équation cinématographique parfaite, mêlant le fond et la forme dans une harmonie miraculeuse.
La musique, l'acting, le découpage, vraiment rien à jeter.
Une vraie statue grecque antique.
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Sam Juil 02, 2022 8:03 pm |
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