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 Z'avez maté quoi hier soir ? 
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Leprechaun
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Spiderman : No Way Home de Jon Watts
Ah, ben il y a un topic dédié, allez zou!

Feux dans la Plaine de Kon Ichikawa
Les films traitant de la Guerre du Pacifique du point de vue japonais ne sont pas légion, mais ceux qui le font avec une vision aussi cruelle et radicale sont plus que rares. Parce que si le film d'Ichikawa traite de l'offensive américaine sur les Philippines fin 1944, on ne voit pour ainsi dire des combats, se concentrant sur l'errance et la difficile survie de soldats laissés pour compte, et qui vont, au fil des épreuves, voir leur humanité s'étioler et partir en lambeaux au même rythme que leurs uniformes. Et le personnage principal, Tamura, mec naïf et indolent, limite benêt, d'être trimballer ainsi d'horreur en horreur, de voir la folie, la veulerie, la lâcheté, la sauvagerie gagner ces créatures qui n'ont plus guère de soldat que le nom.
Le film flirte donc allégrement avec l'épouvante et le fantastique, à dépeindre ainsi ces soldats réduit à l'état de zombies (à tous les niveau, puisque oui, le film aborde frontalement les cas avérés de cannibalisme durant cet épisode du conflit), à jouer avec un noir & blanc ultra contrasté, tout en ombres, à évoquer, au détour d'un plan ou d'un autre, le cinéma expressionniste ou le fantastique gothique. Tout en se payant le luxe de faire même un peu d'humour noir.
Mais encore faudrait-il avoir le cœur à rire. Parce que si Feux dans la Plaine partage beaucoup avec le traumatisant Requiem Pour un Massacre (descente aux enfers dans un contexte de seconde guerre mondiale, tout ça), il n'a vraiment pas à rougir de la comparaison. C'est dire si il est à voir absolument.

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Mar Avr 09, 2024 6:06 pm
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Leprechaun
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Un Tramway Nommé Désir d'Elia Kazan
Encore un gros film référence que je n'avais toujours pas vu. C'est fidèle à sa réputation quant la performance de Brando (à coup de présence magnétique, d'explosions de colère et de t-shirts trop petits), pas de problème, on sent l'acteur de La Méthode qui s'amuse avec son rôle. Ce que je n'avais pas vu venir, et qui en plus se dévoile au fur et à mesure du film, c'est la performance épatante de Vivien Leigh (qui pour le coup peut aussi dire qu'elle puisse dans son vécu façon Méthode, puisqu'elle était bipolaire...). L'évolution du perso est juste super bien maitrisée, et fait presque tendre le film vers le fantastique, bien aidé par l'atmosphère nouvelle-orléanaise (je devrais dire «cajun» puisque c'est apparemment le terme). Alors ouais, le film est du 100% studio, et on sent d'ailleurs par moment un peu trop la théatralité de l'oeuvre d'origine. Mais les décors (que Kazan étrécit au fur et à mesure du récit, afin de rendre tangible le sentiment d'aliénation de Blanche) et l'image sont soignés de tel manière que le film, dans ce qu'il dépeint de cette Nouvelle-Orléans populaire, multi-ethnique et délabrée, rappelle pas mal les mêmes descriptions dans le génial La Conjuration des Imbéciles. Il y a ainsi quelques ponts étranges qu'on peut faire entre ces deux œuvres très différentes, c'est assez amusant.

Les Nouveaux Barbares d'Enzo G. Castellari
Si on le replace à son époque, et en regard à l'influence qu'il a eu, Mad Max 2 constitue un véritable phénomène culturel. Rares sont les films qui ait eu droit, à leur suite, autant de Copycat, de Rip-off, de copie plus ou moins réussies et tirant plus ou moins vers le plagiat pur et simple, ou ayant plus simplement vu des éléments de leur style visuel repris par d'autres. (Depuis, hormis Matrix, je crois que c'est sans équivalent). Et en terme de Rip-off, hé ben le présent Les Nouveaux Barbares se pose là. Ca copie les grandes lignes de The Road Warrior mais sans en avoir compris grand chose, ajoutant le toujours cool Fred Williamson en mode meilleur pote d'un héros bien plus fade que n'importe quel sous-Mel Gibson, et ça rajoute surtout un gros manque de moyen et un kitsch autrement plus ridicule que tout ce qu'on pourrait trouver de kitsch et mal vieilli dans les films de Miller (poutain, l'ensemble des bagnoles et buggy repeint à la bombe « effet aluminium », qui se déplace à 30 à l'heure ! Les trucs en plexiglas partout ! Les costumes à épaulettes des méchants ! Et le tout filmer dans ce qui semble être en tout et pour tout quatres décors dans une carrière de sable désaffectée!). Alors, on peut reconnaître que Castellari reste un bon technicien, composant une poignée de plans sympas rappelant avec bonheur ce qu'il a fait du temps de western spaghetti, et il s'amuse toujours avec de beaux ralentis, mais ça n'empèche pas le film de sombrer dans le nanar pur sucre.
(Et je n'ai pas encore mentionné que le grand méchant est joué par le grand – 2,06m quand même – George Eastman, et que celui-ci sodomise le héros dans une scène complètement frappadingue. Voilà, il fallait que ce soit dit.)

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Sam Avr 13, 2024 2:00 pm
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n00b
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Breathe de Stefon Bristol (2024)

Dans un monde post apo ou l'air s'est raréfié, une famille tente de survivre dans un bunker caché, jusqu'a l'arrivé d'autres survivants en quête d’oxygéné, ce qu'ils possèdent mais en quantité limité.

Film passé presque inaperçue sans la présence de Milla Jovovich, il s'agit d'un très bon thriller post apo, avec de l'action, retournement de situation, etc.... On passe très vite à une situation d'assiégés et d'assiégeants, et les rapports de force et de dominations sont fluctuants, changeant au gré des situations.

De ce coté là le film assure, même si on est un peu en terrain connue et que les péripétie apparaissent un peu trop téléphoné, cela n’enlève rien à la situation de crise qui se déroule.

Breathe reste soft en terme de violence et il n'a pas le ton pessimiste d'un film comme la route, il s'agit d'un divertissement qui assure son spectacle, le film nous tient en haleine, nous donnant droit à des moments de suspense bien géré, il n'y a que la dernière partie ou les incohérences apparaissent pour résoudre le conflit.

En définitive j'ai passé un bon moment, Milla Jovovich, et Sam Worthington font un très bon travail, j'espere voir des films comme celui là plus souvent.


Mer Avr 17, 2024 6:53 pm
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Leprechaun
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Donne-moi des Ailes de Nicolas Vanier
Vanier abandonne un temps ses chiens mais reste dans la gentille fable animalière avec ce film adapté de l'histoire d'un autre doux-dingue amoureux de bestioles. Et s'offre au passage, un joli casting (Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey, et les bonnes tronches de Dominique Pinon et Philippe Magnan). Et on reste dans les clous du film animalier feel-good, avec l'immobilisme et la mauvaise volonté des institutions humaines face aux outsiders voulant sauver l'environnement. C'est donc gentillet, un peu manichéen (mais sans avoir à forcer à ce niveau, le cynisme face à l'effondrement actuel donnant raison au film...) et si ça se laisse suivre sans problème, la gentillesse du propos fait qu'on ne s'inquiète guère face aux péripéties auxquelles sont confrontés les personnages, vu que de toute façon, ça finira fatalement bien pour eux.

Jawan d'Atlee
Un film indien où la méga-star-limite-dieu-vivant Shah Rukh Khan joue les Robin des Bois? Je m'attends à des scènes d'action chamarrées et pleine de ralentis iconisant à mort le héros. Et c'est exactement ce que nous offre la (mortelle) séquence d'intro. Sauf que le film prend ensuite des chemins différents... Et que c'est encore mieux ! Parce qu'en fait de Robin des Bois, le perso joué par SRK est une sorte de Fantômas accompagné d'un gan de filles et dont les méfaits servent à dénoncer et réparer les manquements et magouilles politicardes. Paysans étranglés de dettes, hôpitaux publics délabrés, politiciens corrompus et sous la coupe de financiers et d'industriels que le filme présentent comme de véritables mafieux (toute ressemblance avec la France serait parfaitement fortuite...), le film prend des allures de vrai pamphlet et c'est assez réjouissant. Bon, c'est aussi un peu facile et un peu beaucoup démago, surtout que le film reprend son cours de divertissement made in Bollywood pur sucre (c'est à dire alternant sans complexe twists dingues, flashbacks déatillés, séquences musicales, scène d'action Fastandfuriousiennes et j'en passe. On est pas au niveau de rupture de ton d'un Jigarthanda Double X, mais pas loin) pour nous servir au final des politicards en mode « Ouais, on a un peu déconné quand même » et une morale à base de « réflechissez avant de voter.» l'intention était là, sans doute (Shah Rukh Khan, musulman, a souvent été la cible des attaques de l'extrême droite. Là encore, « toute ressemblance, etc »), mais l'obligation de l'entertainment l'emporte, et sur ce plan là, pas de problème, le contrat est plus que rempli.

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Mer Avr 17, 2024 9:19 pm
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Leprechaun
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Super Mario Bros, Le Film d'Aaron Horvath & Michael Jelenic
cf topic animation

Cobra Verde de Werner Herzog
Dernier film, après Aguirre et Fitzcarraldo, d'une trilogie informelle d'Herzog que j'appellerait en toute sobriété « Faire du cinéma, c'est trop facile, alors adaptons une histoire vraie, en costumes, et dans un endroit bien hostile, genre la jungle. Et puis avec ce taré de Kinski dans le rôle principal, histoire d'être sûr que ce soit un calvaire ».
Et si on est dans la continuité des deux autres films, Celui-ci pousse aussi les potards un peu plus loin. Parce que l'absurdité et la folie latente des personnages devient ici plus explicites.Cobra Verde est autrement moins maître de son destin que Lope de Aguirre ou Fitzgerald, ne s'élevant que pour mieux tomber, le monde lui-même est absurde (qu'il s'agisse des bourgeois exclavagistes du Brésil ou des rois africains, partout tout est jeu de dupes), et Kinski, quand il n'est pas un corps en souffrance et ou ne prend pas des poses affectés, libère toute une rage qui demeurait enfouie chez ses précédents personnages. Mais passé ça, le film est aussi intéressant pour ce qu'il dit de l'évolution de la carrière d'Herzog.
Après celui-ci, le cinéaste va revenir au genre documentaire, et bien que revendique de filmer une fable (qui nous est introduite par un barde, un aède, un griot) le fait qu'il filme ici des choses trop peu vu au cinéma (les monarchies africaines, et la part de collaboration de celle-ci à la traite négrière), et sa manière de filmer, les coupes abruptes entre les scènes, les regards caméras, tout concours à un « effet documentaire » plus fort encore que dans d'autres de ses films.

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Sam Avr 20, 2024 10:58 am
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Madnum
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Message Cthulhu Fhtagn
nosfé a écrit:
Et ça se joue en combien de temps? Parce que j'ai un pote qui est pas mal branché JDR, mais vu que les parties de 15h, c'est un peu compliqué, on zyeute pour des campagnes courtes...


C'est une campagne très courte qui se joue en à peine une vingtaine d'heures.
Deux jours en enfer dans un hôtel du Caire.

Par contre pour le MJ c'est pas de la tarte. Il est exigeant le Alex.
Rien qu'à la lecture du bouzin, tu sens la patte d'un scénariste pro.
Des tonnes de PNJs, dont Winston Churchill et Agatha Christie qui se trouvaient réellement sur place à l'époque où est située FARCE MACABRE.

C'est du très lourd.
Probablement dans le top 5 des publications pour l'APPEL de CTHULHU.

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Ah, it's a question of methods. Everybody wants results but nobody wants to do what they have to do to get them done.


Dim Avr 21, 2024 1:32 pm
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Madnum
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Message Spanish bombs
REC

Ca n'a pas bougé ce truc. Toujours aussi infernal.
Une caméra portée qui évite de te casser le crâne, des rebondissements de déglinguo (le pompier qui s'écrase...) et une très courte durée qui évite l'ennui.

"Saisir sur le vif" prend tout son sens avec REC.
Un train fantôme espagnol qui génèrera une attraction à Port Aventura. Ma femme et ma fille l'ont fait et j'ai du acheter quelques culottes neuves.

16/20

REC 2

J'en avais un excellent souvenir. Ce n'est plus le cas.
Ca commence pas trop mal avec les trouffions qui investissent l'immeuble, ça continue avec l'explication sur l'origine du mal, puis ça se barre en couille complet avec l'arrivée des jeunes et un final en carton.
L'intention était là.
Le résultat non.

10/20

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Dim Avr 21, 2024 1:42 pm
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Leprechaun
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Ouais, REC 1 et 2 c'était quand même bien cool à l'époque.

Sinon :
Rebel Moon, partie 2 de Zack Snyder :
Toujours filmé comme un cochon (le flou, le flou !!!), des CGI contestables, une DA très sympa tirant sur le Steampunk, de l'action à foison (mal chorégraphiée mais bon :roll: )et 2 gros problèmes majeurs. Le premier, c'est l'exposition des persos. Dans le 1, la troupe se formait au gré du vent à l'arrache. Dans le 2, Zackounet s'est retrouvé fort dépourvu puisqu'il s'agissait que le spectateur en ai quelque-chose à foutre de ses "rebelles" sans quoi le combat final perdrait de la saveur. En l'état, on se met autour d'une table et on enchaîne les flashbacks poliment pour débrouiller le truc. C'est mal branlé et très con : même passé ce déballage, on en a toujours rien à carrer des personnages. Mention spécial à la nana qui se coupe les avant-bras pour intégrer des prothèses mécaniques afin de supporter la brûlure de ses lasero-lames alors que....ses adversaires y parviennent très bien en enfilant.... des gants. Championne, va ! :roll: Le second problème : l'histoire complètement teubé avec son méchant très méchant qui tortille sa moustache et un cyborg gentil bien arrangeant quand il s'agit de jouer le Deux Ex Machina. Tout ça pour des sacs de farine de l'espace.
C'est pas fou et ça confirme que créer un univers original en s’inspirant de vieux films c'est pas toujours facile.

Rebel Moon, partie 3 ce sera sans moi.

Un peu mieux que la première partie 3/6

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Dim Avr 21, 2024 3:28 pm
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Gremlins
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Message Satan l'habite
J'avais aimé le 2 dans le genre bigger et louder mais le premier c'est vraiment le top niveau frousse, enfin bon quand on a grandi en regardant des Jaws ou des Massacre à la tronçoneuse on apprend assez vite à gérer la peur cinématographique mais malgré ça j'étais quand même assez tendu. C'est marrant parce qu'on pourrait dire que c'est un fillm de couloirs mais la menace est tellement palpable que chaque couloir devient flippant. Oh et puis l'architecture espagnole c'est quelque chose, y'a un coté maison de campagne même dans les grands immeubles, je trouve ça cool mais dans un tel contexte ça devient vite glauque au sens médiéval du terme. Mention spéciale au jump-scare de la trappe du grenier, prévisible mais d'une efficacité redoutable, j'ai gueulé comme si un anaconda de 10 metres venait de traverser mon salon. Bon bien sur la mise en scène est au petits oignons mais y'a pas grand chose à analyser quand c'est bien fait, la caméra est toujours au bon endroit au bon moment sous le bon angle hein voila c'est pas sorcier, c'est un travail et ces croqueurs de pipas ont bien bossé.

Dommage que le 3 et le 4 soient nuls, y'avait moyen de faire une franchise sympa sans forcemment atteindre le niveau du premier.

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Ça les gars c'est des astuces de vie que vous ne lirez qu'ici, jamais sur le Discord ou le Facebook qui ne sont après tout que des communautés Mad gentrifiées


Dim Avr 21, 2024 7:43 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Rebel Moon 2 c'est toujours aussi naze oui, on me dit moins pire que le précédent...mouais...
Snyder se voit bien faire 6 films en tout mais Netflix a moins fait de promo sur celui-là, ils réfléchissent.
Le premier était dans le top10 des trucs les plus vus sur Netflix en 2023, y avait l'effet de curiosité de départ mais là...
C'est une catastrophe dans l'écriture, on dirait une histoire d'un gamin qui joue avec ses Gi-Joe à 10 ans.
Les personnages ne sont jamais charismatiques, le méchant semble être MR BISON sorti de Street Fighter le film...

Snyder était déjà meilleur en adaptant qu'en créant, là il a perdu le mojo à partir de Justice League avec le suicide de sa fille.
C'est triste, mais faut espérer que quelqu'un lui dise que ça ne fonctionne pas depuis.

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Lun Avr 22, 2024 9:46 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Immaculée de Michael Mohan (2024)

La religion a toujours été un terreau fertile pour le genre horrifique, pour le meilleur et pour le pire (surtout ces dernières années, oui La Nonne, c'est de toi qu'on parle). Alors forcément, au départ, "Immaculée" ne fait pas envie, on va encore se taper des gens enfermés dans un couvent, aux prises avec un démon quelconque et personne n'a envie de subir ça à nouveau.
Sauf que, le film à l'intelligence de proposer autre chose. Il a surtout la présence d'esprit de rentrer très vite dans le sujet, ce qui le rend d'emblée plus fréquentable que 90% des films d'horreur récents. Mieux, il tire partie de son environnement en réussissant à créer une ambiance pesante et crépusculaire, empruntant notamment aux bis italien de la belle époque, propose des figures inquiétantes, s'essaie à quelques audaces esthétiques et développe l'aspect tyrannique de cette communauté religieuse fermée.
Il sort même des sentiers battus avec cette idée d'immaculée conception faisant directement référence à Rosemary's Baby. On est agréablement surpris par cette première partie. Sauf que les choses se gâtent un peu ensuite.
En plein milieu, les scénaristes se décident à donner toutes les explications sur les mystères du film. Et ces explications soufflent le chaud et le froid. On peut louer la volonté d'originalité mais en même temps, ce choix d'une explication plus terre à terre, moins surnaturelle, laisse une certaine frustration. Parce qu'ensuite, "Immaculée" prend le chemin d'un survival que le PG-13 empêche d'être viscéral, malgré quelques éruptions de violence bienvenue. Et si l'ensemble n'est pas désagréable à regarder, notamment grâce à la performance de Taylor Sweeney, ça reste assez convenu et balisé, jusqu'à une conclusion assez décevante, qui n'en montre pas assez. Le film avait le potentiel pour être bien plus étrange et malsain mais se contente du minimum syndical. Dommage.
3,5/6


Lun Avr 22, 2024 5:24 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
New-York ne Répond Plus de Robert Clouse
On retrouve, dans ce film, un peu de la vibe anticipation/Post-apo des autres films de l'époque, que ce soit The Omega Man ou Soleil Vert. Et pas toujours pour le mieux. Déjà, parce qu'esthétiquement, c'est assez cheap (Clouse n'ayant au surplus comme décor principal que la même sempiternelle « petite rue de NY » hyper reconnaissable parce que vue dans un bon million de films), et le look général fait très connoté 70's. Ensuite, parce qu'il y a une part de naïveté qui passe mal avec le ton franchement désabusé de ces films. Si Heston en mâle alpha dans Le Survivant passait bof-bof, on peine ici à croire que Yul Brynner soit l'Ultimate Warrior du titre original. Si le gars est encore en forme et bouge bien, il a quand même 55 ans au moment du tournage et semble tout petit (faut dire qu'avec Max Von Sydow et William Smith à côté...). Mais passé ces défauts, ça se regarde quand même, la fable qui nous est donnée sur l'avenir du monde et la disparition tant des denrée alimentaire que de la manière de les produire est plus pertinente encore aujourd'hui, et la naïveté déjà évoquée est contrebalancée par des moments de cruauté bienvenue. Bref, ça a pris un bon coup de vieux, mais ça se regarde toujours.

Les Poupées du Diables de Tod Browning
J'y suis allé par curiosité, et en fait, c'est vachement bien. C'est désuet, forcément, notamment dans les effets spéciaux, et on pourra se marrer encore et toujours de la vision « carte postale » qu'ont les américains de Paris (avec en bonus, les noms : Avant le Commissaire Bézu Fache de Da Vinci Code, il y a eu le banquier Radin!), mais pour le reste, le film fait preuve d'un bel équilibre, et même de modernité. Ca oscille entre l'argument fantastique, le polar (on parle vengeance et meurtres), le mélodrame et la romance au travers du personnage de la fille, et on a même du décalage humoristique va le travestissement en vieille femme de Lavond. Un travestissement qu'on a déjà vu dans Le Club des Trois, et qui me fait me dire que si le scénar est notamment signé d'Erick Von Stroheim, on sent beaucoup la patte de Tod Browning sur celui-ci. La manipulation, la machination, le travestissement, les corps torturés, martyrisés, handicapés, et le fatalisme (autre truc bien: on a pas la justice vengeresse qui vient punir tout le monde), tout dans ce film, si il est tardif dans l'oeuvre du cinéaste, est du pur Browning.

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Lun Avr 22, 2024 6:38 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
It Follows de David Robert Mitchell
Parler de film-concept serait le surévaluer. Parler de « film de petit malin » serait un peu trop péjoratif. Il n'empêche, si il emprunte un peu au film de fantômes (il y a un peu de Ring dans cette malédiction qu'on refile), un peu au film de zombie, David Robert Mitchell crée un truc un peu autre, aussi simple qu'efficace. Parce que il parvient à distiller son atmosphère et ses effets de trouille avec une économie de moyen qui est devenue rare. Passé quelques trucs un peu trop appuyés (les panoramiques à 360°, ou la musique qui, si elle est sympa dans son côté carpenterien, est parfois trop présente), tout passe par la mise en scène. Des plans en à-plat, de lents zooms, des cadres dans le cadres qui enferme les personnages et nous font crainte autant qu'eux ce qui se cache dans le hors-champ.
Efficace aussi pour ce qu'il emprunte au slasher (autre genre auquel on pense) : les victimes adolescentes. Et si la menace, comme dans les slashers, évoque la répression des pulsions de cet age (au-delà de l'évidente allégorie des MST), It Follows se distincte par la finesse avec laquelle il dépeint ses ados. Et du coup, j'ai très envie de voir le précédent film de Mitchell, The Myth of American Sleepover.
Bref, au petit jeu des références, on pense aussi un peu (certains plans aidant aussi) à Virgin Suicide, mais la plus évidente, tant pour le côté ado que pour la MST fantastico-horrifique, c'est la BD Black Hole de Charles Burns.

L'Invraisemblable Vérité
de Fritz Lang
Dernier film US de Lang, et c'est bien sympa. Une mécanique de thriller bien huilée qui prend son temps pour au final nous mettre 3 twists d'affilée sur les 10 dernière minutes. Mais surtout un film qui, si il laisse à croire qu'il est un simple plaidoyer contre la peine de mort, se monte beaucoup plus complexe. En fait, bien qu'étant un pur produit hollywoodien, c'est aussi un pur film de Lang, reprenant des thématiques qu'on trouvait déjà dans ses films allemands: La question du Mal, la dualité, le rapport de l'individu aux mécanismes de la société, tout ce qui faisait Metropolis ou M le Maudit se retrouve ici. Sauf le style, malheureusement. Le filmage est purement fonctionnel, sans doute pour appuyer cette notion de «mécanisme», mais qui laisse un peu sur sa faim quand on connait le cinéaste.
Cela étant, passé ça, ça reste un très bon film, à mettre à côté du Crime Etait Presque Parfait, d'Hitchcock, dont il est une sorte de miroir inversé.

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Jeu Avr 25, 2024 6:37 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
The Quiet Earth de Geoff Murphy
Un post-apo néo-zélandais que je voulais voir depuis un bout de temps. Ca semble lorgner beaucoup du côté de Le Monde, la Chair et le Diable (un mec qui semble être le dernier être vivant sur Terre, qui erre, survit, avant de rencontrer une femme, puis un autre homme), même si le dernier acte est bien différent. Cela étant, c'est justement le premier tiers, avec cette errance d'un homme seul dans un monde déserté qui est, encore une fois, le plus puissant. On ressent sa sidération, sa perte de repère, les différentes étape de sa plongée dans la folie, et c'est entièrement porté par la prestation de Bruno Lawrence (qui, entre sa tronche, sa calvitie et le combo nuisette/shotgun qu'il trimballe à ce dernier stade de la folie, évoque irrépressiblement le Trevor Philips de GTA5...).
L'argument amenant à ce monde déserté et motivant le dernier acte déjà évoqué est plutôt bien senti, et donne une dimension psychédélique (et une absence d'explication claire) qui nous change un peu des habituelles catastrophes nucléaire, épidémique ou autres.
Geoff Murphy fait au passage preuve d'une belle débrouillardise en terme de réalisation, et aussi un vrai savoir-faire, parce que la mise en scène est propre, rend palpable l'état d'esprit des personnages, donne corps à tout ça avec une belle économie de moyen. Et c'est sans fioriture, pas trop connoté années 80, ce qui est un vrai plus.
D'ailleurs, ça m'a aussi pas mal fait penser à Miracle Mile, ce qui, vu comme j'adore ce dernier film, n'est pas forcément un mal...

Chanson du Deuxième Etage de Roy Andersson
Premier film du suédois que je vois, et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est particulier. Et assez unique. Succession de scènettes absurdes filmés en un plan fixe, et qui construisent peu à peu un semblant de narration, le film distille une atmosphère grisâtre et surréaliste, ou le sentiment de déprime et une impression de désastre imminent le dispute à un humour tordu. C'est en fait, au travers de ça, et de ce côté très scandinave, une satire de la société moderne, qui réduit chacun à ces figures de pantins blafards, à tel point que les morts se mêlent au vivants.
Au croisement de Jacques Tati (l'absurdité grise du monde moderne, ça évoque Playtime), du Brazil de Terry Gilliam, du surréalisme de Jodorowsky (cet empilement de crucifix invendus, cette idée géniale de costards-cravates défilant dans la rue en s'autoflagellant parce que la bourse à dévisser), et du ton corrosif d'un Marco Ferreri, C'est fait un bien drôle de mélange, mais c'est vachement bien.

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Lun Avr 29, 2024 5:48 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Choix des Armes d'Alain Corneau
Un polar à la française avec un gros casting, et à mon sens bien supérieur au Police Python 357 du même Corneau qui est plus souvent cité. Déjà parce que face à Montand, on a un Depardieu qui est très bon en gangster mi-taré, mi-simplet (et Gégé fait bien le neuneu), et qu'on a une belle galerie de second rôle: Deneuve, Lanvin, Galabru, Anconina, et j'en passe. Aussi parce que le scénario est malin, allant plus loin que la confrontation entre bandits de l'ancienne et de la nouvelle garde (les anciens ayant évidement des valeurs que les jeunes n'ont pas, y plus d'jeunesse ma pôv dame, etc.) et au-delà de la logique du vieux gangster reprenant les armes. Ensuite, parce que même si esthétiquement, on est dans une ambiance grisâtre typique de l'époque, on sent un vrai travail de lumière et de cadrage sur certain plans (et même de discrets plans-séquences) qui participent au bon niveau général du film. Bref, du polar "Qualité France" comme on aimerait en voir plus souvent.

Maximum Overdrive de Stephen King
Les rapports entre Stephen King et le cinéma ont toujours été compliqués, et on comprend, en lisant ses bouquins et sa narration très visuelle, que ceux-ci semblent autant se prêter à adaptation à l'écran. Il fallait, fatalement, que King passe lui-même derrière la caméra même si, vu le résultat, il aurait peut-être pas mieux valu. Parce que oui, le film est à la hauteur de sa réputation désastreuse. Au niveau du scénario, on est face à ce qui ressemblerait fort à une copie « à la façon de King » produite par Chat GPT, avec tous les gimmicks de base de l'auteur (le huis-clos d'un petit groupe de personnes face à une menace fantastique, portrait d'une Amérique provinciale de cols bleus), mais sans imagination aucune et de grosses grosses facilités (l'explication de la comète, les flingues). Et c'est pas mieux niveau réal parce que, hormis une petite poignée de plans d'ensemble ou assez dynamique, C'est pas bien fameux, et je ne parle pas de la direction d'acteurs (laissés pour compte qu'ils sont à jouer des personnages-fonction sans profondeur), ou de la gestion de l'espace, c'est assez catastrophique. Même le gore, qui ne semble pas assumé, même les morceaux d'AC/DC en guise de BO fonctionne pas. King était aux fraises durant le tournage, bouffé par la picole et la coke, et il avoue volontiers ne pas avoir envie de retenter l'expérience de la réal. Je le comprend un peu...

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Jeu Mai 02, 2024 6:43 pm
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Leprechaun
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Rashômon d'Akira Kurosawa
Encore un gros film référence dont je n'avais guère plus qu'un vague souvenir. Et c'est quand même vachement bien. Au-delà du fameux effet Rashômon dont le film inaugure vraisemblablement le procédé (un même événement rendu en flashbacks par différents point-de-vue qui se contredisent les uns les autres) et qui est superbement utilisé, le film vaut aussi pour ses idées esthétique (le fait que les personnages discute de l'affaire à l'abri d'un grand portail – la Porte Shomon, ou Porte de la Vie, ce qui est déjà tout un programme- ravagé par la guerre, en ruine, et donc parcellaire, comme leur vision de l'affaire elle-même, et pour ce qu'il dit de l'humanité. Ainsi, tout le monde est voleur et menteur, tout le monde manipule et cherche à s'excuser, à se faire reluire. Le Samouraï comme Tajomaru présente leur combat au sabre comme digne honorable quand en vérité il se court après, se roule par terre et sont incapable de faire une passe d'arme propre. Mais si les homme sont ainsi bien dégueu, et si Toshiro Mifune semble s'éclater dans son rôle, c'est Mashiko Kyo qui emporte le morceau. Campant une femme tantôt réservée, tantôt scandaleuse, passant de l'humilité à la démence perverse en un regard, elle est une garce manipulatrice incroyable.
Bref, à voir et à revoir absolument.

Trainspotting de Danny Boyle
Ah, le milieu des années 90 et le Cool Britannia! La vague Brit-pop et les Spices Girls règnent sur la musique, l'arrivée des travaillistes au 10 Downing Street génére de grands espoirs (espoir vite déçus, Tony Blair se révélant être un bon gros sac à merde), et au niveau ciné, hé ben on a Danny Boyle, qui mèle style visuel, BO bien choisie et humour noir typique. Et c'est sur ce dernier point que Boyle, passé les effets cools, se différencie de cette tendance. Parce que comme son précédent Petits Meurtres entre Amis, ce qu'il raconte n'a rien de cool, et offre même une belle critique de la société et de l'inclinaison pour la logique libéraliste de Blair. Parce que ces deux films donnent à voir la misère de ce Royaume-Uni qui n'est jamais vraiment sorti du Thatchérisme, des amitiés et de relations humaines dans leur ensemble qui sont pourris par le pognon (la diatribe ouvrant le film faisant du junkie une sorte de punk refusant le consumérisme : il se fout de se conformer à la norme et de devenir un travailleur et consommateur actif. Il ne veut acheter et consommer que de la came), et qu'en fait, tout le monde s'en fout, bouffé d'égoïsme et d'hypocrisie. En fait, j'avais gardé du film l'idée d'un truc plutôt fun mais chargé d'élans malsains, glauque, angoissant (le trip de Renton en manque), et je trouve en le revoyant un film plutôt désespéré, où rôde la mort. Par overdose, du sida, ou par soumission au monde extérieur. Mais bon, c'est comme un bon trip : malgré cette conclusion pessimiste, la séance était quand même super sympa.
Je suis assez intrigué maintenant de voir comment ils ont continuer cela dans la suite tardive T2...

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Dim Mai 05, 2024 6:26 pm
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Madnum
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Inscription: Ven Juin 02, 2006 8:07 pm
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Message Les T1 et T2 ça le fait pas
nosfé a écrit:
Je suis assez intrigué maintenant de voir comment ils ont continuer cela dans la suite tardive T2...


Une suite dont tu peux largement te passer.
Comme de toutes les suites tardives.

LA COLLINE A DES YEUX

J'avais trouvé ça pas terrible à l'époque. Pas naze non plus mais pas folichon.
Aja remake un classique en y ajoutant du gore et en virant le côté malsain. Un peu comme l'avait fait Nispel avec MALT.

Etrangement, le film m'a fait pensé à FALLOUT. Un parallèle que je n'avais pas fait en 2006.
Les essais nucléaires, les mutants dégénérés et le final dans une petite ville irradiée toute droit sortie du JV.
C'est pas si mal au final. La scène de la caravane pique bien et ça gicle comme il faut.

Le rythme est assez soutenu dans sa première partie mais s'effondre un peu dans la seconde. On est pas loin de la surenchère.
Le tout est emballé efficacement mais sans génie.

On est en présence d'une honnête série B.
Rien de plus, rien de moins.

13/20

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Ah, it's a question of methods. Everybody wants results but nobody wants to do what they have to do to get them done.


Dim Mai 05, 2024 7:26 pm
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Critters
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Il y a une putain de scène dans le "hills have eyes", d'Aja, celle où en moins d'un quart d'heure, la moitié de la famille tuyau de poêle se fait décimer.

Un morceau de cinoche barbare et sidérant comme j'en ai rarement vu dans ma vie, sauf par exemple dans un cannibal holocauste ou un REC.

Tout le film n'est pas aussi bon, mais cette seule longue scène propose à la fois une base et un pivot qui bonifient le bousin.

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No matter how cleverly you sneak up on a mirror, your reflection always looks you straight in the eye.


Dim Mai 05, 2024 9:05 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
La fille blonde qui se fait violer au fond pendant que sa soeur se fait téter le nibard, ça reste malsain à souhait quand même non ?

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Lun Mai 06, 2024 2:45 pm
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Gremlins
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Message Vive la polygamie!
Ouais mais c'est pas trop racoleur ça va. Un des rares remake vachement mieux que l'original. Tiens ça me fait penser que j'ai toujours pas vu plus que les 15 premieres minutes du Sorcerer de Friedkin parce que ma pétasse s'endort toujours à ce moment la :evil:
Ca commence tellement fort putain c'est quoi son probleme à celle la! Si y'a pas des effets spéciaux de mongol elle ronque direct.

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Ça les gars c'est des astuces de vie que vous ne lirez qu'ici, jamais sur le Discord ou le Facebook qui ne sont après tout que des communautés Mad gentrifiées


Lun Mai 06, 2024 8:18 pm
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