De toutes les franchises, je n'ai jamais accroché à Jurassic Park, ni à Jurassic World. J'avais l'impression d'un potentiel gaché dès le premier film.

J'ai mis beaucoup de temps à le regarder et si je l'ai trouvé divertissant, il n'a pas vraiment imprimé ma mémoire cinématographique, pareille pour sa suite, Jurassic Park Lost World, qui laissé entrevoyez ce que le film de Dinosaure aurait pu etre, avec la mort de Dieter tué par de petits dinosaures, ou les mercenaires IN GEN, traqués par des raptors dans les herbes hautes.

Il aurait fallu un réalisateur comme Paul Verhoeven pour apporter une dimension plus, cruelle et cynique sur John Hammond, qui aurait donné un portrait aux vitriol de ce gentil Papy Gateaux, parfait homme d'affaire sans scrupules, qui derrière son gentil sourire, se cacherai un psychopathe qui serait près à sacrifier ses petits enfants, pour la réussite du parc.

Ce qu'a fait Paul Verhoeven dans Robocop avec l'OCP et la violence cruelle et monstrueuse des dinosaures, qui toucherait autant les méchants que les gentils.

Mais on a décidé d'en faire un divertissement tout public, et on a eu ces films, dénués d’âmes, qui ont suivi, jusqu’à Jurassic World Renaissance.

Je ne connais pas le personnage de Scarlett Johannson dans le film de Gareth Edwards mais je sais qu'elle ne va pas mourir, et que c'est justement ce qui manque dans un film de dinosaures.

Prendre des risques, jouer avec les attentes des spectateurs est le seul moyen d'offrir un film
haletant, ou personne n'est à l'abri de se faire bouffer par les dinosaures, pas même les enfants et encore le héros ou l’héroïne du film.

Enfin de compte Jurassic World aurait du appliquer, ce que Disney a fait à la postologie, à savoir faire mourir les personnages de Jurassic Park, dans la trilogie de Colin Treverow.