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 Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed 
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Leprechaun
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Venant de toi, oui, c'est assez incroyable :mrgreen:
J'ai du mal aussi avec le western classique, mais je reconnais sans problème toutes leurs qualités aux classiques du genre (Liberty Valance ou Le Train Sifflera Trois Fois, ça tue). Par contre, les trucs plus obscures, les fonds de tiroir de la carrière de Wayne, j'y vais vraiment à reculons.

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Dim Mai 14, 2023 11:02 am
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Critters

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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
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Un bon western, qui doit beaucoup (mais pas tout) à la verve de Dempsey Rae (Kirk Douglas), cowboy plutôt solitaire mais qui décide de prendre sous son aile Jeff, un petit jeune, à la fois pour lui permettre de devenir plus fort et de se défendre mais aussi pour lui inculquer certaines valeurs. Ce qui n'est pas facile dans un lieu où s'affrontent Reed Bowman, une riche propriétaire sans scrupule, et de petits éleveurs qui veulent protéger leurs terres avec du fil de fer barbelé.

Kirk Douglas joue un personnage aux multiples facettes : il cabotine assez souvent (parfois un peu trop, comme dans la scène qui se déroule dans la chambre de Jeanne et qui traîne en longueur ; mais la plupart du temps, ça passe bien), fait régulièrement montre de ses talents de cowboy, est capable de se remettre en question, d'avoir peur (la scène dans laquelle il est capturé par un lasso) ou de se montrer menaçant , comme lorsqu'il pointe son pistolet sur Jeff :

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J'ai bien aimé également les deux chansons du film, celle qui sert de générique et celle chantée avec un banjo par Kirk Douglas.

Le film aborde aussi des thèmes intéressants : l'exploitation de terres dans lesquelles les ressources sont limitées, les ambitions rivales, la privatisation de l'espace, le décalage des anciennes générations par rapport aux nouveautés... Ca en fait un film riche et, 70 ans après sa sortie, encore intéressant à voir.


Dim Juin 18, 2023 3:59 am
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Critters

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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Seuls sont les indomptés : on retrouve une thématique proche de L'homme sans étoile, avec ce cowboy solitaire qui vit plusieurs années après que le monde qu'il aimait ait disparu... sauf qu'ici, l'écart n'est pas de 10 ou 20 ans mais d'un siècle puisque l'action se déroule dans les années 50-60. On y suit Jack, un cowboy gardien de troupeau, qui se déplace toujours à cheval (ce qui n'est pas sans poser problème quand il doit parcourir des routes empruntées par des véhicules motorisés) et vient rendre visite à Jerri, une vieille amie dont Paul, le mari, a été emprisonné. Paul va se faire arrêter pour l'aider à s'évader.

L'intérêt du film vient de son personnage principal, qui, seul (ou presque : la relation avec sa jument, Whisky, offre de très beaux moments) et quoi qu'il lui en coûte, entend vivre libre, conformément à ses principes. Difficile de vraiment l'approuver ; mais difficile aussi de ne pas l'admirer, comme le fait le shériff chargé de l'arrêter au cours d'une longue et âpre course-poursuite dans une montagne particulièrement dangereuse (la couleur aurait peut-être pu rendre ces décors plus beaux mais aurait affaibli l'ambiance globale du film). Le film nous décrit aussi une société en partie fracturée (avec la guerre de Corée et ses traumatismes, par exemple) mais capable aussi de faire preuve de compassion, comme on le voit avec les passants de la fin du film.


Lun Juin 26, 2023 3:58 am
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Leprechaun
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Le Massacre de Fort Apache de John Ford (1948)

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Classique des classiques du western hollywoodien, et quasi-premier film à mettre un coup de couteau à la peinture classique des gentils migrants américains face aux sauvages indiens. Alors, certes, on est loin de la tension et de la violence sous-entendu par le titre français. Une grande partie du film se borne ainsi à une représentation gentillette de la vie au sein du fort, entre relation sentimentales et gags de bidasses. Mais cela amène aussi d'autant plus de profondeur quand les choses sérieuses démarrent, quand ce rapport entre légèreté et rigueur militaire (incarné par un Henry Fonda impec en pisse-froid, John Wayne incarnant lui le mec simple mais juste, et pour une fois pote avec les indiens) devient celui entre la simple humanité et les "intérêts supérieurs de la nation", lesquels étant le commerce et le bellicisme le plus rétrograde. Et John Ford de nous faire un fin douce-amère, en nous faisant la morale de ...Liberty Valance 15 ans avant, la morale militaire prévalant sur la vérité. Peut-être aussi peut-on y voir la vision nuancé du coproducteur Merian Cooper, documentariste passé à la fiction...
Bref, si on est patient avec le remplissage sus-mentionné, c'est vraiment bien (et c'est un mec que le western classique gonfle assez vite qui le dit)

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Ven Juil 14, 2023 10:50 am
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Leprechaun
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Le Temps du Massacre de Lucio Fulci (1966)

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Un western spaghetti assez précoce qui attire tout de suite l'attention de l'amateur par la présence devant la caméra d'un Franco Nero en ersatz d'Eastwood (il a le même gilet en peau de mouton que Clint dans Le Bon, La Brute...), derrière la caméra d'un Fulci pas encore intronisé Maître du Macabre, et au scénar d'un Fernando Di Leo qui deviendra, lui, une des tête de pont du polar à l'italienne. Bref, on s'attend à de la violence graphique, du sadisme, voire un fond de satire politique, comme dans pas mal des trucs que ces messieurs ont fait par la suite. Malheureusement, hormis un perso de fils à papa dégénéré et adepte de la chasse à l'homme et du fouet, ça reste assez routinier. Parce qu'on a l'habituel pitch à base de mec retrouvant son bled natal aux mains d'un riche propriétaire qui se la joue tyran local, et que le déroulé reste relativement balisé. Et qu'en lieu et place du Théatre de la Violence artauldien duquel se réclame Fulci, on a un truc gentillet lorgnant par moment sur du Lucky Luke (avec ce perso de chinois caricatural tantôt forgeron, tantôt croquemort, tantôt pianiste de saloon, ou celui du frangin pochtron). Heureusement qu'on a quand même un tout petit peu de sadisme et d'immoralité, et l'inventivité de la sympathique fusillade finale, sans quoi ce serait un spaghetti de plus à classer dans les "plus qu'oubliable"...

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Dim Juil 30, 2023 5:02 pm
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Leprechaun
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
4 de l'Apocalypse de Lucio Fulci (1975)
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J'ai le DVD depuis bien 20 ans, et je l'avais pas encore regardé (enfin si, je l'avais lancé une fois, sans aller bien loin, et avec le souvenir d'un truc un peu mou). M'y mettant donc enfin, je retrouve pas mal du style du Maître du Macabre, avec cette atmosphère poisseuse, putride, cette lumière glauque, cette ambiance toujours à la lisière du fantastique, et puis cette propension pour le sadisme et quelques idées gore bien sympas. A ce titre, encore un sacré personnage composé par Tomas Milian ! Alors, oui, il y a une certaine mollesse dans le sens où le film narre une errance et ne semble pas trop savoir où aller, et on est même un peu déçu, après vérif du texte en question, que malgré son titre, le film ne soit pas plus une relecture façon western de l'Apocalypse de St Jean, mais ça reste un bon exemple de ce que le western rital pouvait nous offrir comme truc barré avant de sombrer dans la parodie.

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Dim Déc 10, 2023 12:46 pm
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Buffalo Kasso
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
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The Quick And The Dead. Sam Raimi. 1995.

Observation 1: Gene Hackman nous manque quand même bien salement, et c'est rien de le dire.
Observation 2: entre Casino et celui-ci, 1995 a probablement été la meilleure année de la carrière de Sharon Stone (pas dur dur, en même temps).
Observation 3: c'est un phénomène plutôt rare (et donc appréciable) que de voir Di Caprio avoir un "romantic interest" plus vieille que lui.

A part ça, la légende de Sam Raimi a beau être alors encore relativement jeune lorsqu'il se lance dans le tournage de ce Mort Ou Vif, il se montre ici totalement à la hauteur de celle-ci.
Ainsi, la mise en scène est inventive sans pour autant voler la vedette au récit qu'elle met en valeur.
D'autre part, les références de choix sont correctement digérées - métabolisées serait un terme plus adéquat - et renforcent le propos au lieu de lui faire de l'ombre.
Mieux: le caractère assez hétéroclite de ces références donne paradoxalement une impression d'harmonie là où un metteur en scène moins talentueux n'aurait pu que susciter un sentiment de gène, de dissonance.
Par exemple, des scènes de torture physique bien crapuleuse renvoyant clairement à des oeuvres de Sergio Corbucci (citons Django ou Le Grand Silence) cotoient sans le moindre souci une violence cartoonesque (la Raimi's Touch, ça), le tout enrobé dans un contexte de grand tournoi qu'on jurerait tiré d'un shonen.
Le résultat? Un western solide et ne faisant jamais passer son indéniable originalité devant son respect pour le matériel cinématographique auquel il tient à rendre un hommage sincère.
Raimi prouve ici - s'il le devait encore - sa polyvalence et son étonnante capacité d'adaptation professionnelle, que cela soit par rapport au sujet choisi, au genre abordé ou encore au contexte de production dans lequel il doit oeuvrer.
Un peu dommage qu'on n'ait plus vu ce Sam-là depuis son excellent Drag Me To Hell, qui date - déjà! - de bientôt 15 années.



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Alors, c'est quoi cette histoire d'homme le plus classe du monde?

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"lets just be friends" = I hate you, but I want to keep enough contact with you to tear you up inside with grotesquely detailed stories of all the guys I screw.


Lun Jan 01, 2024 7:03 pm
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Leprechaun
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
L'Assassinat de Jesse James Par le Lâche Robert Ford de Andrew Dominik (2007)

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Bon, déjà, oui, le film paraît autant à rallonge que son titre. Ca traîne en longueur, et on a une dimension contemplative qui n'est pas dégueu en soi. D'autant qu'elle participe au côté « anti-western » du film, qui nous dépeint une figure légendaire pour la dépouiller de sa légende. Jesse James est ainsi un simple père de famille, et son gang est constitue de mec de passage et de cousins, loin de l'imaginaire du bandit de grand chemin et de ses amitiés virils, et tout se passe dans des plaines et des forêts gelés, loin des déserts et de Monument Valley. La déconstruction de cet imaginaire fait, dans le film et pour le spectateur, la personnalité du perso de Bob Ford, même si on ne note pas de vraie développement en cela. C'est le problème d'ailleurs de cette dimension contemplative: C'est joli, mais cela aurait servi à illustrer l'évolution de la psyché de James, de sa déprime, de sa paranoïa, tout en même temps que la dimension malsaine qu'il y avait dans la fascination de Ford, ça aurait été mieux (d'autant qu'on a des plans en mode "effet macro", qui donne ce côté focalisé sur un centre qui se prête bien à cette idée d'introspection). A ce niveau, j'ai bien aimé la dernière partie, post-assassinat, autrement plus parlante et d'une cruelle ironie dans cette logique du Far West mythologique. Sinon le cast est cool (content de voir Michael Parks, Nick Cave et Zooey Deschanel passant faire coucou), et la musique de ce même Nick Cave aussi. Bon, par contre, encore une fois, une voix-off trop explicative et envahissante.

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Mer Jan 03, 2024 5:55 pm
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Charley le Borgne de Don Chaffey (1973)

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Intrigué par la critique d'Ed Wood sur la première page, j'y ai jeté un œil.
Drôle de western que voilà. Ca évoque un peu les spaghetti de la même époque (tournage dans le bien connu désert d'Almeida, personnages sales et immoraux...), sauf que c'est un film anglais (western rosbeef!). En fait, ça évoque un peu cette autre tendance du Western sous -acide, à la manière de Matalo, voire d'El Topo. Sauf qu'on est pas dans le psychédélisme façon Jodorowsky, mais dans un sorte de trip un peu stone. En fait, Charley le Borgne est un peu un stoner movie, et un anti-western.
Le western met en scène des mecs qui veulent quelque chose, met en scène l'idéologie de la « destinée manifeste » : Le pionnier vient chercher une vie meilleure dans le Land of Opportunity, toussa toussa. Là, le film ne raconte pas grand chose : un soldat noir déserteur (joué par Shaft !) rencontre dans sa fuite un indien boiteux et un peu lunaire (le héros de la série TV Les Envahisseurs, méconnaissable!), et ils font un bout de chemin ensemble. Tous deux ne veulent rien, n'ont pas de grande quête. Ils se font des crasses, se marrent de pas grand chose (d'où le côté stoner...) et se contentent de leur petit bout de tranquillité. C'est le monde, les autres, avec leurs recherches et leur cupidité qui leur tombe dessus. Et toujours pour le pire.

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Sam Jan 13, 2024 3:52 pm
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Finalement tu ne précise pas si tu as aimé ou non?


Ven Jan 19, 2024 2:57 am
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Ouais, j'ai plutôt aimé pour ce côté décalé, anti-western, même si j'aurais aimé un chouilla plus de développement (mais ça aurait été trop normal et basique)

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Ven Jan 19, 2024 6:58 pm
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
Moi ça m'a vraiment fait penser à une fable absurde genre Beckett. Oui c'est clair que c'est bancal, mais moi j'avoue la fin ça m'a vraiment émue.

Bon sinon ses derniers temps j'ai revu Le vent apporta la violence. Excellent western gothique avec Klaus Kinski qui revient se venger, de ceux qui l'ont fait enchaîner pendant 10 ans au bagne, lors d'une terrible nuit de tempête. Une ambiance vraiment original du très gothique Anthonio Margheritti, qui compose de très beau tableaux crépusculaires battus par les vents. Un film presque muet. Un chef d'oeuvre.
5,5/6


Ven Jan 26, 2024 3:26 am
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Leprechaun
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Message Re: Westerns: colt fumant, saloons et tumbleweed
100 Dollars Pour un Shérif d'Henry Hathaway (1969)

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Je fais les choses à l'envers en voyant ce film longtemps après après vu la version des Coen, et sans connaître le roman original. Et si j n'ai pas aimé plus que ça le True Grit des frangins, je comprends cependant ce qui a pu les attirer, et qui est assez clair dès le film d'Hathaway. Passons vite fait sur la réal de celui-ci: c'est un vétéran d'Hollywood, et son filmage reste très académique, limite anarchronique quand on considère l'année de production du film (Ca fait d'ailleurs bizarre de voir Dennis Hopper et Robert Duvall dans des seconds rôles, tant ils appartiennent à une toute autre génération de cinéma...). Nan, ce qui est intéressant, c'est que c'est un film de personnages, avec un vrai renversement des clichés du genre. Les Coen iront plus loin avec le personnage de Mattie, qui de gamine bornée et un peu peste ici deviendra dans leur version un vrai dur de western, dur et taciturne. Et si tout à l'ironie qui leur ai cher, ils zapperont la partie héroïque qui est ici laissé à un John Wayne qui, bien content de casser son image, entend quand même rester le Duke, Rooster comme le marshall sont les mêmes dans les deux films : Des couillons trop sûrs d'eux, qui ont la picole et le coup de feu facile, pensant que leur grande gueule et leur expérience leur donne toute l'autorité dont ils ont besoin. Alors ouais, Wayne casse son image comme il faut, mais le personnage aurait gagné à avoir une dimension plus pathétique encore.

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Dim Fév 18, 2024 4:15 pm
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