"Anne est mariée à un notable d'une petite ville depuis 30 ans. Elle est lassée de son quotidien, elle a l'impression d'être passée à côté de sa vie. Après une rencontre fortuite avec "Le Maître", elle découvre un nouveau sentiment de pouvoir et un appétit de vivre plus grand et plus audacieux qu'auparavant. Parallèlement, le nombre de cadavres dans la ville augmente de façon exponentielle... "

Un petit film qui s'inspire des anciennes pointures de l'horreur 80' avec gros titre, nappes de synthé/piano, effets gore plein d'éclaboussures et photographie d'époque.
Tout partait bien avec des acteurs impliqués, un petit ton épouvante/humour décalé, des plans de caméra "rétro" et une histoire classique mais efficace. Les SFX font d'ailleurs honneur à la période des horror movies des années 80, sans faire trop cheap.
Cependant, Jakob's Wife rate le coche de peu en raison d'un rythme asthénique et d'une bande son très inégale qui s'arrête lors de longs passages silencieux où elle aurait trouvé sa place pour combler le vide. Au final, sur 1h38, on se surprend à chercher la touche d'avance rapide à la moitié du métrage pour que les choses bougent un peu plus....
On retrouve le thème de la femme soumise à l'homme qui cherche à reprendre les commandes de sa vie, mais sans mettre trop les pieds dans le plat.... sauf peut-être à la fin lors du discours du "Maître" emprunt d'un féminisme très (trop ?) contemporain.
Bref, une histoire de vampire somme toute sans surprise, faite avec beaucoup de respect pour le mythe et aux nombreuses références mais dont le manque d'énergie et la difficulté à instaurer une réelle ambiance tue l’intérêt du spectateur.

Dommage.

3/6