#Flichty2022

Le film était annoncé pour le 31/03/2021 depuis un moment mais pourrait être encore une fois repoussé...

Repoussé au 08/10 lol

"Encore une fois nous vous repoussons, M.BOND"

'vais plus pouvoir encore attendre très longtemps ! :?

Mais personne ici n'est allé le voir ?

Si, vendredi soir, première séance depuis...pfiou...le dernier Tarantino, donc été 2019 ?

Pas aussi bien que Skyfall mais joli baroud d'honneur pour Craig au sens propre et figuré d'ailleurs. L'intrigue est prenante, Rami Malek est parfait, Seydoux mieux que précédemment, Ana De Armas sublime bien que sa présence soit si réduite. Il y a quelques difficultés qui m'ont dérangées, mais ça passe crème tant il y a plein de trucs géniaux en compensation : de somptueux lieux trouvés comme toujours, une base à la James Bond avec un Satin rappelant Dr No, des musiques avec plusieurs fois des échos à des thèmes cultes de la saga, la DB5 et l'autre ancienne AM qui est magnifique, le plan de séquence de gunfight dans la tour...y a même du Metal Gear Solid à plusieurs moments. Joli rattrapage en tout cas après un Spectre maladroit (mais que j'aime bien quand même). Bon, à voir quel tournant la saga va prendre maintenant pour un nouveau reboot (allo Martin Campbell ?) et si ils conservent l'équipe MI6 actuelle autour d'un nouveau "Bond/007".

Ton retour s'ajoute à la majorité entendus ailleurs et qui classent cet opus parmi les bons crus; tout en dubitant sur la suite, le regard inquiet, comme si on leur avait annoncé que mike horn venait manger chez eux ce soir.

Y a pas mal d'hommage à la saga dans son ensemble dans cet opus, sans atteindre la quasi perfection de Skyfall pour la période Craig.

Viteuf, paske je l'ai maté ds de sales conditions, sur tablette, cette nuit, en attendant un sommeil qui n'est jamais venu. Mais aussi paske j'viens d'effacer par erreur un texte plus long et que ça me saoule de recommencer.

Donc, j'ai pas aimé ce film où figure james Bond sans qu'il s'agisse pour autant d'un Bond-movie. Bam !

Mais bon, gardons l'esprit ouvert, voyons cette proposition différente qui, si elle ne fera jamais l'unanimité et sera toujours garée en double-file comparée au reste de la mytho bien alignée, a le mérite d'exister hors canons, pour un peu que chacun fasse montre d'indulgence à l'égard des abyssales conneries d'incohérence qui jalonnent ces 2h45 qui paraissent interminables.

Un opus qui relève du spin-off planté dans le terreau du fan-service, où j'ai vu le chant du cygne d'une incarnation par un acteur plutôt que celui d'un personnage éponyme et icônisé depuis 70 ans.
Même l'annonce traditionnelle en fin de générique laisse planer un doute sur le "tuilage" vers Lashana Lynch.


Le pire est que tous les détails périphériques sont géniaux, mais plombés par une trame générale qui voit ses thèmes se chercher sans jamais parvenir à se rejoindre, entre le film d'aventure à gd spectacle dont les enjeux et motivations restent incomplets, et l'introspection romantique abandonnée à la fin de casino royale mais qui revient ici après celle plus éthique et morale qui personnifiait skyfall et spectre. D'ailleurs, cet angle de caractérisation reste cette fois encore bien plus réussie via les ponctuations par effets de miroir qui conduisent au dénouement de cet opus, plutôt que toute la guimauve qui prévaut en scènes et en plot jusqu'à écoeurement. De la géopolitique et du cynisme, oui, de la thérapie de couple selon Grazia, non !
Sans évoquer les traitements réservés aux protagonistes de la mytho qui sont parfaitement indignes de ces icônes ici expédiées sans éloquence. ( à l'exception de Leiter).

Reste des scènes qui valent d'être revues sur un véritable écran, ainsi que ce vestiaire cher aux versions craig-iennes et qui ne manquera pas cette fois encore de m'faire cracher comme à chaque fois un billet pour, cette fois-ci, ce putain de coat qui assiéra un peu plus cette image de bourgeois rural un brin rough-lite que j'essaie de me forger.


De l'originalité pour, fondamentalement, s'en tamponner les pendeloches au final /6.

"sans qu'il s'agisse pour autant d'un Bond-movie"

Du coup quels sont les éléments du cahier des charges qui manquent selon toi?
Parce qu'à l'inverse si on devait faire un mince reproche, c'est peut-être de trop vouloir tout caser de la saga en un seul film.

Bond, les James Bond Girl, le méchant défiguré et son île, l'homme de main, la DB5, le SPECTRE, M, Monney Penny, Q, Félix, un autre agent 00 les cascades, les gunfights, l'ost qui flirte avec des thèmes cultes d'anciens opus, la montre gadget, le traitre, du background romance, le martini au shaker et pas à la cuillère, les lieux dépaysants, le ptit côté sadique de 007, et même le carton final qui dit que "James Bond" reviendra.

Faut parier sur un reboot comme avec Brosnan puis Craig (même en conservant des acteurs pour M ou Q etc.), et comme par deux fois Martin Campbell a sublimé le concept, le rappeler.

, Hawé, qd même, depuis + d'une semaine... pardon toussa toussa (mme grieves a un tout petit moral qui requiert actuellement tout mon temps plein. j'en suis bientôt réduit à poster aux mêmes heures que saga. Promis, on laissera allumé sous la cafetière, ce sera toujours ça de gagner pour les autres.^^)

J'vais préciser ma 1ère réponse, même si le souvenir s'est forcément refroidi depuis 10 jours. Déjà que les conditions n'étaient pas non plus gégé...
Bref...
alors alors,...^^
... qu'est-ce que j'avais en têt- ah oui !

SPOILER

Bon, déjà cette fin ! Rien que ce point disruptif propulse cet opus à plusieurs galaxies du reste de la mythologie. Pkoi en arriver à cette extrémité sinon pour tuer ce qui était le visage et la voix de ce perso depuis 5 films ?! (surtout qu'y a pas d'urgence à détruire l'ile, enfin j'crois, j'me souviens plus, pt-être pour empêcher que les puissances étrangères ne débarquent avant les english et ne découvrent heracles. Ce qui d'façon parait peu probable puisqu'il y a un navire anglais suffisamment proche de l'ile pour la bombarder, bref... toujours pas compris/ni ne me souviens de la nécessité de tout faire péter).

A un moment du film Bond dit : "- c'est jamais qu'un numéro ! ", hébin j'ai envie de dire aux producteurs : "- c'est jamais qu'un acteur, au service d'un perso, et non l'inverse ! "
La fin de Spectre, aussi bancale était-elle, quand notre espion préféré acte son choix de vouloir s'offrir une chance de veillir dans l'amour, loin des affres et des tumultes les plus noirs du monde, cette fin là se suffisait très bien.

Mais plus encore, et surtout... ^^

... tu seras d'accord avec moi si je dis qu'un cahier des charges n'est qu'une ponctuation rythmant un fond. Et t'es-tu déjà retrouvé mal-à-l'aise par le spectacle décalé d'une prise de parole au rythme inapproprié à la circonstance, genre un discours à un enterrement (exemple extrême) où l'allocuteur ne s'exprimerait que par de courtes phrases minimalistes ou à l'inverse s'éterniserait à coup d'emphases et de double-sens... ?, pas vraiment de circonstance, hein ?!, qd bien même les effets seraient biens ou pas..., et bin voilà ce que j'voulais dire quand j'écrivais : "... des à-côtés géniaux plombés par la trame..." Je trouve que les inserts ajoutés sont top, discrets, bien sentis, voire ultra chiadés mais .... le soucis réside dans l'imbrication du squelette, avec des articulations qui fléchissent sous le poids "d'élongations" thématiques jusqu'à finalement passer sous le seuil de critères qui définit un bond-movie.

Un exemple parmi les plus parlants est la séquence à cuba; laquelle semble pourtant faire consensus dans sa couleur bondienne, hébin chez moi celle-ci a fonctionné comme une caricature hs et totalement try hard dans son exécution.
- Je m'explique :
Bond, l'homme qu'a toujours eu besoin d'une femme entre 2 missions pour servir de fourreau à la folie de son sabre, se présente ici comme un pudibond qui demande à une bombasse de bien vouloir se tourner pour qu'il puisse enfiler pudiquement un smoking, et même pas dans la suite résidentielle d'un palace, son pêché mignon, mais sous le néon blafard d'une réserve insalubre qui sert de cave-à-rouquin dans un bar-tapas de cuba qu'on qualifierait sans peine par chez nous de bouge insalubre. C'est koi ça ?!, le dernier johnny english ?... james bond, normalement, s'il lui arrive d'être éconduit, ne se démonte pas pour autant et se dessape devant la donzelle avec l'arrogance bombée du paon qui fixe d'un regard malicieux la chanceuse à qui il offre le spectacle d'un corps qu'il sait fait pour véhiculer le fantasme masculin. Intrinsèquement, Bond revendique son appartenance au cercle des mâles alpha ++. Bond n'a pas besoin d'être irrésistible, il SAIT qu'il l'est et sait qu'on le sait aussi.
Pour moi, c'est LA scène qui transfigure et cherche à entériner le changement d'adn de james bond version -Craig; bien plus encore que le recueillement devant la tombe de vesper lynd. Où est passé le gars de QoS outré devant la façade défraichie qui ne daigne même pas entrer ds l'hôtel miteux retenu par camille montes/olga kurylenko et part spontanément s'installer dans l'hotel le plus ostensible et la suite la plus dispendieuse de la ville ?!... James bond devient ici un homme sans panache alors que fondamentalement le perso est entièrement né pour en revendre. Et "fondamentalement" ça veut dire en toute circonstance, pas une fois de temps en temps, sinon ça n'est plus fondamentale. James Bond c'est de la testostérone en spray, pas un courtois timide géné à l'idée de rougir.
C'est pas juste anodin, ce préambule au segment cubain a désamorcé chez moi toute la séquence d'infiltration et de stomb, pourtant enjouée et super chiadée, qui suit derrière. J'étais sorti du truc, une fois de plus. Ce n'était plus james bond dans ce qu'il sait faire de mieux, plus cette machine à tuer totalement désinvolte, mais un gars qui (se) force/joue le trait lié à l'idée que l'imaginaire collectif se fait de james bond. D'où le try hard et mon sentiment de forceps tout du long. Pour moi cuba c'est une séquence pensée par un schizo.

Alors j'ai bien compris que l'idée derrière l'image était de dire "- Certes Bond a changé avec l'âge, MAIS, revêtez-le d'un smoking et voyez le naturel revenir au galop !", un peu comme une vie passée dans l'arkansas n'empêchera jamais clark kent de disparaître instantanément derrière Kal-El sitôt qu'on lui pose un linge rouge sur les épaules. Sauf qu'ici ça ne fonctionne pas, c'est brouillon, on appose des signaux/messages opposés et SANS AUCUNE AUTRE RAISON QUE DE COCHER UNE CASE A CE FAMEUX CAHIER DES CHARGES, celui qui dicte d'inclure une séquence ludique mêlant baston-à-la-cool, JB's girl, glamour & gadget => try hard => fan service.



Sinon, pour rester juste sur les hérésies qui violent amha la mytho (et sans revenir sur ce qu'il ya de pire amha dans cet opus, à savoir les perles d'incohérence entre images et dialogues qui finissent par composer un collier de débilités hallucinant à ce niveau. Les Bond-movies se sont toujours torchés de la rigueur, mais là on gravit jusqu'à des sommets jamais atteints par la franchise, mais bref c'est pas le sujet de mon post) je citerai donc en vrac :
- Bond qui bosse pour la CIA (on l'a déjà vu se détourner du service, désobéir, voire entrer en conflit avec M au point d'être désavoué par le MI6... mais en profiter pour aller bosser pour une autre crémerie, ça, pardon hein, mais là aussi on est sur de l'inédit qui me semble incompatible avec ses principes enracinés qui lui servent de socle).
- la longue tradition des seconds couteaux : L'une des featurettes les plus appréciées et les plus iconiques du Bond-verse avec des caractérisations aussi cools que terrifiantes. Qui sont-ils ici ? : Un random qui trahi comme y'en a 10 par saison dans 24h chrono. Un cyclope sans charisme qui, avec sa caractéristique aurait pu être cool s'il se montrait un tant soit peu dangereux pour notre héros qui s'en débarrasse au début, et avec une telle facilité qu'on se demande pkoi il ne le tue pas alors qu'il en dézingue par fagot de 20 et pour bien moins que ça. Aucun ne marque l'imaginaire de son empreinte, et pire, atténue l'image -quasi surnaturelle- de machine à tuer qu'est 007.
- Le manque de respect pour tout ce que représente Blofeld. Putain mais il le tue hors-champ !! Tu vas pas me dire qu'il y autre chose dans le sort qui lui est réservé qu'une volonté de démystifier plutôt que de rendre hommage. J'ai beau n'avoir jamais apprécié la relecture du perso dans l'arc Craig, j'aurais qd même gouté à ne pas voir Waltz réduit à une petite scène de 15 mn dans une cage de verre, comme s'il était venu sur le plateau saluer des amis. Sa mort est minable, très anecdotique, quasiment sabordée.
(...)

Y'a surement encore d'autres points qui ne me reviennent pas là tout de suite. C'était y'a une semaine, en milieu de nuit, sur tablette, pas de quoi transformer un visionnage en un truc mémorable mais voilà déjà une bonne part de mes griefs parmi ceux qui persistent dans mon souvenir.


Je suis toujours sur mon sentiment 1er mais un 2nd visionnage me ramènera sinon un peu d'objectivité, pt-être un peu de mansuétude au travers tous les éléments que tu as listé à raison.

Et bien merci pour ta longue et riche réponse à la forme toujours aussi agréable, et toutes mes ondes positives à Mme au passage.

Ok, tes critiques sont mieux compréhensibles, détaillées et il est vrai qu'elles peuvent peser du mauvais côté de la balance selon l'appréciation de chacun.
Pour Cuba, la séquence EST clairement maladroite : la magnifique Ana De Armas en coconne certes efficaces mais potiche efficace nous ramène des décennies en arrière niveau James Bond Girl (c'était déjà agaçant dans QOS avec Gemma Arterton) et flirte avec le too much de l'ère Moore.

Pour la scène citée, où tu y vois une volonté de changer (et marquer ce changement) le caractère de Bond pour une raison extérieure au métrage, on peut y voir également, à la place, une raison interne à l'intrigue qui est que, qu'on y adhère ou non (ce qui n'est pas mon cas), James est amoureux et ne s'autorise qu'à flirter et/ou plaire sans plus passer à l'acte. C'est assez liée à ce James en particulier vis à vis de son histoire initiée dans cette période Craig. Ce n'est pas tant la société qui modifie Bond, c'est a position personnelle sentimentale amha. Après, évidemment que l'écriture peut être influencée par l'actualité et s'introduire dans l'écriture des aventures du mâle alpha qui pense que NON veut dire OUI, mais le traitement de son obsolescence est moins tournée en dérision qu'un McClane dans Die Hard 4 par exemple tout en ayant droit à sa réhabilitation de toute façon parce que "ça reste un bon gars même rustre".

Est-ce que SPECTRE pouvait largement servir de fin de l'ère Craig ? Oui.
Est-ce que Bleuchamps est sous-utilisé ? Oui.
Est-ce que l'homme de main manque de charisme ? Oui. (D'ailleurs, à partir de quand change-t-il d'employeur ? ça reste flou)

Quand on voit comme la saga Mission Impossible a à l'inverse réussi depuis le cinquième opus à introduire un méchant charismatique, arrêté en fin de premier film le concernant et revenant hanter le sixième et génial opus, il est clair que James Bond devrait continuer à regarder ce qui se fait de mieux ailleurs.

MAIS (il fallait bien un mais), la somme des éléments positifs réussi, amha, à l'emporter sur les quelques déceptions ou faiblesses de script tant le sentiment d'hommage à la saga (davantage qu'à Craig, d'ailleurs) est réussi.

Avis mitigé sur ce Bond, que j'ai bien aimé mais avec quelques réserves - et surtout, je ne me souviens que très vaguement des films précédents. J'ai bien aimé le personnage de Bond lui-même, son évolution, son côté moins machiste, que ce soit avec la nouvelle 007 et surtout avec Madeleine et Mathilde. Ca ne rend pas le Bond des vieux films moins réussi ou charismatique pour autant mais c'est sympa de tenter d'autres choses, même si on s'arrête parfois au milieu du gué - j'aurais bien aimé avoir un duo Nomi-James lors de l'assaut de la base finale, au lieu d'un Bond qui agit à peu près seul. Ce qui rend le temps long, et ce n'était pas la première fois - je pense au passage dans la forêt. Le scénario est également assez tarabiscoté et les effets d'Héraclès et les objectifs de son utilisateur pas toujours très clairs. Le film aurait à mon avis gagné à être élagué et à être moins long (2H40 quand même...).

Mais les scènes d'action, même si souvent trop longues, sont intenses et prenantes et on a quelques jolis moments d'émotion, avec James qui retrouve Mathilde et Madeleine ou à la fin du film qui apporte une conclusion à la sage, même s'il y aura évidemment un reboot - mais, en ayant une introduction et une conclusion, la saga de films avec Daniel Craig met vraiment cet ensemble de films à part.

Un détail qui m'a un peu agacé : lorsque Madeleine et Mathilde parle français, le son est tellement bas qu'on a du mal à comprendre ce qu'elles disent, même en tendant l'oreille.

Y a t'il quelqu'un pour m'expliquer le plan du méchant ? J'ai toujours pas compris la menace qu'il representait pour le monde, par contre j'ai compris qu'il developpait un virus qui modifiat l'adn de la cible et non du porteur, d'ou James Bond qui ne peut prendre dans ses bras sa fille sous peine de la tuer....

De mémoire, Safin veut tout d'abord se venger de SPECTRE car M.WHITE a fait exécuter sa famille sous les ordres de Blofeld, quand il était enfant.
D'où le flashback de l'intro qui le voit tuer la mère de Madeleine et finalement se raviser vis à vis de cette dernière alors qu'elle va mourir aussi.
Plus tard, c'est lui qui infecte indirectement (via Madeleine) Blofeld en prison pour le tuer et mettre fin à SPECTRE.

En même temps, il a une île/base base avec une usine de nanomachines (très Metal Gear Solid), de façon à en produire des millions qu'il souhaite disperser par missile pour tuer des millions d'humains et établir un nouvel ordre mondial sur cette base (très Thanos).

Assez bizarre son objectif, et puis il y a des acheteurs donc, je vois pas trop ce qu'il a gagner. Des pays comme la chine, la russie, les etats unis, seront prêts à mettre la mais sur lui, si ils envoient ses missiles.