Le tournage de « Predator 5 » vient de se conclure. Produit par Disney, voici tout ce que l’on sait du projet. Réalisé par Dan Trachtenberg, le projet est pour le moment intitulé « Skulls » et devrait logiquement sortir courant 2022.

Maintenant que la 20th Century Fox a été rachetée par Disney, c’est le studio aux grandes oreilles qui gère la licence Predator. Et contre toute attente, un nouveau film va prochainement voir le jour. En effet, Disney a chargé Dan Trachtenberg, le metteur en scène de 10 Cloverfield Lane, de s’occuper de ce nouveau volet de la saga Predator. Pour le moment intitulé Skulls, ce 5ème film Predator vient tout juste de terminer son tournage. C’est, Jeff Cutter, le directeur de la photographie, qui a confirmé cette nouvelle en publiant un cliché du tournage sur son compte Instagram. Il en a profité pour rappeler que Amber Midthunder tiendra le rôle principal du long-métrage. L’artiste accompagne son image de la légende suivante :



Predator 5 sera un prequel se déroulant pendant la guerre de Sécession, bien avant les événements du film original. L’histoire devrait suivre une femme Comanche qui s’oppose aux normes de sa société en rêvant de devenir guerrière. Un Predator va débarquer sur ses terres et assassiner les membres de sa tribu. Elle va donc avoir l’occasion de faire ses preuves.



Le meilleur film de la franchise ?

À l’heure actuelle, le projet s’intitule Skulls, mais il s’agit d’un titre provisoire. Dan Trachtenberg n’a donné aucune information supplémentaire concernant le titre de son œuvre. Le scénario a été écrit par Patrick Aison et le long-métrage est produit par John Davis. Ce dernier a par ailleurs promis au micro de Collider que ce nouveau film allait sans aucun doute surpasser les autres :



On espère que ce ne sont des paroles en l’air, surtout après l’échec critique et financier de The Predator. Réponse, normalement, courant 2022 !

N'empêche qu'on devrait avoir droit à des crossovers de ouf grâce à Disney! Predator contre Bambi, le roi Lion, Mowgli et sa bande, les Aristoyautjas, hâte de voir le chasseur galactique traquer la Coccinelle dans les rues monégasques!

Ok, je crois que je peut raisonnablement deviner quel sera le résultat et passer mon tour.

Le Predator apprit la théorie du genre, vérifia ses privilèges changea de sexe et de pronoms puis partit collecter de nouveaux trophés de chasse: des éjaculations de routiers sur des parkings de restos routiers.

Haaaa... Enfin ! Une femme forte et rebelle va pouvoir se mesurer au Predator ! Je n'avais jamais songé à une telle idée en 2021 alors que j'en rêvais toutes les nuits !
Une idée formidable pour relancer cette franchise !




Bref. J'avais apprécié Amber Midthunder dans la série Legion même si son talent d'actrice restait à la hauteur de ses high-kicks, faut pas se mentir. Le contexte historique aussi est intéressant, bien plus que l'époque moderne qu'on a trop vu au cours des itérations diverses.... Niveau ambiance le peu de photos dispos me donnent également envie.

A voir si comme pour Matrix 4 le parfum Woke ne servira qu'à s'attirer la complaisance des critiques et sans pour autant se voir exagérément dans le film.
Ou alors, geste fou ! Le Predator sera UNE Predator forte, rebelle et on assistera à un combat entre femelles inter-espèce de haute volée.... (Oseront-ils ? )
Un film que j'irai voir au ciné sûrement sauf s'il n'est pas encore destiné à une chaîne payante ou autre.

Le film devait s'appelait " Prey " en opposition au "Predator", mais concernant le fait que l'on a affaire à une comanche qui veut venger sa famille, faut pas oublier que alien vs predator et Predators mettaient en avant des héroines féminines, donc c'est pas comme si on était pas en terrain connu. De plus la mode des femmes plus pugnace que les hommes c'est à la mode avec Revenge ou The Nightingale. Il faut vivre avec son temps.

Je veux la voir aveugler le predastreum dans la dernière scène en lui balançant son slip hebdomadaire de femme sioux au visage.

Et v'là tis pas que le film change de nom : Prey.



Court mais toujours engageant, j'ai envie d'y croire ! Par contre, piment dans l'anus, la chose ne sortirait que sur plateforme Hulu... Le cinéma de genre est-il mort ?

Le film se passe en 1719 mais le cast semble être exclusivement composé d'acteurs amérindiens.
Vont-ils nous faire une Mel Gibson ? (on a le droit de rêver...)

Vu.

Une belle résurrection du mythe Predator qui manque un poil de profondeur photographique et sonore mais qui se défend bec et ongle pour remonter le niveau de la franchise.

Les moins :
- une piste sonore pauvre, pas d'ambiance spéciale
- une photographie le cul entre deux chaises, avec trop de plans serrés, rarement d'ampleur dans les mouvements de caméra, comme un bon vieux DTV des familles
- cours (1h40) et pourtant, malgré la multitude d’événements, réussi à manquer de dynamisme au point de parfois sembler trop long....
- une créature trop vite exposée, sans trop de suspens
- Amber Midthunder n'est pas vraiment une bonne actrice..... Elle arrive à être moins charismatique que son frère dans le film....
- Pas de trip à la Apocalypto, les indiens se mettent à parler vite anglais....

Les plus :
- l'histoire, le lieu, la temporalité et les événements sont bons.
- une héroïne, Naru, que l'on prend ENFIN le temps de développer pour comprendre pourquoi elle peut rivaliser avec un Prédator. Contrairement à Rey Skywalker, on la voit galérer à s'entraîner, se prendre des coups dans la tronche, essayer, rater, on nous MONTRE (enfin un "show don't tell" réussi !) qu'elle a appris à faire des recettes de médecine, qu'elle sait traquer sa proie et qu'elle est aussi plus futé que forte. Elle est crédible. Tout le film nous montre son ascension et son combat final se fait aussi avec la mort d'autres combattants de sa tribu.
- les persos sont investis, jouent plutôt bien, on y croit. Mention spéciale pour le frère de l’héroïne, guerrier comanche empreint de spiritisme et qui fout la trique dans sa représentation.
- Le Predator, bien réinventé avec son look semi Aztec et un downgrade d'armement pour coller à l'époque bien pensé.
- L'action en veux-tu en voilà, servie par des SFX plus qu'honorable.
- c'est gorasse, bien dans le ton de la franchise...

Bref, un film plus qu'honnête qui rate le coche du grand écran et c'est vraiment dommage. Un bel hommage au Predator originel ("s'il saigne, on peut le tuer" ), avec de gros effort pour traiter le sujet. On me dit dans l'oreillette qu'une version entièrement doublé en Comanche existe.

5/6 d'encouragement.

Prey (2022)

En effet, excellente surprise qui place le film a égalité avec Predator 2 derrière l'original, ce qui fait du bien après autant de suites ratées depuis.

Contexte original avec mélange des genres ludiques, casting inconnu qui fait du bien et nous régale, lead féminin qui s'impose sans forceps, morts nombreuses et visuellement cool, armement bien plaisant à voir se déployer, durée limite trop courte vu comme c'est prenant.

Et putain y a même le flingue dont on a tant parlé depuis Predator 2 !

5/6 d'encouragement aussi.

Mouaif,moins convaincu que vous,si ce n'est que je veux bien admettre qu'au vu de ce qu'offre le cinéma hollywoodien actuellement ca aurait pu être bien pire et ce Prey est au moins,de manière surprenante,regardable.

Niveau fatiguant,le contexte historique n'est qu'un simple décor en carton pâte et est essentiellement foireux .

les Comanches du film ne partage pas grand chose avec ce qu'on sait des vrais et ca vaut sans doute mieux pour notre héroïne,ce peuple étant reconnu pour étre les meilleurs cavaliers d’Amérique du Nord,mais certainement pas pour leur progressisme envers les femmes et c'est vraiment peu de le dire.

Des coureurs des bois francais face à des comanches? Je passe même sur la représentation caricatural de français qui était pourtant réputé avoir de meilleurs rapports avec les populations indiennes que leur contrepartie anglaise ou espagnole,mais il est déjà très peu vraisemblable qu'ils est croiser des comanches en 1720, sauf erreurs ce ne sont pas les mêmes territoires.

Enfin le massacre de bisons, de la façon présenter ce sera bien plus tard et pas les mèmes auteurs, à une époque ou les coureurs des bois avec leur fusils cap'and ball,qu'ils soit francais ou non,seront déjà de l'histoire ancienne.

Sinon,niveau qualités j'ai bien aimé le portrait d'un Predator clairement débutant,à la fois balaise et brutal,mais aussi vulnérable et qui prend cher face à tout ses adversaires, Il est intimidant,motiver,mais clairement pas encore au niveau et parfois imprudent (mème si sans son masque,je lui trouve un peu une sale gueule,qui respire pas vraiment l'intelligence).

Le frangin est vraiment un chouette perso,plutôt charismatique,pondérer et trés efficace,il à certaines des meilleurs scénes,notamment son combat ou il arrache sa flèche plusieurs fois du predator pour la réutiliser ilico.

L'héroine sans sort pas si mal finalement et reste à peu près crédible tout du long,sauf pour le combat finale, ou,faut pas déconner,si la ruse est bienvenu,on peine à croire qu'elle puisse faire basculer le mastodonte mème en tirant trés fort sa corde, ni méme qu'elle s'en sorte en aussi bon état générale à la fin.

Donc, rien de vraiment glorieux dans ce film pour moi,si ce n'est que ce n'est pas non plus une purge complète comme on s'habitue trop à en voir ces temps-ci.

Ha bein oui mais si tu juges le film à hauteur de son exactitude historique/géographique/ethnique t'es pas sorti de l'auberge.... Quand au rôle de la femme chez les comanches, Naru s'en prend plein la gueule quand même, au propre comme au figuré. C'est pas une Mary Sue qui remet tout le monde à sa place. On peut louer Prey d'avoir mis en avant une femme "à l'ancienne" comme dans les années 90' sans ( trop ?) tomber dans les travers du féminisme/progressisme trop voyant.
Il y aurait eu un poil plus de finition sur l'ambiance sonore/photo, on avait un très bonne série B, faut pas déconner.

Je recherche pas forcement l'exactitude historique total dans un film, c'est illusoire d'autant qu'on parle quand même d'un combat contre une créature extra-terrestre.

Mais j'aime quant le contexte historique ou culturel sert l'histoire,qu'une reconstitution permette un minimum d'y croire, de toute les peuplades amérindiennes, pourquoi avoir choisi les Comanches,si on veut évoquer le parcours un minimum guerrier d'une femme?
Je suis loin d’être un expert en culture indienne et s'aurait été des Sioux ou Algonquins ou que sais-je, j’aurai été infoutu d'émettre un avis mais j'ai eu l'occasion de lire des témoignages sur les Comanches et ils avait des particularités qui ne sont en aucune manière exploiter dans le film,donc pourquoi eux?

il y en avait d'autre ou cela aurait pu être un peu plus crédible, il y as eu des femmes scout lors de conflit chez les Apaches par exemple,c’était pas fréquent,mais c'est documenter.

La ca donne l'impression qu'ils ont piocher au hasard une tribu"bad ass"et puis c'est marre.

Sorti de ca, j'ai pas de reproche particulier à faire à l'heroine,oui,elle fait le job et,ce fut une surprise,ce n'est effectivement pas une mary sue, je trouve par contre qu'elle ne prend pas trop cher lors du combat final (la ou Schwarzy finissait par devoir ramper devant son adversaire)

Et plus j'y repense,plus je trouve le facies de ce predator foirer, il à l'air un peu con,le regard méchant et intelligent du premier me manque ,ca faisait beaucoup pour le rendre flippant (c'est d'ailleurs un peu le reproche que je ferait à Predator 2,que j'aime beaucoup sinon)

À la base je ne suis pas un énorme fan de Predator, qui m'a toujours paru faible comparé aux autres films de McTiernan, ni de ses suites que je n'ai chacune vu qu'une seule fois et dont je n'ai pas beaucoup de souvenirs (sinon que le dernier à flingué la carrière à peine relancée de Shane Black).
Par contre je surkiffe Apocalypto, chef d'œuvre très inspiré du film de 1986 dans sa dernière partie, allant jusqu'à reprendre son climax (en cent fois mieux).

Du coup l'idée de voir un Prédator fighter des amérindiens (cette fois-ci d'Amérique du Nord) me plaisait beaucoup. J'ai d'ailleurs suivi le souhait du réal en préférant le doublage comanche à la version originale anglaise (jdcjdr mais Mel, lui, a tourné son film uniquement en Maya).

J'ai jamais vraiment aimé le look du Predator mais là son style (encore) plus tribal me plait beaucoup, surtout quand il a le masque. Il a un côté vénère que n'avait pas celui du premier. Dommage par contre de le révéler aussi tôt, je suis à peu prêt sur que pour une partie du public il s'agit du premier Predator qu'ils voient.
L’héroïne aussi est plutôt cool (même si effectivement l'actrice n'est pas extraordinaire), surtout au début dans son côté loser (assommée par le puma, défoncée par les mecs de sa tribu...). Dommage de ne pas avoir développé le côté proie sans intérêt pour le Prédator ("no sport") ça aurait pu donner un truc intéressant.

Par contre les citations mot pour mot du premier non merci, que ce soit le "if it bleed" ou le "do it", respectez-vous (et le public). Si vous vouliez absolument rendre hommage à l'original vous auriez pu remercier McTiernan dans les crédits de fin.

Nullissime à en vomir.

Tout ce qu'il ne faut pas faire en reprenant l'affrontement final du premier avec une brindille, en citant une réplique culte qui sonne comme un clocher fatigué, et en tournant ça à l'arrache dans des buissons.
Puis la meuf, elle passe de noob à tueuse de Predator en 5 mn hein.

Je n'arrive pas à capter comment on peut kiffer une telle bouse à l'heure actuelle.
C'est au-dessus de mes forces.

0/20

Quel vieux con aigri tu fais, c'est réconfortant de constater qu'il y a des choses qui restent immuables en ces temps incertains !

Pour ma part j'ai plutôt bien aimé, mais je pense que c'est plutôt lié au fait que tout ce qui est sorti après le premier - notamment la franchise AvP - était bien naze. J'avoue que le fait que ce soit à une période plus reculée dans le temps joue aussi, mais j'ai trouvé que les personnages tiennent la route malgré tout et que les scènes d'actions ne sont pas désagréables. Rien de fou mais j'ai passé un moment agréable.

Predator 5 s'inscrit dans une tentative de rebooter ou d'offrir une prequel a tous les films sf marquant des années 80 a 90. Alien avec Prometheus, Roboccop avec le remake de Padiha, Terminator avec génisys qui reprend des moments du 1 et un peu du 2, The Thing 2011, qui fait plus remake que prequel, et bien d'autres....

Toutes ces tentatives ont raté, et seul Predator a reussi a faire un film se passant avant les evenement du premier predator, ce qui fait que l'on peut dire que c'est une prequel.

Concernant le fillm, l'effet de surprise étant absent puisque l'on connait le predator depuis les années 80, la nouveauté concerne un premier predator pas encore avec les technologies des autres films, plutôt primitif qui a l'air d'affronter des humains pour la première fois. Il est intéressant de voir le predator commencé par le bas de la chaine alimentaire en commençant par un serpent, un loup, un ours, des indiens puis enfin des trappeurs français, chaque échelon augmentant la difficulté pour le prédator. L'idée est vraiment bonne et permet une des meilleurs idée du film, a savoir que la chasseuse indienne va apprendre de ses attaques, en observant le predator dans sa chasse pour ensuite élaborer une stratégie afin de le vaincre, non sans mal néanmoins.

J'aime bien mettre en opposition cette stratégie a celle des mercenaires du premier prédator, surarmer et entrainé qui face à une menace qui leur échappent, finissent par extérioriser leur frustration en vidant leur chargeurs sur une foret impassible. La chasseuse indienne est tout le contraire patiente, faisant preuve d'adaptation, au lieu de foncer tete baisser, elle étudie le predator jusqu’à trouver ses failles, là ou Dutch doit sa vie, à un coup de chance, puisqu'il ne se rend compte d'une faille chez le predator, qu'en se maculant involontairement de boue.

Pour finir, j'ai bien aimé le film, le coup des trappeurs francais méchant c'est une redite de The Revenant, un des films les plus suréstimés de ces dernieres années, et est surtout une idée complétement fausse. Les trappeurs francais faisaient preuve de plus sociabilité avec les indiens, allant jusqu'a épousé une indienne, et ce sont les trappeurs anglais qui étaient de vrais enfoirés.