J'ai fini Dr. Stone et vraiment je recommande cet anime; notamment à celles et ceux qui ont des enfants qui ne seraient pas très motivés (voire allergiques ^^) par les sciences.
C'est plein d'entrain, pas violent sans être trop "praline" non plus et très touchant aussi sur certaines redécouvertes. Un joli bol d'air frais et d'optimisme qui ne peux faire que du bien

Au début des années 2010, le studio Madhouse a exploité les licences Marvel pour produire quelques animés d'un intérêt que l'on qualifiera de très variable. Ce film d'1H20 fait partie du bas du panier. La veuve noire et le Punisher sont contraints de coopérer face à une organisation secrète qui a créé des super-soldats grâce à l'aide d'un scientifique ex-amant de Natasha.
Ennemis génériques, leçons de morale, blabla à outrance et violence aseptisée (pas une goutte de sang : un comble pour un film avec le Punisher) : on s'ennuie ferme pendant quasiment tout le film, avec quelques dialogues émouvants entre Natasha et son ex sur la fin mais rien qui puisse sauver l'ensemble.

Un petit récapitulatif des 3 premières saisons de SNK (l'attaque des titans) histoire de se remettre dans le bain avant l'arrivée prochaine de la saison 4

Ça fait une semaine que je suis dans une périodes axée sur l'animation - aussi bien américaine que japonaise -, et j'en ai profité pour me mettre à jour sur pas mal de choses dont vous aurez le détail ci-dessous.


Ghost in the Shell: S.A.C. 2nd GIG

Ça faisait plus d'un an que je devais m'y mettre, il était donc plus que temps... Résultat, j'ai été captivé de bout en bout et je suis sans doute allé beaucoup trop vite pour saisir toutes les subtilités de l'intrigue ainsi que ses implications tant elle est dense. Sans perdre les atouts qui faisaient la force de la première saison, notamment au niveau de la portée philosophique de la notion de Ghost, les enjeux politiques de ce nouveau monde prennent ici une ampleur insoupçonnée. Le background qui permet d'expliquer la situation actuelle est incroyablement riche et fait preuve d'une minutie des créateurs pour le rendre le plus crédible possible. De même, l'enchevêtrement des différents évènements est maîtrisé avec brio, et les motivations de chacun des protagonistes sont exposées tout en laissant celui qui visionne se faire sa propre opinion sur leur bien-fondé.

Par rapport à la première saison, les épisodes liés à l'intrigue principale sont en nombre plus conséquents, mais cela n'empêche pas quelques respirations. Bien évidemment, le Major et Batou tiennent le haut du pavé, mais j'ai bien aimé l'épisode centré sur Saito, qui revient sur la façon singulière dont il a été engagé par Motoko, sans jamais remettre en cause son autorité par la suite. Par rapport à d'autres séries, on pourrait pointer du doigt un développement des personnages limité, mais j'ai du mal à l'appliquer dans le cas présent car il s'agit d'une unité spéciale dont les membres ont des profils psychologiques bien définis et ils ne peuvent pas se permettre des atermoiements. Et cela dépend aussi de la façon dont on voit les choses car, en filigrane, la thématique de l'individualité croissante des Tachikoma est toujours présente.

En revanche, il y a une véritable étude psychologique sur les antagonistes, qui sont connus très tôt. Gôda est très retors et a, pour arriver à ses fins, imaginé un scénario très complexe. Son faciès hideux marque, et ses discussions sont toujours passionnantes. Quant à Hideo Kuze, il a un charisme et une présence remarquables, et son histoire personnelle suggérant fortement qu'il est lié depuis l'enfance à Motoko lui donne un aspect plus humain en détaillant pour quelle raison il se bat. En un sens, sa cause est plus noble que celle de Gôda qui tire les ficelles en ayant un intérêt loin d'être humanitaire.

Au-delà de ces éléments, il faut également noter une réalisation époustouflante et des scènes d'action d'une incroyable efficacité. La Section 9 est composée de durs à cuire qui n'ont pas peur de grand-chose, et quand il faut aller au charbon ils ne sont pas les derniers. Leur champ d'action est vaste et c'est démontré dans les derniers épisodes car la situation se règle grâce à la combinaison de leurs compétences. Motoko, Batou et consorts sont certes sur le terrain en mauvaise posture mais Ishikawa apporte aussi son aide malgré sa convalescence et Aramaki n'aurait pas pu faire jouer ses relations au plus haut niveau de la politique sans l'aide de Togusa.

Il ne faut pas avoir peur de le dire, c'est un chef-d'oeuvre.


Ghost in the Shell: S.A.C. 2045

Je ne suis pas passé par la case Solid State Society au préalable, mais c'était dans ma liste sur Netflix et c'était l'occasion d'enchaîner, dont acte.

J'ai été très perturbé par le choix d'une série avec des graphismes en CGI, à l'instar de Saint Seiya, et le premier épisode est tout simplement catastrophique : entre une exposition du contexte hasardeuse et fouillie, une animation pas fluide du tout et des personnages dont la personnalité connaît quelques nuances, c'est un massacre et ça donne vraiment pas envie de regarder la suite. Mais comme c'est toujours plus facile de fermer les yeux sur les scories en mode binge-watching et que j'ai ce putain d'esprit complétiste de merde, j'ai continué.

À ma grande surprise, au bout de quelques épisodes la qualité de l'ensemble s'améliore, que ce soit au niveau de l'animation, des dialogues, et même de l'intrigue puisqu'on nous en propose une qui est certes bancale mais qui présente quelques enjeux. Il faut toutefois être honnête : cette nouvelle mouture joue beaucoup plus sur la camaraderie des membres de l'ancienne Section 9 qui se reconstitue sous nos yeux, et balance la sauce sur les scènes d'action en mettant de côté la partie philosophique. Je comprends l'idée de mettre les personnages dans des situations de danger afin de les icôniser, mais c'est en quelque sorte une trahison de l'esprit des deux premières saisons.

La conclusion est quant à elle complètement ratée à mon sens, et au final les intentions des créateurs semblent plus vagues que jamais.

Si j'ai moins de choses à en dire, c'est tout simplement parce que c'est bien moins riche, et qu'une fois de plus la reprise d'une franchise sous le giron de Netflix ne donne pas vraiment satisfaction.


Dragon Quest

Je dois avoir lu un ou deux tomes du manga quand j'étais gamin, mais c'était passé à côté de mon radar toutes ces années. Ce qui est étonnant quand on sait que c'est l'un de ceux qui a été le plus vendu, mais comme j'ai lu beaucoup de livres de science-fiction/fantasy pendant mon adolescence et que j'ai ensuite versé dans le monde des séries, c'est difficile d'être sur tous les terrains. J'essaie d'y travailler, néanmoins !

Pour en revenir à l'anime, c'est donc une découverte pour moi. J'aime beaucoup le character design et la façon dont les évènements s'enchaînent : pas de perte de temps, au bout de 3-4 épisodes on rentre déjà dans le vif du sujet avec un ennemi qu'il faudra abattre et un héros qui a déjà commencé son entraînement après avoir démontré des capacités suprenantes et dont les origines sont énigmatiques. La magie fait partie intégrante de ce monde rempli de monstres et de héros : tous les ingrédient d'un bon shônen sont réunis et les combats sont assez dynamiques.

C'est une bonne surprise et ça m'a d'ailleurs donné envie de lire le manga. Reste à savoir comment je vais caser tout ça dans mon emploi du temps déjà bien chargé !




Désolé pour le post à rallonge, je reprends mes mauvaises habitudes. ^^

Reste aussi à savoir comment tu vas trouver les tomes du manga, beaucoup étant indisponibles.

On verra bien !

Je l'ai omis tout à l'heure mais j'ai aussi regardé les 3 derners épisodes de la saison 1 de Jojo's Bizarre Adventures, et c'était vraiment excellent. La folie du manga est mise en scène d'une manière fabuleuse, et elle se traduit également dans les dialogues avec des seiyuu qui jouent sur un registre hystérique pour notre plus grand plaisir. Je pense que je vais alterner chaque fois le manga et la série, ça me convient bien.

Pour Golden wind, je te conseille la version animée : les dessins d'Araki deviennent difficiles à comprendre à partir de cette saison et la version animée a le mérite de remédier à ce défaut.
Pour les saisons précédentes, les deux se valent ; donc je dirais que ça dépend de ta préférence pour l'un ou l'autre des formats (pour ma part, j'ai les deux).

Aucune préférence, et dans l'absolu il est peut-être mieux de continuer le manga pour voir les arcs suivants, non ? L'anime ne doit pas tous les couvrir, vu l'étendue de l'oeuvre.

L'anime va jusqu'à la fin de golden wind. Pour les autres saisons (Stone Ocean, Steel ball run et Jojolion), en revanche, il n'y a, pour l'instant, que le manga.

Raison de plus pour continuer le manga ! Et au point où j'en suis, j'ai encore beaucoup de lecture à faire avant de regarder la saison 3.

Ce message surprise sur GITS

Tu fais plaisir à lire en tout cas, et évidemment il faut que tu vois SSS en effet. Sans oublier les Arise, qui restent moins excellents mais toujours mieux que les décevants 2045 sur le fond et la forme. Y a vraiment toujours eu un truc avec cette saga, cet univers qui aspire dès qu'on s'y plonge et qui est toujours difficile et triste d'en sortir, une sacrée claque de mélancolie à chaque fois. Et surtout, avoir réussi à dépasser le statut culte du premier film de nombreuses fois (le deuxième, Innocence, est un chef d'oeuvre également qui synthétise en un film justement cette atmosphère dans laquelle on trempe). On m'a offert les SAC en coffret BR intégral donc une énième re-vision est prévue prochainement, et j'espère un message aussi passionné que le tiens de la part de Gallinacée qui a hérité de mon édition DVD.

J'avais envie d'écrire aujourd'hui parce que j'avais de la matière, donc je me suis fait plaisir. ^^

La mélancolie est en quelque sorte à GITS ce que l'absurdité et l'humour noir sont à Fargo pour reprendre des propos que je tenais récemment : sans ça, cet univers n'est pas le même. Et c'est là-dessus que SAC 2045 s'est planté en beauté. Je ne nie pas que j'y ai trouvé quelques qualités éparses mais on est loin du niveau proposé auparavant. En revanche, en ce qui concerne 2nd GIG, c'était difficile de ne pas être élogieux.

The Promised Neverland 2.01

Le changement de décor tranche complètement avec la fin de la saison précédente. On rentre dans le vif du sujet avec déjà une course-poursuite effrenée, et la démonstration d'un univers hostile aux humains à l'extérieur. Il y a de quoi être déstabilisé car l'ambiance change complètement, et la nouvelle orientation qui fixe un objectif précis semble parsemée d'embûches presque insurmontables. Très rapidement, la question qui peut se poser sur la faculté de la troupe à survivre est évacuée en en posant une autre : pourquoi des démons sauveraient-ils donc des humains ?

Je ne connais pas du tout le manga donc cette fin d'épisode me donne envie d'en savoir plus, et globalement j'ai trouvé que ça restait plutôt bien au niveau de l'animation.

Kengan Ashura

J'ai tenté totalement au hasard, juste parce que ça attirait mon oeil sur Netflix et que ça semblait être dans la lignée de Baki, que j'ai bien apprécié dans l'ensemble malgré quelques une intrigue parfois décousue. J'étais vraiment sceptique à la fin du premier épisode, et complètement désarçonné par l'animation qui mélange de la 2D et de la 3D, avec un résultat un peu étrange par moments. uelques épisodes de mise en place plus tard, j'étais conquis. L'intrigue est claire - avec un soupçon de critique sur le corporatisme et du pouvoir des grandes sociétés - et elle se recentre sur un tournoi de combats underground ultra violents.

Le premier atout, c'est l'effort de mise en scène : présentation en grandes pompes de chaque participant avec son style et ses caractéristiques, jeux de lumière, speakerine exubérante, commentateurs en transe, tout est fait pour qu'on ait l'impression d'y être. Ça aide grandement à l'immersion et sur ce plan, c'est une réussite totale. Vient ensuite le format qui se cale grosso mode sur un rythme d'un combat par épisode. Ça laisse le temps d'apprécier les techniques des combattants, et parfois d'assister à des retournements de situation imprévus. L'animation prend ici tout son sens et le détail des coups portés est vraiment intéressant.

Cette méthode n'aurait pas fonctionné si les personnages n'étaient pas à la hauteur. Contre toute attente, on assiste à un défilé de monstres d'une force incroyable et aux caractérisations bien distinctes. À quelques exceptions près, ils ont tous un petit truc qui les rend intéressants, et je me suis retrouvé assez souvent à avoir un favori pour chaque match ou à souffrir avec celui qui se faisait massacrer. En termes d'implication, difficile de faire mieux.

Malgré la noirceur extrême de ce monde sans pitié, le duo Ohma/Yamashita offre quelques moments drôles, surtout quand il y a des quiproquos autour de Kazuo qui est parfois tellement candide que ses interlocuteurs le soupçonnent d'être quelqu'un d'exceptionnel. Le doute plane quand même parfois car il n'est pas si stupide qu'on pourrait le croire, et il se révèle petit à petit aux côtés de son acolyte. Il pourrait nous réserver des surprises.

Une très bonne découverte, dotée qui plus est d'un générique d'ouverture survitaminé et entraînant. Je dirais également que c'est assez complémentaire avec Baki, sans vouloir départager les deux car l'angle choisi n'est pas tout à faire le même.

The promised neverland 1 à 3 : on passe à la seconde partie du manga, avec Emma, RAy et les autres enfants échappés de l'orphelinat et qui cherchent à survivre. Ces trois premiers épisodes sont très bons, même si le manga n'atteint plus l'intensitécet l'originalité des 5 premiers volumes et les deux démons qui croisent les enfants sont très réussis, laissant présager une complexité plus grande qu'on ne pouvait le penser à la fin de la première saison. On a aussi quelques surprises et moments émouvants lorsque la cachette de William Minerva est découverte.

Dragon quest : l'arc Flazzard est vraiment bon pour le moment, même si on regrettera un point auquel on s'attendait et que l'apparition de Matoriv ne fait que confirmer : on peut oublier tout autre acte grivois que quelques paroles et regards libidineux. C'est dommage car ça faisait partie de la personnalité du vieux et puissant magicien, à l'instar de Tortue géniale dans Dragon ball. A part ça, c'est toujours très bon, avec un excellent Flazzard dont la voix met parfaitement en valeur la cruauté et un dernier épisode qui met bien en valeur la puissance magique d'Hadlar.

Eurozoom a acquis les droits du dernier long métrage d'animation cinématographique de Détective Conan et le sortira directement au cinéma le 21 avril (si la situation sanitaire s'améliore et que les cinémas auront rouvert d'ici là).

Pour ma part, je n'ai vu à ce jour que le téléfilm et le film faisant un cross over avec Lupin III/Edgar de la Cambriole et j'ai beaucoup aimé les deux. Mais si j'aime beaucoup Conan, je préfère largement Lupin et c'est pour cela que j'ai acheté les DVDs Américains.

Mais je pense que j'irai voir ce film du détective en culotte courte au ciné, cela me tenterait bien.

Il faudrait vraiment que je retente The Promised Neverland dont on me dit que du bien ! Je ne sais plus pourquoi je n'avais pas accroché (pas le bon jour peut-être tout simplement )

Sinon j'ai repris Dr. Stone et je trouve cet animé toujours aussi plaisant et rafraichissant à suivre !

La première saison (adaptant les 5 premiers tomes) est excellente et originale. La suite n'est pas mauvaise mais est plus classique.

Si c'est juste pour regarder la première saison ça vaut pas trop le coup ^^
Après ça pourrait peut-être aussi me donner envie de lire le manga comme Shingeki No Kyojin ;=). Tiens d'ailleurs tu ne regardes pas SNK Saga ?

Bah non. Je ne suis pas abonné à Wakanim et, contrairement aux saisons précédentes, celle-ci n'est pas en libre accès avec une semaine de retard.