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 L'animation américaine 
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Leprechaun
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Message Re: L'animation américaine
Young Justice ^_______^

Ou comment réussir à égaler les anciennes productions animées avec des personnages bien moins connus, avec une trame incroyablement bien ficelée.

Je pense que d'ici peu je vais rattraper mon retard sur les films d'animation DC - je dois avoir 3 ou 4 ans de retard - après m'être refait une intégrale MCU. Pour ce faire, je teste pendant un mois HBO Max qui contient quasiment tout le catalogue. Plus tout un tas de DA en provenance de Cartoon Network et Adult Swim. De quoi faire une overdose...


Mer Fév 10, 2021 8:12 pm
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Ghoulies
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Message Re: L'animation américaine
Young Justice est en effet un joyau, parvenant l'exploit d'égaler les meilleures séries animées super héroïques de Bruce Timm, chapeau bas à Greg Weisman ! :D

Là je dois terminer la saison 3 de Jojo's Bizarre Adventure adaptant la saga "Diamond is Unbreakable" ainsi que la saison 2 de Fruits Basket et après je me remets sérieusement à la saison 3 de Young Justice ! :D

Toujours à propos d'animation américaine, je dois, hélas, relayer encore une mauvaise nouvelle. :(

Le film d'animation de My Little Pony qui devait lancer la génération 5 et sortir au cinéma à la fin de l'année sera finalement proposé directement sur Netflix. :(

Moi qui me faisait une joie de le découvrir au ciné, c'est raté.

Après, je comprends Hasbro qui veut limiter la casse, avec la pandémie du coronavirus qui s'éternise et les nombreuses salles de cinéma qui demeurent fermées dans plusieurs pays du monde, ils ne veulent pas courir de risques...

Mais je suis triste à l'idée de ne pas voir ce long métrage sur écran géant.

J'ai été très heureux d'avoir vu My Little Pony le film au cinéma en 2017, j'avais trouvé le film visuellement magnifique et doté d'une fluidité éblouissante et l'avoir vu sur écran géant rendait justice à cette aventure de grande envergure de nos héroïnes.

J'espérais qu'il en serait de même avec les nouveaux personnages de cette génération 5, il faudra que je me contente hélas de voir ce nouveau film sur ma télé...

Certes, je suis abonné à Netflix et je pourrai le voir, mais bon, cela me déçoit quand même de ne pas le découvrir dans les salles obscures.

Après le troisième film de Bob L'éponge et Soul, encore un film d'animation qui devait initialement sortir au cinéma et qui se retrouve "rétrogradé" sur une plateforme de streaming... :(


Ven Fév 12, 2021 11:43 pm
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Critters

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Message Re: L'animation américaine
Harley Quinn : j'ai regardé le premier épisode et... je pense que je vais m'arrêter là. Non qu'il soit mauvais, au contraire : il y a de l'humour, de l'action, une animation de qualité et les personnages ont une caractérisation et des relations réussies. Mais... c'est trop gore et vulgaire pour moi. Ca passe dans des extraits rigolos de 2 minutes sur youtube mais pas pour des épisodes de 20 minutes.

Edit : je suis en train de revoir des épisodes de la JLU. Celui qui adapte le comics de Moore (For the man who is everything) est superbe et je crois que je préfère même la simplicité du rêve de Superman dans l'épisode à sa version plus politique dans le comics : ça montre mieux la vie simple et heureuse dont rêvait Kal-El. Je trouve en revanche dommage que le rêve de Mongul n'ait pas été montré : pour le coup, le contraste entre son bonheur et le contenu de celui-ci, qui concluait le comics, était particulièrement marquant et c'est dommage de ne pas l'avoir animé, même de façon courte.


Sam Fév 13, 2021 7:14 pm
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Leprechaun
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Message Re: L'animation américaine
Si je peux te donner un conseil par rapport à ton commentaire sur Harley Quinn, c'est de ne jamais regarder le DA suivant :

Superjail!

Créée par Christy Caracas, cette série montre que le côté déjanté de Ballmastrz 9009 ne vient pas de nulle part. La série a un pitch très simple : Superjail est une prison très spéciale placée sur une île dotée d'un volcan dont le dirigeant est devenu complètement fou. Son équipe est très réduite puisqu'il n'a qu'un seul assistant, une gardienne transsexuelle hautement vulgaire dans son apparence, et Jailbot. Malgré cela, il semble impossible de s'échapper, à une seule exception près : tous les épisodes commencent par les tribulations de Jack Knife, un détenu qui se trouve toujours en liberté et qui commet quelques crimes avant de se faire attraper par Jailbot, qui sème encore plus le chaos que le prisonnier qu'il se charge de ramener à la maison.

Le fait d'être dans un monde futuriste - ce que la technologie très avancée laisse penser - permet toutes les folies, y compris d'avoir des "jumeaux" en provenance d'une autre planète, qui se sont réfugiés après l'invasion de leur monde. Au-delà des concepts tous aussi barrés les uns que les autres et des variations sur le thème (Ultrajail, Superfail, Superhell, etc...), son trait le plus marquant est une violence démesurée : c'est gore et vulgaire quasiment à chaque instant, les détenus se font tailler en charpie sans arrêt, on voit des os, de la chair, des entrailles... Mais ça fourmille tellement d'idées dans la mise en scène que ça ne paraît jamais répétitif, et ça finit presque par en devenir brillant.

L'ensemble est soutenu par un casting vocal de grande qualité, qui donne vraiment du corps à ces protagonistes compltement tarés. Ce qui est intéressant également, c'est que même sans avoir une véritable continuité, les scénaristes restent constamment fidèles à l'univers qu'ils dépeignent. Pour ma part, je me suis régalé.


Sinon, puisque j'essaie de rentabiliser au maximum mon abonnement HBO Max dont je peux profiter avec un VPN, je suis en pleine boulimie en profitant de plusieurs thématiques proposées sur la pleteforme : DC Universe, Cartoon Network et Adult Swim (qui comporte des titres qui ne sont pas disponibles dans la version française de la chaîne). J'en profite pour me refaire tous les films d'animation DC depuis le début, et il y a de quoi faire... Dire que je prévoyais seulement de refaire mon retard sur ces 3 dernières années !

Petit résumé très rapide à chaque fois :

Batman : Mask of the Phantasm

Toujours aussi bon ! L'animation et le graphisme sont au top, Kevin Conroy assure - pléonasme - et l'histoire proposée met en exergue l'impossibilité pour Bruce d'avoir une vie normale malgré les sentiments qui le lient à Andrea. Le personnage est l'un des plus intéressants dans le monde des comics, et son conflt intérieur lui donne encore plus de corps grâce à un parfait équilibre entre flashbacks et évènements du présent. Et bien entendu, l'ajout du Joker - doublé par un excellent Mark Hamill, autre pléonasme - apporte son lot de sensations fortes.

Batman & Mr. Freeze : SubZero

Celui-ci ne fait pas forcément honneur au personnage de Victor Fries. Ce qui caactérise l'univers de Batman, c'est d'avoir certains vilains qui ont une ambivalence, une certaine dualité entre le bien et le mal, et Mr Freeze en fait partie à mon sens. Le problème ici, c'est que ce qu'il tente de faire ne peut en aucun cas être compris par son drame personnel. Kidnapper quelqu'un pour voler ses organes, c'est une ligne franchie, et le fait que les journaux télévisés annoncent que c'est dommage qu'il ne soit plus en vie pour voir que sa technologie a participé à sauver la vie de sa femme n'est pas un bon message.

Batman Beyond : Return of the Joker

Cela pourrait être redondant de revoir le Joker, mais mettre Bruce face à sa culpabilité par rapport à ce qui est arrivé à Tim Drake quand il portait le costume de Robin est plus qu'intéressant, car cela remet en perspective sa relation avec Terry McGinnis. Pensant que c'est une erreur de plus de lui avoir imposé cette vie, Bruce va finir par se rendre compte que le nouveau Batman n'est pas fait du même bois que les autres, et possède même des atouts qu'il n'avait pas. J'ai toujours bien apprécié la série et ce film est dans la même lignée : beaucoup d'énergie, une animation stylisée, un Batman vraiment cool, et des relations développées entre les différents protagonistes. Un bon cru.

Batman : Mystery of the Batwoman

Décevant, car le scénario repose sur un twist que les scénaristes pensent malin en proposant quelques fausses pistes, mais le téléspectateur avisé ne se laisse pas si facilement avoir sur la possibilité que Batwoman ait plusieurs identités. En dehors de ça, il n'y a honnêtement pas grand-chose à voir, d'autant que le Pingouin et Bane ne servent que de faire-valoir. C'est d'ailleurs assez gênant dans le cas du dernier cité, qui est censé représenter une réelle menace...

Teen Titans : Trouble in Tokyo

L'idée d'envoyer l'équipe au Japon est ingénieuse et correspond à cet univers, qui est celui qui se rapproche le plus de la japanimation avec son côté loufoque et son style. D'ailleurs ça colle vraiment au niveau du chara-design : les personnages asiatiques se distinguent sans aucune difficulté. Le scénario n'est pas mauvais et le concept de Brushogun est tout simplement génial. Un gros bémol cependant : le mélange entre les différents caractères de nos héros passe bien sur un format court, sur une heure c'est un peu lassant. Ceci dit, ça ne manque pas d'énergie.

Superman : Doomsday

La première partie avec l'énorme fight est survitaminée, on y voit toute la résilience de Superman qui refuse de s'avouer vaincu malgré la puissance de son adversaire. Malgré tout, il ne fait pas très attention à son environnement et ne fait aucun effort pour éviter les dégâts, et sa supposée mort n'a pas l'impact qu'elle devrait avoir car il se passe trop peu de temps avant qu'il ne réapparaisse, même s'il ne s'agit que d'un clone, ce dont on se doute assez rapidement d'alleurs. On perd ensuite un peu de temps avec la convalescence de Clark, tout en mettant en avant l'obsession de Lex Luthor envers son ennemi juré. Tout ça pour finir sur une autre confrontation entre les deux Superman, le vrai étant en combinaison noire classieuse. Au niveau de l'action ça envoie, mais le script n'est pas très convaincant.

Justice League : New Frontier

Je vais être franc : je ne connais pas le matériau originel, et même si je vois le potentiel au niveau des thématiques abordées, je me suis fait royalement chier. Je n'aime pas les intrigues aussi éclatées, et le design me rebute. Sur ce coup c'est tout à fait subjectif et je me suis même endormi devant... On est d'accord, ce n'est pas l'avis le plus éclairé que j'ai pu écrire !

Batman : Gotham Knight

En parlant d'éclatement et de chara-design... Ce projet de compiler plusieurs mini-histoires en ayant une approche orientée animation japonaise est peut-être intéressante sur le papier, mais dans mon cas ça a été un supplice. J'ai trouvé ça horrible visuellement, alors qu'il y a 2-3 intrigues qui ont du potentiel au niveau du scénario.



Je m'arrête là pour le moment, ce post est déjà beaucoup trop long et personne ne va le lire en entier ! Si quelqu'un répond tout de même pour m'éviter un infâme double-post, j'écrirais la suite plus tard et je parlerais aussi de quelques autres séries visionnées sur Adult Swim.


Sam Fév 27, 2021 10:03 am
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Critters

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Message Re: L'animation américaine
Effectivement, ta description de Superjail ne me tente pas spécialement. :mrgreen:

Alors que tu regardes les premiers films animés DC, je viens de voir le dernier en date : Batman : soul of the dragon. Et mon avis est assez mitigé : j'ai bien aimé le début avec toutes les références au cinéma des années 70 : la scène pré-générique et le générique, typiques des James Bond ; la situation de Batman dans les comics de l'époque (la relation avec Silver Saint-Cloud, sa résidence dans un grand appartement en centre-ville) ; les films de kung-fu, avec Dragon ou le vieux maître et ses propos abscons plein de sagesse ; un peu de blackexploitation aussi, avec Bronze Tiger.

Mais le film perd en intérêt ensuite, avec un scénario sans grande surprise (sauf peut-être à la toute fin mais du coup, celle-ci laisse une question importante sans réponse), un manque d'humour et des combats trop longs. Batman est aussi trop peu présent, ce qui est étrange dans un film qui porte son nom.


Sam Fév 27, 2021 3:55 pm
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Leprechaun
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Message Re: L'animation américaine
Oui, je m'en doutais un peu tu me diras...

En tout cas, c'est parfait, je peux continuer sur ma lancée !

C'est parti pour les films animés DC :

Wonder Woman

Retour sur la retraite des Amazones par le biais d'une introduction qui raconte le conflit ouvert entre leur reine et Ares, ce dernier étant fait prisonnier sur Themyscira. Ce qui me gêne un peu après ça, c'est qu'on s'attarde à peine sur le statut quasi divin de Diana puisque sa naissance n'est pas naturelle, et la thématique hommes vs femmes n'est pas écrite très subtilement. Diana a des circonstances atténuantes car elle a été élevée dans l'idée que le sexe opposé est vil et impur, mais son traitement aurait mérité de ne pas la caractériser uniquement par ce biais. J'ai des doutes aussi sur le chara-design, un peu trop carré, et au niveau de l'action ce n'est pas extraordinaire.

Green Lantern : First Flight

Toujours une origin story, cette fois pour la version Al Jordan de Green Lantern. L'intrigue se passe principalement hors de la Terre à l'exception du début, et concentre surtout ses efforts sur la relation entre le Terrien et Sinestro, qui révèle rapidement ses intentions de la jouer solo pour remodeler l'univers selon son goût. Évidemment, c'est assez classique, et l'idée selon laquelle l'impertinence des humains est parfois un atout majeur n'est pas nouvelle. Pour autant, ça reste efficace, et j'aime bien l'originalité des "outils" employés par Jordan grâce à sa bague. Plutôt sympa au revisionnage.

Superman/Batman : Public Enemies

Lex Luthor président qui met à son service les super héros, sur le papier c'est pas mal surtout quand tout le monde se ligue contre les deux personnages les plus emblématiques. Leur duo est le point central, et leur relation tout au long du métrage est bien développée. Mais ça reste en surface sur pas mal de choses alors qu'il y avait des enjeux importants, et l'intrigue ressemble plus à un prétete pour de l'action presque non-stop, parfois jusqu'à l'épuisement et malheureusement sans grande originalité d'autant qu'on ne sent pas un réel danger pour les deux protagonistes principaux, qui sont au-dessus de leurs anciens alliés. C'est bien dommage.

Justice League : Crisis on two Earths

Mitigé ! Les univers parallèles et les alter ego, c'est sympa, mais il y a un gros problème de charisme pour les membres du Crime Syndicate, ce qui est tout de même embêtant. De plus, le scénario repose sur la volonté d'Owl Man à supprimer toutes les réalités alors que ses motivations ne sont pas très claires, et il n'y a aucune inventivité dans les combats : chaque personnage se bat contre son autre version de lui-même. Le traitement aurait pu être meilleur.

Batman : Under the Red Hood

Variation sur la thématique de Batman confronté à ses erreurs du passé dans la mesure où Jason revient des morts grâce à Ras-al-Ghul et, sous l'identité de Red Hood, va à l'encontre des prédeptes et du code moral que lui a inculqué Bruce. L'implication morale est bien présente et les retrouvailles entre le justicier masqué et son ancien disciple sont plus que musclées puisqu'il est ni plus ni moins question de tuer le Joker, ce à quoi Batman se refuse car aucun retour en arrière ne serait possible par la suite. La fin est tragique et laisse le téléspectateur seul avec ses pensées sur ce qui vient de se dérouler sous ses yeux. C'est plus sombre que les autres films, mais c'est bien mené avec en plus un graphisme que j'aime bien.


Du côté des DA Adult Swim, j'ai fini deux séries courtes comportant uniquement deux saisons composées d'épisodes de 11 minutes qui sont la norme.

Tout d'abord Hot Streets dans laquelle Justin Roiland est impliqué dans le doublage. Honnêtement je n'ai pas spécialement aimé, l'argument sci-fi est prétexte à des concepts fourre-tout et l'écriture des épisodes se fait visiblement sous acide mais sans qu'il y ait un sens quelconque. C'est fouillis et j'ai rarement trouvé ça drôle. Heureusement que ça ne demandait pas trop d'implication car je suis loin d'être impressionné.

En revanche, il était un peu plus intéressant de regarder Frisky Dingo, créée par Adam Reed et Matt Thompson. C'est clairement le prédéceseur d'Archer tant au niveau du style d'animation que pour l'irrévérence du ton employé. L'intrigue sur fond de destruction du monde - voulue par Killface dont le billionnaire Wander Crews veut faire son arch-nemesis pour vendre des jouets à son effigie puisqiu'il s'amuse à jouer au super-héros dans son costume d'Awesome-X - tourne au vinaigre et débouche dans le seconde saison sur une improbable campagne présidentielle dont la critique se veut satirique et mordante. Les références sexuelles, l'alcool et la drogue sont évidemment omniprésents, tout autant que la violence : le sang gicle souvent. On y décèle donc beaucoup d'éléments qui ont fait le succès d'Archer.


Voilà, je suis à jour de ce que j'ai vu pour le moment. Mais comme je suis motivé pour poursuivre ce visionnage intense ET pour écrire à ce propos, je vais repasser !


Sam Fév 27, 2021 6:54 pm
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Leprechaun
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Message Re: L'animation américaine
Il faut m'aider à ne pas faire de double-post les gens, je vais encore avoir l'impression que je soliloque !

Poursuite de l'univers DC, avec notamment deux films que j'avais zappés :

Batman vs Dracula

Je ne l'avais jamais vu alors qu'il date, mais ça n'aurait pas été dérangeant de l'ignorer. Au-delà du design beaucoup trop carré à mon goût, Gotham ressemble beaucoup trop à un repaire de vampires pour les besoins de l'histoire et j'ai et beaucoup de mal. L'idée de mettre en scène deux légendes urbaines en jouant sur la capacité du comte à se transformer en chauve-souris est vraiment bonne, mais le scénario n'apporte rien à cette confrontation, le rythme est très mal calibré et la musique d'ambiance plonhe le tout dans la torpeur. Je l'ai trouvé très mauvais.

Superman : Brainiac Attacks

Tiré de la série animée puisque les graphismes sont dans la même lignée, ce métrage tourne à vide sur des thématiques on ne peut plus classiques : la lutte avec Lex Luthor qui pour le coup s'allie avec Brainiac et les atermoiements de Clark vis-à-vis de Loïs. La vision proposée n'offre pas vraiment de nouvel angle à la situation et c'est surtout beaucoup beaucoup d'action où les paroles sont limitées. Pas forcément passionnant.

Superman/Batman : Apocalypse

Le film est censé être une fois de plus centré sur le duo emblématique mais contrairement au premier opus, Batman y est un peu moins présent car l'intrigue se focalise plus sur l'arrivée de Kara et sa relation avec Clark. Bien entendu, le justicier masqué ne peut s'empêcher d'émettre des doutes à son encontre, pour autant il suit tout de même Superman sur Apocalypse lorsque celle-ci est enlevée puis conditionnée par Darkseid. Outre le conflit entre les deux cousins qui donne de la perspective à la notion de famille pour Kal-El et des passages d'action bien bourrins qui ont une résonance car il y a des enjeux à hauteur d'homme, l'entraînement de Kara chez les Amazones a du sens et permet d'intégrer Wonder Woman. Plutôt plaisant à suivre en réalité.

All-Star Superman

Variation sur la thématique de la mort de Superman, sous l'angle "mais que pourrait-il faire avant de disparaître ?". Évidemment, Lex Luthor est impliqué, et on revient une fois de plus sur les hésitations de Clark à révéler son identité parce que cette fois, il n'a plus de raison de le faire. Le problème principal de ce métrage est de compiler trop d'intrigues différentes : l'écriture se perd dans les méandres de tous les éléments qui composent la narration et ne réussit jamais à trouver un équilibre entre expositio et action. Tout est précipité, de fait rien de ce qui se passe à l'écran n'a un réel impact. La seule chose qui sauve le tout d'un désastre total, c'est la qualité visuelle de la production, mais c'est bien loin d'être suffisant.


En dehors de ça, j'ai réparé ce qui constituait une anomalie au niveau de ma culture télévisuelle en regardant la première saison de Scooby-Doo Where Are You?. En découvrant le dessin animé maintenant, c'est assez diifficile de comprendre les raisons d'un tel succès tant les épisodes sont tous construits sur le même modèle, qui ne bouge pas d'un iota. Ceci dit, j'admets que ça se regarde bien, mais j'ai du mal à déterminer si c'est à cause de l'aura de cette bande atypique ou grâce aux qualités intrinsèques de la série. Le problème, c'est qu'en étant complétiste, je vais avoir envie de tout regarder... D'ailleurs j'ai vu qu'un crossover est prévu cette année avec Courage the Cowardly Dog, et ça m'intéresse carrément !

Franchement les plateformes SVOD c'est le Mal, ça corrompt le coeur et l'esprit.


Mer Mar 03, 2021 7:11 pm
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Moi je..
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Message Re: L'animation américaine
Pas l'envie qui manque de t'aider mais l'animation américaine s'est absentée depuis un moment à la maison.
Quelques longs-métrages Batman parfois, South Park repris il y a quelques années puis re-lâché...
Ah si, Clone Wars le premier animé il y a peu, dans l'idée de tout voir (enfin) depuis le début.
Et les 3 saisons de Castlevania sur Netflix également.

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Mer Mar 03, 2021 8:47 pm
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Message Re: L'animation américaine
De mon côté je suis encore moins "armée" que Moody pour t'aider dans cette section car j'ai juste suivi Castlevania mais je sais plus combien de saisons ni de quoi ça parlait exactement ^^ (sans avoir détesté pour autant il me semble; ça ne m'a juste pas assez marqué)
Et les animés de super héros ça ne me branche vraiment pas par contre :?


Dim Mar 07, 2021 7:43 pm
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Critters

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Message Re: L'animation américaine
Une version chibi de Ducktales avec Miss Tick et Gripsou qui se tirent dans les pattes : https://www.youtube.com/watch?v=zJe9R5G0xwk

Et ici, des aventuriers pas très adroits : https://www.youtube.com/watch?v=GKbUVeIdK-U


Mer Mar 10, 2021 9:37 pm
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Message Re: L'animation américaine
Pourtant ce que fait DC c'est plutôt pas mal. Les séries commes Batman TAS, Superman TAS, Batman Beyond, Justice League ou Young Justice sont autant de succès. Je pourrais aussi citer Batman : The Brave and The Bold, ne serait-ce que parce qu'elle contient un épisode musical délirant. Autant le retard pris au cinéma est considérable, autant ils maîtrisent très bien le petit écran sur le plan animé (côté Marvel je note principalement Avengers : Earth Mightiest Heroes et Spider-Man Unlimited, le reste ne m'a jamais semblé assez intéressant pour m'y mettre mais bon, avec Disney+, sait-on jamais).

Sur la partie films c'est plus aléatoire quand même, il y a de très bons crus alors que d'autres sont moins passionnants parce que l'écriture n'est pas forcément au rendez-vous. C'est toujours la même problématique, transposer une histoire d'un média à un autre alors que les codes ne sont pas les mêmes s'avère toujours une tâche ardue. Mais l'entreprise est tout à fait louable, dans la mesure où ça laisse un peu plus de liberté qu'un film live.

Ceci dit, l'animation américaine ne se réduit pas qu'à cela, il y a aussi tout un pan qui concerne les cartoons et c'est un domaine prolifique. Et je le répète, sur ce point HBO Max est une véritable mine d'or avec des sections Looney Tunes, Adult Swim et Cartoon Network (on s'écarte du sujet mais il y a même une sélection des meilleurs titres de Crunchyroll). J'en ai profité au maximum le dernier mois, vu que mon abonnement vient de se terminer.


J'en profite pour parler de :


Courage the Cowardly Dog

J'avais vu la première saison ainsi que le début de la deuxième il y a quelques années, et je m'étais promis de voir la suite. Le pitch est simple : Courage est un chien abandonné lorsqu'il était petit et qui a été recueilli par Muriel, une femme de fermier habitant dans un coin paumé appelé... Nowhere. Mais c'est un lieu qui n'a rien de tranquille, car tout peut y arriver : monstres en tous genres ou aliens sont susceptibles d'envahir le périmètre.

Pendant les deux premières saisons, c'est un pur régal : les créatures les plus bizarres viennent troubler la tranquillité de la ferme - relative pour Courage tout de même, car le mari de Muriel, Eustace Bagge, ne peut pas le supporter - dans des ambiances cartoonesques tendance horrifique, et notre chien couard met tout en oeuvre pour sauver les siens de ce mauvais pas. Sees réactions apurées sont absolument géniales dans la mesure où il y a une véritable créativité pour ne jamais proposer deux fois la même (il peut avoir les yeux exorbités tout comme avoir à rhabiller son squelette avec qa peau). Les histoires proposées sont régulièrement dérangeantes avec un graphisme dont les formes distordues ont de quoi titiller et la musique se charge de renforcer le malaise. Il faut d'ailleurs noter cette volonté de varier les compositions ; il y a bien quelques morceaux qu'on entend un peu plus souvent mais ce n'est pas si fréquent.

Pour donner une idée de ce qu'on peut trouver dans la série, voici un petit panel : un canard qui parle français, Courage qui entreprend une guerre de tranchées dans la cuisine de sa maison à coup de fruits contre Big Foot, qui finit par se transformer en une battle de danse exotique tous les deux habillés en vahinés, Courage qui se déplace en barque dans les égouts sur fond de musique discordante façon It's a small world de Disney, une partie de squash dans la cave délabrée d'un hôtel contre un chat aux formes très carrées qui en est le propriétaire, et ainsi de suite... C'est donc très très original.

Il y a cependant un changement de tendance au début de la troisième saison. Je ne me suis pas renseigné mais il semble que les décideurs de la chaine se sont rendus compte qu'ils avaient laissé passer beaucoup de choses pour un programme destiné à la base aux enfants et la suite ressemble à un coup de vis car les épisodes deviennent plus classiques. Alors qu'auparavant le scénario passait surtout par la mise en scène avec un vrai travail au niveau du storyboard, ils sont cette fois basés sur plus de dialogues et, de manière étrange, Courage ne parle quasiment plus alors qu'on l'entendait sortir quelques phrases de temps en temps. Les monstres se font plus rares et c'est bien dommage car on a l'impression que la série a perdu son identité. Attention, le niveau reste très bon car l'équipe en charge sait faire, mais ce n'est pas le même plaisir.

Je suis content d'être allé au bout mais finalement un peu frustré car j'avais quasiment vu le meilleur il y a quelques années.


Scooby-Doo, Where Are You ?

En parlant de chien peureux, voici le plus connu de tous...

J'ai déjà évoqué la première saison en quelques lignes la dernière fois et je ne vais pas faire beaucoup plus long car la seconde, qui comporte 8 épisodes, est à peu près du même tonneau. Le schéma est le même avec une petite nouveauté : environ à la moitié de l'épisode, il y a une poursuite entre le monstre de la semaine et les personnages - souvent Shaggy et Scooby-Doo - sur fond musical. Était-ce une façon de promouvoir certaines chansons ? Aucune idée, je n'ai pas creusé le sujet.

C'est donc toujours très classique, très répétitif aussi, et le mystère n'a vraiment que peu d'importance : tout ce qui compte, c'est de voir que Daphne ne sert à rien, que Velma trouve rapidement la solution tout en étant cryptique, que Freddy passe pour un génie avec ses plans foireux qui fonctionnent à chaque fois, et que Shaggy et Scooby cherchent toujours à se la couler douce parce qu'ils ne sont pas très courageux mais pourtant on les charge régulièrement d'une mission seuls tous les deux. Et bien sûr, les deux dernières minutes sont consacrées à l'explication du mystère qui n'a rien d'original.

Je l'ai déjà mentionné mais c'est toujours difficile de comprendre réellement un succès datant d'une époque qu'on n'a pas connue, donc je ne vais pas me prononcer là-dessus mais c'est quand même un peu rude de découvrir la série maintenant. J'ai toujours eu du mal avec les formula show et ça joue sûrement sur ma vision des choses, mais si on n'adhère pas aux facéties de Scooby-Doo, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Comme je suis un complétiste fou - et non un complotiste -, j'envisage de visionner les autres séries pour voir 'évolution de la "franchise" avec le temps. Je suis curieux de voir si elle a su s'adapter aux exigences des époques traverées.


Mer Mar 10, 2021 9:39 pm
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Message Re: L'animation américaine
Chez Marvel, il y a aussi la série de 2006 sur les Fantastif four qui était sympathique et captait bien l'esprit du comics. Il est dommage qu'elle se soit arrêtée après une seule saison. C'est un film mais, si tu ne l'as pas encore vu, je te conseille aussi Thor : tales of Asgard.

Mais dans l'ensemble, je suis d'accord : DC est (largement) au dessus.


Ven Mar 12, 2021 5:42 am
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Message Re: L'animation américaine
Je plussoie pour Thor: Tales of Asgard qui est vraiment excellent: l'évolution psychologique de Thor est menée de main de maître et Loki s'y révèle attachant et touchant. Sans doute le meilleur film d'animation Marvel direct to video.

Je citerai aussi Planète Hulk qui est assez excellent. Il adapte très bien dans les grandes lignes le comics original, le character design est beau, l'animation est excellente et les scènes d'action déchirent. On y retrouve le Hulk intelligent, colérique, et désabusé de la BD et les moments dramatiques et tragiques de l'oeuvre originale sont tout aussi déchirants et poignants dans le film d'animation (le passé de Caiera par exemple). Seule la fin du film n'a rien à voir, mais à part ça, le film est franchement réussi.


Ven Mar 12, 2021 11:50 am
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Message Re: L'animation américaine
J'y jetterai peut-être un oeil un de ces autre mais j'ai tellement d'autres choses à regarder d'ici-là...

Petit point sur les films d'animation DC :

Green Lantern : Emerald Knights

Le principe de l'intrigue fil rouge mettant les personnages en situation de raconter différentes histoires pour constituer une anthologie des légendes rattachées aux gardiens de l'univers est assez malin, mais le métrage peine à se maintenir à flots dans la durée car leur intérêt est somme toute relatif. Je retiens surtout les débuts de Killowog qui traite de la sévérité nécessaire des instructeurs pour conditionner des guerriers, le courage de la scribe Avra qui appuie le fait que les bagues choisissent leur prochain porteur selon des critères propres et parfois révèlent chez eux des qualités insoupçonnées, et celle qui revient sur la nature particulière de Mogo. Mais ça ne fait pas tellement vibrer et c'est dommage.

Batman : Year One

Retour sur les hésitations de Bruce Wayne à se lancer dans ce qui deviendra sa raison d'être par la suite, et sur son dur apprentissage en tant que justicier. Mais l'originalité est de concentrer l'attention sur Gordon, qui fait lui aussi ses premiers pas au sein de l'univers de Gotham. Par le biais de la voix-off, on découvre un homme perdu et désabusé, déjà sans espoir en arrivant dans cette ville où la violence est reine. La rencontre entre les deux est finalement ce qui pouvait arriver de mieux à l'autre, comme le montrera leur relation de confiance par la suite. L'idée est vraiment bonne mais le fait que le récit s'étende sur une année complète implique des ellipses qui nuisent quelque peu à la fluidité de l'ensemble. C'est peut-être le seul défaut car le reste est vraiment bon, notamment au niveau des dialogues et/ou des monologues qui approfondissent le tumulte intérieur des protagonistes.

Justice League : Doom

Où quand la Justice League est mise à terre par la combinaison de deux esprits brillants : celui de Batman qui a prévu des plans pour neutraliser ses pairs, et celui de Vandal Savage pour les implémenter en y ajoutant un caractère léthal. Si le dénouement se focalise sur la perte de confiance envers le justicier masqué et marque le désistement de ce dernier car il reste persuadé qu'il est nécessaire de contrôler de tels individus s'ils deviennent des super vilains un jour, le déroulement des évènements avant d'en arriver là est plutôt sympathique car il oppose chaque membre du groupe à un alter-ego. Au moins, ça rend les choses plus limpides pendant les phases de combat. Point positif, les voix les plus connues des personnages sont au casting, donc c'est cool.

Superman vs The Elite

Malgré 1h15 au programme, soit un format classique, le film est vraiment long dans sa première partie. Les scènes d'exposition pour poser les enjeux sont nombreuses et en dehors de Manchester Black, les autres membres de l'équipe sont presque inexistants. En revanche, à partir du moment où ils prennent le tournant de tuer ceux qu'ils considèrent comme des cancers de l'humanité alors que Superman s'oppose à cette vision, cela s'accélère jusqu'à la confrontation finale pleine de rebondissements. Dans un premier temps effarés par la défaite cuisante de Superman, les spectateurs impuissants de cette bataille filmée le voient ensuite entrer dans une folie meurtrière, avant de se rendre compte qu'il ne s'agissait que d'un coup monté pour leur faire comprendre qu'on ne peut pas être un héros en s'abaissant aux mêmes méthodes que ses ennemis. Ascenseur émotionnel garanti, avec un discours droit et juste qui caractérise ce personnage emblématique. C'est bien écrit, mais ça ne rattrape pas un certain manque de rythme et personnellement je n'aime pas trop le chara-design.

Batman : The Dark Knight Returns - Part 1

C'est sans doute le meilleur jusqu'à présent. La lutte intérieure sans fin de Bruce se concrétise quand il décide de reprendre du service alors que cela fait 10 ans qu'il a pris sa retraite. Il est peut-être devenu vieux entretemps mais sa détermination est toujous sans faille, contrairement à Gordon dont la véritable retraite approche et qui ne compte pas continuer la lutte car il est usé psychologiquement - et on le serait à moins. Le film est sombre, violent, avec une musique prenante et un choix de casting approprié en la personne de Peter Weller pour incarner le justicier masqué. Le propos est également fouillé, en mettant en avant une des thématiques les plus intéressantes : les actions de Batman sont-elles bonnes ou mauvaises pour la société, et est-ce à cause de son existence qu'il existe autant de déséquilibrés ? Le point d'orgue est atteint à la fin, quand tous les jeunes malfrats faisant partie du gang des Mutants se fait appeler Sons of Batman. Vraiment passionnant.

Batman : The Dark Knight Returns - Part 2

Douche froide. Alors que la première partie était bien calibrée, celle-ci reproduit la même erreur que dans All-Star Superman en développant beaucoup trop d'intrigues. Entre le débat socétal autour de Batman, le conflit entre Clark et Bruce à propos de l'accord pris avec le gouvernement 10 ans plus tôt pour ne plus qu'il y ait de super-héros qui prennent leurs propres initiatives, la politique qui s'en mêle avec une guerre USA/Russie sur le point d'éclater, le retour du Joker, l'apparition d'Oliver Queen... C'est vraiment beaucoup trop, et les scénaristes ne réussissent jamais à trouver l'équilibre tout du long. Cela atténue franchement l'impact de l'affrontement final, et le rebondissement sur la fausse mort de Bruce Wayne sent un peu le réchauffé.


Je m'arrête là pour aujourd'hui !


Lun Mar 15, 2021 7:10 pm
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Message Re: L'animation américaine
On continue sur la lancée...

Superman Unbound

Trois thématiques principales : le combat de Superman contre Brainiac, les atermoiements de Kara qui a du mal à trouver sa place dans un monde que son cousin défend, et la relation entre Loïs et Clark. Le premier point est un peu décevant car il mise seulement sur le bug de programmation de Brainiac qui veut posséder toutes les connaissances de l'univers mais qui n'a jamais éprouvé la vie sur un seul des mondes qu'il détruit après avoir tout assimilé selon lui, mais ça fait le job au niveau action. Les interactions entre les personnages sont en revanche plus intéressantes, car Clark est confronté à des femmes fortes qui savent ce qu'elles veulent, entre Loïs qui revendique le droit de mettre sa vie en danger si elle le désire et qui est frustrée de ne pas pouvoir vivre sa relation au grand jour, et Kara qui veut être en mesure de choisir sa voie. Le fait d'être un symbole ne veut pas dire qu'il a raison sur tous les points, et le présenter sous un jour humain reste la meilleure manière de le développer.

Justice League : The Flashpoint Paradox

On sort pour une fois des sentiers battus avec enfin un film centré sur Flash, dont le postulat est classique mais efficace : en remontant le temps grâce à la Speed Force, Barry sauve sa mère mais non sans conséquence car cela altère complètement la timeline. Celle-ci ressemble à un concentré d'univers alternatifs où tout a mal tourné, entre un Thomas Wayne qui est devenu Batman, Clark qui a vécu toute sa vie dans un bâtiment militaire suite à son crash et une géopolitique bouleversée par les puissances dominantes que sont Atlantis et les Amazones. Ce monde est désespéré et Zoom, l'antagoniste principal du métrage, s'en délecte en indiquant à Barry que son geste égoïste fait de lui le vilain de l'histoire. Le dilemme moral allié à cette ambiance sombre et violente garantissent la réussite de ce métrage, malgré un chara-design qui paraît étrange au départ mais auquel on finit par s'habituer. Et si le protagoniste principal est bien évidemment Barry, la lettre qu'il délivre est un détail qui fait plaisir car il était temps que Bruce soit récompensé de ses sacrifices de quelque manière que ce soit.

C'est sans doute celui que je préfère mais je ne suis pas très objectif car j'adore Flash.

Justice League : Trapped in Time

Format vraiment très court pour une fois, avec deux apprentis héros d'un très lointain futur qui font l'erreur de libérer Lex luthor d'un bloc de glace qui l'emprisonnait depuis près de 1000 ans. Bien évidemment, ça tourne mal puisque ce dernier retourne à son époque pour se débarrasser de la Justice League et tout le poids de la situation retombe sur les épaules des deux jeunes. Même s'il s'agit encore de voyage dans le temps, l'intrigue est très linéaire et les deux personnages ne sont pas spécialement passionnants, ce qui rend le tout plutôt moyen. D'autre part, lles graphismes sont assez étranges car ils sont un peu plus "enfantins" que d'habitude.

Justice League : War

Attention, pure adrénaline ! Plutôt que de se lancer dans de longs discours pour raconter les prémisses de la Justice League, quoi de mieux que de mettre le monde en péril avec une tentative d'invasion de Darkseid, contre lequel les 7 super-héros présents doivent se confronter en alliant leurs forces ? Action non-stop garantie et assumée, morceaux de bravoure en pagaille avec moments de bravoure de chacun des personnages, travail en équipe, interactions écrites avec justesse : tous les ingrédients sont présents dans cet opus qui assume son parti-pris. Ça tient en haleine et c'est franchement plaisant à suivre.


Je ne suis pas encore arrivé à la moitié de tout ce qui a été fait mais j'ai bien avancé ! Et la motivation pour écrire est toujours présente. ^^


Ven Mar 19, 2021 10:45 pm
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Critters

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Message Re: L'animation américaine
Après Flashpoint et War, beaucoup de films, centrés sur Batman, la Justice league ou les Teen titans, vont être dans une continuité identique, ce qui n'était pas le cas avant. L'idée est intéressante, l'exécution plus inégale, avec des réussites mais aussi souvent trop de bourrinage et quelques relations mal développées.


Sam Mar 20, 2021 6:50 am
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Ghoulies
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Message Re: L'animation américaine
Je dirai que parmi les films d'animation du New 52, ce sont clairement les long métrages ayant pour héros les Teen Titans. qui se démarquent et tirent leur épingle du jeu.
D'une part parce que ces héros sont très attachants, et d'autre part parce que les histoires de ces films laissent "vivre" leurs personnages et les scénaristes ainsi que les animateurs accordent autant d'importance à leurs combats qu' à leur vie quotidienne, on assiste à des tranches de vie de Dick Grayson, Starfire, Garfield/Changelin ou encore Raven qui contribuent à les humaniser.
J'ai d'ailleurs revu récemment Teen Titans: the Judas Contract qui fait partie du haut du panier de cette "série de films".

J'ai beaucoup aimé aussi le deuxième film d'animation de la Suicide Squad avec ses anti héros complètement tarés et son suspense omniprésent.
Et avec Alan Burnett au scénario (il était l'un des meilleurs scénaristes de Batman TAS) on pouvait s'attendre légitimement à une intrigue de qualité. :wink:


Sam Mar 20, 2021 2:50 pm
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Leprechaun
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Message Re: L'animation américaine
Purée mais ça va dans quel topic ça :



A chacun ses gouts, certes, mais ici le bon est pour une fois du côté des ricains. amha. :shock:

(pis surtout ça manque d'edna krapabelle meets tentacules)

_________________
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Ven Mar 26, 2021 9:48 pm
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Critters

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Message Re: L'animation américaine
On ne voit pas Lisa non plus. Les looks des personnages sont funs en tout cas, et ça m'a donné envie de voir un truc comme ça - dans un Simpson horror show ?


Ven Mar 26, 2021 9:55 pm
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Ghoulies
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Message Re: L'animation américaine


Rick et Morty font leur retour via la très attendue saison 5 qui arrivera le 20 juin sur Adult Swim ! :D


Mer Mar 31, 2021 4:42 pm
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