Fear The Walking Dead 6x02

Deuxième épisode tout aussi excellent, ça va être une très bonne saison. On retrouve petit à petit les personnages éparpillés avec des surprises bienvenues et encore une fois le ressenti de la menace zombie ambiante. La gestion du massacre d'une mini-horde était prenante et la récompense étonnante.

De mon côté je n'en suis pas encore là, j'essaie de respecter l'alternance entre le spin-off et la série mère. J'ai terminé la saison 4 récemment et le moins que l'on puisse dire est qu'elle est très perturbante par rapport à la façon dont elle est menée. Je ne m'y suis pas attardé car je me renseigne le moins possible sur les séries en cours (technique qui me vaut d'être spoiler-free depuis toujours, à quelques exceptions près), mais je ne doute pas que l'équipe créatrice ait dû faire face à de nombreux problèmes de production comme des départs d'acteurs sans que cela n'ait été prévu. Ça donne un résultat étrange, avec un rythme parfois à la limite du contemplatif et une orientation qui s'adapte aux personnages restants bon gré mal gré, faisant presque table rase de ce qui a été proposé jusqu'à présent.

C'est d'autant plus vrai que dans les saisons 2 et 3 - j'omets volontairement la première qui était ratée sur toute la ligne -, les personnages ayant une "bonne âme" n'étaient pas le point d'ancrage. L'attention était plutôt portée sur des personnalités plus dures et complexes, amenant de nombreux conflits. La saison 4 est tout de même plus porteuse d'espoir, même si cela ne tiendra pas forcément très longtemps avec probablement de nouvelles menaces qui se présenteront. Une chose est sûre, l'écriture est bien plus solide : les walkers ne sont pas le seul ressort dramatique pour proposer des situations désespérées, et les dialogues sont meilleurs que dans la série mère.

Je ne regrette pas d'avoir commencé, ça reste intéressant. Dommage que je n'aie pas pris l'initiative d'écrire des bilans dès la première saison, je m'y serais tenu (oui parce que je peux éventuellement vous emmerder un peu avec ma prose ici).

Quel plaisir de te relire, déjà !

C'est vrai que la saison 4 a été un étrange moment, mais subliment quelque part les qualités qui émergeaient déjà de l'ensemble depuis les première saisons dont certaines que tu pointes à juste titre du doigt d'ailleurs (l'attention particulière donnée aux personnages clivants). Mieux, l'univers qui semble presque effectuer un passage de couleurs chaudes faussement mexicaines au noir et blanc révèle une nouvelle identité au show en flirtant avec le cliché "grisaille partout" trop habituel au post-apo pour certains mais qui sied ici parfaitement à l'ambiance.

Sans compter le gros turn over niveau personnage, révélant carrément les exilés de la série mère en les rendant charismatiques et faisant découvrir de nouveaux protagonistes originaux.

Passé cette transformation et bien lancé sur de nouveaux rails, les bonnes idées sont au rendez-vous à chaque étape et chaque aiguillage soudain est réussi.

Sans jamais proposer d'adversaire aussi épique que Le Gouverneur ou Negan, les méchants croisés en chemin sont tout autant pesant et fonctionnent à chaque fois pour imposer une menace tout aussi planante que les walkers que la série n'oublie jamais, trouvant toujours de nouvelles manières de les utiliser pour le bonheur des spectateurs.

Par rapport à ce que tu décris, il y a quand même deux points qui m'ont fait tilter : la photographie évidemment, et le générique. Les deux me font penser à Z Nation, même si on n'est pas du tout dans la même veine. C'était également une bonne idée de transférer Morgan car il tournait en rond et il y a un très bon travail effectué sur le personnage qui est finalement un hybride entre les personnages les plus durs et les plus idéalistes, mettant en exergue le propos selon lequel tout espoir n'est pas perdu, comme je le disais précédemment.

Concernant les antagonistes, la problématique de la série mère est de devoir coller au matériau originel et de retranscrire des personnalités emblématiques du comics avec plus ou moins de réussite. Pour le spin-off, ils ont tout le loisir de tenter des choses, quitte à se planter et à changer d'orientation en apprenant de leurs erreurs, ce qui a l'air d'être le cas. C'est un point très positif.

Deux remarques supplémentaires :

- Ça mériterait presque un sujet dédié à cet univers puisqu'il y a maintenant trois séries
- Ça pourrait être une de ces séries pour lesquelles j'envisage un second visionnage pour écrire des bilans

À côté de ça, je me suis lancé dans la saison 9 de The Walking Dead, après en avoir chié comme jamais avec la saison 8. J'en suis à l'épisode 12 il me semble, en plein arc des whisperers. Ce n'est pas si désagréable que je l'aurais pensé, mais ça manque vraiment de ryhme...

Rho mais allez soutenir les zombies français ^^ !
Bon ça part un peu en sucette sur la fin et ça se veux un peu trop sérieux dans le ton (français quoi ^^) mais l'acteur qui joue le vilain de service se donne à fond ;=). Si ils se lâchent vraiment il y aurait de quoi faire un truc bien barré.
J'en serai pour la suite de cette révolution (enfin si il y en a une...)

La Révolution ?

Vu juste le premier hier et pourquoi pas, sur le concept on dirait Kingdom par contre niveau dialogue et interprétation on est quand même encore dans cette fâcheuse habitude du jeu trop théâtral des acteurs français. Certes, l'époque revisitée accentue forcément ce phrasé mais quand même, il y a toujours une impression pas très agréable dans la façon se voir échanger les personnages entre eux comme si ils étaient sur les planches plutôt qu'au cinéma ou, justement, dans une série. Et c'est assez propre à notre pays dans la plupart des fictions, même si parfois c'est a contrario très plaisant et crédible comme dans Engrenages par exemple. Mais l'ambiance reste assez prenante pour continuer, en espérant que ce défaut s'amenuise petit à petit pour mieux arriver à se plonger dans l'intrigue.

Helstrom 1x01

Est ce que j'ai vraiment cru que ça pouvait être bien? Pas vraiment. Mais, a fo la yé, dans la vie on n'sait jamais comme disaient les Magic System.
Bon, vu que j'en attendait pas grand chose, difficile d'être déçu. Ça se regarde... si vous aimez les séries qui ont l'air d'avoir 20 ans de retard, avec des acteurs fades et une intrigue générique. Oubliez le côté rock n' Roll du personnage, qui est devenu aussi fun qu'un cadre en assurance. Reste l'angle horrifique qui permet de rendre ça tout juste correct.

J'veux pas te casser l'ambiance, hein. Mais... Non. Ca ne s'arrange pas.

Ce côté théâtral et j'irais même jusqu'à dire lisse/presque "monocorde" dans le jeu de pas mal de ces nouveaux acteurs (un système éducatif à revoir ? ^^) est ce qui me rebute aussi généralement. Et hormis un jeune et "illustre inconnu" qui s'y éclate bien, cette révolution n'échappe pas à la règle. Mais ça a le mérite de tenter un défournement historique assez audacieux donc mon soutien pour l'instant.
Mais je lui préfère largement Kingdom qui est aussi particulier dans certains jeux d'acteurs mais plus exotique

Assez d'accord pour le tentage de defournement ( )
Et je me suis même dit à la fin : OK pour une saison 2
Comme à chaque fin de saison de TWD, et la comparaison ne s’arrête pas là malheureusement.
Mais je leur souhaite de durer aussi longtemps.

Oups et c'est même pouah un lapsus révélateur ^^

Bon sinon j'ai fini The Head (il n'y a que 6 épisodes donc ça va vite ;=)) et je ne le recommanderais pas parce que l'histoire et le pourquoi du comment (l'"énigme" policière) est hyper classique (assez prévisible en plus) et vraiment oubliable.
Et le côté Antarctique, ce qui m'avait aussi donné envie à la base, n'est pas immersif du tout Non mais c'est si difficile que ça de rajouter les effets de buées quand des personnages parlent à moins 30 degrés oO ... A un moment il y a une nana qui se met quasiment à poil pour passer dans un conduit d'aération et l'actrice à beau faire celle qui grelotte tu n'y crois pas une seconde

Sur ce je vais me remettre aux zombies russes

Aujourd'hui j'ai vu le pilote de la nouvelle série HBO avec Nicole Kidman et Hugh Grant, produite par David E.Kelley (qui faisait de très bonnes séries dans les 90's et les années 2000) et Susan Bier (des films bofs et The Night manager, pas mal). Nicole est une psy pour couples très gentille et Hugh un oncologue pour gamins. Ils ont placé leur gamin dans une école pour les pétés de thunes. Nicole fait des réunions potins avec d'autres mères d'élèves où elle rencontre une mère d'élève pauvre - elle a bénéficié d'une bourse - qui donne le sein à son bébé. Elle sympathise avec elle et la revoit (à poil) dans le vestiaire quand elle fait du sport, et aussi le lendemain à la vente aux enchères de l'école. Puis on retrouve le corps de la maman pauvre avec la tête défoncée. Les flics (parmi eux, Edgar Ramirez) enquêtent et il pourrait aussi y'avoir un problème avec Hugh, qui a disparu.
Pour l'instant ça a l'air aussi intéressant qu'un téléfilm de M6, même si la réalisation est pas trop mal. Ca surfe sur le succès de Big Little Lies, tout en étant moins rythmé et bien plus banal au niveau des persos. Ils mettent du classique pour relever l'intrigue un peu molle. On ne sait même plus dire si Nicole Kidman joue bien. Elle a clairement du mal à être expressive. Si ça décolle pas à l'épisode 2, ce sera sans moi.

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Cette grosse débandade !
Autant le trailer donnait envie, autant le résultat est un gros ratage. Tout sonne faux, que ce soit les décors très pauvres, leurs costumes échappés d'une comédie musicale (paie tes perruques achetées 3€ à Gifi), les dialogues ou le jeu des acteurs.
Plutôt que "Le Pacte des Loups", je crois qu'ils ont regardé quelques docu de Stéphane Bern, voir pire de Laurent Deutsch (y'a le même rythme). On dirait les prods en carton de TF1 genre "Le Bazar de la Charité".

Et ça aura certainement droit à une saison 2, quand Dark Crystal est annulé...

Fini la saison 3 de BOARDWALK EMPIRE et c'est peu de dire que ça se termine en carnage.

Cette saison doit beaucoup à son méchant, cet enfoiré de Rosetti, un bon rital psychopathe comme on les aime. Il est énorme.
Le passage où Richard, l'homme au masque, se transforme en one-man-army pour aller chercher le gamin est ahurissant. Il est balèze en quick scope le mutilé ! Les headshots de la hanche au fusil à lunette dans l'hôtel sont mortels.
J'adore aussi la fin de l'épisode 11 avec Capone et son cigare quand il dit "Ok. Entrez. On va discuter de qui va mourir".

Un petit défaut ?
Je peux pointer du doigt le rythme. Le format de presque 1H par épisode n'étant pas forcément le bon. Un peu de concision pour rendre le tout plus trépidant aurait fait du bien.

N'empêche que c'est une sacrée série.

Cannavale est énorme dans tout ce qu'il a touché dernièrement (ce rôle, celui de Mr Robot...).

Temple,série britannique avec l'excellent Mark Strong, dont,a priori,le dernier épisode vient de finir à l'instant sur 13eme rue.

Si c'est le cas,c'est une fin plutôt ouverte,à la limite du cliffhanger,pour cette histoire de clinique underground, sombre et bien interprété,mais qui aura à peine effleuré son concept (les patients de cette clinique de l"ombre auront finalement été très peu nombreux)

Reste que c'est encore l'occasion de constaté que les fourbes anglois savent y faire en programmes TV,même imparfaits.

Moloch Saison 1

Arte, sauveur de la création française (bon, ok, franco-belge dans le cas présent). Très intéressante (mini?) série en 6 épisodes, sur d'étranges cas de combustion spontanée qui amène une journaliste pigiste ambitieuse et un psy torturé par la perte de son fils à collaborer pour éclaircir le mystère.
La série captive d'emblée par son rythme lent, son ambiance grisailleuse et terne, urbaine, qui pose un cadre parfaitement adéquat pour son intrigue, flirtant habilement avec le fantastique et posant un discours social très actuel; elle parvient à conserver son équilibre (à savoir, l'explication est-elle surnaturelle ou terre à terre?), au moins jusqu'à l'avant-dernier épisode. Ensuite, elle choisit un camp... ce qui divisera peut être (disons que ça casse un petit peu la thématique de la contestation sociale). Mais malgré une petite déception sur l'explication finale et quelques micro problèmes de rythme, c'est une chouette production, bien shootée, intelligente, qui sort des sentiers battus tout en affichant des références connues (que je ne peux pas balancer là parce que sinon je vous grille la fin). C'est en tout cas bien plus intéressant que ce que propose Netflix en terme de production français.

Niveau jeu des acteurs, c'est naturel et agréable (pas trop, théâtral) ?

N'empêche qu'en fantastique francophone on a parfois de belles surprises, ARTE ayant déjà fait découvert une série avec une maison aux innombrables pièces qui enferme ses visiteurs de différentes époques par exemple : intrigue originale et prenante.

Je crains que là aussi ils soient sous prozac ^^