Les deux premiers tomes de le suite de Seven deadly sins sont sortis, avec comme héros Percival, un adolescent de 16 ans à l'allure enfantine, très fort élevé par son grand-père sur une montagne isolée. Lorsque celui-ci meurt, tué par un chevalier sacré qui se trouve être aussi le père de l'enfant et dont on ne voit pas le visage, Percival va partir à l'aventure, pour retrouver son père et comprendre pourquoi il a assassiné son grand-père.
La lecture des deux premiers volumes n'offre pas de vraie surprise : on a une ambiance très proche des débuts de Dragon ball, notamment dans une scène un peu grivoise entre Percival et une jeune artiste (heureusement pour lui moins violente que Bulma) ou avec Donnie, un personnage un peu loser mais avec un bon fond qui fait penser à Yamcha. Percival est aussi naïf et a aussi bon coeur que Goku ; d'ailleurs, il ne pense pas avant tout à se venger de son père mais veut qu'il lui apprenne la vérité et est enthousiaste à l'idée de partir à l'aventure.

On est aussi évidemment à la suite de Seven deadly sins : si les anciens ne sont pas (encore ?) là, ils sont déjà évoqués, avec une mention de Merlin et surtout plusieurs références à Arthur. Le rôle de celui-ci est assez surprenant puisqu'il serait à l'origine des actions des chevaliers qui vont éliminer ceux qu'ils soupçonnent d'être les "4 cavaliers de l'apocalypse" qui provoqueront des destructions ainsi que la mort du roi.. On semble être dans un schéma assez similaire à celui des Seven deadly sins, avec des personnages victimes d'une vindicte non méritée et des chevaliers qui représentent l'autorité et la justice mais agissent de façon injuste ; on peut aussi supposer qu'ils usurpent l'autorité d'Arthur, de même que les chevaliers sacrés usurpaient l'autorité du roi au début de Seven deadly sins.

A défaut d'être surprenant, le manga est agréable à lire, avec ce qu'il faut d'humour, d'amitié et de bagarres surpuissantes, Percival étant bien sûr extrêmement doué et doté d'une force cachée qu'il ne contrôle pas encore. Les autres personnages sont plutôt réussis et, bien sûr, on a aussi envie de savoir ce que sont devenus les héros de la première série.

IL est de retour (peut-être) :



https://hitek.fr/actualite/hunter-x-hun ... hese_35293

Bon, ça ne va pas être un grand topo sur mes lectures - ça fait des mois que j'ai la flemme d'écrire -, mais plutôt une liste de ce que j'ai fini ou ce sur quoi je me suis mis à jour ces derniers temps :

Dr Stone
Black Clover
Witch Watch
Captain Tsubasa - Road to 2002
Captain Tsubasa - Golden 23
Captain Tsubasa - In Calcio
Captain Tsubasa - En la Liga
Captain Tsubasa - Rising Sun
Shingeki no Kyojin
Gunnm - Last Order
Gunnm - Mars Chronicle
Jojo's Bizarre Adventure - Stone Ocean
Rave Master
Jujutsu Kaisen
Death Note
Dr Slump

En ce moment, quand je ne regarde pas les compétitions sportives (très nombreuses depuis le mois de mai), je ne fais que ça.

D'ailleurs pour faire écho à ton dernier post Saga, j'ai lu plus de la moitié de la première oeuvre de Togashi, à savoir Yu Yu Hakusho. Ça préfigure beaucoup d'éléments que l'on peut voir dans Hunter X Hunter, que ce soit sur certains concepts ou au niveau de la personnalité des protagonistes. Je n'en avais jamais entendu parler alors qu'apparemment c'est considéré comme un classique.

Sinon, au cours de mes recherches sur les mangas de manière générale, j'ai constaté que le line-up de tous les Shonen Jump parus depuis la création du magazine est disponible sur le site Comic Vine. Je me suis amusé à jeter un oeil depuis les années 80 sans non plus tous les consulter, et ça envoyait du lourd fin des années 80 - début des années 90. En gros, tout ce qu'on a eu dans le Club Dorothée était quasiment en même temps à un moment donné.

C'était pas mal non plus fin des années 2000 d'ailleurs.

Petits exemples :

https://comicvine.gamespot.com/weekly-s ... 00-514979/
https://comicvine.gamespot.com/weekly-s ... 00-529342/
https://comicvine.gamespot.com/weekly-s ... 00-512608/
https://comicvine.gamespot.com/weekly-s ... 00-365019/

Ca sera encore plus vrai dans la seconde partie du manga, à partir de l'arc Sensui.
Pour ma part, je n'ai pas racheté la nouvelle édition de Kana, la plus-value par rapport à l'édition originale étant trop limitée. Comme pour Slam dunk, j'attends une édition perfect.

De Togashi, je te conseille aussi Level E, série en 3 tomes sortie chez Kaze. C'est très fun - et complètement débile à cause de son antagoniste principal.

Pour Captain Tsubasa, j'aime beaucoup Rising sun qui est, je trouve, la meilleure série depuis World youth. Les techniques spéciales, un peu laissées de côté dans les séries précédentes, sont de retour et on a des matchs spectaculaires et très réussis, avec des mentions spéciales pour Brésil-Allemagne (ça doit être le match ne mettant pas en scène les héros le plus long depuis le début de Captain Tsubasa) et Japon-Allemagne (le match le plus gore de la série).

C'est un poil abusé sur la longueur des matchs ainsi que leurs scores, mais je pense que ça passionne plus dans la mesure où ce sont de nouveau des équipes nationales alors que les précédents titres sont surtout orientés vers les clubs et le parcours des protagonistes emblématiques de la saga. Ce qui est vraiment appréciable, c'est qu'on sent une réele volonté de mettre tous les joueurs de l'équipe en avant à un moment ou à un autre, y compris ceux qui ont été introduits tardivement comme Soga ou Igawa. Dans ce contexte, voir Wakashimazu en attaquant est une idée brillante je trouve, et ce n'est pas déconnant dans l'histoire du foot (par exemple le gardien du Mexique dans les années 90, Jorge Campos, jouait généralement une mi-temps dans les buts et une autre en attaque avec son club).

J'ai commencé l'arc Sensui, là on est dans vraiment dans ce qui a fait la marque et le succès des shonen de cette époque.

Je me sens plus bavard qu'hier, donc très rapidement :

- J'ai du mal à comprendre le succès immense de Jujutsu Kaisen, les dessins sont dégueulasses selon moi et même si le concept qui se démarque peut-être un peu sur certains points c'est assez moyen dans l'exécution (et je n'accroche pas aux personnages, sauf que je continue par curiosité malsaine).

- Last Order est bourré d'idées pour développer l'univers mais la construction est vraiment étrange : le tournoi du ZOTT est beaucoup trop long, et est entrecoupé de flashbacks et de l'intrigue principale en filigrane qui se perd souvent dans les méandres de notions technico-philosophiques. Par contre Mars Chronicle ça ressemble à un retcon facile pour surfer sur la popularité de la saga.

- Vu que je suis à jour sur l'anime je n'ai découvert que les derniers chapitres de Shingeki no Kyojin. C'est un peu le festival du grand n'importe quoi, et les derniers twists sont facilement prévisibles. Dommage pour un oeuvre aussi riche.

- Ayant vu l'anime il y a des années, je ne savais pas si lire Death Note allait procurer les mêmes sensations. J'avais raison : c'était encore mieux. Une tuerie (au sens propre comme au figuré) du début à la fin, alors que ça repose entièrement sur les dialogues. Ce n'est pas le même thème mais la maîtrise affichée me donne envie de lire Bakuman à un moment.

- Stone Ocean souffre des mêmes travers que dans Golden Wing : comme tu l'avais signalé les stands sont parfois incompréhensibles, tout comme les enjeux de l'histoire d'ailleurs. La fin s'embourbe dans des explications un peu aberrantes, par contre ça tranche vraiment avec les autres parties et ça lance vers de nouveaux horizons. C'est discutable mais au moins ça aura permis à Araki de partir sur autre chose avec le début de Steel Ball Run.

- Rave Master est une surprise agréable, c'est un shonen honorable bourré de bonnes intentions et qui a un côté sombre inattendu à certains moments. Mais ça a aussi de nombreux défauts qu'on retrouve souvent dans les nekketsu, avec des concepts qui rendent le déroulement de l'intrigue beaucoup trop commode ou qui sont prétexte à conférer n'importe quel pouvoir aux antagonistes.

- Dr Stone est vraiment sympa du début à la fin, ça change vraiment des shonen habituels du Jump. Utiliser des notions scientifiques pour les mettre au service de l'intrigue de cette manière est ingénieux et c'est fait de manière ludique avec des personnages pour la plupart exubérants et avec un style de dessin très original.

Je reprends mes marques pour essayer de m'habituer à écrire de nouveau !

Avoir un peu de répondant sur le sujet me motivera peut-être aussi.

Pour Wakashimazu, je pense aussi que le but de Takahashi est de pouvoir l'utiliser alors que Wakabayashy est un titulaire indiscutable dans les buts (il suffit de voir le Japon-Alemagne)

J'aime bien Bakuman. Le manga a ses défauts : sur la forme, c'est très très bavard : pire qu'un Hunter x Hunter ou un Death note, il faut compter une bonne heure de lecture par volume. L'histoire d'amour principale est d'une niaiserie assez phénoménale, certains passages sont très machistes, certains rebondissements peu crédibles. Mais à côté, on a une grosse galerie de personnages secondaires assez géniaux, dont un couple (pas le principal) très réussi, on apprend beaucoup de choses sur le jump et l'humour est très efficace, en particulier grâce au personnage masculin du couple dont je parlais. Malgré ses défauts, le manga vaut clairement le coup.

J'avais lu le début de Rave mais ça ne m'avait pas assez passionné pour que je continue. Et le manga suivant de Mashima, même s'il a su me plaire, a trop de défauts pour que j'ai envie de lire d'autres de ses oeuvres.

Oui je vois ce que tu veux dire pour Wakashimazu mais ça reste une bonne idée pour l'utiliser sans que ça soit trop déconnant car ses aptitudes dans le domaine offensif avaient déjà été plusieurs fois suggérées. J'ai u les quelques derniers chapitres et le duel entre l'Espagne et le Japon continue sur une bonne voie, c'est cool.

J'ai également fini Yu Yu Hakusho et je comprends mieux ce que tu disais par rapport à l'arc Sensui, avec des éléments qui font penser notamment à Greed Island dans Hunter x Hunter (un des arcs les plus funs et inventifs que j'ai pu lire). Je suis néanmoins circonspect sur sa résolution et sur les explications rétroactives du développement de Yuusuke. On sent que Togashi voulait en finir vite et ce qui suit est un véritable gâchis. Je suppose qu'on lui a demandé de continuer, mais il y a comme un désintéressement voire un désamour de sa propre histoire avec une évoluion des personnages inattendue et un peu noire. Il n'en reste pas moins que c'est bourré d'idées. Je vais regarder l'anime pour voir comment ils se sont débrouillés pour adapter cette partie, surtout le dernier tournoi qui est traité par-dessus la jambe dans le manga.

Concernant Mashima, j'ai commencé Fairy Tail. C'est beaucoup plus décomplexé, sur les 30 premiers chapitres je trouve que ça suit plutôt bien.

Sur Yu Yu : j"avais détesté la fin lorsque je l'avais lu pour la première fois. Et plus je la relis, plus j'adore l'audace de Togashi et sa façon de suggérer certaines choses sans développer les événements. Même la partie après-tournoi, je l'apprécie vraiment, avec parfois une ou deux pages qui suffisent pour donner une conclusion satisfaisante à certains personnages.
Pour l'animé, je n'en suis pas fan. En partie parce que, justement, il ne respecte pas cette concision à la fin. Et surtout parce qu'il censure par rapport à la violence qu'on voit dans le manga : je pense notamment à Koemma qui renverse son père - et à la raison pour laquelle il le fait. Je pense surtout à Kurama dont la personnalité et les actes sont totalement adoucis (sauf, bizarrement et heureusement, pour l'histoire avec Gamer, qui est fidèle au manga) : dans mes souvenirs, l'animé en fait une sorte de Shun bis alors que Kurama est bien plus complexe et qu'il vaut mieux éviter de lui faire des crasses.

Sur Fairy tail : ça se laisse lire - et surtout, et de plus en plus au fil des volumes, c'est très beau. Ce n'est pas pour rien que j'ai toute la série et la plupart des pin-offs. Mashima arrive à faire un monde rempli de personnages attachants et il y a régulièrement de jolis moments - je ne vais pas te spoiler si tu n'en es qu'au chapitre 30. Il est notamment doué pour former parfois des couples qui sortent de nulle part mais qui fonctionnent étonnamment bien. Mais, car il y a un mais, et même plusieurs (qui font que je ne lis pas Eden'S Zero) :

il n'est pas fichu de construire un scénario à long, et même à moyen terme ; il le dit d'ailleurs lui-même dans ses commentaires (je me souviens de l'un d'eux à la fin de la série : "un scénario ne se construit pas à l'arrache" ; ouais, mec : après une bonne centaine de tomes, en comptant Rave et Fairy tail, c'est bien de s'en rendre compte). Du coup, les incohérences sont nombreuses et il y a plein de pistes évoquées qui ne débouchent sur rien. Sans parler des rapports de force.

Le problème de ceux-ci vient surtout de la solution miracle qu'emploient les personnages (en particulier Natsu et Erza) pour gagner systématiquement : le pouvoir de l'amitié. C'est un classique des shônens de baston, certes ; mais Fairy tail en abuse trop.

Et à propos d'abus, le troisième, c'est le fanservice. Toujours joli, voire superbe (je le redis, mais Mashima dessine vraiment très bien, voire parfois magnifiquement). Parfois rigolo. Souvent navrant : et parfois navrant-rigolo (je pense notamment à un duel qui se termine en affrontement de poses en maillots de bain et à une magie très spéciale dans le dernier arc) mais aussi navrant-malsain (un passage de torture dans l'arc Tartaros et un autre avec Wendy et Kana dans une histoire courte). Ceci dit, on reconnaîtra à Mashima de ne pas être machiste : si ce sont le plus souvent les filles qu'on voit seins nus, les garçons ne sont pas non plus en reste (les personnages sont bien sûr très "yaoiisables" et "yuriisables").

Je viens d'acheter les derniers tomes du manga qui me manquaient, Anime store les proposant régulièrement en occasion. C'est donc le moment pour faire un petit topo sur cet excellent seinen, au ton très proche d'un shônen, malgré 2-3 scènes de sexe (pas très longues) et surtout plus de sang et de morts.

Kingdom adapte les guerres d'unification de la Chine qui ont eu lieu au 3ème siècle avant notre ère; une adaptation fidèle dans les grandes lignes, mais avec quand même des variantes importantes : El Sei, le roi de Qin apparaît bien moins sanguinaire ; Shin est à l'origine un esclave alors qu'il était le fils d'un esclave ; plusieurs combattants ou stratèges sont des femmes... Mais on peut violer l'histoire à condition de lui faire de beaux enfants et Kingdom se débrouille très bien.

La série est principalement axée sur les intrigues politiques et les guerres. Pour les premières, on a notamment les luttes entre Sei et son chancelier, Ryo Fui, pour le contrôle du pouvoir à Qin :



Ca donne lieu à un grand débat idéologique sur la façon de faire la paix, ce qui est l'objectif du monarque comme de son ministre. Mais le premier veut l'obtenir en unifiant la Chine par la guerre, le second par le commerce puisqu'il est un ancien marchand devenu immensément riche. Ca donne surtout lieu à de grosses intrigues, alliances et magouilles de la part des deux protagonistes, avant la conclusion qui arrive au tome 45. Les 7 états de Chine se livrent aussi régulièrement à des conflits et à des alliances avec, bien sûr, de nombreuses arrière-pensées pour ces dernières qui durent au mieux quelques années avant un autre retournement.

L’essentiel de la série concerne cependant les guerres et les batailles, dont l’enjeu se résume souvent à éliminer les généraux ennemis puisque, lorsqu’un général tombe, son armée s’effondre généralement dans la foulée. La stratégie employée vise donc souvent à pouvoir atteindre le général ennemi pour que le protagoniste principal de la bataille puisse l’atteindre et l’éliminer, ce qui donne souvent lieu à des duels épiques – même si certains généraux sont plus des stratèges que des combattants et se font alors one-shoter. D’autres en revanche sont des monstres physiques, comme Moubu, un général de Qin, ou Houken, principal antagoniste (sur le plan physique du moins) de la série jusqu’au volume 58.



L’aspect seinen est visible par l’importance de la stratégie et des alliances, avec notamment Riboku, le plus grand général de Zhao. Il est visible également par le fait que certaines atrocités ne sont pas cachées : Sei fait écarteler certains révoltés ; Kanki, un des généraux de Qin et donc faisant partie du camp des héros de la série, fait la démonstration de goûts artistiques assez particuliers :



Mais l’aspect shônen me semble encore plus présent. On en retrouve beaucoup d’éléments, au premier rang desquels son héros principal, Shin. Celui-ci est donc à l’origine un orphelin, esclave, qui a un grand rêve, devenir le plus grand général sous les cieux (roi des pirates, hokage ou champion du mondede foot étant déjà pris). Comme tous les héros de shônen, outre une grande ambition, il a donc des origines modestes (pour le coup, je serais surpris qu’on découvre ensuite que ses parents avaient une origine spéciale, cela n’étant pas du tout abordé), un mentor qui meurt assez rapidement, une certaine moralité (il ne veut pas qu’on touche aux civils ou aux prisonniers qui se rendent, ce qui le met souvent en porte-à-faux par rapport à Kanki), des amis-rivaux... Il est intéressé par la gloire mais pas tellement par l’argent puisqu’il partage équitablement ses récompenses avec ses hommes et porte toujours ses vêtements de clodo du début de la série, à la grande consternation de ses amis. On ajoutera aussi que, même s’il fait de gros progrès en terme de stratégie, c’est loin d’être une flèche et que, même si ambiance de corps de garde aidant, il va se vanter et multiplier les propos et quelques gestes grivois, il est toujours, comme dirait Lancelot, « une grosse pucelle. »
Les combats ne sont pas non plus très réalistes, certains coups d’épée ou de guandao de personnages faisant voler des têtes par paquet de 10 ou repoussant des cavaliers avec leurs chevaux sur plusieurs mètres. Les personnages ont aussi des looks très spéciaux. J’aime beaucoup la barbe d’Ouki (ou, dans un style plus européen, la moustache de Tou) ou les looks de certaines armures, comme celle d’Ousen ; les guerriers des montagnes ont aussi des armes et des vêtements bien à eux.



L’humour est aussi très présent, reposant souvent sur la stupidité de Shin – mais pas mal d’autres personnages ne sont pas en reste, comme Tou avec ses sarcasmes sur Rokuomi, son subordonné ; ou les hommes des montagnes qui rêvent tous de coucher avec leur reine Yotanwa – et se font systématiquement éconduire.



Cela fait de Kingdom un excellent manga, parfois dur (on parle de guerres, avec leurs lots d'atrocités) mais aussi souvent épique, drôle et touchant. Et on apprend aussi des choses sur l'histoire de la Chine antique - même s'il faut aussi prendre le manga avec des pincettes.

Ça donnerait presque envie de le lire mais comme je suis plus sur le digital, je ne crois pas que je vais l'avoir sur les applis dont je dispose.

De mon côté je n'ai presque pas avancé sur Fairy Tail car en ce moment quand je peux j'essaie de me mettre à jour sur My Hero Academia et de finir le combo anime/manga pour suivre l'adaptation du dernier arc de Bleach.

Je suis totalement en ordre dispersé, avec des trucs en cours de partout (la partie 7 de Jojo entamée, j'ai lu quelques chapitres de Reborn, etc...).

Je n'ai toujours pas terminé Steel Ball Run, ni Reborn d'ailleurs, et je suis toujours aussi dispersé puisque j'ai commencé ou terminé d'autres titres. Parmi eux, il faudra que je trouve du temps pour parler de Bleach, Naruto/Boruto ou encore Kenshin que je suis sur le point de terminer. Je suis également à la moitié de Toriko, et j'ai également lu les 50 premiers chpitre de Golden Kamuy... Bref, c'est le bordel !

Par contre, j'ai complètement zappé Fairy Tail. En gros je me concentre surtout sur ce qui est disponible sur les applications VIZ Manga et Shonen Jump., à quelques exceptions près (c'est toujours à moins de 2€/mois pour lire 100 chapitres par jour, autant en profiter).

J'aime beaucoup Toriko et sa façon d'exploiter à fond son thème de départ (la bouffe). Je regrette surtout que le manga aille trop vite dans sa seconde partie et ne prenne pas assez son temps pour explorer le monde gourmet.

Pour ma part, pas vraiment de nouveautés marquantes ces temps-ci. J'attends cependant avec impatience le premier tome du clan des Poe ce mois-ci chez Akata.

Oui Toriko c'est cool.

Outre la richesse de l'univers qui est sans cesse développée, il y a une énergie enthousiasmante liée au fait que les arcs sont assez courts ou narrés de manière ludique quand ils sont un peu plus longs. Le concept est prétexte à des aventures perpétuelles, l'intrigue est toujours en mouvement et il y a un bon équilibre entre les combats qui s'avèrent parfois originaux lorsque les protagonistes principaux sont contre des animaux et les moments plus relax tournés autour de la dégustation d'aliments divers et variés. On sent d'ailleurs un véritable amour de Shimabukuro pour la cuisine et il réussit à transmettre de belle manière.

Ce que je trouve atypique par rapport aux grands shonen de la Shueisha, c'est de faire de la présence de Komatsu un atout indispensable. Pour une fois, c'est le personnage le plus faible physiquement et qui n'a d'ailleurs aucune velléité belliqueuse qui se révèle le plus important. Par sa passion, sa simplicité et son humilité, il ne casse d'impressionner un Toriko qui admet volontiers que tous ses succès récents sont dûs à son acolyte. Le lien d'amitié qui les unit est d'une solidité à toute épreuve, c'est plaisant de les voir évoluer. Komatsu est aussi le ciment du groupe quand les 4 Rois se réunissent, l tape dans l'oeil aussi bien de Coco que de Sunny ou Zebra.

En tout cas pour l'instant je ne me suis pas ennuyé.

J'essaierai de reparler plus tard de Bleach et Naruto, pas le courage maintenant.

Un nouveau recueil d'histoires courtes de Mitsuru Adachi ; ça faisait longtemps depuis la parution du dernier short programm chez Tonkam (2010). Comme l'indique le titre, ces histoires sont souvent liées à l'enfance des personnages, d'où une ambiance parfois douce-amère - mais plus douce qu'amère, Adachi ne maltraitant pas vraiment ses personnages et leur donnant souvent une seconde chance après des erreurs parfois importantes

Adachi met en scène des personnages attachants, apprenant de leurs erreurs, se rendant compte progressivement et par petites touches de leurs sentiments et de ceux des autres personnages - ce qui va en parallèle avec la lecture, car je ne me suis souvent rendu compte que progressivement de là où l'auteur voulait en venir - et cherchant à les comprendre (le sentier perdu) et à les corriger, parfois avec l'aide du scénario et d'éléments fantastiques assez réguliers - davantage que le base-ball qui n'est ici présent que dans Home run sous un ciel bleu. L'humour, simple mais efficace, permet aussi de désamorcer des situations parfois difficiles, comme dans Le message, avec une situation de départ objectivement grave mais désamorcée par le côté looser gaffeur du personnage principal et les réactions nonchalantes et confiantes des deux personnages féminins.

Du côté de l'édition, Nobi-Nobi a fait un très bon travail, avec un grand format, des pages couleur et surtout la postface de Buronson, qu'on ne s'attend pas vraiment à voir si admiratif et si proche d'Adachi au vu de la nature très différente de leurs oeuvres. Mais on sent très bien l'amitié et le respect de l'auteur de Hokuto no Ken pour celui de Touch.

C'est surtout incroyablement dense ! Beaucoup de dialogues, un dessin en intermittence comme souvent avec Togashi, une structure qui ressemble parfoisà une anthologie et des idées qui se retrouveront plus tard dans Hunter x Hunter (son amour pour les RPG, le système des reines, les insectes tueurs, etc), mais ça fait passer plus d'idées en peu de temps que beaucoup de mangas.

Je me suis aussi mis à jour sur deux autres titres du Shonen Jump :

- Blue Box => Une comédie romantique très sympathique entre des lycéens impliqués dans le sport, avec une description des états d'âme psychologiques assez détaillée liée à la pression ou aux désillusions engendrées par la compétition et des dessins très purs.

- Akane-Banashi => Je suis bluffé, je n'aurais jamais imaginé qu'un manga sur le rakugo puisse être aussi intense mais le parti-pris de le présenter comme une véritable compétition entre les différents artistes est un coup de génie. Non seulement les performances sur scène sont très bonnes, mais ça se développe encore plus avec un simili système de pouvoirs. C'est top.

La bataillle fait rage chez les éditeurs de mangas.

Kodansha vient tout juste de lancer l'application K Manga aux USA, quelques jours après le déploiement d'un nouvel abonnement sur l'application VIZ Media de l'éditeur du même nom qui vient en complément du service Shonen Jump et qui donne accès aux simulpub du Shonen Weekly Sunday de Shôgakukan.

l y a en revanche une énorme différence au niveau de la philosophie : Kodansha s'aligne plus sur le système de Manga Up! de Square Enix, avec des points à gagner tous les jours, des tickets qui permettent de déblquer des chapitres ; bref c'est bien trop compliqué et la présentation n'est vraiment pas terrible. D'ailleurs les VPN sont détectés donc à part lire les chapitres gratuits, il n'y a pas grand-chose à faire. VIZ est plus pragmatique : un unique abonnement qui donne accès à toute la librairie - auquel on ne peut pas souscrire avec un compte PayPal créé en dehors du sol US -, mais les trois derniers chapitres de tous les simulpub sont gratuits, à l'instar de ceux issus du Shonen Jump pur la Shueisha.

Je n'ai pas vraiment épluché les bibliothèques mais VIZ a bien séparé ses deux applications pour conserver Shonen Jump d'un côté, et la mise à jour de son application principale donne accès à un catalogue très fourni contenant notamment toutes les oeuvres de Rumiko Takahashi. Je vois beaucoup plus d'avenir dans celle-ci car c'est bien plus simple au niveau financier (si on cumule les deux abonnements, ça fait seulement 4€, c'est démentiel), il y a visiblement une réelle volonté de s'étendre à d'autres pays, et les deux ont une présentation et un mode de fonctionnement identique qui rend très facile le suivi des titres en cours de lecture.

En résumé, je suis beaucoup pus séduit par ce que propose VIZ, en comparaison la plateforme Mangas.io - qui fonctionne aussi par le biais d'un abonnement - coûte 6,90€/m avec un catalogue qui me semble plus restreint (mais j'utiliserai sans doute la période d'essai pour lire Gintama, Kimengumi et Beet).

Je reviendrai plus tard sur mes lectures.

Dernièrement je me suis lancé dans quelque chose de vraiment stupide : intrigué par la première saison de l'arc Perfect Origin de Kinnikuman, j'ai voulu me mettre à jour sur ce manga qui a tout simplement été banni dans notre contrée car l'un des personnages est le fils d'un nazi alors qu'il était assez populaire au sein du Shonen Jump au début des années 80. C'est assez atypique d'ailleus : un premier run entre 1979 et 1987, d'autres titres avec une suite qui se déroule près de 30 ans plus tard et une renaissance du manga originel en 2011 qui reprend les évènements pile où ils s'étaient arrêtés et quicontinue encore à ce jour.

Pour ma part j'ai focalisé ma lecture uniquement sur l'histoire de base, et autant dire que ce ne fut pas de tout repos. Après des débuts sous forme de parodie d'Ultraman, ça vire sur un shonen de baston pur jus, voire le shonen ultime de baston qui propose uniquement des combats de catch à tendance intergalactique. La plupart du temps c'est complètement con : des rings sortent de nulle part, il y a des caméras et écrans géants partout, tous les combats sont dirigés par un comité qui est impartial même lorsque le sort de l'Univers est en danger (sans doute pour compiler des archives dont on n'entend jamais parler), des spectateurs qui remplissent les tribunes sans que les évènements soient annoncés et qui s'enthousiasment alors que la Terre pourrait disparaître, les matchs sont parfois commentés par des journalistes en hélico... Le système de pouvoir est bidon, d'autant plus que ce qui rend Kinnikuman spécial c'est de bénficier d'un pouvoir qui lu permet de dépasser toutes les limites : celui de l'amitié ! Sans parler du lore qui va toujours dans la surenchère.

Pourtant, il y a quand même quelque chose qui se dégage dans ce nekketsu complètement assumé. L'amour que les deux auteurs qui forment le duo Yudetamago ont pour le catch est palpable, et quelque part ça force le respect de se dire qu'ils ont toujours la même passion pour leur univers plus de 45 ans après l'avoir créé. Il y a aussi une galerie de personnages impressionnante, avec un noyau dur de protagonistes emblématiques et charismatiques. Il y a même, depuis 2011, la volonté de mettre en avant les personnages qui étaient de côté (même si certains se font démonter). Ce qui impressionne surtout, c'est la créativité des combats malgré le côté répétitif du format : il y a toujours des nouvelles techniques à se mettre sous la dent et l'avantage du revival est de bénéficier d'une mise en scène plus épurée qui laisse tout le loisir de détailler les prises des combattants avec une grande précision.

En fait, c'est un peu comme le catch qu'on connaît : il suffit d'accepter que c'est n'importe quoi et de profiter du spectacle. Et franchement, il y a de quoi s'amuser.

Par curiorité je pense que je lirai plus tard Kinnikuman Nisei. Il n'empêche : avec 87 volumes de l'histoire initiale et 57 sur le spin-off, ça fait beaucoup plus que One Piece tout ça !

Du peu de souvenirs du dessin animé que j'ai, le problème n'est pas le fait qu'un personnage soit un nazi (ou ait un costume de nazi) mais que, après avoir été un adversaire, il devienne un personnage sympathique tout en gardant sa tenue de nazi.

Et, histoire de ne pas te laisser seul dans les "défis stupides", je me suis lancé dans la relecture de Detective Conan et je viens de lire le tome 98. Alors, c'est long (le tome 105 sort en mai et la série n'est pas encore finie au Japon), souvent redondant avec de grosses ficelles et des histoires inutiles ou soulantes (toutes celles avec du pseudo surnaturel) mais lire tout à la suite permet de mieux apprécier les fils rouges, amoureux ou liés à l'intrigue sur les hommes en noir. Celle-ci est particulièrement intéressante dans l'arc Rhum qui est en cours et Mademoiselle Wakasa est mon personnage préféré de celui-ci, avec son côté gros très proche du noir, vu ce qu'elle fera dans le tome 104.

Tu fais bien de corriger, je n'ai pas été assez précis. En tout cas l'adaptation de la suite sur Netflix n'est pas censurée, et c'est assez fun à regarder.