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 Les mangas 
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Leprechaun
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Message Re: Les mangas
Depuis fin mai, je me suis transformé en binge-reader afin d'explorer plus avant le catalogue de l'application Shônen Jump.

Je me suis notamment mis à jour sur les mangas suivants :

Magu-Chan : God of Destruction

Centré sur la relation improbable Ruru Miyanagi, une jeune femme vivant seule car sa mère travaille dans le monde hospitalier, et Magu-Chan qui est un ancien Dieu de la Destruction comme le titre l'indique, le concept joue avec humour sur la condition de Magu Menueku qui est coincé dans une enveloppe physique ridiculement petite par rapport à sa taille imposante au temps de sa splendeur, quand il sévissait en subjuguant les humains. Ce dernier essaie régulièrement de s'attirer de nouveaux fidèles mais à force de côtoyer Ruru qui est naïve et bienveillante, il oublie de plus en plus ses objectifs.

Les chapitres se présentent sous la forme de tranches de vie, racontant les aventures rocambolesques de Magu-Chan mais également de Naputaaku et Uneras, autres anciens Dieux dont le sceau a été brisé et dont l'enveloppe physique leur donne la taille d'une grand peluche. Il y a néanmoins quelques éléments qui permettent de construire l'univers peu à peu, notamment avec l'introduction d'Izuma qui fait partie de l'ordre des Chevaliers Saints, qui lutte depuis des temps immémoriaux contre les Dieux du Chaos, et l'apparition d'un antagoniste qui est beaucoup plus incisif dans sa façon d'envisager de reprendre le contrôle du monde.

C'est assez frais, j'aime bien, même si le trait est un peu simpliste.


Spy-X Family

Twilight est un espion renommé et efficace, et on lui confie une mission de la plus haute importance : afin de préserver la paiw entre l'Est et l'Ouest, il doit trouver un moyen de se rapprocher de Desmond Donovan, un membre éminent d'Ostania. Pour y parvenir, il doit monter une famille de toutes pièces pour assurer sa couverture et c'est ainsi qu'il se retrouve affublé d'Anya, une enfant télépathe, et de Yor, plus connue dans le monde des assassins sous le nom de Thorn Princess. Leur faux marioage les arrange bien l'un et l'autre, même s'ils ne sont pas du tout au courant des activités de leur conjoint par arrangement.

Tatsuya Endo profite de ce contexte pour proposer des situations incongrues, en flirtant parfois avec la limite de l'absurdité car Loid/Twilight est doté d'une intelligence supérieure qui lui permet de s'adapter à toutes les circonstances, sans jamais se poser de questions sur les capacités physiques de Yor alors qu'elle les démontre à plus d'une reprise. La façon dont ils luttent tous les deux pour donner le change afin de protéger leur couverture est assez cocasse, notamment parce que Yor est inexpérimentée et cela perturbe Loid qui ne réussit pas à appliquer une recette qui fonctionne en temps normal avec les femmes qu'il fréquente.

L'auteur joue également un peu avec les codes du shonen avec toute la partie qui concerne l'Académie Eden, dans laquelle Loid a inscrit Anya. Il y a bien évidemment un système de récompenses qui permet à un étudiant, s'il les obtient, d'avoir une distinction particulière, mais la façon dont c'est mené est différente : Anya est peut-être télépathe, mais elle est d'une stupidité sans limites et ses déconvenues dans le milieu scolaire sont à la fois drôles et stressantes pour Twilight, qui comptait sur elle soit pour réussir soit pour se lier d'amitié avec le fils de Desmond. Autant dire que ce n'est pas gagné...

Je trouve qu'il y a une bonne alternance entre les différentes intrigues, avec également des missions annexes qui permettent de casser un peu la routine. J'allais cependant reprocher le fait que le monde de Yor ne soit pas suffisamment développé, mais l'arc en cours corrige cela donc c'est plutôt une bonne chose. J'apprécie également le trait, notamment avec Anya lorsqu'elle a un air ahuri (ce qui arrive très fréquemment). Une lecture sympathique.



D'autres à venir prochainement car j'ai beaucoup de titres en cours !


Lun Juin 14, 2021 9:22 pm
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Message Re: Les mangas
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Lupin the third, manga de Monkey punch (de son vrai nom Kazuhiko Katô), a d'abord été connu en France grâce à la seconde saison de son adaptation animée sous le nom d'Edgar, le détective cambrioleur. Plusieurs films sont également sortis, dont Le château de Cagliostro, réalisé par Hayao Miyazaki, ainsi que des crossovers avec Detective Conan. Le manga lui-même comporte 31 tomes divisés en 2 séries : Lupin the third et Shin Lupin III, publiées entre 1967 et 1981. Des spin-offs sont également sortis, avec d'autres auteurs, depuis 1997, pour un total de 51 volumes.

Le caractère tardif de la parution du manga s'explique notamment par des problèmes de droits avec les héritiers de Maurice Leblanc, auteur des romains d'Arsène Lupin dont le héros de Monkey Punch est le petit-fils. Ces problèmes ont notamment eu pour conséquences de multiples changements de nom (Edgar, Rupan, Wolf...) dans les adaptations animées sorties en France. Les droits d'auteur ayant expiré en 2012, le manga était devenu disponible et c'est donc Kana qui nous propose le manga, comme cela avait été annoncé fin 2020. Il ne s'agit malheureusement pas du manga son intégralité mais une anthologie qui ouvrira peut-être la voie à d'autres parutions si les chiffres de vente sont assez bons.

Lupin the third se concentre sur 5 personnages :
Lupin, bien sûr. Petit-fils du premier Arsène Lupin, s'il est aussi doué pour le cambriolage et très malicieux, il est plus dévergondé au niveau des moeurs, cherchant fréquemment à conclure avec la sexy Fujiko ;
Jigen Daisuke, son allié le plus fidèle, extrêmement doué au pistolet et très méfiant envers Fujiko ;
Goemon Ishikawa, descendant d'un célèbre samouraï, sobre, stoïque et doté d'une épée capable de tout trancher ;
Fujiko Mine, élément féminin du quatuor à l'imposante poitrine, particulièrement vénale et qui n'hésitera pas à manipuler Lupin pour arriver à ses fins, le trahissant ou s'alliant avec lui selon ses intérêts ;
enfin, face à ce quatuor et obsédé par l'arrestation de Lupin, l'inspecteur de police Koichi Zenigata, lui aussi descendant d'un célèbre policier.

Le premier chapitre de cette anthologie (également disponible sur le site de Kana : https://www.kana.fr/lupin-the-iii-extra ... US_SH06-Cg ) est pour le moins déconcertant, puisqu'il narre des retrouvailles entre les 4 complices, qui se connaissaient donc déjà auparavant. Déconcertant aussi parce qu'il est constitué d'un énorme et très réussi jeu de faux-semblant entre les personnages, avec beaucoup de tension (les dialogues permettent d'ailleurs de les présenter assez rapidement aux lecteurs tout en laissant des zones d'ombre à explorer sur leur passé, et les adaptations animées ne manqueront pas de le faire) et d'humour lorsque les intentions des uns et des autres sont dévoilées.

Le reste du volume nous propose des histoires assez variées : j'ai le souvenir d'avoir vu certaines d'entre elles (Pycal, le circuit de Monaco...) adaptées dans des épisodes des dessins animés. Si Lupin est le plus présent, ses compagnons (et son antagoniste) sont également bien mis en avant, avec ou sans lui. L'histoire avec Fujiko est mignonne, même si elle met aussi bien en valeur sa roublardise. On trouve aussi des thèmes variés : évasions, cambriolages audacieux, aventures, duels parfois mortels, jeu de piste... Pas de quoi s'ennuyer donc ; le choix de Ryûichi Endô est de qualité.

Le ton du manga est également varié, ce qui est normal avec des histoires courtes et indépendantes d'un ou deux chapitres. Si certains épisodes sont plus noirs, avec des morts, on est plus souvent dans du grotesque, Lupin partant par exemple dans des crises de rire durant lesquelles il se contorsionne dans tous les sens et les situations incongrues étant nombreuses (cf. l'évasion de la prison dans L'homme aux 180 visages ou la cachette du microfilm dans Lupin III entre fièrement en scène). Les visages des personnages sont particulièrement expressifs :

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Sur la forme, on regrettera une absence de contenu éditorial, hormis un mot de l'éditeur japonais à l'origine du choix de ces histoires et le recensement des origines des différents chapitres à la fin du volume. Une présentation plus développée de l'oeuvre et de certains chapitres aurait pu donner envie aux lecteurs non familiers du dessin animé de découvrir la suite. C'est peut-être d'origine mais les traits sont souvent assez pâles, rendant certains dessins peu lisibles.

‌Au final, le volume est très agréable à lire, et pas uniquement pour son caractère patrimonial ou par nostalgie. Monkey Punch va plus loin dans la loufoquerie ou la grivoiserie, par rapport à ce que pouvaient se permettre, à l'époque, les adaptations animées de son manga. J'espère donc que Kana éditera l'ensemble du manga - ce qui fera un doublon, mais tant pis.


Sam Sep 18, 2021 5:43 am
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Message Re: Les mangas
j'crois que l'image des Expressions est en vecto, du coup le blanc est en transparent.


Sinon j'ai jamais lu aucun manga de Lupin mais j'ai maté qques animes et en vrai, Lupin, comme tu le dis, c'est juste un prétexte pour aller puiser ds les figures fortes de ce qu'a pu se faire ailleurs, période Miyazaki. Au-delà de la caractérisation du perso-titre façon Cobra-Bébel, les histoires sont toutes mâtinées de james bonderies, d'accents sherlock holmessiens, pour aujourd'hui servir de laboratoire : cross-over avec Conan (le détective, pas le cimmérien), ou encore un film tout en cgi...

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Dim Sep 19, 2021 2:18 pm
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Message Re: Les mangas
Dai no Daibouken - suite et fin

J'aurais pris le temps...

La dernière fois que j'avais écrit à ce sujet, j'étais aux alentours du volume 15, à un moment où les héros soufflaient pour reprendre des forces et s'entraîner, et où l'importance des items prenait tout son sens (notamment avec l'apparition de Lon Berk qui forge une nouvelle épée pour Dai). Une fois que tout le monde repart au combat, ça ne s'arrête plus jusqu'à la fin, et les rebondissements vont bon train, frôlant parfois l'overdose.

Dans d'autres oeuvres, ça ne passerait peut-être pas, mais les auteurs ont tellement bien fait le boulot sur la caractérisation des personnages, leur développement et les relations qu'ils ont nouées qu'il est presque impossible de leur en tenir rigueur. Pourtant, ils jouent un peu trop souvent sur les sacrifices qui n'ont finalement pas lieu en tirant d'énormes ficelles scénaristiques, mais on reste dans l'esprit du RPG donc ça rend aussi le lecteur un peu plus permissif quelque part.

Se mêlent à cela les codes du nekketsu avec une multitude d'anciens adversaires qui finissent par se ranger aux côtés de nos héros dans la ligne droite finale, avec notamment Hadlar dont l'évolution aura été fascinante. On est loin du méchant monolithique, ses motivations sont plausibles et évoluent au fur et à mesure de ses désillusions. Dans ue moindre mesure, les parcours de Hym et Larhalt sont intéressants. Et puis, bien entendu, les valeurs de courage et d'abnégation sont portées aux nues du début à la fin, représentées de la meilleure des manières par le duo Pop/Dai mais sans oublier les autres personnages qui ont tous leurs moments de gloire, presque sur un pied d'égalité (et c'est suffisamment rare pour le souligner).

Quant à l'amitié, qui a une place prépondérante, elle est mise en avant d'une manière assez remarquable une fois que la nature de Gomechan est révélée. C'est un événement attendu depuis le début car on se doute qu'il a quelque chose de spécial, et ça fait mouche car son histoire est extrêmement touchante. C'est finalement le plus beau des messages, car c'est grâce à la candeur de Dai que le monde a pu être sauvé.

Non sans mal, car Vearn est un adversaire coriace et lui aussi déterminé à sa manière quand on constate la patience dont il a fait preuve pour mener ses intentions à bien. Comme dans tout grand classique du shônen, il passe par de multiples transformations, mais Dai n'est pas en reste quand il devient Ryu Majin. Étant donné que les deux mangas ont été publiés sur une période à peu près similaire et que Toriyama a oeuvré sur le chara design des jeux Dragon Quest, j'ose dire qu'il y a du Goku Super Saiyan en Dai.

Je ne sais toujours pas comment je suis passé à côté à l'époque malgré la lecture des deux premiers tomes, mais je suis content d'avoir rattrapé le coup en découvrant cela même des années plus tard. C'était vraiment chouette.




Tiens, en parlant de Dragon Ball : le cliffangher du dernier chapitre de DBS me donne vraiment envie de lire la suite.

Ah, et je ne sais pas si j'ai bien fait de me mettre à jour sur One Piece : l'arc de Wano est toujours en cours, et c'est vraiment laborieux. Trop de personnages, trop de sous-intrigues ; Oda se perd dans ses idées qu'il a foisonnantes mais pas du tout cadrées, par conséquent il n'y a plus rien de limpide. Il semble qu'il ait indiqué que ça se terminerait bientôt - genre dans les 4-5 ans à venir -, il serait bon qu'il revienne à l'essentiel et qu'il épure son histoire.


Sam Sep 25, 2021 10:37 am
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Message Re: Les mangas
Dragon quest est très classique mais c'est du classique parfaitement maîtrisé, et donc efficace, que ce soit pour l'évolution des puissances ou la caractérisation des personnages. Les fondamentaux des jeux vidéo sont aussi bien utilisés : Gome est typiquement un équivalent bien utilisé de ce qui marche dans les jeux (les métal slime qui boostent l'expérience des héros) mais ne le pourrait pas de la même façon dans un manga.
Pour les résurrections, celle d'Avan est la plus discutable à mon avis, parce que sa mort avait eu lieu plus d'une vingtaine de tomes avant et parce qu'elle avait un côté symbolique fondamental pour ses disciples.

Sur DBS : j'ai acheté le tome 14 et lu le dernier chapitre et je crois que c'est un peu la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres. Je vais continuer les scans mais j'arrête d'acheter le manga, même en occasion. Pas qu'ils soient plus mauvais que la moyenne mais ce sont toujours les mêmes défauts : des prémices ou des personnages intéressants au début d'un arc mais qui sont ensuite mal exploitées, une rétrocontinuité forcée, des explications bidons présentées comme des évidences, une concentration excessive sur Goku et Végéta, une absence d'enjeu (très mauvaise idée d'avoir placé DBS durant l'ellipse, ou du moins de ne pas avoir, à un moment, basculé dans l'après DB), une multiplication des transformations, des scènes de combat souvent paresseuses et repompées de Dragon ball... Globalement, il y a dans ce manga une absence d'âme que je ne retrouve pas (pour prendre l'exemple d'un autre shônen phare de la même époque) dans les multiples spin-offs de Saint Seiya malgré leurs défauts.

Pour One piece, j'aime beaucoup Wa mais j'ai parfois l'impression que l'auteur veut aller trop vite pour arriver à la fin. Ceci dit, j'ai apprécié de voir enfin un vrai combat pour Robin (on n'avait rien eu d'intéressant depuis Skypiea) et on va en avoir aussi un pour Sanji, qui n'avait pas eu grand chose à se mettre sous la dent depuis l'ellipse.

Dans les lectures diverses, j'ai tenté le début d'Undead unluck, un manga du Jump qui vient de commencer chez Kana.

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Et je suis bien embêté : je suis très client de l'humour et j'aime beaucoup le duo de personnages principaux constitué par un zombie immortel et une fille qui porte malheur à tous ceux qui la touchent : ça fait un duo très drôle et attachant. Mais, sans qu'ils soient moches, je suis très réfractaire face aux dessins et ça m'empêche vraiment d'apprécier la série. C'est dommage : je pense que je suivrai le dessin animé s'il y en a un.

En revanche, j'apprécie toujours autant Mission yozakura family, dont le tome 4 vient de sortir. L'auteur continue à développer ses personnages avec des histoires courtes et les gags sont toujours tordants (le volume 3, qui narrait une aventure plus longue, était en revanche un cran en dessous).


Dim Sep 26, 2021 6:47 am
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Message Re: Les mangas
C'est marrant, j'étais persuadé d'avoir parlé de Undead Unluck mais apparemment non... Je me suis un temps forcé à pousser jusqu'au chapitre 60 ou quelque chose comme ça pour me mettre à jour mais je n'ai pas réussi. Non seulement ça ne s'améliore franchement pas au niveau des dessins, mais le concept plutôt intrigant des negators et du système de quêtes pour éviter des pénalités mises en place par Dieu tourne assez rapidement en eau de boudin. Ça tient difficilement debout et certains éléments de l'histoire sont assez douteux. C'est dommage car le duo Andy/Fuuko est effectivement plutôt attachant.

Concernant Mission : Yokazura Family, je ne suis pas encore à jour (il me manque une dizaine de chapitres je crois) mais j'ai quelques réservés sur l'arc beaucoup plus sérieux que je suis en train de lire. Il révèle des informations très importantes sur la famille Yokazura et permet d'en voir tous les membres à l'action en même temps, mais c'est parfois un peu embrouillé au niveau du déroulement de l'intrigue, confus dans certaines planches, et le terme cherry blossom leaf Hakazura revient beaucoup trop souvent.

Sur les autres points :

- DBS : Je vois ce que tu veux dire, et c'est le même reproche qu'on fait depuis le début, qui se retrouvait aussi dans l'anime. Le fait que les autres personnages soient oubliés, c'est un fait, même si la fin de l'arc de Moro essayait de rectifier le tir. Mais lire un chapitre par mois ce n'est pas un investissement si énorme, et la dernière révélation me hype énormément (mais il y a des raisons particulières à cela).

- Dai : Oui, je pensais surtout à Avan, c'est un tour de passe-passe scénaristique assez grossier et qui entâche effectivement ce qui était présenté comme le point de départ des aventures des héros de l'histoire, ainsi que comme une source d'inspiration pour toujours se dépasser. C'est presque se renier de l'avoir fait revenir, même s'il s'intègre bien au groupe. Mais de manière générale, les auteurs ont beaucoup de mal à tuer des personnages qui sont du bon côté du combat.

- OP : Bah on est d'accord, c'est rushé parce qu'il y a trop d'intrigues en même temps. Certains chapitres sont indigestes, en 17-18 pages il peut y avoir 5 endroits différents. Honnêtement j'ai du mal à suivre, et l'aspect brouillon des dessins s'accentue de plus en plus je trouve.


Dim Sep 26, 2021 9:59 am
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Message Re: Les mangas
Manga +, le site de simultrad de la Shueisha, a maintenant une version française : https://mangaplus.shueisha.co.jp/updates

Pour l'instant, il y a les premiers chapitres et le dernier de 8 séries - dont One piece. La mise en ligne de chaque chapitre a lieu le dimanche à 17H.


Lun Sep 27, 2021 3:50 am
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Message Re: Les mangas
Oui, j'en avais entendu parler.

Perso je reste sur l'appli officielle de Shônen Jump, qui contient la majeure partie des plus grands titres du magazine pour 1,70€/mois. Ça me laisse la possibilité de lâcher du lest par moments et de revenir ensuite pour rattraper mon retard puisque tous les chapitres sont disponibles.


Lun Sep 27, 2021 6:26 pm
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Message Re: Les mangas
sygbab a écrit:
- DBS : et la dernière révélation me hype énormément (mais il y a des raisons particulières à cela).


Tu parles de Baddack ? J'adore le personnage du téléfilm mais ce que Toriyama en a fait dans Dragon ball minus (un bon mari père de famille aimant), ça ne me donne vraiment pas envie de le revoir.


Mar Sep 28, 2021 6:27 pm
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Message Re: Les mangas
Ah bah écoute, je n'ai pas lu ce truc, donc je suis vierge de toute information. Laisse-moi espérer un peu ! ^^


Mar Sep 28, 2021 8:54 pm
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Message Re: Les mangas
Tu vas pleurer des larmes de sang. :mrgreen:


Mer Sep 29, 2021 5:08 am
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Message Re: Les mangas
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Voici la nouvelle grosse sortie de fin d’année, pour laquelle Kaze a fait les choses en grand avec une publicité géante sur les murs de la BNF et un tirage de 250 000 exemplaires.

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Il s’agit d’un manga qui a d’abord été publié en ligne sur la plate-forme numérique du Jump avant de sortir en format papier. Quel bilan tirer de ce premier tome ?

Hé bien, le résultat est mi-figue mi-raisin. En partant sur le thème des kaijus, ces monstres géants qui envahissent le Japon et dont le plus connu est Godzilla, on pouvait s’attendre à quelque chose d’assez violent, voire gore. Et de fait, l’idée de départ et certains passages, par exemple lorsqu’une petite fille et sa mère se retrouvent devant un kaiju la gueule ouverte et prêt à les dévorer, lorsque le héros obtient son pouvoir ou l’idée d’une force militaire spécialement destinée à les affronter, font fortement penser au manga d’Isayama.

Mais ça s’arrête là : contrairement à nombre des habitants vivant entre les murs de l’île du paradis, les habitants sont rapidement sauvés par le héros. Kafka Hibino est un homme d’une trentaine d’années qui ne fait pas partie des forces de défense (contrairement à son amie d’enfance, il a échoué plusieurs fois lors de l’examen de sélection) mais travaille à nettoyer les restes de kaijus éliminés par celles-ci. Lors d’une rencontre avec un kaiju resté en vie, il est gravement blessé mais s’en sort grâce à un “mini-kaiju” qui entre dans sa bouche et il en devient lui-même un – tout en gardant son self-contrôle. Il va alors à nouveau chercher à intégrer les forces de défense, avec l’aide de Reno Ichikawa, son jeune collègue.

Malgré le thème, plus qu’à un shôinen lorgnant vers le seinen, on a affaire à du très classique, avec de nombreux gags – efficaces au demeurant : j’ai ri à plusieurs reprises devant certaines tronches du héros ou ses disputes avec Kikoru Shinomiya. Le dessin est d'ailleurs assez classique, pas du tout dérangeant et les têtes d'ahuri que fait le héros lorsqu'il est plus ou moins métamorphosé en kaiju m'ont fait penser à celle des Jacky dans Ratman (il faudra que je relise ce manga un de ces jours, tiens).

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On a droit à un examen d’entrée comme au début de Hunter x Hunter ou de My hero academia. Les personnages vont devoir apprendre à maîtriser progressivement leurs pouvoirs, avec déjà un système de comptage (la combinaison fonctionne avec un système de pourcentage, comme les Evas) ; un des personnages a déjà son classique trauma…


Bref, pour l’originalité, il faudra chercher ailleurs. Mais ça reste efficace et je lirai encore un ou deux tomes avant de décider si je continue ou non. Au pire, je suivrai l’adaptation animée qui ne manquera pas d’arriver.


Ven Oct 08, 2021 9:14 pm
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Message Re: Les mangas
Je suis à jour depuis que j'en ai parlé au mois de mai car je lis chaque nouveau chapitre dès qu'il sort. Je continue d'apprécier, même si effectivement ce n'est pas d'une grande originalité. L'arc actuel s'oriente vers plus d'action avec quelques révélations qui sont plutôt bien amenées sans toutefois être surprenantes, et ça fait à mon sens partie des forces du manga car j'aime beaucoup le trait de Naoya Matsumoto ainsi que son découpage. La partie académique, malheureusement c'est devenu un classique et presque un passage obligé, qu'on retrouve dans presque tous les shonen de Jump (c'est le cas aussi dans Mash, ou encore dans le nouveau titre Red Hood qui est fortement influencé par les contes de Grimm, voire dans Candy Flurry qui n'a même pas atteint la vingtaine de chapitres). En tout cas, je pense que le potentiel est clairement là, reste à voir si cela aura autant de succès en France que ça semble être le cas au Japon, au moins sur les premiers volumes.

En parlant de phénomène, j'ai fini cette semaine le manga suivant :

Demon Slayer

Emballé par l'anime au mois d'avril, j'avais décidé de me lancer dans la lecture, toujours grâce à l'appli de Jump.

Peu de surprises dans les 50 premiers chapitres, qui sont couverts par les 24 épisodes de la première saison, si ce n'est de constater que la narration fait avancer l'intrigue très rapidement et que les quelques 20 pages se lisent à chaque fois de manière assez fluide. Le contexte est posé assez simplement, ainsi que les codes de cet univers. Rien de révolutionnaire dans cette lutte millénaire qui oppose cette caste de tueur de démons à leurs antagonistes, à ceci près qu'ils sauvent des vies dans l'ombre et n'en seront jamais récompensés. Il y a en effet une mélancolie importante qui se dégage de l'oeuvre, soulignant fortement que la fin d'une ère est proche dans un monde en pleine modernisation.

Preuve en est que lorsque débute l'histoire, Tanjiro s'imagine que les démons ne sont que de simples légendes, et la découverte de leur existence se fait dans la douleur la plus extrême lorsque sa famille est massacrée et sa soeur Nezuko transformée en démon. Son parcours initiatique commence donc avec un trauma, un esprit revanchard, la volonté de "guérir" sa soeur qui semble avoir un statut particulier car elle ne mange pas d'humains, puis un entraînement et une sélection pour être un chasseur de démon à part entière. Encore une fois, c'est assez classique, mais la personnalité de Tanjiro attire beaucoup de sympathie et le trio qu'il compose ensuite avec Inosuke et Zenitsu apporte son lot de moments drôles (même si la qualité du dessin est très inconstante, notamment lorsqu'il s'agit de leur donner des têtes ahuries dans le respect de la tradition des shônen).

C'est en revanche à partir du moment où l'autrice tente de donner plus d'ampleur à son histoire que cela coince. Pour contrebalancer les 12 Kisuki qui sont les démons les plus puissants sous la coupe de Muzan Kibutsuji, les Hashira sont introduits. Chacun représente une technique de combat basée sur une respiration spécifique se déclinant en plusieurs formes (un concept qui attire l'attention au premier abord mais qui ne sera jamais réellement développé plus que cela) et sont censés être les plus puissants. S'ensuit une trame assez convenue, où nos trois novices se retrouvent confrontés à des démons en présence d'un Hashira : d'abord Rengoku, puis Tengen Uzui, ensuite Tokito. Si la rencontre avec Rengoku dans l'arc Infinity Train est marquante car elle est fondatrice d'un réel changement dans la psychologie de Tanjiro, les suivantes n'atteignent pas la même intensité et n'apportent rien à part des power-up peu compréhensibles.

La hiérarchie des pouvoirs est en effet le gros point faible du manga : difficile de savoir qui est plus fort que qui tant les combats démontrent sans cesse que ce qu'on pensait n'est en rien la réalité, et c'est encore pire lors de l'arc final qui prend pas moins des 50 derniers chapitres et qui arrive comme un cheveu sur la soupe. On a alors droit à un festival de combats entrecoupés de flashbacks, soit pour revenir sur les Hashira pour les approfondir à coups de truelle, soit pour expliquer les raisons qui font que les Kizuki ont choisi d'être des démons. Ces derniers sont représentés comme autant de figures tragiques, ce qui peut finir par lasser. Tout est fait dans la précipitation et les tentatives d'explications sur des éléments de mythologie qui restaient en plan ne sont pas extrêmement convaincants, si bien que lorsque la conclusion arrive, il est difficile d'en ressentir véritablement l'impact.

Au final, la lecture a été agréable pendant les 50 premiers chapitres, moins enthousiasmante sur les 50 suivants mais ça tient la route, lassante entre 100 et 150, et extrêmement pénible dans les 50 derniers. Difficile d'en vouloir à l'autrice qui a dû composer avec les inconvénients du système de popularité du magazine qui oblige à tenir l'audience en haleine et qui a peut-être subi le contrecoup de son succès.

Je vais en revanche regarder le film qui sort a priori découpé en plusieurs épisodes sur Wakanim à partir de demain, ainsi que la saison 2 qui est prévue pour décembre. J'ai espoir que cela transcende le manga, car la première saison était d'une grande qualité.


Sam Oct 09, 2021 8:47 am
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Message Re: Les mangas
Comme je m'éparpille, voilà un autre manga qui était en plan depuis quelques temps et que j'ai terminé récemment :

Jojo's Bizarre Adventures - Diamond is Unbreakable

Retour en arrière : j'en étais resté au chapitre 50 environ et j'étais perplexe par rapport à la structure de cette nouvelle partie. C'était juste avant l'introduction de Rohan Kishibe, personnage important s'il en est, qui marque un premier tournant dans l'intrigue puisqu'il se range assez rapidement du côté de Josuke et consorts et forme un duo improbable avec Koichi losque Reimi Sugimoto - dans un univers où existent les stands, pourquoi pas un fantôme après tout ? - leur révèle l'existence d'un tueur en série au sein de Morioh.

À partir de ce moment, les courtes histoires qui semblaient ne pas être reliées entre elles finissent par prendre toute leur importance, et le lecteur fait connaissance avec Kira qui se retrouve tout à coup embarqué dans une suite d'évènements contraires qui tranchent nettement avec la vie tranquille qu'il mène depuis 15 ans sans avoir laissé un seul indice derrière lui. Le premier point d'orgue se situe aux alentours du chapitre 100 avec un premier affrontement épique, qui ne lui laisse pas d'autre choix que de fuir et de prendre l'apparence d'un autre individu pour se fondre dans la masse au sein d'une famille (Dexter avant l'heure finalement).

Si Araki démontre là un talent inouï grâce à une narration aux petits oignons qui ne néglige pas le moindre détail, il laisse ensuite libre cours à son imagination débordante en mettant en scène la volonté farouche du père de Kira -lui aussi un fantôme - de défendre son fils en créant des utilisateurs de stands un peu partout dans la ville. Josuke, Koichi, Okuyasu et cie se retrouvent donc régulièrement confrontés à des adversaires dont les capacités sont toujours plus démentielles les unes que les autres.

C'est bien là la plus grande force de cette trouvaille depuis Stardust Crusaders : les stands sont variés, et ceux qui se manifestent via un avatar pètent la classe. Leurs spécificités sont toujours utilisées au maximum de leur potentiel, et cela donne lieu à des combats qui nécessitent de la réflexion car la tactique y joue un rôle prépondérant. Le combat final apporte également son lot de rebondissements, avec une conclusion inattendue prend le lecteur à rebours.

J'ai vraiment adoré, j'enchaîne sur Golden Wind pour continuer ensuite l'anime.


Mer Oct 20, 2021 6:45 pm
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Message Re: Les mangas
Diamond is unbreakable est excellent. Cette partie a des stands aux pouvoirs plus originaux que ceux de la troisième partie mais qui restent compréhensibles (un des gros défauts de la série à partir de Golden wind) et des personnages aux caractères très marqués, qu'ils soient alliés ou ennemis. J'ai une préférence particulière pour le "duel" avec Tonio et les réactions géniales d'Okuyasu. Et bien sûr, Kira est un excellent méchant, très différent de Dio dans ses motivations.

Dans la famille Jojo, je viens de lire ceci :

Image

Il s'agit d'histoires à caractère souvent horrifique narrées par Kishibe Rohan, celui-ci ayant un rôle très variable selon les histoires. Il peut n'être là que comme narrateur (La lune d'automne des Mochizuki), être un acteur majeur (Lundi, il pleut) ou secondaire (jouant quand même un rôle déclencheur dans L'ADN et important dans The run où il n'apparaît que dans la partie finale). L'auteur sait camper des personnages attachants, avec une mention spéciale pour la famille Mochizuki et sa malédiction dont on ne sait pas avant un bon moment si elle est réelle ou non. Ses membres se disputent au début mais Araki sait les réunir dans une ambiance très réussie, avec toujours un côté décalé très drôle (ce qui arrive à la grand-mère).

Totalement rien à voir :

Image

Il s'agit d'un seinen, d'abord publié en ligne et dessiné par une auteur débutante, Hotomura et qui nous est proposé par l'éditeur Ototo. Un seinen éducatif puisqu'il a pour but de parler de sexe aux jeunes filles, sans tabou mais aussi sans vulgarité ou fanservice. On y suit Naoko Tsuji, une professeur de sport arrivant dans un lycée pour fille et qui est bien déterminée à leur parler d'éducation sexuelle. Elle leur distribue ainsi des préservatifs dès son premier cours.

Si la série m'a plu, c'est grâce à son style. Sur le plan graphique comme pour l'ambiance, le manga m'a beaucoup rappelé Azumanga Daioh, avec des garçons très peu présents (malgré le sujet), un ensemble d'amis inséparables, une professeur déjantée (et une autre un peu plus raisonnable mais qui se laisse souvent emporter dans ses délires) et un humour très réussi dans un format de type strip. Le manga est divisé en chapitres, chacun axé sur un sujet et d'intérêts inégaux (les anecdotes sur les animaux, bof) mais avec un humour globalement efficace (les gags dans le quartier des love hôtels) mais sans scène de sexe à proprement parler (un début pour un couple lesbien, mais rien n'est vraiment montré ), ce qui fait que le manga est vraiment tout public et atteint pleinement son objectif d'instruire en divertissant.


Sam Oct 23, 2021 6:07 am
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Message Re: Les mangas
Allez, sur la lancée...

Jojo's Bizarre Adventures - Golden Wind

C'est un peu la douche froide par rapport aux parties précédentes. Tout est moins bien : l'intrigue générale, la caractérisation des personnages, les stands qui ne sont plus forcément des avatars et dont les pouvoirs sont de plus en plus complexes, et on perd également l'originalité des lieux avec ce retour en Italie qui était déjà le théâtre d'une partie des évènements de Battle Tendency. La promesse initiale de voir des gangsters graviter dans le monde la mafia est également très vite remplacée : après l'examen de passage de Giorno - le fait qu'il soit le fils de Dio n'apporte d'ailleurs rien de plus -, c'est une folle course poursuite qui s'engage, dans laquelle les combats s'enchaînent sans respiration et où les rebondissements finissent par imposer le rythme.

Ce n'est pas forcément une mauvaise chose en soi, mais c'était déjà le principe dans Stardust Crusaders, l'humour en moins dans cette nouvelle itération. Araki choisit de traiter le sujet sérieusement et ça ne sied pas à son univers, et surtout utilise de manière trop récurrente certains procédés comme celui du flashback pour évoquer le passé des différents protagonistes. Ces derniers sont tous des écorchés de la vie mais de manière un peu trop commode, ils ont pour la majorité une inclinaison naturelle à se rallier au projet de Girno et Bucciarati de faire tomber le boss. Ce dernier n'est d'ailleurs pas vraiment à la hauteur de Dio et Kira, et les explications du pouvoir de son stand King Crimson ne sont pas toujours très claires.

La conclusion est encore plus fouillie à mes yeux car les enjeux changent au dernier moment dès lors que la mythologie de la saga est approfondie en expliquant l'origine des flèches et par la même occasion des stands. C'est un peu tiré par les cheveux, tout comme l'est l'apparition de Polnareff ou le level-up des stands. Une fois que Golden Experience est en mode Requiem, le combat contre Diavolo se termine bien trop vite.

Je suis quand même curieux de voir de quelle manière ça a été adapté car ça peut être spectaculaire niveau animation (mais je n'en suis pas encore là, étant donné que je n'ai même pas terminé la saison 2).



D'autres titres encore à venir après, ça aura été une année placée sous le signe des mangas depuis ma lecture intensive de One Piece fin 2020.

Sinon Saga, ne t'en déplaise, j'ai bien aimé le dernier chapitre de Dragon Ball Super. :wink:


Mar Nov 02, 2021 2:35 pm
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Message Re: Les mangas
Je suis justement en train de re-regarder la saison 5 en animation, Kaze ayant sorti les derniers BRs en septembre. Elle apporte de vrais plus au manga en rendant l'action plus lisible et en expliquant mieux les pouvoirs des personnages, même si ceux-ci restent inutilement complexes. Du coup, ça m'a permis de mettre le doigt sur un autre défaut de cette partie, caché derrière d'autres plus visibles : les personnages, du moins beaucoup d'entre eux, sont des tarés consacrent beaucoup trop de temps et d'énergie à des sujets sans importance. Et ça vaut pour les adversaires comme pour les héros (la danse de la torture), ce qui contribue à expliquer qu'ils ne sont pas attachants.
Mais le vrai point gênant du dessin animé, quand on connaît déjà le manga ou quand on le regarde en VO, c'est la censure des noms des stands. C'est extrêmement pénible d'entendre King Crimson et Sticky Finger et de lire Emperor Crimson et Zipper Man, alors qu'il n'y avait pas ce souci dans les parties précédentes.
Un autre regret également : que la conclusion n'ait pas été un peu plus développée que dans le manga. Le livret présent dans le coffret BR (et qui est très riche en informations) précise que les auteurs avaient pensé à faire des rajouts sur ce qui arrive à Fugo ou à Trish avant d'y renoncer. Je trouve que c'est une erreur car la fin du manga est trop elliptique.


Mer Nov 03, 2021 4:16 am
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Message Re: Les mangas
Clairement cette partie souffre d'un déficit de sympathie pour les personnages, et ça rend la lecture laborieuse. Quant à la fin, ça correspond à ce que j'en disais : c'est complètement fouilli et bâclé, la faute à la volonté d'Araki d'expliquer à tout prix sa mythologie, au point de faire passer les maigres enjeux présentés initialement au second plan. Merci de me confirmer que l'anime réhausse un peu le tout. :wink:

À part ça, j'ai téléchargé l'application Manga Plus, et ça m'a permis de constater qu'il y a quelques titres qui y sont présents alors que ce n'est pas le cas sur l'application payante de Shônen Jump. J'ai ainsi pu découvrir Heart Gear qui se déroule dans un monde apocalyptique et dont les premiers chapitres laissent présager de bonnes choses (le manga est en hiatus depuis juin 2020 car l'auteur est tombé malade) et Diamond in the Rough qui développe un univers où les pierres précieuses ont une place prépondérante et sont utilisées lors des combats grâce à leur pouvoir et à leurs propriétés - ce qui est ma foi plutôt original -, mais surtout :

Dandadan

Le premier chapitre pose les bases sans tourner autour du pot : la rencontre entre Ayase, une jeune femme dont la grand-mère est medium mais qui ne croit pas aux extra-terrestres et Takakura, un jeune garçon complotiste qui ne croit pas aux esprits se solde par un défi entre les deux pour tenter de montrer à l'autre que ce qu'il croit exister est bien réel. Bien évidemment, Takakura se retrouve possédé par l'esprit d'une mamie obsédée par le sexe, et Ayase est aux prises avec des aliens qui veulent copuler avec elle et amputer des attributs masculins pour se reproduire.

Oui, c'est assez porté sur la chose, et l'auteur ne lésine pas sur le fan service. Mais c'est un mélange des genres détonant mâtiné d'un triangle amoureux totalement improbable, plutôt hystérique et bourré d'action. Les combats n'ont aucun sens mais sont démentiels dans la mise en scène, et l'alchimie entre les deux personnages principaux aide beaucoup à l'immersion tant ils sont complémentaires face à l'adversité. L'humour est également au rendez-vous, avec des scènes bien gratinées par moments.

Franchement, j'aime beaucoup.


Jeu Nov 04, 2021 7:54 pm
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Message Re: Les mangas
Ca semble plutôt amusant. Je testerai quand ça sortira en France.

Pour Jojo, la sixième partie est bien meilleure à mon sens. Elle n'est pas exempte de défauts qui datent de la cinquième partie, avec des stands incompréhensibles et inutilement compliqués (les rods, les grenouilles, les escargots...). Mais le dépaysement fonctionne avec une action qui se déroule pour une grande partie dans une prison, des personnages principaux féminins charismatiques et un grand méchant réussi.


Ven Nov 05, 2021 5:46 am
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Message Re: Les mangas
J'allais écrire en début de semaine que je ne l'avais pas encore commencée, mais je me suis aperçu avant-hier que la 5ème saison a déjà débuté sur Netflix... J'ai donc lu les trois premiers tomes et pour le moment c'est encore un peu confus, en revanche le lien avec Jotaro est assez vite réalisé (petit à petit, ça devient le personnage fétiche, on dirait).

Sinon, je me suis mis à jour sur quelques titres, et il y en a que j'aime énormément :

World Trigger

Pour une fois, un shônen verse plus dans la SF que dans la fantasy, ce qui est plutôt agréable. Le fait que des portails interdimensionnels qui s'ouvrent sur le monde dans lequel évoluent les personnages principaux et les mettent constamment sous pression d'une éventuelle invasion n'est pas révolutionnaire mais ça définit les enjeux dès le début, avec une organisation qui s'occupe de repousser la menace.

Bien évidemment, on n'évite pas les poncifs du genre avec des protagonistes qui doivent suivre une formation, mais c'est fait de manière très ludique grâce à un système de classement dans des simulations de combat, avec des unités composées de 3 ou 4 membres. Ça prend d'ailleurs la majeure partie du manga - arcs entrecoupés de tentatives d'invasion avec des motivations floues de l'une des nations de l'autre monde - en mettant en scène des batailles où la tactique est prépondérante, ce qui ne manque pas de tenir en haleine.

La vraie force du manga, c'est non seulement le "bestiaire" des unités utilisées par les nations de l'autre dimension, mais surtout le système des trions qui permet à l'auteur de laisser libre cours à son imagination avec différents types de combattants et tout un armement développé spécifiquement pour consommer plus ou moins d'énergie. C'est clairement inspiré du monde des jeux vidéos, et c'est sympathique de voir cela en images.

Du côté des personnages, il y a bien sûr 2 personnages principaux qui correspondent à des clichés que l'on peut voir dans les nekketsu : Kuga le Neighbor qui s'associe à l'organisation Border et qui est extrêmement fort et Chika dont le potentiel est démesuré. Mikumo est quant à lui l'underdog, aux capacités plus que limitées mais qui compense par un esprit tactique aiguisé où la remise en question est primordiale. Il est conscient de ses défauts, et il n'hésite pas à les accepter pour en tirer avantage quand il le peut. L'alchimie entre les trois fonctionne très bien.

Même si les personnages se multiplient, et cela peut parfois poser problème mais il y a de l'ambition pour les faire évoluer de concert. Par exemple, l'arc en cours se concentre sur un test de sélection composé de 11 groupes de 5 candidats, plus tous ceux qui les évaluent, et il y a une réelle volonté d'en montrer le maximum au sein d'un même chapitre, sans que cela soit trop confus.

Pas sûr que ça plaise à tout le monde mais pour ma part, je suis séduit.


Sam Déc 04, 2021 12:41 am
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