T'as oublié Diane aussi ma screamy, sur l'horloge il me semble qu'elle avait accepté.

Par contre vous parlez de la gamine, car je suis la sorcière mais je n'étais pas la gamine

Tu sera toujours une gamine pour nous. Du moins jusqu'à ce que tu passe ton brevet des collèges.

Ouais on m'oublie pas moi, attention.

Si j'étais méchante je dirais que c'est par jalousie de ma jeunesse et de l'écrin de mon éclat. L'Inverse.

D'ailleurs c'est même moi qui ai dit oui la première. Encore une fois j'ai décoincé une situation qui s'enlisait vers l'ennui post-Derrick. Comment peux-t-on oublier une chose pareille, je suis le meilleur coup existant au monde !



ça n'arrivait jamais avant jamais !

Il se peut que tu ne sois plis aussi jeune et désirable qu'avant (ou alors, screamy à un alzheimer précoce)

mais sans déconner, je l'ai eu le brevet hein

Bon, ok,14 donc avec Diane (mille excuses, ce doit à cause de la jalousie que j'éprouve envers ta prose et ta force de caractère. Pour la beauté, je vais attendre que tu aies 30 ans avant de te jalouser,) et dam. Il reste encore 4 joueurs pour qu'on puisse faire entrer le voleur en scène. Avec une petite priorité pour Wario, même ça ne me dérange pas de le prendre pour première victime innocente (et ça pourrait ajouter plus de saveur à mon scénar !) Je vous laisse encore jusqu'à demain avant de démarrer le jeu.

Pour les "clans", ça reste un peu le même principe que la guerre des idiots : les nazis et collabos d'un côté, les résistants et juifs de l'autre et pas de troisième catégorie ce coup-ci .
Quant aux personnages, je vois bien :
3 nazis dont une espèce de Goebels infâme, son subordonné qui le hait en secret et rêve de prendre sa place et le soldat zélé qui viole tout ce qui bouge (villageoise, vache, poule)
2 juifs : le père Shlomo, rabbin, et le petit David.
L'instituteur collabo qui fait réciter des poèmes à la gloire de Pétain.
Le médecin résistant.
Le soldat anglais qui s'est paumé en parachute et que le médecin planque.
Le curé qui est persuadé que Hitler est l'antéchrist.
Les locataires de la maison close fraîchement édifiée pour le repos de nos valeureux guerriers vert de gris.
L'adjoint au maire, lâche et donc collabo qui va devoir prendre sa place quand celui-ci se fera boulotter.

Etc...

Oyez, oyez, bonne gens, vous l'attendiez plus, voici pourtant la distribution des rôles :

Math la Menace est toujours le Baron de la Menace. Il cache les juifs chez lui et fait bonne figure devant l'occupant même s'il oeuvre discrètement pour la Résistance.

Cradle est toujours la vieille. Si elle ne se trouve plus au fond du puits, elle est désormais au fond de son lit, si vieille, si grabataire, et surtout, si gâteuse ! La preuve : elle est persuadée que les nazis sont des scouts.

Diane est l'institurice collabo ! Il faut chanter "Maréchal nous voilà" chaque matin et elle est toujours prête à donner de sa personne auprès du fier occupant.

Dam est l'adjoint du maire collabo. Gauche et veul, il a toujours préféré être du côté des plus forts.

Itinéris est le curé fou ! Pour lui, Hitler est le diable et les SS ses suppots puants. Vous vivez dangereusement, monsieur le curé !

Altaz est le rabbin ! Caché par le généreux baron de la Menace, il subit une rude épreuve quand il ne reste plus que du jambon de Bayonne à grignoter.

Twain est Der Obersturmbannführer Von Twain. Il règne sur ses ouailles vert de gris comme une grosse poule sur une couvée turbulente. Apprécie les parties de chasse dans la forêt en compagnie du baron.

OrsonZ est le petit Orsonstein. L'autre petit juif caché par le Baron. Comme il est petit, il peut se glisser partout. Le baron en a fait son domestique chargé de ramoner la cheminée ou de débusquer les lapins dans leur terrier.

Jef est Jeffy, le travelo. Il passe pour la plus belle prostituée du village mais cache bien son gros engin. Pute le jour, résistant courageux la nuit.

Aku est le proxénète du village. Tient à Jeffy comme à la prunelle de ses yeux, mais ne crache pas sur un petit passage à tabac de temps en temps. Rêve d'ouvrir un cabaret à Berlin.

Chacalinette est l'infirmière courageuse. Elle a accepté de cacher le parachutiste anglais et de torcher les fesses de la vieille Cradle, désormais incontinente.

Johnny est le soldat anglais parachuté par accident. Il ne parle pas un mot de frenchy. Et ça tombe mal, il n'y a que l'institutrice collabo qui parle anglais.

Crazy Baby-sitter est Crazybabitch, la soldat nazie violente. Elle tue le jour, elle tue la nuit, elle tue partout et elle viole aussi.

Flitchy est Flitchwill der Sale, fidèle adjoint de Von Twain, toujours prêt à lui lécher le fion et à lui cirer les bottes. Rêve en secret de prendre sa place.

Bon, je viens de me rappeler qu'OrsonZ était en vacances, la partie démarrera vraiment à son retour.

Et ouais...
Je suis enfermé chez tonton.

Mais c'est horrible !
Quelqu'un a pensé a appeler les secours ?

On dirait que c'est Shogun (ou Mister Jack, feu) qui a écrit ça !

Je suis toujours collabo des Nazis avec un rôle pornographique sous-tendu de ma bite dans le sous-texte. Et toujours dans des rôles de pute qui couche avec l'élite sataniste, satanique ! (J'ai vraiment jamais de chance, jamais !) Moi aussi je pourrais vous impressionner en Nonne puritaine polonaise (ça n'existe plus) qui n'a jamais touché son accordéon, priant chaque matin, à genoux, sur des pierres poreuses et sentant l'urine de mouton, avec ferveur, la Madonne. Tout cela bien sûr avant d'avoir fait mes propres Spätzle, roulées sous mes aisselles traitées au lait hydratant Dove. Je pourrais aussi jouer la pauvre petite victime Juive, les côtes bien visibles comme Kate Mousse, sexy et révolutionnaire dans sa façon de penser, qui n'a peur ni de la fellation, ni de l'inflation et encore moins des séries américaines qui n'ont pas de fin de qualité.
Anne Frank elle pensait pas finir avec le Typhus, alors hein, mourir comme un modèle de L'Oréal Masculin à côté de Vincent tu parles !

Ce monde est fou, tout ce qu'il aurait de mieux à faire c'est de brûler entièrement à commencer par mes collègues de travail, d'ailleurs en ce moment en face de moi j'ai un type qui, il y a pas cinq minutes, se décrottait le nez en faisant bien attention à ce que cela ne se voit pas. Mais je voyais tout, imbécile de première zone. Je suis certaine qu'il en est en plus, il fait honte à toute la communauté. Enfoiré de sodomite.



Edit: j'aime bien l'idée d'être une institutrice quand même. Les enfants, on les traumatise dès l'enfance !

Bon ben je récupère le vin de messe

Wé, compte moi dans, Scrimi.

CHE NE LAISSERAI RIEN PASSER !

Je veux bien être la collabo qui couche mais uniquement avec Crazybabitch.

Je sais pas les autres me font pas envie, et d'ailleurs l'inverse est aussi vrai, je me suis rasée la tête à l'avance.

Wario, je suis désolée, mais là, tu te réveilles un peu trop tard : tous les rôles sont distribués et j'avais pourtant pris du temps.
Bon, je termine de MPer les joueurs et le premier chapitre de notre nouvel épisode sera en ligne ce soir ou demain !

Pas grave.

Mazel tov !

Chapitre 1


On approchait d'octobre et il ne faisait plus bon de sortir au petit matin sans une bonne veste. Mais ce n'est pas une petite fraîcheur matinale qui aurait impressionné les soldats des Waffen SS en garnison à Thiercelieux depuis maintenant un an. Dès 7 heures du matin, ils étaient tous habillés de pied en cap à faire leur course à petites foulées sous les ordres et les cris du lieutenant Flichty ou Flichty le gros dégueulasse comme l'appelaient en douce les villageois de Thiercelieux à cause de l'habitude peu ragoutante qu'il avait de manger ses crottes de nez quand il pensait que personne ne regardait. La couleur vert-de-gris de son mucus devait le mettre en appétit.

Le footing des bosch avait le don de réveiller tous les villageois à l'exception des paysans déjà au champ, du monsieur le maire et du Baron de la Menace déjà à la chasse en compagnie du grand chef de toutes cette joyeuse bande de nazi, l'Obersturmbannführer Von Twain.

L'infirmière Chacalinette se leva en grognant du lit qu'elle partageait de façon platonique avec le bel aviateur américain, Johnny Rico. Ils dormaient chacun avec leur propre couverture et dans des pyjamas tellement couvrants qu'aucun d'eux ne se sentait gêné ou émoustillé par la présence de son compagnon endormi.

« Heu... do... do... do you want du breakfast ? commença l'infirmière en essayant de réunir les rares mots d'anglais dont elle parvenait à se souvenir.

Johnny ne comprit pas un mot tant l'accent français de l'infirmière était à couper à la tronçonneuse mais son ventre se mit à grogner ce qui permit à l'infirmière de prendre son borborygme pour une réponse positive. L'infirmière Chacalinette cachait maintenant depuis trois mois l'aviateur dont l'appareil avait été abattu à cent kilomètres du village. Mr Wario le maire avait décrété que de tous les habitants du village, c'était l 'infirmière qui risquait le moins d'etre découverte car sa petite maison tarabiscotée qui avait appartenu naguère à feue l'herboriste du village comportait suffisamment de recoins pour cacher l'américain. La jeune femme prépara un petit déjeuner pour deux qu'ils mangèrent en silence. Ils ne se parlaient pas beaucoup, barrière linguistique oblige et communiquaient par gestes et onomatopées ce qui leur convenait mieux que les vaines tentatives d'anglais à elle ou de français à lui. Elle commençait tout juste à s'habituer à la présence de l'américain, comme on s'habitue au chien d'un ami qu'on serait obligé de garder, sauf que Johnny n'avait pas le droit de mettre un pied dehors.

Une fois fini le petit déjeuner, l'infirmière se prépara rapidement, prit sa sacoche contenant tous les médicaments et matériels de premiers secours et partit faire sa tournée quotidienne.

Comme chaque matin, elle commença par rendre visite à la vieille maman de monsieur le maire, la vieille mère Cradle qui ne bougeait plus de son lit et attendait avec impatience son centième anniversaire qui ne serait fêté que dans trois ans.

«Vous croyez que les petits scouts auront droit au champagne pour mon centenaire ? Demandait toujours la mère Cradle pendant que l'infirmière Chacalinette lui nettoyait le derrière et la langeait comme un grand bébé tout plissé.

_Encore une fois, mère Cradle, ce ne sont pas des scouts mais des soldats qui sont venus nous envahir !

_Mais noooon ! Ils sont si gentils et si jeunes ! N'oubliez pas de me talquer les fesses ! »

Pendant ce temps, dans la maison de mademoiselle Diane l'institutrice, la caporale SS Ilsa Von Crazybabitch se réveillait et s'étirait dans un lit en désordre, entièrement nue à l'exception des cuissardes de cuir qui couvraient ses jambes parfaites. Mademoiselle Diane était encore endormie, les poignets entravés aux barreaux du lit et les fesses couvertes de zébrures rouges, vestiges des coups de cravache que lui avait administré la Caporale pendant leur folle nuit de débauche.

Von Crazybabitch réveilla l'institutrice d'une vigoureuse claque sur les fesses. La jeune femme se tortilla en haletant :

« Encooooooore !

_Ca suffit, chienne ! Du as eu don compte la nuit dernière, aboya Von Crazybabitch en la détachant. Du n'as pas école auchourd'hui ?

_Je m'en fous de ces petits morveux, gémit mademoiselle Diane. Je suis déjà excitée !

_Du me dégoûtes, cracha Von Crazybabitch. Si du feux calmer le feu qui te consume le cul, va donc retrouver mes petits soldats quand ils auront fini leurs exercices matinaux. »

En dépit de son accent germanique, qui avait le don de rendre folle de désir mademoiselle Diane, la caporale Von Crazybabitch parlait un français parfait, hérité des longues nuits passées en compagnie de l'institutrice nymphomane. La Caporale s'habilla et sans un regard pour sa maîtresse, sortit dans l'air matinal. Elle se dit que pour bien commencer la journée, elle allait traumatiser quelques péquenots en abattant un ou deux veaux. Ce fut donc d'un pas guilleret qu'elle partit chez monsieur Kyuss qu'elle aimait par-dessus tout terroriser. L'adjoint au maire était un lâche visqueux et rampant, un vrai bonheur ! Elle croisa sur sa route la belle Jeffy. Le vent jouait dans sa crinière rousse et elle fumait une cigarette sur le pas de la porte.

« Za de dirait, une betite nuit d'amour, ma beauté ? lança la Caporale en passant.

_Je dois déjà m'occuper du lieutenant Flichty ce soir, répliqua Jeffy.

La Caporale baptisa le sol d'un gros crachat crémeux pour montrer tout le mépris qu'elle éprouvait pour son supérieur hiérarchique et s'en alla. Monsieur Aku sortit à ce moment-là pour rejoindre Jeffy et caressa la joue de la rousse.

« Putain, va donc te raser, morue ! On va voir ta chaume de barbe ! Pesta le proxénète.

Après dix minutes d'une marche rapide, la Caporale arriva à la ferme de monsieur Kyuss. La présence du maire, Mr Wario, du Baron de la Menace et de l'Obersturmbannführer en personne lui indiqua que quelque chose de grave venait de se passer.

« Mes vaaaaches, mes veaaaaux ! Mes cochons, mes couvées !! pleurait Mr Kyuss.

Mr Wario considérait d'un oeil exorbité le carnage qui avait entièrement dévasté l'exploitation de Mr Kyuss. Les animaux avaient été littéralement réduits en charpie. Des vaches de plus de 500 kgs avaient été éventrées et jetées à travers l'étable, des veaux avaient été partiellement dévorés. Seule une énorme bête aurait pu causer de pareils dégâts.

Mr Wario croisa du regard le Baron de la Menace. Les mots furent inutiles, tous les deux pensaient la meme chose : la terreur était de retour à Thiercelieux et les nazis à coté, étaient les scouts que croyaient voir en eux la mère Cradle.


« Y a pas à tortiller, on est maudit ! Gémit Wario en reposant son verre de vin.

Lui et le Baron avait dîné ensemble, servis par le petit Orsonstein, avec zèle et efficacité, d'un délicieux rôti de porc et de patates sautées. Le Baron offrit les restes au petit Orsonstein qui avait depuis longtemps fait une croix sur ses principes et dévora le rôti. Puis l'enfant descendit à la cave offrir les patates au rabbin Altaz qui attendait patiemment en bas. Le Baron cachait les deux juifs et avait trouvé une grande utilité en Orsonstein qui ramonait sa cheminée et faisait le ménage avec enthousiasme pour prix de sa vie sauve. Quand l'Obersturmbannführer venait rendre visite au Baron, le nazi ne se doutait pas un instant que deux juifs fugitifs se terraient sous ses pieds et que les petits plats dont il se délectait étaient préparés par le petit Orsonstein et le Rabbin.

« Ce doit être la région qui veut ça, constata le Baron. Les vieilles légendes de vos grands-mères, les histoires de démons dans les forets. Il faut se rendre à l 'évidence : tout ceci est vrai. Comment expliquer cette nouvelle vague de loup-garou ?

_Il faut organiser un grand rassemblement dès demain sur la place du village, décida Wario. Examiner tout le monde. Le monstre ou les monstres doit être parmi nous.

_Mais nous savons ce qu'il faut faire pour les arrêter, mon cher maire. Nous en avons vu d'autre ! Dit le Baron en remplissant leurs deux verres et en portant un toast. Il reste juste à croiser les doigts pour que personne ne meurt ce soir, et surtout parmi nos amis nazis. Sinon, ces imbéciles vont nous faire de belles représailles ! »

Le maire frissonna :

« Ces salopards rendent les choses encore plus difficiles ! »

Il n'était pas encore minuit quand le maire quitta le manoir. Le Baron lui avait proposé de le raccompagner jusqu'à chez lui, mais peut-être échauffé par le vin et les souvenirs de son courage passé, Wario avait refusé. C'est le coeur gonflé d'audace que le maire traversa les bois qui séparaient le manoir du village. Il eut un petit ricanement moqueur quand il arriva en vue du clocher de l'église de Thiercelieux.

« Ce n'est pas ce soir qu'ils auront ma p... »

Le maire ne put finir sa phrase : il sentit comme un courant d'air lui couper le souffle. Il ne se rendit pas compte qu'on lui avait tranché la gorge et c'est sans un cri qu'il s'effondra sur le sol humide, en se vidant de son sang.

Ce fut le père Itinéris qui le découvrit derrière l'église. Ou du moins, ce qui restait de lui. Le pretre traversa tout le village en courant, hurlant à la mort et réveillant tout le monde :

«Le maire est mort ! Le maire est mort ! Ces chiens à la solde d'Hitler l'ont massacré ! »

Il fallu cinq soldats pour le maîtriser et une piqûre de calmant administrée par l'infirmière Chacalinette. Les loups-garous de Thiercelieux venaient de faire leur première victime.


Une nouvelle nuit d'horreur va se préparer. Loups-garous, choisissez votre nouvelle victime !

ZI CHE ZEGRETE DROP DE MUCUS, Z'EST BARCE GUE CHE ZUIS ALLERCHIQUE A LA FERMINE ! DAS UNGEZIEFER ! DIE JUDEN ! JA !