White Zombie de Victor Halperin.
J'avais jamais vu ce film pourtant primordial, et trouvable un peu partout sur Youteub. et C'est trop bien! Tout est là, l'idée de départ reste encore aujourd'hui super cool et bien développé, les zombies en titre ont encore une aura inquiétante, et Bela en fait des méga-caisses et c'est pour ça qu'on l'aime.

Anaconda de Luis Llosa
Celui-là non plus, je ne l'avais jamais vu, partant du gros a-priori négatif d'époque. A-priori toujours légitime aujourd'hui. Je passe sur le scénar d'une connerie abyssale, et je me concentre sur le cast: J-lo, avec le recul, a l'air d'avoir 15 ans, Ice Cube dont la première réplique est "today was a good day" ce qui suffit mon bonheur, et surtout Jon Voight qui surjoue la caricature de raclure fini avec un bonheur visible, ce qui ne manque pas d'être troublant quand on sait la réputation du connard que le mec se trimballe. Mais bon, c'est quand même un peu de la merde.

J'en profite pour vous faire un retour sur la 4k, vu que j'ai testé le bordel en profondeur.

Déjà, vous savez que je ne suis pas un adepte de "l'image numérique" et que le passage du DVD au BR n'était pas pour moi forcément pertinent.
Avec la 4k, on cause d'autre chose tellement le gap est phénoménal, souvent dans le bon sens du terme. On redécouvre vraiment les films quand le boulot est bien fait. Tant que le DNR ne fait pas des siennes et que la colorimétrie n'est pas trafiquée de façon chelou, le gain de détails et le restitution du grain argentique sont phénoménaux, sans compter la tenue des couleurs avec le HDR.
Pour une grande qualité, il faut bien sûr que les techniciens partent d'un vrai master 4k, ce qui devient de plus en souvent le cas, mais de "simples" masters 2k peuvent aussi donner du lourd.
Il doit bien exister des disques perraves qui ne sont que de l'upsacle mais j'ai préféré tester les meilleurs.
Notez aussi qu'un bon lecteur 4k peut vous faire l'upscale du 1080p, avec un résultat souvent bluffant.

Les "films de démonstration" en 4k sont connus et je peux vous assurer que ça vaut le coup.
J'esquive les Marvelleries, toujours impeccables, pour plutôt causer de vrais films.

2001 en fait partie et c'est complètement dingue. Le film a été restauré en 8k (le seul ?), c'est donc un "downscale" qui est proposé ! Tout est magnifié et la splendeur des effets mécaniques est sidérante. C'est d'une beauté sans nom.
SHINING aussi. Dès les premières images, tu te demandes si c'est le film que tu as déjà vu 3000 fois.

La même pour ALIEN, dont les noirs sont abyssaux et où on y découvre des détails jadis enfouis dans la pellicule. On dirait que le film a été tourné l'année dernière mais en même temps il fait son âge. C'est paradoxal mais c'est vrai !
BLADE RUNNER pareil. J'ai été choqué en découvrant le bâtiment de la Tyrell. C'est presque à croire que la maquette a été refaite. Gros choc visuel de tous les instants avec décrochage de mâchoire garanti.

Je reviens sur PIEGE DE CRISTAL et PREDATOR, qui sont loin d'être des titres de démo, mais les éditions précedentes étaient tellement bâclées qu'on ne peut que se réjouir des copies 4k. Impossible de revenir en arrière après ça. Les couleurs et les lumières sont exploitées à la perfection.

Je reviendrai plus tard si ça vous intéresse.

La plupart des titres cités (Blade Runner, Alien, 2001...) font déjà partie des passages en BR les plus réussis justement.

Comme pour la 3D active ou la 4K, le passage au BR avait de l'intérêt pour moins de titres que ceux sortis mais quand même une belle révolution pour certains titres. Blade Runner, restant mon film favori, m'a fait tomber du canapé la première fois que je l'ai vu en BR. En 4K ça doit clairement être le niveau au-dessus et tant mieux si quelque part ce sont ces classiques qui bénéficient du meilleur traitement/rendu.

Tu en as d'autres Moody.

J'ai vu dernièrement THE BLUES BROTHERS et putaing le bonheur ! On ne pas dire que le BR était super mais là, à part un début zarbi, c'est total régal visuellement. Et ce film le mérite !

EVIL DEAD 1 et 2 aussi. Fou de voir ça dans de telles présentations, si respectueuses des originaux. Sur ces 2 films particulièrement, c'est l'aspect d'origine qui m'a frappé. Oui c'est de la 4k mais oui c'est l'expérience en salle. Au poil de cul près.
Quel boulot.

AKIRA et GHOST IN THE SHELL démontent bien également. Le premier avait un beau BR mais le second m'avait toujours paru fade. Là c'est la fête.
Sans parler des Pixar où là c'est autre chose. Presque de la 3D sans 3D, tellement la profondeur de champ est magique, ce qui passe crème avec des films d'animation.

Ah ouais un que je trouve chelou, TOP GUN. C'est magnifique mais y'a bidouille sur les couleurs ou alors mes souvenirs sont faussés.
Et un autre que j'ai maté pour voir ce que ça donnait alors que je hais le film, c'est MATRIX. Il était qualifié de mètre-étalon de la 4k, ce qui n'est pas faux, sauf que si vous voulez voir un truc complètement différent niveau colorimétrie par rapport à ce que vous avez en tête, tentez le coup.
Incroyable comme on peut changer visuellement une oeuvre et MATRIX en est la parfaite illustration (en plus d'être une belle daube).

Il y a CASINO qui tape très fort dans le lot, alors que LES AFFRANCHIS est un peu à la peine.
SCARFACE est acceptable, sans casser des briques.

Casino est un bonheur en 4K
Les Affranchis, pas encore testé, mais les retours ne sont pas top

j"ai maté "La cravate", c'est un documentaire sur un militant du Rassemblement National lors de la période des dernières élections.
Ben c'est vraiment intéressante a regarder, deja dans la forme car c'est un reportage ou l'on passe du docu classique a des passage ou la personne que l'on suit lis le script du documentaire et commente mais aussi pour le fond, les illusions sur le RN, la part de témoignage ect.
Vraiment super intéressant.

The Neon Demon de Nicolas Winding Refn et son melon atomique
Bon, j'ai rien contre le cinéma contemplatif, et dans le genre, J'avais été bien happé par son Valhalla Rising. Mais pour jouer la carte du contemplatif, il faut quand même avoir quelque chose à raconter, et sur un sujet ayant une vraie profondeur. Et si Valhalla Rising peut être analysé sous l'angle "découverte d'un nouveau monde physique / découverte d'un monde mental", on ne peut pas trouvé grand chose du même genre dans Neon Demon. Le monde la mode, du mannequinat évoque plus sûrement la superficialité que la profondeur, et les persos, à l'exception de celui de Jena Malone, sont tous antipathiques. Mais surtout, hormis le vague trouble quant à l'éventuel pouvoir de fascination d'Elle Fanning, il n'y a rien à creuser en terme de sous-texte. Reste de (très) belles images, pas de problèmes à ce niveau, mais qui, quand elles ne sombrent pas dans le sybillin, évoquent plus la pub pour parfum qu'autre chose. Bref, le film tourne à vide.

Dommage qu'il s'égare dans son dernier tiers dans Au revoir là-haut, mais reste que Dupontel continue son parcours sans fausse note
Pas son meilleur, mais même durant les temps de passage les plus faibles de sa filmo, il reste en tête du peloton même s'il sait nous gratifier d'échappées plus surprenantes qu'avec cet opus

Enola Holmes : A mettre dans la case des Ritchie, Elementary et autres au niveau de la simplification de l'univers de Sherlock Holmes. Pas de Watson, un Mycroft idiot et un Sherlock lissé à l'extrême. Mais ce n'est pas gênant puisque destiné à un public très jeune, et le but est de suivre la petite soeur du détective. Je m'attendais à voir un mélange entre du Nancy Drew et "le secret de la pyramide". En fait non, le rendu est plutôt original. Pas surprenant pour deux sous, mais très sympathique et bien emballé. Millie Bobby Brown assure.
4/6

C'est exactement ça, pas mieux.

J'en suis au milieu de la saison 2 de BOARDWALK EMPIRE et je dois bien avouer que je me régale.
Le côté "carton-pâte" s'est estompé et je n'en retiens que le faste et le luxe. C'est vraiment très beau.

On est dans une série où les acteurs sont démentiels, de premier au plus petit second rôle. Une galerie de trognes connues qu'on prend plaisir à voir défiler comme dans un film de Scorsese.
Buscemi est impeccable, normal, je kiffe Jimmy Darmody avec son côté "électron libre" et j'adore son pote le défiguré avec son masque, un rôle complexe super bien traîté pour le moment.
Pareil avec Van Alden. Ce type est un grand malade et je me demande bien où il va. Shannon est monstrueux dans sa gestuelle et ses expressions.
Mention spéciale pour la maman de Jimmy qui est... très convaincante.

J'aime aussi le fait que tout n'est pas expliqué. L'empoisonnement du commodore, la nouvelle coupe de cheveux de la femme de Jimmy, et d'autres petits éléments que le spectateur comprend en faisant attention aux intrigues et en étant attentif.


Franchement c'est super.

T'as tout un panel de personnages délicieusement détestables tellement ils jouent bien, je pense dans ceux à venir à ceux interprétés par Bobby Canavale (je l'adore lui) et par Jeffrey Wright.

The Haunt de Scott Beck et Bryan Woods (2019)

Une revoyure pour moi, ce film est une très bonne surprise, l'image est propre, il y'a des scènes bien gorasses, des "jeunes adultes pour une fois pas attardés (cul, couille bite), avec en plus des réactions crédibles (à une action près).
Et surtout des boogeymen avec une esthétique qui déboite. Et ça fait putain de plaisir.



Cannibal Kitchen de Gregory Mandry (2008)
Achat à l'aveugle pour pas payer de frais de port, et plutôt bonne surprise également. Premier et avant dernier film du réal malheureusement. Bonne série B qui ne paie pas de mine avec énormément de clichés, mais c'est fun!
Exactement le genre de film sur lequel je voulais tomber au vidéo club quand la jaquette m'interpellait et que c'était pour le coup souvent de gros navets...
Donc des jeunes adultes (encore une fois) arrivent dans une sorte de grosse baraque loué en mode airbnb pour le week end, avec en cadeau de bienvenu un beau festin. Mais forcément l'humain étant le principal ingrédient, ils vont vite être décimés les uns après les autres pour les besoins du cuisinier.
Ça aurait pu être un poil plus gore, mais c'était plutôt cool, me suis pas faite chier, un bon film de notules lunaire!

Y avaient de bonnes idées dans Haunt oui, suffisamment divertissant.

Par contre j'ai enchainé les deux nouvelles production Blumhouse sur Prime et quelle déception !
The Lie est digne d'un téléfilm à suspense de M6, et The Black Box seulement à la hauteur d'un épisode lambda de séries d'anticipation.
Vraiment étrange d'avoir teasé un nouvel ensemble avec de telles pièces surtout pour démarrer le cycle...sachant qu'en plus Prime ne les met pas vraiment en avant.

Ouais non bof. Je sais pas pour Predator mais l'édition UHD de Die Hard est tirée de la restauration 4K qui était ressortie en salles, soit une image tristoune, ou bien trop sombre ou bien trop verte. Puisque ça avait l’air d’être considéré par la Fox comme la version ultime, je me suis fait une raison qu’on aurait jamais une copie digne de ce nom.

"La définition est splendide, les soucis d’étalonnage d'autrefois, le manque de nuance et les aplats de couleurs orange marron ont disparu. La 4K apporte un évident regain de vie aux couleurs et les différents reflets caractéristiques du format sur les objets en métal (lunettes, chariots, chromes…) une vraie modernité. Conséquence : on gagne en lisibilité, en éclat, en pêche, au risque parfois de tomber dans un léger côté artificiel (la photographie du génial Jan de Bont est complètement révélée). Les plus perspicaces d'entre vous remarqueront effectivement que le film est moins lumineux en 4K UHD qu'en Blu‑Ray, c'est le revers de la médaille, avec quelques flous plus visibles qu'auparavant et un rendu moins naturel. Ce sont donc deux écoles qui s'affrontent, deux styles différents. En ce qui nous concerne, pour toutes les raisons précitées, la disparition du voile gris, le relief inédit et les noirs plus noirs, net avantage au 4K."

"Le nouvel étalonnage des couleurs opéré pour cette version HDR reste fidèle à la cinématographie originale. Il donne un coup de fouet aux couleurs qui récupèrent aujourd'hui une saine modernité. Les tons chairs des visages apparaissent plus chauds. Les valeurs de contraste ont été globalement revues et les couleurs primaires ressortent à l'écran avec plus d'intensité. Les détails les plus lumineux (lampes et luminaires surtout, Gyrophare de police) brillent avec une meilleure tenue. Les hautes lumières sont également mieux écrêtées (les détails les plus lumineux comme les étincelles sont mieux restituées qu'auparavant, avec plus de détails). Toutes ces remarques sont établies dans le contexte général d'un film visuellement sombre. De nombreuses scènes nocturnes se déroulent dans des espaces confinés."

Voilà. Pareil pour moi.
J'ajoute que le film n'est pas dénaturé du tout. C'est pas MATRIX en 4k quoi, ça ressemble à DIE HARD.
Puis pour la luminosité, si on trouve la copie trop sombre, on peut toujours bidouiller les réglages de sa TV pour compenser.

Ok c'est pas le top de la 4k mais c'est beaucoup mieux que la VHS.

Tellement noirs qu'on les voit plus dans le noir.

Blue Steel de Kathryn Bigelow
plutôt très cool ce petit polar au féminin. Le sens de la mise en scène de Bigelow est déjà prégnant (le plan d'intro annonce déjà celui de Strange Days), et plus qu'une enquête, c'est un jeu du chat et de la souris qui se met en place et qui est bien cool, bien que son développement soit limité.
Et le cast est mortel. Outre Jamie Lee, j'aime toujours voir apparaitre cette trogne de Clancy Brown à l'écran, et Ron Silver, si il est habitué au second rôle, explose ici de charisme. Et puis il y a Louise Fletcher, Kevin Dunn, Tom Sizemore...

Marrant cette synchronicité, je l'ai regardé cette semaine (dispo sur Prime qui m'a imposé la VF dégueulasse) car je l'avais jamais vu et j'ai pas trop aimé, ça reste du Bigelow mineur et quelque part il faudrait que je revois Copycat souvent proposé sur la plateforme de façon contiguë et qui me semblait meilleur.

Il est dispo (et en vostfr) sur le replay d'Arte.
Copycat, j'en ai un souvenir vague, et n'appelant pas forcément à une revoyure.