Le moins bon avec Connery, et l'un des moins bons de la saga.
Déjà gamin, ce côté loufoque...

Quelque part, il amorce la période Moore pas mal WTF et qui reste celle que j'apprécie le moins.
Heureusement, les badguy de qualité sauront équilibrer les malus mais trop de bonnes idées sont traitées avec humour mal avisé.

Hips man 4 :

Donne-le-yen obligé à 55ans de ralentir ses mouvements pour qu'adkins puisse suivre =

Pourtant le gros scott n'est pas lent, mais en face de l'autre là on dirait moi évitant du genou les p'tits coups de marteau du médecin après qu'il m'ait dit qu'on allait "vérifier les réflexes."^^

Bah sinon il était effectivement temps d'arrêter la chute. Techniquement c'est toujours plus léché mais alors pour tout le reste, c'est au mieux du canon repris en fast-service, au pire, du moisi bien rance. A croire qu'ils n'ont jamais su comment digérer le succès du 2.

Killer Joe de William Friedkin
Un petit polar bien retors comme on en voit trop peu. Comme souvent chez le Billou, on est face à une humanité pas reluisante, et le bonhomme ne cherche jamais à excuser ses persos. On sent bien que c'est adapté d'une pièce de théatre, mais cette théatralité ne gène pas outre mesure, rendant plus acceptable le côté over-the-top de certaine situation (toute le dernier acte, c'est mais ça passe crème et on jubile de voir ça)
Et l'intreprétation est au top.

Le Fantôme de Cat Dancing de Richard Sarafian
Un western avec Burt Reynolds, par le réal de Vanishing Point. Malgré tout l'amour que j'ai pour Point Limite Zéro, je reconnais volontiers que celui-ci (et aussi Le Convoi Sauvage, du même réal) manque de rythme. Et c'est un peu le problème de Sarafian, que de peiner à insuffler du dynamisme à des films basés sur le mouvement, la fuite, la cavale. Mais à chaque fois, ça permet aussi de donner à ceux-ci une dimension contemplative, réflexive (le voyage est physique et mental, toussa) qui se marie bien aux genres. On a donc ici un western assez désabusé, avec un brigand en cavale aux prises tant avec son honneur qu'avec se souvenirs, et un personnage de femme elle aussi en fuite qui fait de ce film, basé sur un bouquin écrit par une femme et scénarisé par une femme, une représentation rare et plutôt réussiede la place du sexe dit faible dans cet ouest sauvage. Rien que pour ça, quelques jolies scènes entre Burt et Sara Miles et une fin convenue mais jolie, ça vaut le coup d'oeil.

Fou d'Irene des Farrelly Bros
Je croyais mieux m'en souvenir que ça, mais en fait, c'est mieux que dans mon souvenir. Voilà. C'est con, mais c'est tellement bon.

Tu l'as revu comment Fou d'Irène ?
(Intéressé par une bonne édition)

J'ai droit à une promo qui me permet de jouir du bouquet Ciné+ sur la tévé
(mais j'avoue: les films des cette époque son les parents pauvres de l'édition physique, sortis aux premières heures du DVD et n'ayant eu droit à aucune reédition depuis)

Ok merci quand même.
Oui il y a clairement des grands oubliés alors qu'ils sont cultes.

C'est un des défauts de ce film pour moi : les 2 tueurs, même s'ils ont une petite musique spécifique marquante et des dialogues bizarres, ne sont pas vraiment charismatiques. Et ils n'affrontent vraiment Bond qu'à la fin.

Clairement, ma phrase concernait la période Moore.


Get Duked ! (Prime Video) hier soir.

Comédie super sympa qui fait envoyer 3 racailles de banlieue anglaise dans les highlands pour un stage façon scoutisme et qui se retrouvent en fait chassés par des aristocrates. Un The Hunt davantage champêtre avec des djeunz couillons attachants, des champignons hallucinogènes, un deus-ex camiona, des flics ruraux à la recherche d'un voleur de pain...sacré cocktail bien fun

L'Homme sans Passé d'Aki Kaurismäki
Premier contact avec le cinéma de Kaurismaki, qui joui apparemment du côté du cinéma Art & Essai d'une réputation d'auteur à l'humour absurde. Mais ça aussi un finlandais, et si le rythme Art & essai, le côté statique des persos comme de la mise en scène est aussi très scandinave. Bref, c'est pas forcément super engageant au premier abord, mais cet humour à froid fonctionne parfois, et réserve même quelque moment vraiment drôle (un peu comme une blague mal racontée qui en prend, de fait, une valeur nouvelle), sans compter que cela permet aussi au passage de dessiner des personnages avec une tendresse communicative.

Shazam! de David Sandberg
J'en attendais pas grand chose, mais finalement, c'est pas mal du tout. C'est balisé au possible, avec origin story et un dernier acte qui boucle le début (il est devenu orphelin dans une fête foraine, et se retrouve une famille dans une fête foraine, dans Le Scénario pour les Nuls, c'est le chapitre 3), mais ça fonctionne, notamment grace au cast impec (Mark Strong est aux années 2000-2010 ce que Michael Wincott était aux 90's: Si il y a un rôle de bad guy, ce sera pour lui; Zachary Levi fait très bien la tronche (de con) du mec qui est en fait un pré-ado coincé dans un corps d'adulte) et à un humour qui fait souvent mouche.
bon, après, ça révolutionne rien, mais ça se laisse regarder sans déplaisir.

Pourée, Shazam, y'a vraiment que moi qui ai trouvé le temps trop long d'une bonne heure (et ce climax qui n'en finissait pas comme Tantale... )



Welcome to the (Terrible ?) Jungle :



"- Il était où hein le Youki ?!, il était où le youkidator ?! "

Le genre de film qui force la tolérance pour un peu que tu considères les intentions... pour un résultat qui donne envie de revoir le dernier Peretjatko...
... pas forcément heureux donc, mais avec qques qualités qd même dont la 1ère est sa courte durée, et la 2nde est l'occasion de finir par ce qui doit être le mieux dans cette affaire : le making-off.

J'ai trouvé le climax prenant de bout en bout, encore plus à partir du moment où Shazam partage ses pouvoirs. C'est davantage le milieu qui était longuet.

Hawé, ce moment où je m'suis dis "- Rhoobah voyons, on a qu'à faire ça tiens !... aaaahouahou...zzzz ! "

Fatman (Le père noël doit mourir, en VF)

Bien fun, Mel Gibson est bel et bien le père noël, avec sa mère noël et ses lutins, et doit travailler pour l'armée américaine sous peine de fermer boutique. Walton Goggins est un tueur impitoyable et ancien enfant déçu qui accepte d'aller buter le vieux après qu'un gamin pourri-gâté décide lui de ne pas laisser passer le fait d'avoir reçu un morceau de charbon en cadeau. C'est donc évidemment WTF mais plutôt prenant dans le genre, on sent que tout le Monde a bien envie de jouer le jeu pour s'éclater et c'est communicatif. Rien d'exceptionnel mais bien sympa à mater, et la conclusion est super.

Avengers : infinity war : comme d'habitude avec les films Marvel, il n'y a pas trop de surprise sur le contenu, les défauts et les qualités attendues. La question étant plutôt de savoir si les habituels points faibles l'emporteront sur les habituels points forts ou si ce sera l'inverse.

Et le visionnage s'est révélé globalement agréable. Certes, il y a des petites blagues : assez lourdingues pour être pénibles (mention spéciale au passage avec Thor dans le vaisseau des gardiens de la galaxie), mais pas assez pour gâcher le film dans son ensemble. D'autant plus que celui-ci a de beaux moments : les combats dans l'ensemble sont dynamiques et lisibles (un peu trop rapides parfois, mais ça reste des exceptions), que ce soit pour les affrontements individuels (le plus important est celui pour la 5ème pierre) ou pour les batailles (mention spéciale à celle du Wakanda, notamment avec l'arrivée de Thor).

Mais le film sait aussi proposer des moments émouvants, dans les relations entre certains personnages qui se révèlent particulièrement touchants lors de certaines morts, sacrifices acceptés ou subis, notamment sur la fin lorsque Thanos a obtenu le gant et fait son fameux snap. Ca suffit à laisser une bonne impression finale et à donner envie de voir la suite.

Singham de Rohit Shetty
Un bon gros Massala (qu'on parle d'épices ou de film, le massala c'est un mélange) qui propose tout ce qu'on est en droit d'attendre d'un film indien. Donc oui, on a des scènes de comédie musicale sirupeuses à refiler du diabète, une intrigue ultra-bateau (ici, le canevas de western classique du justicier qui vient redresser la grande ville sous le joug du riche pourri) un héros beau fort et tellement charismatique qu'il marche au ralenti avec son thème musical toute les 3 minutes, une héroïne belle et fraiche comme la rosée du matin (la choupinette Kajal Aggarwal) et un méchant forcément grimaçant et pas beau (on dirait un Gérald Darmanin basané avec 20 kilos de trop. L'horreur).
Et donc, vu que c'est un massala, tout ça est lié par tantôt des scènes d'action qui viole des lois de la physique comme un Fast & Furious de base, tantôt des scènes de comédies lourdingues à l'humour niveau CE2, tantôt des tirades sur l'honneur, la justice toussa qui rendent la fin assez surprenante (sans spoiler, on est loin de la justice mesurée prôner par le héros durant les 2h qui ont précédées). Et puis il y a de l'effet spécial raté en-veux-tu-en-voilà, et plein de menus détails qui pourrait faire un honnête nanar, mais que l'enthousiasme, la naïve honnêteté, et la juste volonté de créer un spectacle sans cynisme qui transparait de ce film comme d'autre prod indienne font que non, on a pas le coeur à rire à ses dépends, mais juste d'en profiter.

Chaudement recommandé par Maniak (et Nuke il me semble) sur Facebook ces derniers jours justement

ouais, c'est ça justement qui m'a rappelé que le film était dispo sur Netflix (et sinon, il existe 2 suites, je serais curieux de voir ça)

Ah cool sur Netflix. Et sur une échelle de War, ça se situe où ? Car j'ai très peur que tout paraisse fade après ça ..

J'ai pas vu War encore
mais sur l'échelle de ce que j'ai vu en Bollywood &co, ça se place entre Rowdy Rathore (3 heures pleines comme un oeuf de d'un truc qui part dans tous les sens- je ne me souviens pas de la moitié du film- à déconseiller à un public occidental non-averti.) et Baaghi premier du nom (les 2 et 3 étant des actionner pur sucre) celui-là étant encore un massala carré, séduisant, sans bizarrerie culturelle. (je pense même que c'est le film idéal pour un premier contact avec le genre)

Nickel alors, étant totalement débutant en ciné indien.

Spiral (2019) Alors c'est pas le remake du culte Uzumaki(dommage, mais le film a un vrai remake japonais qui arrive a priori), mais c'était pas mal avec l'installation d'un couple gay dont l'un a déjà une fille ado et qui débarquent dans une ville reculée où ils sont plus ou moins bien accueillis. Il y a des spirales ici et là et une atmosphère étrange chez les voisins, 1H25 suffisante et bien rythmée avec une conclusion bienvenue et quelque peu avant une scène bien gore surprenante. Casting d'équipe B qui fonctionne suffisamment.