Le bain de sang au sens propre

WandaVision 1x04-05

Episode pas essentiel de détricotage pour ceux qui n'auraient rien suivi + épisode plus "profond" qui commence à montrer que la vie parfaite de Wanda déraille doucement. Que ce n'est pas aussi inoffensif qu'on pourrait le croire et que Vision devient de moins en moins dupe. Mention spécial pour les jumeaux et les moments de malaise parsemés de-ci de-là.
Une série qui offre une proposition différente et qui peut être saluée rien que pour ça ! Petite interrogation cependant, c'est la version X-Men de Quicksilver qui est montrée plutôt que celle des Avengers...
Une explication ? L'acteur à lui aussi été #cancelled ?

L'explication semble plutôt être le multivers qui est bien au goût du jour quand on voit le prochain spider-man et le prochain Doctor Strange non ?
Wanda peut-être créé une faille dans le multivers en voulant ramener son frère ou alors à l'inverse une faille déjà existante a permis ça.

Wandavision 1x05

Gros épisode celui-ci, avec des ramifications importantes.
Bien sûr le retour d'un personnage mort... mais pas la version qu'on attendait. Ça annonce soir l'intégration des X-Men au MCU, soit le fameux multiverse (mais je continue à croire que c'est une mauvaise idée). Des rumeurs annoncent aussi l'arrivée du papounet avant la fin de la saison (en la personne de Ian McKellen bien entendu).
On peut aussi imaginer que Monica Rambeau parle de Red Richard lorsqu'elle parle d'un pro de l'aérospatial qu'elle connaît.
Au delà de ces surprises, c'est aussi l'étendu des pouvoirs de Wanda qui impressionne : le personnage est enfin à la hauteur de sa version comics et c'est vraiment cool (parce que jusque là, elle faisait un tout petit peu pitié). Tout le reste s'intègre parfaitement, comme la croissance accélérée des jumeaux qui trouve une justification logique et maligne.
Et le mystère demeure encore sur la source des pouvoirs accélérée de Wanda, qui explique qu'elle n'a pas fait pas ça toute seule.
Les chose s'accélèrent et tout ça prend de l'ampleur.

Staged

Durant le premier confinement, David Tennant et Michael Sheen doivent répéter une pièce sur Zoom à la demande de Simon Evans, mais rien ne se passe comme prévu. C’était le concept de Staged, diffusée sur BBC One en juin 2020, alors que le Royaume-Uni vivait son premier confinement. L’alchimie entre David Tennant et Michael Sheen était une des plus grandes qualités de l’adaptation en série de Good Omens. Elle ressort également dans la première saison de Staged, composée de six épisodes au sein desquels les deux acteurs/amis prennent un plaisir visible à interpréter leur propre rôle, à faire partager leur névrose du confinement et les coups de sang de leur égo d’acteur, mais toujours de façon drôle. Staged fait aussi apparaître leurs femmes Georgia Tennant et Hanna Lundberg pour parfaire l’illusion qu’ils n’incarnent pas un rôle (ce qui est faux). Ces six épisodes montrent, si c’est encore nécessaire, qu’il n’y a que le Royaume-Uni pour réussir une comédie presque entièrement sur Zoom (Il y’a quelques plans d’extérieur qui permettent de saisir la portée du confinement). La BBC n’a t’elle pas fourni la meilleure série en huis-clos de l’histoire : « Inside number 9 »?

Le succès de Staged ouvrit la voie à une saison 2 diffusée en ce début d'année, allongée mais aux épisodes un peu plus courts (15 mn). Staged 2 n’est pas le prolongement de Staged, mais une suite méta : Dès le premier épisode, nous retrouvons Tennant et Sheen dans une émission zoom vantant les mérites des show du confinement, et de la première saison de Staged. Mais Michael Palin – le Monty Python – avoue sur le plateau qu’il ne les trouve pas drôle et qu’il n’a pas aimé Staged. Les deux compères décident de prouver le contraire en acceptant de porter à l’écran le remake américain de Staged. Le problème est que la production a conservé presque l’intégralité du casting de la saison 1 pour ce remake, sauf Michael Sheen et David Tennant. Ils devront composer avec cette humiliation et même coacher les prétendants à leur trône : Simon Pegg, Nick Frost, Christoph Waltz, Ewan McGregor, Jim Parsons, Ken Jeong, Josh Gad, Hugh Bonneville, Cate Blanchett, Phoebe Waller-Bridge. Stage 2 est un défilement de stars comme si on filmait les conversations zoom de Steven Soderbergh, alors que la saison 1 ménageait son effet en ne faisant apparaître que Samuel L. Jackson et Judi Dench (excusez du peu). Ces caméos sont sympathiques et généralement bien employés, mais ils gâchent un peu le two-men show du tandem, principale attraction de la saison 1. Tout comme le côté un peu plus ouvert, vers Hollywood, galvaude le sentiment d’enfermement qui enveloppait les six premiers épisodes. Cette deuxième fournée reste de bonne tenue et ne laisse aucun moment d’ennui. Elle contient toujours cette dynamique de sitcom de potes en ligne et deux héros plus que jamais attachants.

4,5/6

Vendu !

Brave New World saison 1

Un peu comme la futur adaptation de Fondation sur Apple TV, je craignais le pire.
Première (grosse) prod de la plate forme Peacock (derrière laquelle se cache en fait NBC Universal), Brave New World version télévisé n'est pas la purge que je craignais. Elle est bien entendu une adaptation moderne du roman (qui en avait besoin parfois) et se révèle plutôt fidèle dans la forme. On y retrouve Bernard Marx, Alpha+ pas totalement intégré, amoureux de la Béta+ Lenina Crowne, qu'il emmène en voyage dans une réserve, ramenant un sauvage dans leur société utopique, ce qui déclenche le désordre dans cette société bien rangée.
La série reprend des éléments majeurs du livre : la fabrication d'humains en série en laboratoire, le système de caste, le collectif qui prime sur l'individuel... et se révèle parfois ambitieuse et soignée dans son esthétique (mais au point parfois de ressembler un peu trop à une pub pour parfum).

Mais l'ensemble laisse au final un goût mitigé, alternant idées prometteuse mais se montrant à d'autres moments un peu plus superficiel. Le gros problème, c'est que tout l'intérêt du roman de Huxley réside dans son propos : le danger d'une société utopique, ni plus ni moins qu'une dictature déguisée. En voulant aspirer au bonheur de tous, cette société anéanti ce qui caractérise l'être humain : les émotions, les passions, tout ce qui peut être facteur d'instabilité sociale est annihilé au profit d'un bonheur constant, la sécurité ultime au dépend de la liberté. Des thèmes qui résonnent pourtant plus que jamais dans la société actuelle. Et c'est là que la série se plante, ne parvenant jamais à faire le parallèle avec des thématiques actuelles. Il y a bien une vague tentative de lutte des classes sur la fin (et une fin ouverte qui laissait présager une saison 2... qui n'aura pas lieu) mais le tout est finalement un peu creux et peine à creuser les thèmes qu'elle aborde.
Et comme on est en 2020, la série se sent obligé d'y inclure du féminisme à la truelle (par exemple, le dieu qui "régit" cette société n'est plus Ford mais Indra, un élément qui n'a aucun intérêt ici), quitte à virer à l'incohérence à force de se la jouer trop militant (dans une scène de sexe entre Henry Foster et Lenina, celle ci prend les commandes et se montre dominante, avant de demander à son partenaire si son comportement le dérange, manière détournée d'expliquer que le Brave New World de la série est une société patriarcale. Pas de chance, on nous a montré bien avant que des femmes avaient des postes extrêmement important, au point même de veiller à la direction de cette société en coulisse. Limite les personnages les plus importants sont des femmes : il faut choisir les gars).
C'est un joli produit, bien emballé, loin d'être un truc insipide et formaté mais loin d'être à la hauteur de son potentiel. On en ressort en se disant qu'on a vu une série plutôt sympa mais qui manque quand même d'impact par rapport au roman.

Ouais mais si la rumeur se vérifie, ça devient un spoil ? La question mérite d'être posée.

Pas vraiment. Un spoil c'est quand t'as vu l'épisode et que tu révèle un élément de celui ci. Là il ne s'agit que de rumeur donc non vérifiée.
(Parce qu'alors les nombreuses rumeurs autours de la série seraient du spoil).

Bon, dans ma folie habituelle, je me suis refait le MCU en intégralité avant de me mettre à jour sur WandaVision, d'où mon absence ces derniers temps.

À l'exception de l'épisode 4 qui était un peu trop explicatif - mais qui avait tout de même pour lui un côté méta pas désagréable -, c'est vraiment de très bonne facture et malin au niveau de l'écriture. Le point qui me surprend le plus finalement, et là où je n'attendais pas du tout Marvel, c'est une très bonne connaissance du médium en rendant en quelque sorte hommage à l'évolution de la télévision américaine à travers les âges. Étant particulièrement féru de génériques et regrettant leur disparition progressive au profit d'écrans-titres, j'apprécie le travail réalisé pour en proposer un différent à chaque fois, afin de coller à une époque.

Feige parlait d'une plus grande immersion, et il pourrait très bien avoir raison si ce qu'ils vont proposer par la suite est d'une qualité équivalente (que ce soit la fin de la saison ou les autres séries à venir, même si on se doute qu'elle n'aura ni le même ton, ni la même orientation).

Snowpiercer 2-03

-Sean Bean sur son trône qui toise les passagers de Snowpiercer (il veut les CONTROLER ! )
-Sean Bean qui harcèle la gamine pour qu'elle arrête de parler à sa maman
-Sean Bean en père abusif, un verre d'alcool à la main

Sinon pas grand chose d'intéressant. Beaucoup de scènes gênantes, de la politique pour les nuls, des personnages gentils, des personnages méchants et J-Co qui part en mission pour sauver le monde.

Tu réduis tout à Sean Bean alors qu'il y a aussi :

- Sean Bean qui parade avec Mr Freeze.
- Sean Bean bouche bée devant Mr Freeze.
- Sean Bean qui demande de pousser le bouchon un peu trop loin avec Mr Freeze.
- Sean Bean qui inspire des mécano culturistes qui se tatouent son initiale sur leurs corps huilés.

Ah bah oui en fait.

WandaVision 1x06


Bon bein voilà, encore un épisode très fourni en méta qui continue doucement à dévoiler le pot-aux-rose en collant à l'univers comic-book.
On a droit -de manière humoristique- aux costumes d'origine de la Sorcière Rouge et de Vision ainsi que la version super-héroïque des jumeaux de Wanda.... Qui s'interroge encore sur l’apparence inhabituelle de son frère.
Enrobé dans un générique très Malcolm in the Middle, on a une succession de référence à SPOILER l'Enfer, avec une rue comme Rolling Hell et Pietro qui appelle les enfants des "Démons" quand ce n'est pas pour apparaître à l'état de cadavre.
Même s'il s'agit d'Halloween, je ne pense pas que ce soit un hasard si les rumeurs menant à SPOILER Mephisto et donc Agatha Harkness / Docteur Strange et son multivers de la folie sont vraies.
Très bon. J'attends avec hâte la suite.

Wandavision 1x06

La série continue sur sa bonne lancée, avec un générique en hommage à Malcolm in the Middle et les pouvoirs de Wanda qui ne cessent de gagner en puissance, tout en dévoilant encore un peu plus les zones d'ombres et les failles de ce monde.
Le clin d'œil aux anciens costumes est cool, de même que voir les jumeaux jouer un vrai rôle (lancer une série Young Avengers ce serait cool comme idée. Et puis vous pourriez débaucher ce gros lâcheur de Allan Heinberg comme scénariste).
Je trouve cette série nettement supérieur à la plupart des films du MCU et du dernier Avengers. La scène dans laquelle Vision tente de sortir, y'a quand même une belle intensité dramatique totalement raté dans les films et ils ont trouvé le bon équilibre entre humour et sérieux. Si ça pouvait inspirer la prochaine phase du MCU, ce serait pas un mal.

Clarice 1x01

Comme tout le monde, j'avais totalement oublié ce projet foireux d'un spin-off de Silence of the Lamb centré sur Clarice Starling. Idée déjà pas très emballante de base, voir le duo Alex Kurtzman/Roberto Orci aux commandes n'invitait pas plus à l'optimisme (les deux étant souvent capables du pire).
Je n'en attendais rien et j'ai malgré tout réussi à être déçu. Y'a rien à sauver dans ce truc fade, moche, mal écrit et rempli de poncifs.
Après l'affaire Buffalo Bill, Clarice est sous le feu des projecteurs et rejoint une équipe du FBI pour traquer des serials killers mais va aussi découvrir un complot gouvernemental. Soit donc un sous Esprits Criminels fauché, avec une Clarice transparente qui à l'air d'y croire autant que le reste du cast, le tout arrosé d'univers machiste et de personnages secondaires caricaturaux qui donne l'impression d'une vieille prod qu'on aurait ressorti des cartons 20 ans après l'avoir enterrée. On y retrouve aussi une photo un peu diaphane similaire à celle de Sleepy Hollow (la dispensable série déjà chapeauté par les deux lascars, pas le film).
Le plus curieux c'est qu'au vu de la temporalité (juste après Silence of the Lamb donc), jamais on évoque Hannibal Lecter. Ce qui n'aurait probablement pas changé grand chose au naufrage.

Ils n'ont pas les droits de se servir d'Hannibal Lecter, même pas de son nom.

Ah ouais? Les droits du personnage d'Hannibal sont séparés de ceux de Clarice, même s'ils font partis à l'origine du même roman? C'est marrant ça.

A priori oui, c'était le couac, d'où le WTF à l'annonce du projet, qui semblait quand même sacrément casse-gueule.

C'est pas casse gueule si ton but est d'utiliser le nom de Thomas Harris pour lancer le nouvel Esprits Criminels. On est partis pour 15 ans dans cet alterna-universe. Je vais tenter une saison parceque je suis complétiste, mais je crains un truc pourri comme Elementary qui fait du caméo pour pas grand chose.

En plus de Lecter, ils ne pourront pas utiliser Jack Crawford vu qu'il était déjà là dans dragon rouge.

Snowpiercer saison 2 épisode 4


Let's Troll

Party sur Snowpiercer . Sean Bean et son crew sont invités. Sean Bean peut donc retrouver sa pute favorite et troller à fond. Le meilleur moment reste quand il propose à tous de parier sur la mort de Mélanie . On retrouve encore le fantasme du bain de sang. Au milieu de tout ça, les petites histoires très premier dégré des neuneus du Snowpiercer : La meuf de Layton intègre la conciergerie pour garder Ruth sous contrôle (ça fait deux saisons qu'on nous bassine sur sa loyauté, mais bon...), La flic blonde chiale comme d'habitude, la cheffe des rebelles revoit son fils et pourrait se faire soigner, deux australiens ont survécu au grand froid, si on les mettait ensemble...Pendant ce temps, Layton s'éclate toujours sur son nouveau poste.

Un nouvel épisode nanar, qui réserve quand même deux bonnes surprises.
-Portishead est toujours à la mode sur le Snowpiercer
-Les retrouvailles entre Alexandra et L.J


Clarice saison 1 épisode 2

Je crois qu'on a trouvé la formule. La gentille Clarice sera confrontée chaque semaine à un taré toxique qui va tenter de la déstabiliser, puisque c'est un peu tout ce qu'on a retenu du "Silence des Agneaux". Là, c'était Tim Guinee, et je n'ai pas grand chose à dire de plus sur l'épisode vu que c'était très consensuel et vu autrepart un bon paquet de fois. La guimauve de fin, c'est un peu honteux quand tu prétends adapter du Thomas Harris.


Wandavision saison 1 episode 7

Le concept arrive un peu au bout. Heureusement, on est sur un pastiche de "Modern Family", donc il n'y a plus grand chose à visiter après ça. A part Darcy, j'ai beaucoup de mal à m'intéresser aux personnages (comme sur à peu près tous les films Marvel, mais Wanda était une des rares que j'aimais bien, et là ça ne connecte plus). Donc l'impression de voir quelque chose qui se veut smart et mise sur ses coups de théâtre pour compenser une écriture moyenne ne fait que grandir. Le twist final semble sortir du chapeau, reste à voir comment ils vont le gérer. Plus que deux épisodes.


Mr Mayor saison 1 episode 8

Cette semaine, un quiz dans un pub divise l'équipe du maire et celui-ci doit faire face à sa fille Orly lorsqu'elle apprend qu'il entretient une liaison avec quelqu'un depuis sept ans. Ca ne casse pas trois pattes à un canard et c'est bien en dessous de 30 rock ou d'Unbreakable Kimmy Schmidt, qui n'étaient déjà pas la panacée des sitcoms. Mais Ted Danson porte tellement bien son show que les défauts restent annexes.

WandaVision 1x07

Un grand moment de télé avec cette série, qui continue de surfer sur l'exercice de style d'une décennie par épisode.
Et puis, le "coup de théâtre" avec -enfin- l'apparition d'Agatha Harkness mais avec un objectif assez flou qui fera certainement le lien avec le prochain film sur le Dr Strange.
Franchement j'attends le prochain épisode avec hâte !
Petite anecdote : en ce moment l'actrice qui joue Wanda est sous le feu nourri des "Progressistes" qui lui reproche d’interpréter une juive tzigane (dans le comics, pas dans le MCU de mémoire)....blanche de peau.
C'est beau, c'est bienveillant. Et c'est fondamentalement con, puisqu'à ma connaissance, "juif" c'est surtout une religion. Pas une couleur de peau. Surtout ça montre bien que ce mouvement totalitaire commence à s’essouffler en perdant toute crédibilité.

https://epicstream.com/news/BriConstantino/Fans-Call-Elizabeth-Olsen-Problematic-Blames-Actress-for-Whitewashing-Wanda-Maximoff