Mais même pas.... Ça pouvait être sympa, pas fameux mais sympa alors qu'au final c'est d'une bêtise totale dès les 10 premières minutes et ça empire jusqu'à la fin.

Sans un Bruit 2

Pas vu le 1 mais voilà un monde où les pétomanes ne doivent pas faire de vieux os. Alors ça commence fort et je découvre des créatures bien sympathiques mais hélas au bout de 10 minutes le film passe à 474 jours plus tard: il reste plus que quatre survivants dont une mère et ses gosses autant dire qu'on ronque vite face au train-train qui s'installe assez vite et il ne se passe plus rien jusqu'à un peu avant la fin. D'ailleurs celle-ci arrive un peu vite, même pas d'épilogue on passe direct au générique une fois le dernier monstre abattu.

2/6, pour quelques scènes sympatoches.

Étrange de pas voir le premier avant quand même, y a des bases importantes pour le 2 et justement, la fin est un rappel de la première.

Je suis un anticonformiste

Trop underground pour notre crew

Sugarland Expressde Tonton Spielby
Deuxième film de Spielberg (enfin, premier si on compte Duel comme un téléfilm), qui n'a pas marché à l'époque, et on comprend un peu pourquoi .On comprend aussi pourquoi Spielberg a tenu à faire de cette histoire vraie un film.
le film est dans la droite lignée des road-movies marginaux dont raffolait le Nouvel Hollywood (Easy Rider, Vanishing Point, l'Epouvantail, j'en passe et des références), mais a un peu le cul entre deux chaîne, avec des moments de pure comédie (l'évasion, la première course-poursuite), enchainant sur une part de critique sociale mâtinée d'ode au bel esprit américain (engouement populaire pour nos marginaux, la générosité, toussa), pour finir sur un ton vraiment dramatique.
Spielberg s'amuse à chorégraphier un grand chaos motorisé qui annonce l'orgie 1941, et la manière dont il filme le rapport à l'enfant au milieu de cette histoire annonce, elle, E.T. et tous ce qui est rapport à l'enfance chez Spielby (et là, il y en a des tartines). Sinon, Goldie Hawn est choupinette, et Ben Johnson est étonnement touchant, bien loin de ses rôles chez Peckinpah ou Milius.

Hôtel du Nord de Marcel Carné
Le cinéma qualité française, môssieur! l'archétype du film "réalisme poétique", avec des amants maudits, des truands marrons, et toute une galerie de personnages truculents (Bernard Blier en cocu magnifique), le tout décoré par une reconstitution studio bien jolie du canal StMartin (la référence Alexandre Trauner aux décors), et surtout servit par des dialogues au petits oignons d'un Henri Jeanson au top. le fameux "atmosphère, atmosphère" d'Arletty n'est que la partie émergé d'un iceberg de répliques à classer aux Monuments Historiques.
petit morceau choisi (de mémoire et en apeuprètisme, mais ça donne une idée):
_Alors comment va notre petite suicidée?
_Mieux, elle envisage même de recommencer!
_Très bien. Seulement cette fois, vous voudrez bien vous rater en journée:Je déteste opérer de nuit.

L'histoire d'un canular téléphonique

4/6 (j'étais parti sur un 3/6 mais j'avais peur que ça fasse raciste)

Les dernières minutes avec des images de 2017, ça a dû plaire aux mêmes qui avaient chié sur la fin d'American sniper de Clint (le vrai, pas l'ersatz de la Ville rose)

Bref, des fulgurances (bien) mêlées à des dialogues qui parfois puent le didactisme (pas bien), un film qui évite le manichéisme (bien) pour mieux sombrer dans la caricature (pas bien), mais ça se laisse suivre sans sourciller, un ton léger vu le sujet traité, un rythme qui sait éviter les temps morts, ouais, globalement plutôt satisfait

X-men : dark ohoenix : ça n'était pas aussi mauvais qu'annoncé, en tout cas loin de la purge qu'était L'affrontement final (pour comparer avec la première fin de la licence). Il y a bien sûr des défauts, et ils ne sont pas négligeables. Charles-Xavier est lourd pendant une bonne partie du film, à ne pas reconnaître qu'ils puissent avoir des torts ; les alliés de Magnéto ne sont pas développés, on a du mal à savoir qui ils sont et quels sont leurs pouvoirs ; la situation d'alliance/hostilité entre Charles-Xavier et les x-men est déjà vue et revue ; le retournement de l'administration américaine est trop rapide et on ne voit pas ce qu'il advient de cette nouvelle position à la fin du film ; enfin, et surtout, les D'Bari sont des méchants complètement ratés, sans personnalité et qui fond qu'on ne compatit pas sur leur sort.

Mais il y a aussi des qualités : les scènes d'action sont globalement réussies. J'ai bien aimé celle de Vif-Argent, qui évite une redite des 2 films précédents en étant plus courte et moins tape à l'oeil. Surtout, grâce aux histoires racontées dans ces derniers, on s'est attaché aux différents personnages, quels que soient leurs torts et leurs erreurs : c'est intéressant d'en apprendre plus sur le passé de Jean et sa relation avec Charles-Xavier, la mort qu'elle provoque est touchante parce qu'on s'était attaché à la défunte (ce qui n'était pas évident vu son statut dans les comics), par ses conséquences et parce que, contrairement à L'affrontement final, il n'y a pas de morts à la pelle qui font qu'on ne s'intéresse à aucune d'entre elles. Sa colère, ses regrets, ses tentatives de se contrôler sonnent juste. Le fauve est bien écrit également, grâce à une relation très réussie avec Mystique. Cyclope n'est pas mauvais non plus, mais aurait gagné à être davantage exploité à mon avis. Mais malgré ces défauts, le film reste dans l'ensemble agréable à regarder.

A se demander si le personnage intéresse les scénaristes pour qu'à chaque fois il soit aussi souvent en marge des autres.

Mais clairement. C'est quand même le leader des X-men mais c'est limite si c'est un figurant.

Il a une catchphrase sympa avec Jean (tu m'as promis que tu me reviendrais) mais, au final, c'est moins lui que Charles-Xavier qui est le moteur du retour de Jean à la raison. Il a aussi quelques bonnes scènes de combat.
Comme pour le reste, c'est (largement) moins pire que dans L'affrontement final ; mais ça n'est quand même pas glorieux.

LADYHAWKE

De superbes épées en plastiques, de somptueuses armures de chevaliers Jouéclub, des décors naturels encore plus vides que la pire des pampas, des forêts de 15m², une musique incroyable signée Alan Parsons et Andrew Powell mais qui sonne comme si un des Survivor avait mangé Georgio Moroder, et vous pensez que c'est tout ?

Bien sûr que non.
Des acteurs qui, avouons-le, n'ont jamais été aussi mauvais que dans ce film (ce brave Rutger se fait iech comme un rat crevé), des transformations sans transformations qui font passer les effets spéciaux de MANIMAL pour du ILM, un jeune héros rigolovoleur qui ne fait pas rire (il se rattrapera dans Ferris Bueller), une molle en scène mise, ou une mise en scène molle, difficile à dire, et une bataille finale dans un donjon où tu rentres comme dans un moulin, avec deux armées qui s'affrontent, d'un côté Rutger et de l'autre 3 pélos.

Une morale gentillette et neuneu conclue ce spectacle flamboyant estampillé eighties jusqu'à la moëlle.

Le pire dans tout ça ?
C'est que ça marche !

4/6

Ah,oui,Ladyhawk,avec sa musique d'intro effectivement surprenante (mais plutôt rigolote je dois dire)

Déjà gamin l'univers médiéval présenté faisait un peu toc (notamment l'épée de Rutger avec ses pierres effectivement très plastoc') mais en fait de pampa, les décors naturels sont quand mème chouettes, le genre qui était souvent exploité à l'époque dans plein de sous- Conan comme Kalidor et qui curieusement ne se voit plus trop et je trouve ca dommage.

Il me semble que Donner avait justement refuser toute méthodes de transformation sophistiqués pour ces deux amants maudits, trouvant les propositions des sfx présentés trop horrifiques alors qu'il voulait du romantique. (ou du moins sa conception du romantique,mauvaise pioche à mon avis,l'aspect tragique est du coup plutôt théorique)

Un film qui tient ,à peu prêt,surtout sur les épaules de Rutger Hauer, au charisme indiscutable et Catwoman est bien jolie,par contre le sautillant Broderick est insupportable,la place qu'il prend dans le film c'est limite de l'abus!

MANDY (centime)

Quand c'est nul, c'est nul.
Pas la peine d'épiloguer.
Une purge de compétition qui tente de se la jouer.

0/6, 0/20 ou 0/100.

Ah, Ladyhawke, l'archétype du film poupou mais attachant. Par contre non, Mandy, c'est certes bancal un trop long,mais le visuel cool et la bride lâchée à un Cage qui fait nawak suffit à mon bonheur.

Sinon, vus dernièrement:
Vaïana de Ron Clements et John Musker
Le cahier des charges est super limpide: Casser l'image d'Epinal de la princesse Disney (et le perso principal le dit texto dans le film: "je ne suis pas une princesse") et métisser ethniquement quelque peu cette image de la princesse. Et ben autant la démarche aurait pu sembler forcée, autant ça passe crème. L'intrigue reste hyper bateau, avec quête d'un McGuffin devenant quête initiatique, passage à l'age adulte du personnage qui s'affirme face au poids des traditions, toussa toussa, et même si tout ça est assez téléphoné, hé ben ça passe aussi. On sent que Clements et Musker sont des vieux briscards, qu'ils connaissent leur partition et savent en jouer. Bon, puisque je suis dans l'image musicale, les chansons, par contre, c'est toujours la même plaie...
Sinon, c'est évidemment super beau, avec une image impec et un gros travail sur les effets de lumière, un bonheur.
Et on sent que le perso de Maui a été dès le début pensé pour Dwayne Johnson, même en VF, j'ai l'impression de l'entendre lui (manque juste le haussement de sourcil)

Nicky Larson et le Parfum de Cupidon de Philippe Lacheau
Hé ben agréablement surpris, alors que je m'attendais au pire. On échappe pas à l'humour habituel de Lacheau & Co., et clairement, les blagues méta - clins d'oeils au Club Dorothée sont en trop, nous faisant sortir d'un film qui sans ça se tient. Tout comme les scènes parallèles étoffant les rôles des copains (même si ça parvient à être drôle. Et autant Arruty fait toujours la même chose, autant Boudaly est vraiment bon lorsqu'il s'agit de jouer les mecs lunaires).
Parce que Lacheau fait le job, que lui comme l'actrice-je-sais-plus-qui qui joue Laura sont plutôt convaincant, et qu'à vouloir retrouver l'esthétique du DA, hé ben c'est une des comédies française avec le visuel et la lumière le plus travaillé que j'ai vu depuis, pfiou, je dirais 9 Mois Ferme. Bon, c'est plus compliqué lorsqu'il s'agit de filmer l'action, Lacheau usant de ralentis et se laissant aller à des emprunts trop visibles (Hardcore Henry et Jack Reacher pour les plus évidents).
Bref, le film est une bonne adaptation qui perd des points lorsqu'il essaye de faire autre chose. Mais en l'état, je serai presque partant pour un deuxième opus, c'est plutôt bon signe.

Les Assassins de l'Ordre de Marcel Carné
Oeuvre hautement soixante-huitarde et encore foutrement d'actualité puisqu'on y parle, sur fond de révolte étudiante, d'un procès pour bavure policière. Si le film est signé du vétéran Carné, et si ça se sent avec une mise en scène plutôt classique, et quelques morceaux de dialogue qui sente bon le cinéma de papa, il a cependant un côté plutôt moderne, avec une mise en image sèche, et une BO très "musique concrète" qui participe à l'ambiance de psychose du truc. Mais le gros intérêt du film, c'est son cast, avec Jacques Brel qui prouve qu'il est un acteur solide en lead, Michael Lonsdale en enflure froide comme la mort, Charles Denner en proto Dupont-Moretti, my man Bobby Lapointe et Luc Merenda qui passent faire coucou dans de petits rôle, et les tronches de Serge Sauvion et François Cadet en flicards marrons.

THE MEG

Quand on lance ce genre de film, on sait à quoi s'attendre et on espère seulement passer un bon moment sans prise de tête.
Et bien c'est le cas.

Tous les poncifs sont là (l'ex nana, la nouvelle, la petite fille, le black qui fait rire, le chinois qui fait rire, le iench, la fausse victoire, etc...), c'est pas Scorsese derrière la caméra, on navigue en terrain connu mais on ne s'ennuie pas.
Le film donne l'impression de se finir 2 fois avant la véritable fin mais il enchaîne les péripéties rapidement et si légèrement que le temps passe très vite.

Statham est bien, il a l'air cool ce gars, et sa présence physique lui permet d'être crédible dans des actions qui ne le sont pas.
Le fameux meg est plutôt pas mal foutu (et gros) et les sfx ne tombent pas dans l'indigence. Ca passe.

Un film d'été bien concon mais tout à fait recommandable.

12/20

Conjuring 3 (aka "c'est pas ma faute, c'est cell de Satan)

Les époux Warren, pourfendeur du malin, sont de retours dans un 3e épisode de la franchise Conjuring. Cette fois, James Wan délègue la réalisation à Michael Chaves (à qui l'on doit le très anecdotiques "La Malédiction de la Dame Blanche" en 2019, dont personne ne se rappelle et c'est bien normal) et s'occupe de très loin du scénario. Ce qui explique peut être le résultat très moyen.

Au menu donc, on ne change pas une équipe qui gagne : des démons, de la possession et des pauvres âmes innocentes qu'il faut sauver à travers tout un tas de bondieuseries encore plus pompeuses que d'habitude. Le gros souci de cet opus : la meilleure scène du film est celle d'introduction. Ensuite, le reste ronronne, affiche encore une certaine efficacité lors de quelques scènes mais semble vouloir pomper les 80's jusqu'à l'écoeurement (ça cité ouvertement l'exorcisme lors du plan d'arrivé du prêtre devant la maison) : tout, dans sa mise en scène, ses effets sa B.O ou son scénar fait références aux années 80 avec autant de subtilité qu'un pachyderme. Certes, la franchise a toujours été imprégné de cet esprit mais Wan était parvenu jusque là à réactualiser les codes pour en fournir une copie un peu plus moderne.

Reste donc un film correct, qui passera la soirée si vous n'avez rien à regarder mais qui s'avère très classique sans son déroulement, avec happy end de rigueur bien entendu : parce que la force de notre bon Seigneur l'emporte toujours.

GATTACA

Moins bien que dans mes souvenirs même si ça reste un bon film.

C'est du cinéma intelligent, dans un cadre retro-futuriste tangible, mais ça manque d'ampleur.
Pas que je demande de gros décors à 40 briques, juste que ça fait un peu "film de placard", comme si les ambitions affichées à l'écran étaient bridées.
De très bons acteurs n'empêchent pas non plus au suspense proposé (Vincent et Jérôme seront-ils démasqués ?) d'atteindre un niveau d'intensité très relatif. Ca manque de "palpite".
Tant et si bien qu'à l'amorce de la dernière demie-heure, un petit ennui poli commençait à m'envahir. Heureusement que le film ne s'éternise pas sur une durée improbable, comme c'est souvent le cas aujourd'hui.

Demeure une oeuvre glaciale et intéressante sur la condition humaine, proposant un futur que nous allons hélas connaître.

14/20

Quand New York 1997 et Mad Max 2 jouent à Zombie Driver

4/6

Eye for an Eye de John Schlesinger
Un maman décide de prendre les armes pour tuer l'assassin violeur de sa fille. Ca aurait pu être un Bronson en jupon, c'est juste un quasi téléfilm Mary Higgins Clark. Schlesinger (Marathon Man, quand même) fait le minimum syndical, et au final, le seul intérêt du film, c'est Kiefer Sutherland qui s'éclate avec son rôle d'ordure finie à mulette atomique.

Les Contes de la Lune Vague après la Pluie de Kenji Mizoguchi
Bon, c'est "un des meilleurs films de l'Histoire du cinéma japonais" (dixit Wiki), dont il fallait que je le vois. Et en effet, c'est assez puissant. Conte moral, drame historique, histoire de fantômes, tout ça se mêle avec fluidité, bien aidé par une mise en scène sobre mais qui se permet des mouvements de caméras et des effets participant à la narration. Et puis il y a l'apparition très naturelle du surnaturel dans tout ça, et toujours cette force qu'ont les japonais (du spectre blafard et flippant du Château de l'Araignée à la Sadako de Ring) de rendre tangibles et inquiétants des spectres dépeints le plus simplement du monde. Inquiétant, et, là aussi, émouvants...

Full Contact de Shelton Lettich
Netflisme ayant fait le plein de Vandammerie, je me lance. Bon, l'intrigue est cousue de fil blanc, JC est un chevalier blanc naïf, il a évidemment un sidekick comique black, et ça enchaine les stomb à un bon rythme. Juste déçu qu'il y ait pas un combat entre JCVD et cette bonne tronche de Brian Thompson, et que Jc ne nous cratifie pas du même grand écart que sur l'affiche d'époque.