Infinite de Antoine Fuqua (2021)

Vous savez quoi : je n'en attendais pas grand chose et j'ai quand même été déçu.
J'attendais au moins un truc un minimum divertissant, un actionner SF qui tenterait d'exploiter son matériau de base de façon un minimum efficace. Je savais bien que ce ne serait ni très complexe, ni très intelligent, je n'avais pas d'attentes aussi haute. Juste un truc un poil fun. Et ben même pas. C'est d'une connerie abyssale, remplie d'idée totalement débile et même pas amusante. Les scènes d'action sont d'une pauvreté effarante. Et au final, c'est très vite emmerdant et ça ne fait pas grand chose de son idée de base (à savoir deux groupes d'immortels qui s'affrontent au milieu d'humains ingorants). Et puis, à partir du moment où tu te sens obligé d'expliquer ton concept en voix-off dès les premières minutes du film, c'est déjà mal barré.

Il y a quand même le toujours très bon Toby Jones (dont on se demande bien ce qu'il vient faire dans cette galère). Il y aussi Dylan O'Brien, lui aussi toujours très bon, mais qui n'apparaît que dans les 10 premières minutes (et qui devrait sérieusement réfléchir à ce qu'il accepte comme projets parce qu'il commence à accumuler les bouses et qu'il vaut mieux que ça). Et Marky Mark est toujours un acteur sympa (mais lui par contre est tout à fait à sa place dans ce truc). Voilà. Sinon c'est tellement nul que ça en devient (involontairement) drôle. Ça repompe Matrix et Highlander et parfois ça lorgne du côté de Timur Bekmambetov, mais noyé dans un océan de caca, sans la moindre once d'imagination ou de fantaisie.

Une dragée Fuqua et mon cinéma fait des gros prout.

Prisoners of the Ghostland :

Déjà avant toute chose, ça faisait bien longtemps qu'une affiche ne m'avait autant hypé de ouf. La grande classe !!



Hélas... ^^(


Ch'uis pt-être le dernier à pouvoir parler de Sion, dont je n'ai vu que Love Exposure et le 1er Suicide Club. Mais j'étais qd même curieux de voir ce que donnerait le mariage arrangé de sion, des US, et de la version post20' de Cage.
Hébin y'a vraiment pas de quoi se presser dans les salles.
Seule l'image(rie) est à sauver. Toute le reste est au mieux ennuyeux, au pire lourdingue, voir insultant pour le spectateur. Surtout, la narratologie est complètement aux fraises : montage linéaire, chorégraphies foireuses, enjeux ridicules, et pire que tout, ce qui contribue pour 80% à l'échec : des persos qui ne transmettent rien et sont plus cons que mes ieps, plus stéréotypés que jamais, aux dialogues et interactions wtf....

Quant à la fameuse question : est-ce un japanMovie avec des ricains incrustés dedans, ou bien une facture ricaine partiellement mâtinée à l'univers de Sion ?!, s'agit-il d'un chambara teinté de eastern ou alors d'un western agrémenté de katana ?
Clairement, la 1ère option !
A la façon dont c'est shooté puis monté on n'imagine pas Sion avoir subi une quelconque bride. Inutile donc de ressortir le débat sur l'échec des réal étrangers engagés pour dynamiter les codes hollywoodiens.
Mais ce réal, qui pour moi n'est jamais aussi fort que dans la radicalité, de fond et de forme, se rate ici complètement dans le mariage des folklores propres à chacune des rives séparées par l'océan.
Après on en trouvera toujours qui excuseront le père Sion pour avoir dut composer avec un script dont il n'est pas l'auteur, qui sauront expliquer pkoi le travail sur le son tombe à plat comme les tentatives d'humour, pkoi Cage empile des perles gênantes sur le collier de la non-caractérisation, voire, excuseront que l'intemporalité du récit puisse se transformer en absence de balises ou de bouées pour le spectateur.

Du marasme propret qui déborde sur de la vacuité. On va s'estimer heureux d'avoir échappé au ronald McDonald en kaiju ou à une Liberty en geisha avec tentacules.


Noces de plomb dans l'aile /6.

Antigang de Benjamin Rocher
ancien compagnon de biture de Yannick Dahan, Rocher continue sont bonhomme de chemin, et sans être révolutionnaire, c'est pas mal. Déjà parce que la fusillade de milieu de métrage, par son ampleur et sa durée, est peut-être ce qu'on a vu de mieux en France dans le genre. Ensuite parce que Jean Reno a l'air un peu plus concerné que de coutume sur certaines scènes, et que la dynamique du groupe autour de lui fonctionne, faute de taper dans l'originalité. Alors ouais, on sent l'envie de bien faire et les références un peu trop avoué, on sent le cul entre deux chaises entre l'envie de hard-boiled et les vannes foireuses plus décontract', mais ça reste assez plaisant.

La Femme Insecte de Shohei Imamura
Malgré le titre, non, ce n'est pas un film de streum, ou plutôt c'est un film qui montre la monstruosité normale de la société japonaise à travers 40 ans de la vie d'une femme, de sa naissance en 1918 jusqu'à 1960. Veulerie du monde paysan, hypocrisie des croyance religieuse, cynisme et égoïsme d'un monde urbain niant l'individu, l'héroïne elle-même, à force de brimade, devient à son tour monstre, et il n'y a que comme ça qu'elle parvient à une certaine forme de réussite. A travers ça, Imamura montre surtout une société profondément misogyne obsédé de sexe et d'argent , et se cachant derrière un moralisme de façade.

47 Ronin de Carl Rinsch
C'est tout juste passable. Le film donne l'impression de sortir d'un looonng Development Hell et d'avoir été replâtré de partout, histoire d'ajouter Keanu et du fantastique, ou simplement d'agrémenter une trame qui est quand même bien maigrelette. Et ça en mettant au passage de côté un sous-texte qui aurait été intéressant: Tant qu'à faire interagir nos ronins avec des occidentaux, pourquoi ne pas en avoir profiter pour faire de leurs exploits le baroud d'honneur d'une civilisation féodale (et d'un monde de sorcellerie) sur le point de se faire bouffer par une modernité plus cynique et rationnelle? Ca aurait au moins fait ça à sauver...

Adieu ma Jolie de Dick Richards
Robert Mitchum et sa tronche de Droopy blasé est juste le choix parfait pour jouer Philip Marlowe. Charlotte Rampling, elle, est parfaite en femme fatale, aussi séduisante qu'intriguante et glaciale (en fait, 50% de sa carrière, c'est ce type de rôle). Et même au niveau des petits rôle, c'est cool: on a Harry Dean Stanton et flic marron, et Joe Spinell et Stallone affichant des tronches de premier communiants et jouant des henchmen. Pour le reste, c'est une adaptation peut-être un poil trop littérale de Chandler, un film noir dans la grande tradition du genre avec intrigue retors et voix-off, mais aussi avec des dialogues aux petits oignons qui donnent vraiment envie de lire le bouquin.

Lettre à Momo de Hiroyuki Okiura
Cf topic animation, mais quand j'aurais la motiv'.

J'ai enfin vu Cats,le film.

Il n'y a ,certes,guère d’intérêt à tirer sur les ambulances, la réputation catastrophique de"l’œuvre"est connu,et pourtant...

Pourtant même en étant prévenu je ne m'attendait quand mème pas une horreur pareil,qui en devient fascinante tant cet hybridation humain/chat confine au spectacle de monstres par sa laideur et son ridicule, sauf que le ridicule s'efface même devant le malaise imprévu que dégage l'entreprise entière (limite on à besoin de prendre une douche apres avoir vu ce freak show).

Que ce soit absolument involontaire participe d'autant plus au caractère ovniesque de ce truc qui est curieusement pas réellement hilarant, on reste confondu et pensif,à se demander comment un projet ,l'adaptation ciné d'un spectacle musical,somme toute sans grands défis apparents ,à pu donner un tel résultat et,surtout,comment l'accident industriel à pu arriver sans signaux d'alerte en cours de tournage.

Pendant tout le visionnage j'arretait pas de me demander ce qu'avait pu penser les acteurs en découvrant le résultat final,parce que foutre ca sur son CV,plutôt crever!

Quelle mauvaise langue. Jennifer Hudson s'en sort pas si mal.



(L'effet dramatique qui tombe à plat quand tu vois Judi Dench en chat)

Ah oui,tient,autre chose souvent zarb dans le film c'est l’échelle des persos,entre la taille des chats,des souris ou des cafards, la aussi quelque chose qui irrite l'oeil.

Sinon,"s'en sortir pas si mal dans Cats",c'est un peu périr d'une crise cardiaque juste avant sa pendaison: de faible réconfort.

Geronimo de Walter Will
Un film de Walter Hill, scénarisé par John Milius, et sur une figure légendaire de l'Ouest: Il y a de quoi dégainer le 6/6 direct.
Malheureusement, le film a subit un long development hell (ça se sent sur le scénar), et le sommet de l'art de Walter Hill est déjà loin. Ca reste un bon western, et on retrouve la patte de Milius dans son amour pour les Mavericks et sa vision à la fois énamourée et critique des institutions, mais c'est aussi trop académique, manquant de peps dans les fusillades (le coup du frame blanc histoire appuyé l'impact d'un coup de feu, ça marche si ça ne devient pas automatique à chaque putain de coup de flingue), et peinant à rende Géromino aussi mythologique que voulu (malgré un Wes Studi qui fait le job, surtout vu les pointures en face de lui)

Le Grand Tournoi de JCVD
un film que je n'avais pas encore vu, et qui m'évoque 2 souvenirs: le premier, c'est la présentation du film, avec à la TV, des journalistes ironisant sur Jean-Claude qui se prend pour un réal, en embrayant sur ce que Roger Moore pouvait bien faire dans cette galère (alors que bon, la carrière hors James Bond de Roger, c'est comme un pot au feu: tu tombe régulièrement sur du navet). le second, c'est un interview de Jean-Claude période Replicant (et donc période "aware") que j'avais lu justement en mode "voyons ce que la coke lui fait dire aujourd'hui", et où j'avais découvert un mec touchant, passionné, naïf mais honnête, un gars bien quoi, et qui évoquait son attachement à Tintin, à Bob Morane, tout ce qui avait fait revé le gamin bruxellois qu'il était.
Parce qu'on retrouve ça dans ce Grand Tournoi. La première partie, dans ses péripéties, c'est limite du sérail ou une aventure de Tintin avec son exotisme clichetonneux et sa construction quasi-feuilletonnesque. La naïveté continue dans la partie tournoi, avec des caractérisations là encore bien clichés et un sens de l'Histore très à-peu-prèstiste. Bref, Le Grand Tournoi c'est une collision entre Le Crabe aux Pinces d'Or et Opération Dragon .

Ca donne envie ce Grand Tournoi j'hésitais la dernière fois, j'ai préféré me taper Légionnaire. Sympathique série B, qui se rève David Leanesque, mais qui reste surtout Vandamnesque. Trés naïf, mais très sympathique! 3/6

Dune 2021 Denis Villeneuve
Bon ben j'ai déjà craché une petite bafouille sur le topic. Mais plus j'avance, moins je ne lui trouve de qualité.
1/6 Juste pour les 10 premières minutes.

Evil Dead 2 1987 Sam Raimi
Rare sont les réalisateurs qui offrent une première oeuvre génial, culte, un classique instantanné qui engendre direct des émules par son insolent succés(me viennent à l'esprit seulement Spielberg et Tarantino)Raimi est de cette étoffe et lui n'avait que 21 ans lorqu'il sort son Evil Dead, ride d'épouvante unique en son genre et révolutionnaire (la caméra est littéralement un personnage). Avec cette suite il refait la même chose avec du budget et pête littéralement un câble, menant à son termes ses expérimentation du 1 et invente le cartoon live! Bon je préfère quand même l'atmosphère d'épouvante viscérale du premier, mais celui ci est encore plus virtuose visuellement et qu'est ce qu'on se marre putain! Ash devient un myhte
5/6

The Suicide Squad 2021 James Gunn
Bon ben c'est le meilleur de Gunn c'est clair, on se marre, c'est gore(l'erreur de massacre), c'est random(la fin) et complètement con(l'évasion de Harley Quin), mais assumé. En fait, c'est la même choe que les Gardiens, mais sans les ingrédients propre et sans rature imposé par Marvel. On sent qu'il se lâche et finallement ses persos deviennent attachants et quelques séquence mémorable, bien qu'on soit loin de la cinégénie d'un Raimi ou d'un Del Toro, ça reste au moins divertissant, ce qui est la moindre des choses que je demande à ces putain de blockbusters!! Bref depuis les Indestructibles 2 j'avais pas autant kiffé devant des super-héros!
4/6

Manhattan Lockdown de Brian Kirk
Hé ben c'est vraiment cool. Bon, l'argument du lockdown reste au final un peu accessoire, mais entre une intrigue qui, avec sa dynastie de flic et son organisation de ripoux évoque doucement Ellroy, et une mise en scène de l'action qui a la bonne idée d'être lisible (rien de transcendant, mais c'est carré et efficace), on est face à un vrai bon polar. Et Chadwick Boseman fait le taf.
En fait, mon seul regret est esthétique: c'est un peu trop coloré et lumineux à mon goût. (ça, et les hélicos en CGI dégueu.)
Je sais qu'on se bouffe des palanqués de films étalonné en grisâtre, mais je ne reconnaissait rien de NY dans ce que je voyais à l'écran, et ni Chinatown ni Meatpacking -qui sont au coeur du récit- ne ressemble à ce qu'on voit à l'écran (normal, vu qu'après vérif, le gros du film a été tourné à Philadelphie...)

xXx reactivated de D.J. Caruso
du pourrigolo plus pourri que rigolol. On sent que Baboulinet, il en a plus rien à battre. Rien à battre qu'il soit pas crédible pour deux sous à jouer aux djeuns à roulettes alors qu'il affiche cinquante balais. Rien à battre de nous resservir à l'aune d'une autre franchise à sa gloire exactement la même morale pouilleuse à base de "la famille". Rien à battre que, quand le premier xXx se permettait de taxer 007 d'être vieux jeu, lui nous sorte ici des scènes d'un sexisme aberrant quand les James Bond ont eux compris depuis 15 ans que ça ne passait plus.
Je passe sur le gogolisme total des scènes d'action, sur le fait que, sans surprise, le réal soit incapable de rendre grâce aux réelles capacités martiales de Donnie Yen ou de Tony Jaa, et que, une fois encore, tout le cast féminin ne soit juste bon qu'à être filmé (et fringué) comme des putes. le wokisme, Baboulinet, il s'en carre. Et de son film aussi.

Il manque un "s" à la fin de "tombe".
Bonjour.

Et comme la période Moore de James Bond était déjà loin d'être la meilleure...
(en partie à cause de lui puisqu'il se faisait régulièrement piquer la vedette par la belle brochette d'acteurs qui jouaient les méchants)
Au revoir.

Il y avait quand mème un gros capitale sympathie avec Roger Moore,Ok,c’était plus le mâle alpha Sean Connery auquel chacun voulait s'identifier, mais une distance et une ironie so british parfois délicieuse,c'était pas vraiment James Bond (oui,il y a eu mieux,mais aussi pire hein) ,mais Roger Moore à qui on payait des voyages onéreux pour faire le zazou et qui ne cachait pas de s'en amuser.

Je l'ai toujours préféré dans Amicalement Votre que dans James Bond, il faisait pas le second dans le premier, mais faisait le premier dans le second. De sa période le meilleur est Dangereusement votre finalement, celui dans lequel il fait moins le guignol et que pourtant en général les fans de l'acteur aiment le moins vu qu'il s'essouffle. Mais de sa période, ce sont surtout les méchants et leurs acteurs qui étaient les plus intéressants : Christopher Lee, Michael Lonsdale, Christopher Walken, Requin...

Le choix de Dalton était super ensuite d'ailleurs, dommage de n'avoir pu tourner que dans deux opus finalement.

D'accord pour Dalton, j'aime bien l'aspect assez brutal de son 007, il aurait effectivement mérité plus de films.

Alors pour moi c'est du pur troll, le lieu de tournage a changé ( il voulait rester près de son fils au Japon) donc adieu le désert aux USA, il a remanié apparemment complètement le script et les dialogues. Le mec a sa première commande, il l'a complètement retourné et souillé.
Après bien sûr que je m'attendais pas à ça, bien sûr que je suis déçue mais sans avoir trouvé ça nul.

MacReady en a fait un joli retour ici ( même si pas d'accord avec tout)

https://lesgloutonsducinema.blogspot.co ... n.html?m=1

Cats le seul film que j'ai vu à moitié en accéléré et à la moitié j'ai coupé...

Underwater de William Eubank
Je craignais une sorte de rip-off d'Alien sous l'eau mais le film a la bonne idée de partir rapidement sur des chemins différents... mais on pense beaucoup à Abyss par la suite, donc bon... C'est quand même très sympa, l'ambiance fonctionne, même si je reste un peu déçu du design des créatures, et que les les quelques plans subjectifs fassent un peu trop FPS.

Das Boot de Wolfgang Petersen
Vu la version director's cut de 5h, et même si on les sent passer, on se demande comment ils ont réduire ça à un truc bitable dans la version salle moitié moins longue. Et l'état, c'est une vraie immersion (hahaha) dans cette vie de sous-marinier, avec des mec rendu à l'état de zombies. L'ambiance claustro, suintant l'humidité, la tension permanente, tout est là, avec une belle galerie de tronches (dont le tueur de Angst)

Un Condé d'Yves Boisset
Comme d'hab avec Boisset, on est dans un cinéma tout en rage rentrée. Et ici, la rage, c'est Michel Bouquet. Alors bon, Bouquet, pour moi, c'est le mec qui joue Mitterrand dans Le Promeneur du Champ de Mars. c'est comme ça que j'ai découvert cet acteur, et je m'arrive pas à le voir autrement. Donc, imaginez Mitterrand en Harry Callahan... Hé ben à la longue, ça marche! Si on ajoute à ça une ambiance sympa, une belle galerie de tronches (encore), et quelques répliques bien sentie, et on a un petit polar franchouillard pas dégueu.

Mourrir peut attendre 2021 Cary J Fukunaga
Le voilà enfin! En fait moi si je l'attendais c'était juste pour Fukunaga, réal que je suis depuis 2009 et son sublime Sin Nombre. Et là il accéde enfin à un budget conséquent, après le faux départ de Ca. James Bond je n'ai jamais aimé, à part quand j'étais vraiment gamin, je n'ai aucun souvenir des Connery et mon préféré c'est un petit plaisir coupable au nom d'Octopussy. Du coup c'est le premier Bond que je vois au ciné et aussi le premier Craig (jamais réussi à finir Skyfall), ben du coup j'étais quand même largué, vu qu'apparemment ils decidé de feuilletonné le machin, durant les premières minutes, mais c'est là la marque des bon réals, j'ai été happé. L'atmsophére de la première séquence, la scéne d'action en Italie, ben c'était bon et cinématographique! Et c'est quand même rare ces derniers temps pour bouder son plaisir! Finallement je trouve que c'est un très bon film, sincèrement je n'ai pas senti les 3h, après l'histoire c'est du James Bond, donc complètement con sauf qu'ici ça se veut quand même un peu trop sérieux et compliqué pour pas grand chose et la fin c'est du n'importe quoi
4,5/6

Un Couteau dans le Coeur de Yann Gonzalez
Au niveau de la note d'intention, je signe: un hommage aux gialli se passant dans le milieu du porno gay des 70's, et signé par un compagnon de biture de Bertrand Mandico (dont le Les Garçons Sauvages m'a surpris, et pas en mal, surtout au niveau du visuel). En plus, Gonzalez laisse transpirer d'une vraie tendresse vis-à-vis de cet univers d'un porno balbutiant, d'un cinéma naïf, bricolé, presque amateur, mais sincère.
Le problème, c'est que ce côté cheapouille et bricolé qu'il retranscrit dans ses bouts de films de boules, hé ben on le retrouve aussi dans le reste du métrage. Il y a des beaux plans, et quelques éclairages travaillés, mais ça respire d'une artificialité qui n'est pas aussi aboutie et assumée que dans le Mandico cité plus haut. Et puis, pour le coup, on est à la hauteur des gialli mis en références, puisuqe l'intrigue policière est tout de même bien con-con... Et puis l'acting aussi, tiens, est par moment digne d'un boulard (en même temps, j'ai pas souvenir que Vanessa Paradis ait déjà été bonne actrice...)
Bref, promesses tenues, mais c'est plus que perfectible.

Boyz n the Hood de John Singleton
Je m'attendais au récit typique plein de bruit et de fureur, avec l'amitié contrariée entre deux mômes, l'un cherchant à se sortir du ghetto et l'autre sur le point de succomber à l'appel de la criminalité. Mais le film est autrement plus subtil, et si on trouve bien ce schéma, c'est moins manichéen, plus nuancée, et Singleton n'hésite pas à dénoncer ce qui est certes un fait de société, mais aussi la responsabilité de chacun, donnant à son film une teinte nostalgique, du genre "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait". Bref, un Hood-movie plus touchant et honnête que je ne l'aurais cru.

Innocent Blood de John Landis
Landis fête le 10ième anniv de son Loup-Garou de Londres avec ce Vampirette de Little Italy, autrement dit Anne Parillaud en vampire qui se nourrit de mafiosi mais qui de fait contamine ceux-ci. Et on retrouve vraiment la vibe de Landis, avec un film respectueux du genre mais se permettant quelques audaces (ici, plus que les canines, c'est les yeux qui trahissent les vampires en manque d'hémoglobine. Ce qui, avec la Parillaud qui fait des bonds, évoque irrésistiblement la Nastaja Kinski de La Féline), ponctué des touches d'humour drôle bien senties et sans ironie-distanciation-second-degré, et surtout blindé de références: Déjà, parce que tout le monde regarde des vieux films à la TV (dont les Dracula version Universal et Hammer), et aussi parce que Landis laissent plein de potes faire coucou à l'écran: Tom Savini, Frank Oz, Dario ARgento, Sam Raimi.
Je voulais le voir depuis un bout de temps, hé ben je ne suis pas déçu.

Du troll ?!... l'euphémisme est grand !
Je connais pas assez le bonhomme pour avoir eu le réflexe de penser au troll, mais maintenant que tu le dis ça semble plausible, pour pas dire évident... because... I... am... radioactive ! "
Merci, entre ça et l'article de macouille je m'tempère un peu, paske le coup de la bicyclette, par exemple, moi, ça m'avait bien agacé, au moins autant que le champignon boumboum (et tout ce qui suit après)