"Notre monde en cache un autre, dominé par de puissants et dangereux monstres. Lorsque le Lieutenant Artemis et son unité d’élite traversent un portail qui les transporte dans cet univers parallèle, ils subissent le choc de leur vie. Au cours d’une tentative désespérée pour rentrer chez elle, l’intrépide lieutenant rencontre un chasseur mystérieux, qui a survécu dans ce monde hostile grâce à ses aptitudes uniques. Faisant face à de terrifiantes et incessantes attaques de monstres, ces guerriers vont devoir faire équipe pour se défendre et espérer trouver un moyen de retourner chez eux. "

Exploitant l'univers des jeux Monster Hunter, monsieur Anderson nous livre ici sa vision toute particulière de la chose et bien évidemment teintée de son style si personnel.

Est-ce que ce film est une daube calamiteuse ? Et bien... c'est plus compliqué qu'il n'y paraît.
Alors oui, les amateurs vidéoludiques de Chasseur de Monstre sont catégoriques : ça pue la merde, 0/6, caca.
Cependant, étant vierge de toutes ces foutriqueries autistes à base de tabassage de brontosaures géants, de farming et de statistiques, le film m'a surpris dans le bon sens là où je n'en attendais rien.

En premier lieu, on distingue 3 parties bien nettes avec une cohérence de l'histoire plus que bienvenue. Ça ne part pas dans tous les sens, le fil est solide et le rythme est soutenu...
La première partie met en scène la demoiselle Jovovich à la tête d'une unité de soldats américains partie dans le désert pour retrouver une équipe disparue, et qui tombe sur un gros orage qui les propulse sur le monde des grosses bestioles. S'en suit un Total Party Kill mouvementé face a un prédateur coriace et cuirassé..... Honnêtement, ça met dans l'ambiance, tout le monde joue plutôt bien et les scènes d'exposition du monde n'a pas à rougir.
Ensuite, Milla/Artemis la survivante tombe avec un autre survivant mais autochtone cette fois ci. Le classique "first they meet, then they fight, then they..heu rien" sert à introduire le reste des éléments du scénario, du monde et de la manière dont combattre les bestioles.
Enfin, dernière partie un peu plus faiblarde, le duo tombe sur les autres potes de l'autochtone et on dévoile le reste de l'histoire avec toute la mythologie qui n'est pas plus mauvaise qu'une autre.
La fin est ouverte, pas honteuse non plus.
Bref.
On a des SFX qui se tiennent, de l'action, du rythme, parfois des costumes sacrément cheapos (Ron Perlman en cosplayer fallait oser ) et certains personnages anecdotiques... On note des plans vraiment pas mal (Artemis face au Rathalos de la fin par exemple) et l'ambiance sonore est propre.
Au final, moi qui partait sur un pur navet mal branlé je me suis retrouvé face à une jolie bisserie distrayante et sans prétention bien des coudées au dessus de Mortal Kombat 2021.

3/6

Film d'action avec des monstres, Monster Hunter est un véritable plaisir pour les yeux avec des créatures impressionnante et monstrueuse à souhait. Le film rappelle par son ambiance et son décorum Pitch Black et Mad Max: Fury Road, et la comparaison est flatteuse tant le film se veut généreux avec une action sans temps mort, et généreuse avec des plans magnifiques, et des effets spéciaux magnifiques. Les créatures sont tellement bien faites, qu'elles s’incorpore parfaitement dans le paysage, malgré la faiblesse d'un budget de soixante millions de dollars. Les scènes d'actions sont non seulement très présent mais bien réalisés et font preuve d'audace et d'ampleur, donnant au tout un des meilleurs de films monstres bien loin d'un Godzilla roi des monstres qui donnait l'impression de regarder des cinématiques malgré le budget 4 fois supérieur à Monster Hunter. Coté interprète, le film repose beaucoup sur Milla Jovovich et Tony Jaa, qui offre une relation originale alternant vacherie et complicité entre les deux personnages. Le seul regret que je pourrais avoir pour le film c'est de ne pas pouvoir le voir au cinéma, Paul Anderson a réalisé un excellent film de divertissement, et il est dommage qu'il n'en soit pas récompensé.

4/5

Paul WS Anderson, qui n'est apres tout qu'un Uwe Boll qui aurait réussi, adapte une autre franchise de jeu vidéo au concept simple: des streums de plusieurs étages sont attirés par l'odeur de la grosse teucha de Mila Jovovitch, il faut donc les abattre.
Des militaires s'y emploient, des indigènes mais aussi notre Mila, cultivant sa force et son indépendance jusqua attaquer les gloumoutes avec un déodorant et une flamme pendant que son équipe se fait décimer.

Une fois seule dans le désert notre héroïne éprouvée par les rigueurs climatiques et avec les cheveux attachés ressemble parfois étrangement à Anne-Sophie Lapix, on imagine sans peine un Xavier Bertrand simiesque sortir de derrière un rocher pour se prendre une balle dans l'oeil, comme à la télé.

Au lieu de ça elle fait équipe avec un indien du désert de sel, comme les vrais indiens mais avec la peau plus sèche. Evidemment comme toute femme forte et indépendante qui se respecte elle se fout sur la gueule avec lui pendant au moins 30 minutes, coups de couteaux en prime. Ensuite ils bricolent un système de grappin comme dans L'attaque des titans pour grimper sur les streums.

Ils sont rejoints par un curieux bonhomme que l'on aperçoit au début du film, je ne saurais dire si il s'agit de Ron Perlman ou Will Ferell tellement son maquillage est outrancier. Détail ultra-cool: il a un gros chat humanoïde en guise de cuistot.

In fine un divertissement sympathique avec comme clou du spectacle le dragon de Game of thrones qui doit bien payer factures et moutons maintenant que HBO ne l'emploie plus et se retrouve donc à sur des tournages défiscalisés et improbables avec Mila Jovovitch en Republique Tcheque.

4/6, sympatoche.

Cool ! Pour une fois on est tous d'accord sur le potentiel bien exploitée de la bisserie de la chose !

(d'un autre côté je ne sais pas si on est un échantillon représentatif de Mad ceci dit.... )

Nous sommes le forum Mad, les autres sont retenus prisonniers sur Facebook, on leur fait croire que la vie dehors est dangereuse comme dans Underground d'Emir Kusturica.

Un peu dure la critique mais j'ai bien aimé l'idée d'un Xavier Bertrand qui se fait buter par Milla Jovovich. Pour ma part le film est un pure divertissement qui va à l'essentiel, l'histoire est simple mais ca n'enleve rien au plaisir de voir nos deux héros se débrouiller pour sortir de ce désert avec cette grosse bestiole qui se la joue Tremors.

Aucun temps morts, scéne d'action parfaitement réalisé, on a des enjeux clairs et simples, des personnages sympathiques, des effets spéciaux géniaux, en clair un putain de bon film, j'espere que l'on aura un Monster Hunter 2.

Quand je regarde un film de Roland Emmerich en terme de divertissement je me fais chier, je n'ai aimé aucun de ces films sauf Universal Soldier avec jean claude van damme acteur maladroit mais tellement attachant.

Roland Emmerich a un défaut qui m'empeche d'adhérer a ces fillms, c'est qu'il joue collectif, il ne s'agit pas d'un héros comme Furiosa, Mad Max, Alice, Neo, Sarah Connor, mais d'un groupe dispersé, qui va affronté une menace ( invasion d'extra terreste, Godzilla etc..), ca dilue l'heroisme, le rendant moins percutant.

A cela s'ajoute des personnages qui n'existent pas au delà des clichés, un patriotisme ronflant et pénible, et un manque de talent en terme de mise en scène. C'est bien réalisé mais sans plus.

A ce réalisateur, je voudrais opposer Paul W. S. Anderson, ces histoires sont simples voir simpliste, mais ont le mérite d'aller à l'essentiel, il offre des scènes d'actions que n'aurait pas renié Zack Snyder, rendant les personnages Badass, comme Alice dans Resident Evil, ou Jason Statham dans Death Race mélange de Carmageddon et Mario Kart.

Il a concrétisé les fantasmes de millions fans avec l'adaptation de Resident Evil, il a permit la rencontre de l'Alien et le Predator avec AlienvsPredator qui est le film Alien et Predator le plus rentable.

Il est derrière l'une des meilleurs adaptation de Mortal Kombat, un des meilleurs film d'horreur avec Event Horizon, et maintenant Monster Hunter qui avec seulement 60 millions de dollars a rendu tangible un univers fidèle au jeux vidéo.

Qu'on traite Paul Anderson de tacheron ou d'admirable réalisateur de série B, il ne laisse pas indifférent et je sais que le temps aidant, il saura réhabilité en temps voulu.