Doublure pour bon nombre de plans de dos, et doublée aussi pour le chant, c'est un fait acquis. Le truc de Rod Stewart, ça tient plus de la légende urbaine. Et puis on peut penser qu'il n'a, en fait, jamais vu le film, et que de toute façon, sa chasse aux copies n'a pas duré bien longtemps, vu que miss Ekland et lui ne sont resté ensemble que 2 ans.

De quelle scéne vous parler? le chant de la sirène moi c'est la scène qui m'a le plus émue...

La Traversée 2021 Florence Miailhe
Très beau DA qui utilise une technique d'animation sublime comme des toiles fauve animées. Des couleurs violentes autants que le sujet. Mais la fin est frustrante, il manque tout de même un épilogue
4,5/6

Le Peuple Loup 2021 Tom Moore Ross Stewart
Encore un chef d'oeuvre visuel pour Tom Moore, mais là, en plus, on est pris au tripes et verse une petite larme.
5/6

Last Night in Soho 2021 Edgar Wright
Un véritable bijou d'une splendeur visuelle exceptionnelle, il vous hantera quelques nuits encore. Quelques défauts sur certaines facilités scénaristiques, je trouve, mais pour les adieux de Diana Riggs, on ne pouvait espérer meilleur écrin. Pour l'instant c'est mon film de l'année!
5/6

J'ai tenté dead don't die de Jarmusch.

Ça m'a donné direct envie de remater un bon vieux Umberto Lezzi ou n'importe quel bis rital mal branlé mais survitaminé, cette purge à peine plus mouvementée qu'un docu de tf1 dans un ehpad de la creuse, putain...

Baxter de Jérôme Boivin
Je n'avais qu'un souvenir lointain du film, et la revoyure a été agréable. Amusant de constater, par moment, des petits trucs qui sont par la suite devenus coutumier du cinéma d'Audiard Fils. Amusant ausis de voir comment l'influence de ma chérie dingue de toutous a changé ma perception du film: J'avais souvenir que, d'une certaine manière, le chien "jouait" bien son rôle d'animal psychopathe, alors que là, j'étais complètement en mode "Il est mignon, je veux faire gouzigouzi à son gros museau carré!"

Mutafukaz de Shōjirō Nishimi et Run
Là, pour le coup, j'aurais peut-être dû laissé plus de temps courir entre la fin de la lecture de la BD (lue il y a quelque chose comme un an) et le visionnage de cette adaptation. Parce que ça reste très fidèle, mais que de fait, on sent les coupes franches dans le scénar, et on perd un peu du foisonnement visuel de la BD. Bref, ça perd un peu en folie, et l'animation n'est pas toujours au top, donc c'est un peu déceptif, mais je pense que pour qui ne connait la version papier, ça peut être tout à fait bonnard.
(la bonne surprise étant le doublage d'Orelsan et Gringe, qui font bien le taf)

Un Justicier dans la Ville de Michael Winner
Ben étonnamment, je crois que je ne l'avais jamais vu. Et ce que j'en retiens, c'est que si le film est bien moins réac que ce que son héritage peut laisser croire (ça, je le savais déjà), il est aussi bien plus nuancé, ne tombant jamais dans le réquisitoire ou le discours simpliste. Alors ouais, la représentation des loubards braquant tout ce beau monde est loin d'être raffinée, mais le traitement du personnage de Kersey, des réactions de la police, de la société, des médias, tout ça est franchement bien dessiné, et garde toute sa pertinence aujourd'hui (et même en gagne, quand on voit le niveau actuel).

Jurassic World: Fallen Kingdom de Jean-Anthony Bayonne
On retrouve pas mal des târes du premier Jurassic World, notamment des références insistantes à la trilogie originale (voir des bouts de scènes copier/coller), mais le scénario prend bien heureusement des chemins un peu différents, et Bayona en profite pour livrer quelques très jolies séquences, rappelant par moment ses films précédents (The Impossible quand on est sur l'ïle, Quelques Minutes après Minuit ou l'Orphelinat pour tout ce qui est de la gamine- pas un hasard si il rappelle Geraldine Chaplin, à moins que sa présence soit à voir comme un clin d'oeil à Cria Cuervos, rapport notamment à un des twist du film).
Bref, un film qui est plus réussi quand il s'affranchit d'un héritage avec lequel il ne cesse pourtant de s'encombrer.

Tusk de Kevin Smith
Un drôle de film, qui tient entièrement sur son postulat perché, et tant pis si, de fait, il n'en fait pas grand chose. cette idée (un mec qui transforme un autre gars en morse parce que les walrus, c'est son kiff) fonctionne surtout dans ce qu'elle a de franchement dérangeant, dans ce que ce viol de l'intégrité d'un corps pour en faire quelque chose d'aussi autre peut vraiment touché de profond. Mais ce côté dérangeant, "Gringe", le film a l'intelligence de le développer comme élément commun à tous les personnages. Le héros nous est décrit comme un pur connard, sa copine et son meilleur pote cachent aussi quelque chose de pas glorieux, le perso de Lapointe/Depp en archétype du mec pas méchant mais foncièrement désagréable, et ça va jusqu'au gamine de la superette accrochée à leur phones ou au douanier trop sympa pour ne pas sembler suspect. De fait, le rejet de l'humanité porté par cette transformation apparait clair. Seul problème, ça ne va guère plus loin, et puis le passage avec Lapointe est super mal géré (séparer la conversation avec le gars en plusieurs segments et différents endroit auraient permis, en plus, de mieux faire ressentir le passage du temps et les recherches)

L'intendant Sansho de Kenji Mizoguchi
Bon, bah toujours pareil dans mon analyse du cinéma de Mizo, mais cette fois en mode überclair. Parce qu'on ne parle plus là d'une société japonaise bouffé par une logique de hiérarchie, de castes, une société sclérosée par cette idée, et par des idéaux d'honneur et de sauvegarde des apparences qui tourne à l'hypocrisie générale. Ca, c'est bon pour Les Amants Crucifiés. Non, ici, on parle d'une hiérarchie et d'une hypocrisie d'un cynisme noir, d'un monde de maître et d'esclaves où la compassion, l'humanité la plus élémentaire ne peuvent s'exprimer qu'en catimini, loin d'un monde qui n'y verra qu'un appel à la disgrâce. Bref, un film qui ne respire pas la joie de vivre, mais comme d'hab avec Mizoguchi, c'est aussi esthétiquement très beau, avec une atmosphère qui se permet, par instant, de flirter avec le fantastique.

Le Justicier dans la Ville 2 de Michael Winner
Moi qui pensais qu'après le premier film, ça partait doucement en couille pour tourner au nanar, en fait c'est tout naze dès ce deuxième opus! Un scénar en mode rebelotte du premier mais sans la nuance (Nan, mais ce chat noir digne de Cradle qu'à la famille Kersey!), des loubards de carnaval ( dont Larry Fishburne!), et... Ben en fait, c'est à peu près tout, parce que c'est juste tout naze, incohérent, lourdeau, et j'aurais bien du mal à fustiger l'orientation politique du film, puisque tout à sa bêtise, celui-ci n'en a même pas.

Lust, Caution de Ang Lee
Bon, le pouvoir chinois a dû bien bicher de voir revenir au pays un réal tout auréolé de gloire hollywoodienne pour pondre un film mettant en exergue la résistance chinoise contre les japonais durant la seconde. Un peu moins sans doute de considéré qu'il le faisait en mettant en scène autant de collabos et de planqués que de résistants, et avec force scènes de cul explicites (Tony Leung en full mode l'Amant de Annaud s'envoyant la gironde Tang Wei) mais pour ce spectateur occidental, ça reste un film montrant un épisode méconnu chez nous, avec beaucoup de moyens (reconstitution ample et soignée, c'est beau) mais sans plus de génie (Lee n'étant pourtant pas le dernier en terme de dispositif filmique) ni d'originalité.

Alien Xmas des frères Chiodo
Ca fait déjà 32 ans depuis Killer Klowns from Outer Space , aussi on ne va pas faire la fine bouche devant un nouvel opus de la team Chiodo. Même si ce n'est qu'un truc pour gosse d'une quarantaine de minutes. Alors on est content de retrouver, dans ce telescopage d'invasion alien et de film de Nowel leur sens de la revisite pop culturelle, leur amour du gag cartoon, et l'attachement à un cinéma fait main (c'est de la stop-motion, et plein de détails du film sont des trucs qu'un autre réal aurait choisit, par facilité, de faire en image de synthèse). Bref, c'est mignon, parfait pour les mômes, mais même le madeux moyen peut y trouver son compte.

Pas revu Lust, Caution depuis sa sortie en salle, mais il me semble que le film n'a eu de problèmes en Chine qu'à cause des scènes de sexe, au niveau historique vu que les persos sont liés aux nationalistes plutôt qu'aux communistes leur lien avec la collaboration va plutôt dans le sens du pouvoir chinois.

c'est sûr qu'on est pas devant un pamphlet niveau Lacombe Lucien, juste que, vu l'absence totale du nuance du pouvoir chinois actuel, je pense qu'ils sont plus en mode de pensée: "il n'y avait que des patriotes et des résistants", et que de fait, la représentation d'une quelconque collaboration pouvait mal passer (Bon, après, c'est un pouvoir qui se veut communiste, et les collabos du film sont des bourgeois, donc c'est raccord)

Venom 2 de Gollum

Nul a chier, Carnage est une bouillie de CGI infâme, c'est pas mon genre de râler sur les incohérences mais la y'en a vraiment trop et ça a beau être court ça m'a paru vachement long.

2/6 pour Venom qui reste un personnage attachant

Une catastrophe prévisible oui après un premier déjà très (trop) maladroit.
Que font Michelle Williams et Woody Harrelson dans cette galère ? (Le ptit chèque).
Le duo Hardy/Venom est insupportable, le symbiote passant son temps à gueuler et faire de l'humour vaseux.
Rien en fonctionne.

Harelson, ça fait un moment qu'il cabotine comme un porc dans n'importe quoi. Pour Hardy, j'espère que le chèque a été gros pour accepter de niquer sa carrière, somme toute très honorable jusque là.

Moi je l'aime bien ce gros glouton débilou-fifou

Sinon je vais vous choquer les amis mais Tom Hardy est impliqué dans l'écriture du scénario.

Boss Level de Joe Carnahan

On est pas passés loin d'un bijou de série B comme Upgrade! Le début est intrigant, la suite avec l'infiltration de la base franchement jouissive mais le film s'enlise un peu par excès de sentimentalisme et de voix off. On aurait aussi pu avoir droit à un peu plus de Mel Gibson, dont chaque seconde de présence à l'écran est absolument géniale.
Ha et la dernière scène est nulle.
4,5/6, vraiment pas mal.

Regarde plutôt Cop Shop, c'est le même réalisateur mais c'est mille fois mieux.

6 Femmes pour l'Assassin du Maestro Mario Bava
C'est souvent présenté comme le film fondateur du Giallo, et une des première angulaire du cinéma de Bava. Et on ne peut que prendre en compte cette dimension matricielle, parce que vis-à-vis des exubérances formelles dont va faire preuve Super Mario par la suite, comme la tripotée d'autres réals quand ils s'attaqueront au genre, hé ben ces 6 Femmes... semble parfois bien sage. Mais bon, on a quand même des éclairages super cool, une mise en scène qui tord la grammaire cinématographique comme un Darklinux le fait de la grammaire tout court (mais en étant parfaitement lisible, contrairement à Nunux), et des meurtres graphiques qui fnt que le film m'a pas mal évoquer Blood Feast: une atmosphère Technicolor désuette dont l'innocence décuple la violence de la moindre goutte de (faux) sang.

Red Notice de Rawson Marshall Thurber
Vous vous souvenez quand Yannick Dahan définissait les Marvel en parlant de taylorisation de la pop-culture? Hé ben l'exemple même d'un film de divertissement tellement taylorisé que ça devient gênant, c'est Red Notice.
En fait, en tant qu'étude de marché, je comprend que Netflix ait fait pété le chéquier: un pitch mélangeant caper-movie, buddy-movie et film d'aventure, un casting 3 étoiles, et un scénariste/réal qui est un bon faiseur, pas de soucis.
Le problème, c'est que ça n'a pas la moindre parcelle d'âme. Rien, nada.
La mécanique du buddy-movie, on la connait et le film la suit scrupuleusement. Celle de caper aussi, et là, que le film la suit, c'est plus compliqué: un film de casse tient sur le casse, et sur les retournement de situation, les inévitables trahison entre les personnages, et Red Notice a ça, mais c'est tellement évident que quand ça arrive, c'est à peine si on hausse un sourcil.
Et en parlant de sourcil, Ce n'est pas le cast qui va arranger les choses: Depuis qu'il est sur la A-List, The Rock n'en a clairement rien à foutre de ce dans quoi il joue, et là "jouer" est un bien grand mot. Pas même son fameux haussement de sourcil, donc. Reynolds, lui, continue de s'amuser à faire du Deadpool, à caviarder le film de vannes méta qui apporte au moins un peu de relief au truc, mais il serait temps qui change un peu de formule, quant à Gal Gadot, elle est certes très belle, mais elle n'a toujours pas pris de cours de comédie. Bref, 2 heures non stop d'un spectacle somme toute honnête, mais vide, sans âme. Comme une boule de neige présentée dans un cornet de glace.

Big Wenesday de John Milius
Comme d'hab, Milius filme des mecs s'élevant à l'état de légende, mais devant composer avec la vacuité des choses humaines et du monde. Et tant pis si ici, ils ne sont rien d'aurte que des surfers, et que parmi les petites choses humaines avec lesquels ils doivent composer, il y a la guerre du Vietnam. Comme le dit un des persos, ils sont jeunes, et dans cette Californie du milieu des 60's, c'est TOUT. On ne peut aussi pas ignorer la dimension autobiographique de ce film (ce qui fait beaucoup, je pense, pour l'attachement qu'on ressent pour les persos), ni y voir une étrange prémonition concernant Jan Michael Vincent dont le personnage dans le film se retrouve régulièrement à l'état de clodo alcoolique et se blesse à la jambe...

L'enquête de Tom Tykwer
Mais c'est pas mal du tout ce film, avec une vibe "Thriller parano des 70's" pas dégueu. Tout y est, de l'enquête tortueuse dont les tenants et aboutissants sont abscons (Au final, on sait qu'il y a toujours une organisation de costumes-cravates qui vont jongler avec des milliards. Mais le déroulé de l'enquête, même si on la prend en cours de route, est limpide), en passant pas l'enquêteur plein de doute, l'homme de main / tueur froid, et des puissants qui, à force de trahison, finissent par se tirer dans les pattes entre eux. Le plus, c'est la réal de Tykwer, simple et efficace, mais qui a la bonne idée, malgré une intrigue qui voyage pas mal, de ne jamais tomber dans la carte postale. Et en fait, les seuls monuments reconnaissables (le Guggenheim de NY et le souk d'Istanbul) sont utilisés pour leurs particularités architecturales plutôt que comme Zolis Décors. (Super gunfight le Guggenheim, d'ailleurs)

How High de Jesse Dylan
Jamais vu jusqu'ici, et un chouilla déçu. Sans doute que je suis trop vieux pour ces conneries. Sans doute aussi que je m'attendais à un pur stoner movie bien perché, alors qu'en fait c'est croisé avec un college movie, genre qui est aussi assez limité. Ceci dit, même si on est pas porté sur la fumette, ça reste souvent drôle, avec un beau potentiel culte (je m'attendais à ce que la séquence des pigeons explosifs s'étende plus, tellement c'est génial), et une BO qui ramène plein de souvenirs de lycée.

Gone in 60 seconds de H. B. Halicki
Toby Halicki, c'est un mec qui a fait fortune dans la voiture d'occas, et qui, tout à sa passion de la bagnole, rêvait d'offrir au cinéma la plus grande course-poursuite de l'Histoire. Et pour ça, ila tout fait tout seul, a produit, écrit, réalisé, joué et effectué les cascades de ce film. Alors bon, la première partie sent quand même fort l'amateurisme, avec des scènes où on voit Halicki -enfin, son personnage- faire des trucs, piquer des bagnoles, faire des deals, le tout et l'intrigue à suivre nous étant expliquer au forceps via des conversations en voix-off. En terme de construction, on est proche du film de ninjas de godffrey Ho incluant des scènes piqués à un autre film. Mais en fait, on s'en fout, parce que l'intérêt de ce film, ça reste la grosse-poursuite de près de 40 minutes où on cabosse un maximum de véhicule, et où, histoire de bien remercier tous les soutien au film, on inclut des caméos pour les potes vendeurs de bagnoles, pilotes et autres huiles des villes traversées,et on montre bien les forces de l'ordre, les pompier et tout ce beau monde à l'oeuvre. Cinématographiquement parlant, ça ne vaut pas tripette, mais en terme d'ambiance 70's, et de candeur dans la démarche d'outsider du ciné, ça reste sympa. Et la course-poursuite en elle-même a quelques beaux moments.

Seulement une heure et quelques que ça a commencé, La Vie et rien d'autre de Tavernier, et encore une heure à tirer... Que c'est mollasson tout ça

T'es fou, c'est super La Vie et Rien d'Autre, un des meilleurs Tatave. On est clairement pas chez Awesome Bay, mais ce que ça raconte et ce que ça dit de l'époque représenté est super. En terme de film sur l'immédiat après-WW1, c'est à ranger tout en haut (avec Au revoir Là-Haut 1 ou 2 étages en dessous)