Je peux t'épargner ces 2h30. Lana est triste que la trilogie Matrix a été récupéré par la Matrice parcequ'elle pensait vraiment que ça allait inspirer toute une génération à faire bouger les choses. Au lieu de ça, ils ont payé un psy pour que les algos de la Matrice soient encore plus retors, profité d'une pandémie mondiale pour renforcer sa structure et ils vendent des jeux vidéos Matrix. Pendant ce temps, la génération qui devait faire bouger les choses a rien branlé sur son canapé et vote Eric Zemmour
Du coup elle croit plus trop au mythe de la caverne et elle est en mode bug complet. Alors elle sabote ce qu'elle a créé et elle trolle ses scènes d'action avec Lambert Wilson qui devient une incarnation humaine des commentaires sous les articles du ouaibe. A la fin, la reprise molle de Rage Against the Machine te dit dans l'oreille qu'elle a fait ce qu'elle pouvait, mais que tout ça a plus de chance de finir dans le méta-verse que dans le monde réel.

L'agent Smith est maintenant interprété par Jonathan Groff, le meilleur prétendant pour incarner Emmanuel Macron dans un futur biopic. Je ne sais pas comment les exégètes de Matrix pourraient interpréter ça.



Et il est en noir. Etrange.

Exercice de Méta Troll puissance 4. C'était sympa mais pour reprendre les paroles du Mérovingien : "Why ?". Ai-je envie de de développer ? Si le temps me le permet.

Un résumé en image :


De toute façon ton sondage est comme le film, l'illusion du choix (dans la date). Et prends des notes.

MATRIX RESURRECTIONS nous replonge dans deux réalités parallèles – celle de notre quotidien et celle du monde qui s’y dissimule. Pour savoir avec certitude si sa réalité propre est une construction physique ou mentale, et pour véritablement se connaître lui-même, M. Anderson devra de nouveau suivre le lapin blanc. Et si Thomas... Neo... a bien appris quelque chose, c’est qu’une telle décision, quoique illusoire, est la seule manière de s’extraire de la Matrice – ou d’y entrer... Bien entendu, Neo sait déjà ce qui lui reste à faire. Ce qu’il ignore en revanche, c’est que la Matrice est plus puissante, plus sécurisée et plus redoutable que jamais. Comme un air de déjà vu...

Autant y aller franchement : ce film restera un classique dans l'histoire du cinéma comme un parfait objet de sa génération, narcissique et Méta. Un bon objet ? Les goûts et les couleurs mais factuellement rien n'a été bâclé.


SPOILERS




On démarre avec la pilule Rouge :
- l'histoire est pour une fois compréhensible en surface. On a une extension du Lore avec un aperçu de ce qui s'est passé pendant 60 ans après la fin de Revolution. Même s'il y a beaucoup de choses cachées ou soupçonneuses, ça a le mérite d'être clair.
- de bonnes idées avec les programmes hors-Matrice qui s'incarnent grâce à des billes métalliques ou la fameuse "Résurrection" nécessaire au plan de l'Analyste.
- c'est beau, travaillé, avec des plans qui font frémir (la guerre entre les machines, l’attaque du Swarm) et des SFX de bonnes factures. Encore heureux.
- les acteurs font le café, avec une bonne harmonie et une relecture souvent intéressante comme Morpheus au look très Sapeur qui dénote avec le cuir noir et brillant des autres protagonistes. Bugs également, jouant son rôle de fan de Neo sans fausse note. Neil Patrick Harris est également impeccable en Analyste, version 2.0 de l'Architecte.
- l'action est là, l'histoire aussi, les 2h30 passent vite sans vraiment de temps mort



La pilule Bleue :
- C'est...bancal comme d'habitude. Plutôt que de fournir un film fini, on nous livre un film résumé, une itération (Résurrection ?) de ce qu'on avait déjà vu soulevant encore pas mal de questions. Sans mauvais jeu de mots.
- la musique reste cependant anecdotique, rien ne me revient en mémoire...
- Des plans parfois trop serrés, qui rendent l'action un peu confuse
- Sans Hugo Weaving, soyons honnête, beaucoup de scènes ne fonctionnent pas. Jonathan Groff fait tout ce qu'il peut mais le pauvre n'arrive pas à rendre son agent Smith convaincant... Et on y perd.

La Pilule Marron :

- C'est Meta à un niveau diarrhéique. On est à peine quelques minutes dans le film que Melle Lana nous met au parfum avec des pancartes lumineuses géantes présentes dans le décor: "Sabor di Mierda" "Thomas Anderson : for those who love to eat shit". Ok. On avance : "Root of All Evil" diffusé au cinéma avec Lito Rodriguez, acteur homosexuel de la série Sense 8. Référence qu'on retrouve également dans la coiffure du perso de Lexy (également actrice de la série) qui arbore un accroche-coeur en forme de 8. O-KAY.

O-KAY.

J'ai arrêté de compté les références Meta après ça, tant on est assourdi par le bruit que fait le quatrième mur en éclatant sous les coups de talons aiguilles de Lana, qui semble (simule de ?) chier sur tout en adoptant l'angle de la comédie : les fans de la trilogie, Warner, la maison de production, les acteurs, les SFX, le monde de la création actuelle de manière générale, les marketeux, les réseaux sociaux, etc. etc. Même Bugs l'héroïne à le comportement total du Fan absolu ("je t'ai vu et ça a changé ma vie") qui cherche par tous les moyens à "sauver Neo/ voir une suite à la trilogie" alors qu'on lui répète que ce n'est pas nécessaire et que ça n’aboutirait à rien.

OUF ! Pourtant, Lana réussit cette prouesse auto-destructrice en livrant un film cohérent, interrogeant toujours sur l'illusion du choix/Caverne de Platon et sur la place que l'homme à parmi les machines dans ce monde nouveau baptisé IO (prononcé Io mais dirigeant vers One-Zero, encore référence à 01, la ville des machines des Animatrix).
La paix trouvée à la fin de Revolution a amené une guerre chez les machines avec des programmes-rebelles s'associant aux humains pour recréer un semblant de vie parfaite. Le faux ciel de IO permettant récolte et épanouissement de ses habitants... Sauf si tout ceci cache autre chose.
La Purge des anciens programmes dans la nouvelle Matrice, Neo/Trinity (et les autres humains) torturé pour fournir plus de jus aux machines, l'illusion du choix, la symbiose qui fait dérailler la Matrice, etc. etc.

Et au final..... Why ? Comme dirait le Mérovingien. A la fin du film, rien n'a vraiment bougé... Neo/Trinity rejouent leur partition, les humains vivent normalement, la Matrice est modifiée mais... avec quel objectif au final ? Quel enjeu ? On recommence le conte de Fée pour jouer le jeu de la Matrice ?


Bref, un film aux multiples facettes, du déroutant au bon en passant par le nanar comique.
Pour moi ce sera un 5/6 pour l'audace.

Quatrième opus en grand huit, avec de bonnes idées et de mauvaises ce qui le rend vraiment pas assez équilibré pour atteindre même seulement le niveau d'un épisode 2 ou 3. Le pire étant le passage gênant du Mérovingien et ses saltimbanques, le mieux étant le retour de Néo et Trinity pour une meilleure destinée que la tragédie précédente. D'ailleurs les anciens acteurs et personnages s'en sortent bien mieux que les nouveaux qui manquent clairement de charisme. Sauf Niobe, qui là encore entraine le film dans une parodie. Matrix 4 (ils ont osé le même titre que l'Alien de Jeunet) est certes malicieux au départ mais laisse un arrière gout de réchauffé au final, comme les styles de la nouvelle bande qui paraissent déjà has been. A voir une fois, en somme.

Quelqu'un s'est fait chier à faire un topic Matriques Erection, allez-y les gens...

Oui, personne ne te répond parceque tu n'as pas suivi la règle de création des topics.

Un topic pour un film = bien
Deux topics ou plus pour un film (même si le premier est un sondage et que ZobiZoba a fait aucun effort) = pas bien. C'est le premier topic qui récupère le deuxième.

Comme notre cher président, je ne donnerai aucune explication sur le pourquoi. Ceux qui ne suivent pas la règle sont des antivax.

Salaud de ZobiZoba, toujours les jean-foutres qui polluent le travail des honnêtes gens !!!!




(salaud !)

C'est juste chaud j'ai maté que le début je me motive pour le reste

J'y suis allé avec mon frère il y a deux semaines.

C'était la deuxième fois de ma vie que j'avais autant envie de me barrer de la séance après 30 minutes. Mon frère aussi apparemment, à bâiller bruyamment à de nombreuses reprises.

Le propos était compréhensible mais ne m'a absolument pas intéressé, le discours méta c'est bien mais quand c'est fait avec intelligence et parcimonie, et les scènes d'actions ne sont pas si spectaculaires que ça (surtout de nuit, histoire de ne rien voir).

J'ose dire que j'ai trouvé ça totalement à chier.

Je n'avais déjà aucune envie de le voir à l'annonce du projet mais là, tenant compte des retours en majorité catastrophiques, je crois que je vais passer sans regrets.
Oh, je finirai sans doute par le découvrir un jour mais ça ne presse vraiment pas.

En tout cas, quand on considère le four que ça se mange au box-office, je pense que la carrière des soeurs Wacho va en prendre un méchant coup, voire ne s'en relèvera peut-être pas.
(déjà que revenir à cette franchise sonnait comme un méchant aveu d'impuissance de leur part à intéresser le public avec leurs autres projets)

Une seule des soeurs a fait ce Matrix 4.

Pas sûr que le grand public en tienne compte.

Bande de nazes. Vous n'avez pas compris que c'était FAIT EXPRÈS ? Que si le film daube du fion c'était voulu, pensé, construit, distillé dans ce sens ?










Loul. C'est pour ça que je fous un 5/6, pour la beauté du geste et pour les couilles de Lana d'avoir sabordé la licence qui, de toute façon et c'est dit dans le film, aurait été sabordée de toute manière par quelqu’un d'autre. Et peut-être plus premier degré que là.

Dans l'hypothèse où ça aurait été repris par quelqu'un d'autre, je n'y serais même pas allé en ayant la certitude que ce serait une catastrophe. Là, j'ai juste ça trouvé pathétique, et j'appelle ça cracher dans la soupe.

Si tu continues tu vas te faire cancel. Remember J.K.

Ca ne nous dit toujours pas pourquoi l'agent Smith est devenu Emmanuel Macron.

Haaaa. J'aurai tellement voulu voir une suite DTV à l'ancienne débarrassée de l'héritage des Wachowski.... Une bisserie décomplexée lorgnant sur les Animatrix... Mais bon. O Tempora O Mores.

Mais qu'est ce que c'était naze. Entre le discours méta lourdingue et à la limite du ridicule (putain, la scène finale et ses arc en ciel dans le ciel, ça l'a achevé... autant que le retour de Lambert Wilson... mais au moins j'ai rigolé) et le repompage du pire épisode de la saga.
Toutes les scènes d'action sont chiantes à mourir, tout ça tourne à vide, c'est un naufrage complet. Ah si, je vais sauver quand même Jonathan Groff, qui ne s'en sort pas si mal même si ça ne vaut pas Hugo Weaving et la relation Trinity/Néo parfois touchante, mais sinon je me suis bien fait iech devant ce truc inutile qui n'a rien à raconter de nouveau.

1/6

Le film n'était pas nécessaire, tu sens que le réalisateur ou la réalisatrice avait l'intention de le saborder ou de faire un pied de nez aux studios, aux fans.

Le film ne fait plus rien, on ressent plus que ce que l'on avait éprouvé avec le premier matrix et dans une moindre mesure avec cette suite. Si le film avait pour but d'en finir, avec la saga Matrix peut etre que c'est le mieux, plus d'agent smith remplacé par un acteur fadasse, pareil pour Morpheus, ou c'est pire, l'acteur qui le remplace a réussit à faire un moins bon Dr Manhantan dans la serie Watchmen, un candyman inexistant, dans la suite tardive. Il ne lui manquait plus que Morphéus. Encore heureux qu'on lui a pas donné le role de Blade.

Pour Keanu Reeves et surtout Carrie Ann Moss, on voit que 20 ans a passé, Matrix était le film ou les films d'une époque, aujourd'hui ca n'a plus raison d'etre.

Décidément, ce Matrix : Resurrection est un cas d'école dont on ne fini pas de parler :

https://www.fredzone.org/the-matrix-res ... e-roadshow


Vous reprendrez bien un peu de popcorn ?

Drew Goddard va réaliser le prochain matrix, si il a réussi à deconstruire le genre de l'horreur, avec la cabane au fond des bois il se peut qu'il apporte un vent de fraicheur dans la saga matrix qui avait quand meme une belle conclusion avec Matrix Revolution, un peu gaché par Matrix Ressurection, qui était un message adressé par les Wachowski à Warner: Matrix c'est fini, il n'y plus rien à raconter, sauf si c'est pour regarder en coulisse, ce qu'il en reste.