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 Z'avez maté quoi hier soir ? 
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Né un 4 Juillet d'Olivier Caillou
Deuxième volet de la trilogie de Stone sur la guerre du Vietnam, ce biopic du vétéran et militant Ron Kovic pâtit un peu de l'ombre imposante de Platoon (à tel point qu'on retrouve Tom Berenger et Willem Dafoe dans des rôles somme toute similaires), et surtout de toutes les parodies et détournements à base de clichés sur les 'Nam Vet' qu'on a pu voir. Parce que concrètement, le film ne raconte par grand chose d'autre que ça: Kovic, p'tit gars croyant et patriote qui revient au pays brisé et incompris. Heureusement, ce parcours est joué par un Tom Cruise en mode "c'est mon rôle à Oscar", et qui se donne avec ce qui ressemble plus à du masochisme qu'à de l'Actor Studio, et filmé par un Oliver Stone qui use plus que jamais d'une caméra immersive, "sensorielle", se substituant aux yeux du personnage principal comme à ses sensations, et retranscrivant ça au spectateur avec une superbe accuité. Ca plus un montage soigné (sans que l'un ou l'autre ne tombe dans le psychédélisme ou le frénétique de ses films suivants. Même si ce psychédélisme et cette frénésie du montage que j'adore dans ses films), et on a encore un très bon film sur cette guerre.

Sous le Soleil de Satan de Maurice Pialat
De Pialat, je ne connaissait guère que son Van Gogh, que j'aime bien par son côté "dénué de romantisme", ce naturalisme brut et rude. un naturalisme froid qu'on retrouve ici, servi par des plans, des cadres simples mais parfois d'une vraie beauté plastique et qui, alliés au propos du film, évoque un peu le Nosferatu de Herzog. Cependant, ce propos, c'est un peu le problème du film. Parce que le film est une adaptation littéraire, et Pialat l'avoue lui-même, il est resté très fidèle au roman. En résulte des tirades théâtrales, une verbalité qui sonne faux (surtout vis-à-vis du personnage de Bonnaire, censée une fille de la campagne avec un grain) et qui fait un peu trop "cinéma français" là où le film explore des trucs qui aurait pu être intéressants (la mince différence entre sainteté et sorcellerie, par exemple)

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Ven Juil 08, 2022 9:04 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Jurassic World: Le monde d'après

Ce troisième volet ou les dinosaures partent à l'assaut du monde peche par manque d'enjeux, se contentant d'empiler les scènes ou des gens courent au milieu de créatures en CGI. Tout le monde a droit à sa petite scène dans un menu best of de la franchise et hormis quelques scènes spectaculaires on ronque poliment face à ce vain spectacle.

Nous retrouvons le trio original avec un Sam Neill chafouin, une Laura Dern à la ménopause rayonnante ainsi qu'un Jeff Goldblum qui passait par la et qui a vu de la lumière. Chris Pratt est egal à lui-même et Bryce Dallas Howard aurait vu son postérieur réduit à l'aide d'habiles retouches

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Dommage cela dit...

De nouveaux persos et des gosses dont on n'a que fiche complètent le casting pour un film interminable, si bien que je me suis endormi environ 45 minutes après le début du générique en tentant de le visionner une première fois! Les scènes d'attaques en ville sont au final anecdotiques, les raptors nous gonflent et le seul moment de tension implique un nouveau dino à plumes, hélas trop vite écarté.

La mise en scène banale échoue à donner la moindre ampleur a ce bestiaire jurassique et l'on s'achemine péniblement vers un final mal fichu avec une nouvelle fois un T-Rex ayant besoin d'aide pour battre sa Némésis. Il est peut-être temps de songer à la retraite, pour tout le monde.

2/6, film de franchise à l'abandon ne remplit pas son contrat

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Dim Juil 10, 2022 12:40 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Marin des Mers de Chine de Jackie Chan
Un des plus fameux film de Jackie, un pierre angulaire de son cinéma, et sans doute un de ses tout meilleur opus. Pierre angulaire, parce que c'est le film au travers duquel il installe son mélange de baston et de comique, en citant au passage explicitement ses inspirateurs du temps du muet.
un de ses meilleurs, parce qu'en 1h40 de film plein comme un oeuf, on a une vraie intrigue avec un contexte historique politique et tout, servant des bastons au poil et des touches d'humour qui ne tombent pas dans le pouet-pouet lourdingue de certaines comédies cantonaises. Il manque même au film une vingtaine de minutes, AMHA, histoire de poser une attaque de pirate en guise d'intro, quelques respirations, et de réintégrer les 3 scènes coupées dispos sur le DVD qui ne gâcherait en rien le métrage. Chan nous montre tout l'étendue de ses capacités, et filme ça proprement, avec tout juste un manque d'effet par moment, et aussi le regret que la moindre baston, la moindre pirouette n'ait pas été filmé en HFR et caméras multiples histoire d'en profiter pleinement.
bref, le top.

Tamara Drewe de Stephen Frears
Comédie dramatique dans la campagne anglaise avec tout le toutim: histoires d'adultère, vaudeville, vieille rancune et jalousie. C'est pas hyper original (la principale originalité étant de ne pas considéré le village comme un endroit fini, mais ouvert à toutes les influences extérieures, pour le meilleur comme pour le pire), mais ça offre son lot de passages surprenant, nous laissant nous demander où on veut nous emmener, et c'est drôle avec toujours, aussi, un peu de gène (et ça c'est bien).
Et sinon, oui, toute la promo du film était orienté autour de ça, mais il faut le répéter: Gemma Aterton est a tomber.

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Lun Juil 11, 2022 6:59 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Shark Bait de James Nunn (2022)

Film de requin estival Shark Bait envoie 5 jeunes en jet-ski se perdre sur le territoire d'un requin blanc. Tres vite des avaries techniques s'abattent sur nos larons qui doivent trouver un moyen se rallier le bord.

Body count correct, attaques frontales et plaies ouvertes seront monnaie courante mais on peut regretter que le film n'en fasse pas plus.

3,5/6

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Lun Juil 11, 2022 8:23 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Parasite de Bong Joon-ho (2019)

Réjouissant récit de l'invasion d'un foyer de bourges par une famille de blattes humaines le film freine hélas dans sa deuxième partie pour s'enliser dans un final un peu mongol bien que sanglant. Reste des persos drôles comme le père des crevards ou le gamin des bourges ou des moments irrésistibles
jouant sur la crédulité des bourges à chaque embrouille mais dommage de ne pas en avoir profité jusqu'au bout plutot que de faire exploser la situation avec le secret de l'ancienne gouvernante.

3,5/6

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Mer Juil 13, 2022 4:37 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
L'Avion de l'Apocalypse d'Umberto Lenzi
25 ans avant 28 Jours Plus Tard et le Dawn of the Dead de Zackounet, Lenzi réinventait déjà à sa sauce le film de zombie/infectés en faisant de ses monstres des créatures intelligentes, capable de courir, de penser, de s'organiser. Après, et puisqu'on est dans un film d'horreur rital du tournant 70's/80's, tout ça ne vole pas bien haut, ça ne révolutionne rien, ça crie de partout son maigre budget, c'est parfois -souvent- ridicule (surtout au niveau des maquillages des-dits zomblards, qui évoque plus une tranche de pizza trop cuite qu'une irradiation fatale), et une fois que ça a délivré son quota de scènes, ça finit en eau de boudin.
Reste que les scènes en question sont plutôt correctement filmées, qu'il y a de l'effet gore qui fait "Splortch!", et que Lenzi connaissant ses classiques, on peut voir un peu de critique sociale au travers de cette histoire d'invasion, des militaires et politiques se rejetant la balle, à tous ces gugusses qui, alors qu'ils pourraient agir pour le bien de tous, oublient les autres et ne pensent qu'à eux et leurs proches.

Le Marin des Mers de Chine 2 de Jackie Chan
Dans la droite lignée du premier, aussi fun, aussi maitrisé, avec toujours cet équilibre entre baston hystérique et humour léger. On abandonne un peu le mode aventure pour une intrigue policière plus politique où, en plus des pirates et de la corruption des institutions coloniales déjà présente dans le premier, le perso de boy-scout de Chan se confronte ici à des indépendantistes hongkongais et des espions mandchous. Même pas de côté au niveau des influences, puisqu'en plus de Buster Keaton, Chan semble ici puiser aussi du côté des Screwball Comedies (notamment via une longue scène de cache-cache dans un appart).
Bref, c'est génial, et ça fait preuve d'un savoir-faire et d'une maitrise, même dans des scènes toutes connes, dont bien des réals devraient prendre de la graine.

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Jeu Juil 14, 2022 1:55 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Frantic de Roman "le BFF d'Adèle Haenel" Polanski
Ca fait des lustres que Le Locataire est sur ma pile de films à voir en-priorité-tout-de-suite-maintenant-d'urgence-illico-hop-hop-hop, Donc évidemment, je me fais l'autre film parisiano-parano du bonhomme. Comme souvent dans les thrillers de Polanski, on suit le point de vue d'un seul mec, et on est aussi perdu et paumé que lui. Là, ça tourne à l'affaire mafieuse et d'espionnage, et si l'attaque et la manière d'entrer dans cette intrigue sont originale, on retombe un peu trop dans les facilités du macguffin et de la femme fatale. Cela étant, le film se garde un côté bien crade, grâce à un Paris filmé sans aucune portée touristique, grisâtre et dégueulasse (et donc parfaitement réaliste). Et puis le gros gros bonus, c'est le cast, parce que bon, on a certes Harrison Ford, et une Emmanuelle Seigner qui entame juste sa collaboration avec Roman, mais on a aussi une belle brochette de tronches de l'audiovisuel français mitterandien: Gérard Klein, Alain Doutey, Dominique Pinon, Yves Rénier, et j'en passe.Rien que ça, c'est un festival.

Tous les Autres s'Appelent Ali de Rainer Werner Fassbinder
Fassbinder ne fait pas partie des cinéastes qui m'attire le plus, mais l'occasion faisant le larron, j'ai donc vu ce film. Et c'est vachement bien! J'ai de Fassbinder l'image d'un mec qui, dans ses films, n'hésite pas à balancer sur ses compatriotes, notamment l'héritage nazi, encore un peu beaucoup tabou à l'époque. Et si on retrouve un peu de ça dans ...Ali, c'est surtout le racisme ordinaire de la société allemande, et qui n'épargne personne qu'on retrouve. C'est assez réjouissant, en un sens, que de voir une telle galerie de monstres, leur bêtise, leur hypocrisie. Mais ce n'est rien par rapport à ce que la relation entre la veuve Emmi et l'immigré Ali a de simple, tendre et touchant. Apparemment, Fassbinder s'est directement inspiré d'un mélo de Douglas Sirk, ce qui me fait donc deux cinéaste sur lesquels me (re)pencher (ma première tentative de visionnage d'un Sirk s'étant soldé par un long soupir d'ennui)

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Lun Juil 18, 2022 8:49 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Un Crime dans la Tête de John Frankenheimer
j'ai vu le remake de Jonathan Demme il y a longtemps, mais je n'avais pas encore vu l'original.
L'ensemble a pas mal vieilli, évidemment, Laurence Harvey est une tête d'affiche bien falote, et on ne croit guère non plus au perso de Sinatra (ceci dit, ce n'est rien par rapport à la yellowface d'Henri Silva, dont on considère la tronche bizarre comme suffisante pour jouer un coréen). Mais il garde quand même un belle portée de par sa valeur historique (annonçant l'assassinat de JFK), et de part ce qu'il montre du jeu politique, un point sur le quel il n'a pas vieilli, n'a pas fini d'avoir des résonances (Nan, mais le perso du sénateur Iselin, grande gueule con comme un balai et marionnette de sa femme -putain de perso pour Angela Lansbury- j'ai passé tout le film à le voir comme un mélange de W. et de Trump).
sinon, la partie trip sous hypnose est pas mal, mais un peu décevante par rapport au Seconds que Frankenheimer réalisera plus tard.

Je Suis un Fugitif d'Alberto Cavalcanti
Petit film noir british de l'immédiat après-guerre (1947), réalisé par le brésilien expat' Cavalcanti (surtout connu pour le film de guerre Went the Day Well?, encore un film sur ma liste de truc à voir en priorité), et où on sent la grosse influence américaine. Le scénar est assez routinier du genre (un mec fait un coup avec des truands, se fait doubler par eux, et cherche à se venger alors qu'il a les flics aux fesses), mais comme d'hab, on s'en fiche un peu, parce que ce qui intéresse dans les polar comme ça, c'est l'atmosphère et la galerie de persos. Niveau atmosphère, c'est pas mal, avec un Londres interlope de lendemain de guerre, rationné mais où tout le monde traficote (bon, ça sent un peu trop le studio par moment, mais ça fait le taf), et niveau perso c'est du tout bon aussi, avec un perso principal blasé à l'humour tordu, une galerie de persos féminins plutôt chouette (mention spécial à la vieille patronne, qui a toute les meilleures répliques), et un méchant génial, dandy visqueux et sadique, une ordure complète. Si on ajoute à ça un final plutôt enragé (et qui sert de point d'orgue au retournement du personnage principal qui ne voulait faire de mal à personne), ça nous fait un petit film méconnu mais tout à fait recommandable.

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Mer Juil 20, 2022 6:26 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Lords of Chaos de JonasAkerlund
Sans être fan de « Black Métôôôôl! Bwaaaaah Sataaaan ! », je connaissais les grandes lignes de ce que raconte le film, comme le bouquin du même nom. Mais si le livre en question n'a pas vraiment les faveur de tout le monde dans le milieu métaleux, Akerlund peut lui y aller. Il vient de se milieu, connaissait directement des protagoniste de l'histoire, et il parvient à faire un film réussi, objectif sans être fade ni édulcorer. Lords of Chaos montre en effet des mecs qui ne sont ni les suppots du diables qui prétendent être, ni les dangereux terroristes que certains ont faits d'eux. Juste des ados mal dégrossis, pas spécialement malheureux ou délaissés, mais s'engrainant entre eux et prenant trop au sérieux ce qui n'aurait dû rester qu'une posture d'ados rebelle piochant dans tous les trucs pouvant choquer leurs vieux,
Akerlund filme ça avec un vrai sens esthétique (merci la lumière et les décors nordiques), quelques effets bien senti, et aussi un recul bienvenu qui lui permet de voir et de montrer tant le dramatique que le ridicule (parce que le film est souvent drôle) de cette affaire. Bref, même si on adhère pas à ce milieu, c'est très très cool.

Roberto Succo de Cédric Kahn
Revenant sur le parcours erratique d'un psychopathe qui a sévi tout autour du massif alpin durant la fin des 80's, voilà un film froid, austère, dénué d'effet, et un peu déroutant parce que parfois aussi flou et erratique que les actes de son personnage principal (ellipses spatiales et temporelles non indiquées, personnages à peine présentés et même oubliés aussitôt, on est des fois limite perdus)
Il n'empèche que ça reste prenant quand même, et qu'on reste assez fasciné par le personnage de Succo et sa capacité à mentir et s'en sortir sans encombre digne d'un politicien, et que Stefano Cassetti lui prète ses traits aïgu et ses yeux plus bleu que bleu, avec un côté « trop beau gosse pour être honnête »

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Dim Juil 24, 2022 8:40 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Mister Freedom de William Klein
Que voilà un bel ovni, une bizarrerie post soixante-huitarde comme on en voit finalement peu. Mais aussi un film qui, au-delà de ce contexte qui l'a vu naitre, a une drôle de résonnance aujourd'hui. Parce que cette satire à l'anti-américanisme assez primaire parodie aussi, malgré lui, les wagons de films de supersplips qu'on se mange aujourd'hui: Même costumes bariolées ridicules, même bases secrètes pleines de petit personnel inidentifié s'agitant dans le vide, même discours creux et manichéen servant une morale creuse, même logique belliqueuse et finalement inconséquente: Mister Freedom, c'est les Avengers sans les atermoiements relationnels niveau collège et les blagues clins d'oeil.
En soi, c'est assez réjouissant, même si du point de vue de la satire pure et dans le même esprit, la même époque, les films de Jean Yanne sont autrement plus pertinents, visent autrement plus justes, et sont plus drôles. Et puis, tout photographe que soit William Klein, la mise en scène n'est pas vraiment au niveau, Klein se contentant de filmer de longs plans-séquences en s'appuyant sur une hallucinante galerie d'acteurs venu faire les cons, parfois le temps de 2 ou 3 plans: Delphine Seyrig, Gainsbourg, Philippe Noiret, Rufus, Yves Montand...

Cutter's Way
Jeff Bridges, beau gosse à moustache vaguement gigolo, et son pote John Heard, vétéran estropié et alcoolo (et j'ai d'ailleurs eu du mal à reconnaitre Heard, tant j'associe ce mec à des seconds rôles fades) enquête sur un meurtre dont Bridges, en tant que témoin, attribue à un magnat du pétrole. Sauf qu'en fait, Brigdes est pas sûr, qu'il a pas vraiment envie d'enquêter ni de se venger, même si le peu de trucs stables de son existence (dont la copine de Heard dont il est amoureux, ouais je spoile) disparaissent.
Drôle de film noir, donc, où l'enquête est hors-champ, où on se concentre sur un mec qui ne veut pas faire de vagues, et qui, Bridges oblige, évoque donc un peu The Big Lebowski. Sauf qu'on est loin du ton sarcastique des Coen, et qu'ici l'absurde se teinte d'un fatalisme que la fin expéditive ne rachète pas.

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Sam Juil 30, 2022 3:11 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Charulata de Satyajit Ray
Histoire de me rappeler que Bollywood n'était pas fait que golgoths moustachus corrigeant des malandrin tout aussi moustachus entre deux interludes musicaux chamarrés, je me suis fait ce qui passe pour le meilleur film de Satyajit Ray, réalisateur phare du cinéma indien.
Et si on a de la moustache et du passage musical, c'est quand même autrement plus sobre. Contant la confusion des sentiments très flaubertienne d'une bourgeoise indienne que son mari, directeur de presse, pousse à l'écriture par l'entremise de son cousin, et où l'épanouissement artistique se mêle à celui (donc) des sentiments, le film nous donne aussi à voir le portrait d'une certaine société indienne de la fin du 19ième siècle, complètement modelée par l'exemple du colon anglais, mais où existe encore -ou déjà- l'idée d'une identité indienne.
Et si on est loin de la folie des massalas hypertrophié d'aujourd'hui, le film reste très joli, un noir et blanc stylé, quelques idées de mise en scène pas mal, mais aussi des mouvements d'appareils qui, si sympas qu'ils soient, sont un peu étranges en terme de sens, puisqu'ils ne servent à rien. Mais c'est maitrisé, sobre, et assez touchant sommes toute.

Tokyo Godfathers de Satoshi Kon
Hé ben je ne l'avais pas encore vu, et sans surprise, Satoshi Kon oblige, c'est génial. Comme d'hab chez le maitre japonais, on a un film qui traite de sujets graves et sérieux, bien loin de l'insouciance infantile qu'on associe encore trop souvent chez nous au médium « dessins animés ». En l'occurence ici, c'est la parentalité, la filiation, et tout l'éventail des drames et difficultés qui peuvent s'y associer. Et puis la pauvreté, la marginalité, mais si ça apparaît presque secondaire. Parce que oui, le film parle aussi évidement de la société japonais, et si je m'efforce à creuser le sujet, je retomberai vite dans le cliché de la « société japonaise qui sacralise la réussite et en fait une question d'honneur », et de « Tokyo, mégapole de béton déshumanisé », des idées que Kon traite avec beaucoup plus de nuance. De la nuance aussi dans ses personnages, dont les personnalités, comme toujours chez lui, se dessinent au fur et à mesure du récit, par petites touches, gagnant en complexité et en profondeur sans que se sentent perdu.
C'est beau, très souvent drôle, très souvent émouvant, et bien plus incarné que bien des films avec de vrais acteurs.

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Lun Aoû 01, 2022 9:59 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Buster de David Green
Sympathique petit film de braquage anglais revenant, au travers du parcours d'un des voleurs, sur le "casse du siècle", l'attaque du train postal Glasgow-Londres, en 1963. Alors, la partie braquage en elle-même est assez réduite, le film s'intéressant surtout aux à-côtés (le perso principal, Buster Edwards, ayant pour particularité d'être un mari et père de famille quasi normal en dehors de sa profession). C'est cool, assez léger dans l'esprit, ça à l'air pas mal bien documenté quant à l'affaire elle-même, et la grosse curiosité du film, c'est que le rôle-titre est joué par Phil Collins et sa bonne tronche de gars normal. Et il se démerde pas mal, Phil, dommage qu'il se soit senti obligé de faire deux chansons pour l'occasion...

Sicario de Denis Villeneuve
Bon, il est temps que je me penche sur le cinéma du québecois préféré d'Hollywood, parce que hormis son Enemy (que j'ai trouvé nul, creux, moche et prétentieux), ben j'ai rien vu du bonhomme. Et c'est pas trop mal, ce "cartel-sploitation", sans être fou. Le schéma est bien balisé (la bleusaille qui suit le règlement se confronte à des barbouzes qui jouent trouble-jeu), et le pas-de-côté du troisième acte, où on abandonne ce personnage "référent spectateur", si il est une bonne idée sur le papier, est en fait mal amené: Parce que si le perso de Del Toro est aussi puissant, c'est parce qu'il est mystérieux, flou. Le voir prendre toute la place à l'écran et achever sa quête, c'est paradoxalement un peu déceptif.
Passé ça, ça reste maitrisé, avec de bonnes scènes de tension, et un visuel travaillé (merci Roger Deakins à la photo et les paysages mexicains), qui aurait même mérité un peu plus: Il y a des plans contemplatif que j'aurais bien vu durer quelques secondes de plus. Cependant, si c'était pour avoir en fond cette BO en mode "pooooouet" à la Hans Zimmer, je comprend qu'ils ait coupé...

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Jeu Aoû 04, 2022 6:06 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Prey, voir mon avis dans le topic Predator 5....

Spoiler : c'était bien. :wink:

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Dim Aoû 07, 2022 1:51 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Maciste contre le Cyclope d'Antonio Leonviola
Assez fascinant que le parcours du personnage de Maciste: Personnage secondaire crée par d'Annunzio, devenu LE héros pouplaire, fort et juste (et un peu cucul aussi, faut dire) agissant partout, tout le temps, dans toutes les mythologies, et nique la cohérence.
Le présent opus de Leonviola a la réputation d'être un des meilleurs. Et c'est somme tout un péplum fantastique pas trop mal fichu. Alors, ça transpire pas la grosse prod, le scénario est pas non plus fou, les SFX à base de rochers en mousse sont aussi plutôt cheap, et Gordon Mitchell, si il a le physique du rôle et une vraie tronche de cinéma, n'est pas un grand acteur, peu aidé comme je l'ai déjà dit par le côté boyscout neuneu du personnage. Mais c'est pas aussi mollasson que bien d'autres films du genre, l'évolution du personnage de la reine est plutôt sympa (jouée par la belle Chelo Alonso, qui jouait déjà une reine dans un autre Maciste, Le Géant de la Vallée des Rois), et puis il y a le charme particulier de ce cinéma de quartier désuet, qui fait qu'on lui pardonne bien des défauts.

Vivre pour Survivre de Jean-Marie Pallardy (ou John M. Pallardy, comme crédité dans le générique. A l'américaine)
Faire un bon film, c'est pas facile. Faire un bon nanar, c'est encore plus dur. Voilà pourquoi Vivre pour Survivre / White Fire / Le Diamant est un film rare. tout est là pour faire un nanar d'anthologie: Le scénario écrit par un môme de 10 ans, le montage à la ramasse qui essaye (?) de donner de la cohérence à tout ça, le manque criant de moyen (la moitié des armes à feu à l'écran sont faites en carton, et ça se voit), les éléments de récits tellement pêtés qu'on se demande si les mecs ont conscience de ce qu'ils filment (le sous-texte incestueux aussi lourd qu'un SMS de Darmanin), le racolage tout aussi lourd (plans nichons et plans gores totalement gratuits), le casting où des mecs grillant leur capital sympathie (Robert Ginty,Fred Williamson, Jesse Hahn, Gordon Mitchell) côtoie de l'amateur et du figurant qui semblent avoir tous été casté sur la base de leurs looks pas possibles, et la patine particulière du temps et du lieu (c'est outrageusement 80's, et ça essaye de nous faire passer Istanbul pour une destination glamour)... Nan, il y a pas, sans taper dans les sommets de psychédélisme et de viols de nos sens (et des copyrights) d'un Turkish Star Wars ou d'un film de ninja de Godfrey Ho, on est quand même dans du nanar de très haute volée.

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Lun Aoû 08, 2022 12:38 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Les Enfants du Paradis de Marcel Carné
Je n'avais pas encore vu ce qui est considéré comme un chef d'oeuvre total, et un film-somme du réalisme poétique. Et c'est en effet très très bien. on sent à peine passer les 3h (et pour un film romantique en costume et n&b, c'est pas gagné pour tout le monde), et on apprécie pleinement la beauté de tout ça. La reconstitution, somme toute rare au cinéma, de ce Paris populaire du XIXième, le jeu constant entre la vie et le spectacle, la rue et la scène, chacun étant le reflet de l'autre, et puis bien évidemment, les dialogues de Prévert, beaux, romantiques, bourrés de bons mots et de répliques dont la finesse et l'esprit font mouche à chaque fois, et servis par un casting de haut vol. Bref, réputation non usurpée, et j'ai bien envie de me pencher un peu sur les personnages réels qui ont inspiré ça.

A Most Violent Year de J.C. Chandor
J'ai lancé le film à l'aveuglette, pensant avoir à faire à un film de gangster. Et en fait, c'est pas tout à fait le cas, puisqu'on parle d'un mec ambitieux mais qui se refuse à sombrer dans le banditisme (alors que tout le monde autour de lui le fait). De fait, on joue pas mal avec la logique du polar, on a des passages obligés (la fusillade, la course-poursuite/filature, la rencontre avec les parrains, le proche qui trahi), mais sans vraiment tomber dedans. Mais c'est pas grave, parce que ça se laisse suivre, l'environnement (le NY de 1981 et le buisness du fouil domestique) apportant un gros plus, et le cast aussi: Oscar Isaac,qui décidément change de tronche à chaque film, et Jessica Chastain, qui reste elle assez dans son genre de cold bitch. Bon, par contre, l'étalonnage bloqué sur une lumière jaune pisse, si ça participe à l'ambiance cradingue de NY, c'est un peu lourd sur tout le film, et ça parasite l'imagerie 80's.

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Mer Aoû 10, 2022 8:31 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Enfin vu The Sadness,de Robert Jabbaz.

On à beaucoup fait le lien avec Crossed,la bd de Garth Ennis, peut-être trop car si l'influence semble assez évidente, le film ne va pas si loin que ca, le pire est tout de mème en hors-champ (notamment un certain viol d'orbite) et surtout évoquer via des dialogues,ce n'est donc pas le film graphiquement le plus traumatisant que j'ai vu,mème si il reste évidemment bien plus corser que la moyenne.

L'occasion de suivre le basculement en une journée d'une Taiwan semble t-il post confinement, fatiguer des contraintes qu'avait engendrer une pandémie à faible mortalité et qui voit surgir une évolution fulgurante et terrifiante de celle-ci.

C'est regardable,avec quelques moment de vrais malaises,surtout lorsqu'il s'agit d'anticiper qui va péter les plombs en premier dans un groupe et de quel manière, l'acteur qui joue le business man éconduit dans le métro est à ce titre la révélation du film et le perso le plus marquant.

,le gentil petit couple en revanche,Jim et Kat, dont on suit le parcours pour se retrouver restera un peu fade à mes yeux, avec un final qui me laissera un peu de marbre.

Une curiosité,bien exécuter mais finalement plus sage qu'attendu.

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A most violent year, c'est un film que j'ai beaucoup apprécié, Oscar Isaac y est vraiment fabuleux.

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Lun Aoû 15, 2022 2:11 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
X de TI West (2022)
X" arrive dans nos contrées précédé d'une réputation plus ou moins sulfureuse. Pourtant, rien, que ce soit dans le nom du réalisateur (Ti West, habitué des prods horrifiques moyennes) comme des producteurs (Kid Cudi, un énième rappeur US dont tout le monde se fout et Sam Levinson, auréolé après le succès de la très surestimée Euphoria, une série teen trash qui se croit plus intelligente et profonde qu'elle ne l'est) ne laissait envisager que ça puisse être une bonne surprise.

Le résultat est donc exactement ce que j'attendais, à savoir un énième horror movie sans grande originalité, qui met 1h à démarrer, qui ne propose pas tant de meurtres que ça, qui n'est pas aussi choquant ou subversif qu'on a pu le vendre.
Dans les années 70, une équipe de tournage d'un film porno décide de tourner dans la propriété d'un couple de personnes âgées un peu bizarre. Évidemment, ils finissent pas se faire massacrer par les petits vieux.

Il faudra qu'on m'explique les raisons de cette mode de mettre des seniors comme meurtriers dans un film horreur. Ce n'est ni effrayant, ni bizarre. Ça ne l'était pas chez Shyamalan, ça ne l'est pas plus ici. C'est surtout insultant : vous serez aussi vieux un jour et pas sûr que vous vieillissiez mieux. Si vous avez des problèmes avec vos grands-parents, n'en faites pas un film merci.
"X" essaie plus ou moins de développer un vague propos en situant son action au Texas, terre conservatrice et puritaine (et en tentant vaguement de marcher sur les pas d'un Texas Chainsaw Massacre), mais tout ça semble plus flou et fumeux que vraiment pertinent. De la même façon, les motivations du couple le sont tout autant.

L'ensemble est donc dans la moyenne des prods horrifiques récentes, qu'on oubliera très vite après l'avoir vu. Vous avez sûrement plus intéressant à regarde

Les Nuits de Mashhad de Ali Abasi (2022)
Commençons déjà par mettre les choses au clair : "Les Nuits de Masshad" (Holy Spider en VO) n'est pas un film iranien. Ali Abasi a beau être originaire d'Iran, il a quitté le pays il y a plus de 20 ans et réside au Danemark. Et si le film évoque des faits réels s'étant déroulés dans la République Islamique, il a en fait été tourné en Jordanie. Pas grand chose à voir donc avec une nouvelle vague cinématographique venu d'Iran.

Le film s'inspire donc de meurtres commis au debuts des 2000 en Iran. Un sériel killer s'attaque aux prostituées. Il s'avérera qu'il s'agit d'un fanatique religieux, bien décidé à nettoyer le pays de ces femmes "impurs". Évidemment, la place de la femme étant ce qu'elle est dans ce pays au rigorisme religieux, les autorités ne se pressent pas pour arrêter le tueur et semblent même s'en féliciter. Une journaliste va prendre tous les risques pour trouver et arrêter le meurtrier.

On se souvient de Ali Abasi pour son précédent film, l'étrange Border qui lorgnait du côté de la mythologie scandinave. Cette fois, c'est plutôt du côté des codes du polar US qu'il s'inspire.
Et il le fait plutôt bien : thriller nocturne et urbain, aux meurtres brutaux filmés en gros plan qui retranscrivent parfaitement la haine qui anime ce tueur. Le tout doublé d'un discours politique et social. L'ensemble fonctionne bien, le suspens est efficace... mais le tout a malheureusement tendance à ronronner un petit peu.

Disons que Holy Spider a le cul entre deux chaises : entre thriller et critique social du pouvoir religieux en Iran, le film ne parvient pas à trouver le bon équilibre. L'aspect polar est agréable à suivre mais ne parvient pas à se hisser à la hauteur de ses modèles. Et la critique sur les autorités religieuses reste trop simpliste et timorée. Les flics peinent à vraiment s'intéresser à ce tueur, le pouvoir religieux n'apprécie pas trop les journalistes, on y parle bien sûr de l'obligation du port du voile... mais le film ne rentre jamais dans le vif du sujet.
Tout au plus, cet aspect prend un peu plus d'importance lorsqu'après son arrestation, le tueur devient un héros au yeux d'une certaine frange de la population, qui voit sa volonté de purger le pays comme un acte de foi totalement justifié. Mais là encore, tout ça n'est pas vraiment développé, expliqué et on reste sur notre faim tant on aurait aimé un point de vue un peu plus argumenter.

La scene finale divise encore un peu plus : devant la caméra, le fils du tueur explique en détail les actes de son père, le considérant comme un héros et rejouant les meurtres avec sa petite soeur, comme une sorte de passation et de banalisation du mal. Un point de vue pas inintéressant mais qui là encore aurait mérité d'être développé un peu plus et qui n'est pas vraiment le sujet ici.

Reste donc un thriller sympathique à suivre, avec une Zahra Amir Ebrahimi parfaite dans son rôle mais qui ne crève pas l'écran non plu et qui ne méritait pas forcément son prix à Cannes (mais bon, ça c'est toujours un peu le principe des remises de prix).Mais l'ensemble avait le potentiel d'être bien meilleur.

(4/6)


Mer Aoû 17, 2022 8:55 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Virus de John Bruno (1999)
Film mal aimé vu au ciné lors de sa sortie, qui fleure bon le nanar mais qui a quand même tout d'une bonne série B. Un casting pas dégueu, une histoire potable, de l'action, des SFX bancals mais "en dur" et des streums bio-mécaniques bien cradingues. Rien que pour ça, Virus aurait mérité plus d'amour. (moi, en tout cas j'ai passé un bon moment)

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Jeu Aoû 18, 2022 1:22 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Les aventuriers de la quatrième dimension (My science project) de Jonathan R Betuel-1985.

J'avait vu ce film à sa sortie en salle,tout gamin et je ne l'avait pas revu depuis,me souvenant vaguement que c'était sympa et d'un Tyrannosaure abattu au lance-grenade mais guère plus.

L'occasion de redécouvrir un type de film jeunesse/fantastique exposant une ambiance typique des 80's et dont la recette s'est bien perdu avec la fin de cette époque,malgré les tentatives occasionnel de la singer.

la nostalgie joue à fond,avec cette histoire de Michael (J Stockwell,acteur déjà vu dans Christine),lycéen passionné d'automobile d'un patelin et manifestement plus doué avec les moteurs que pour ses cours , qui dois présenter quelque chose pour l'examen que son professeur de science (Dennis Hopper en ex baba cool pour le coup nostalgique des 60's) lui impose pour obtenir la note suffisante pour ne pas être recaler.

Pour ce faire,il aura l'idée d'aller fouiller un dépôt militaire désaffecter, (dont l'intro nous informe qu'a la fin des 50's un ovni y à été entreposer avant que le président Ike n'ordonne sa destruction) il y récupérera un étrange artefact qui,une fois alimenter en énergie,entrainera des événements incontrôlables.

Je ne me souvenait pas que nos héros ,Michael et surtout son énervant compère Vince,était aussi insupportables mine de rien,ne se contentant pas de manquer un peu de profondeur,ils s’avèrent aussi très méprisants voire agressifs avec tout ce qui ressemble à un intello, c'est même un festivals à ce niveau,mais si on excepte ce point, j'ai passé un bon moment à redécouvrir ce film, aux effets spéciaux étonnamment soigner ,par exemple le t-rex de mon souvenir n'étant finalement pas décevant du tout.

L'occasion aussi de découvrir que Michael Berryman y jouait un petit rôle et les clins d’œil à Easy rider de Hopper,qui m'avait évidemment échapper à l'époque.
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Mer Aoû 24, 2022 6:24 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Venom : Let there be Carnage de Andy Serkis.

Pas aussi à chier que vendu. Hormis une bromance crypto-gay gênante entre Venom et Eddy, et dans une moindre mesure une absence (quasi ?) totale de sang, le film se tient dans son rôle de divertissement stricto-sensu.
Claytus et sa copine ont leur histoire à raconter, les sfx sont corrects et l'action sympa. On ne s'ennuie pas trop mais ça s'arrête là.

Moyen/6

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Mer Aoû 24, 2022 8:47 pm
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