Z'avez maté quoi hier soir ?
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DoctorBenway
Leprechaun
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Hellraiser IV (1996)
Zzzzzzzz. L'idée de montrer la fabrication de la boîte et de situer l'intrigue dans le passé est pas idiote en soi mais alors, ça ronronne très vite et c'est d'une laideur impardonnable. Sérieux, on dirait que le film a été tourné 10 and en arrière tellement c'est moche.
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Jeu Sep 22, 2022 11:10 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Thématique "Sous l'océan" Le Chant du Loup d'Antonin Baudry Evidemment, on pense à A La Poursuite d'Octobre Rouge et Das Boot, et si on est clairement pas au niveau en terme de mise en scène (et d'interprétation: En bon film français, il y a toujours à un moment, une réplique qui sonne faux, et des acteurs qui mangent leurs mots), hé ben c'est très loin d'être honteux. Mieux: Les vingts première minutes, en terme de tension, d'action, d'implication du spectateur, sont parmi ce qu'on a vu de mieux en France depuis des décennies. Alors certes, le film ne parvient pas vraiment à se maintenir au niveau sur toutes la longueur, et on peut d'autant plus regretter qu'il y ait ce passage à terre qui nous fait sortir du cadre du pur film de sous-marin, mais au final, ce serait faire la fine bouche face à un film français qui s'offre enfin les moyens de ses ambitions, et qui s'attaque à un genre donné avec intelligence mais sans jouer au petit malin. En espérant que ce ne soit pas, encore une fois, un espoir sans lendemain. Ponyo sur la Falaise d'Hayao Miyazaki Enfonçons une porte ouverte: Miyazaki est un génie. Mais il est aussi un génie protéiforme. Parce que certes, le bonhomme a nombre d'obsessions, de thèmes, de formules qu'il répète de film en film, et Ponyo offre, de fait, plein de liens avec le reste de son oeuvre (C'est très proche de Totoro ou de Mononoké pour la logique animiste et le message écolo qu'il sous-tend, le sorcier évoque directement celui du Chpateau Ambulant, les mamies rigolote font penser à la Dora du Chateau dans le Ciel), mais il y a un gouffre en terme de ton, de portée, de morale, entre ce film et Le Vent se Lève. Son film suivant oppose en effet à gentillesse et la naïveté infantile de celui-ci (et ce jusque dans le dessin, les décors semblant avoir été dessinés au crayon gras), un ton grave, mélancolique, et à l'optimisme de Sosuké et de Ponyo, la culpabilité d'une nation ayant pris part à la seconde guerre mondiale. Que deux films aussi différents, provenant du même auteur, soit à ce point des réussites, si ça ne trouve pas que Miyazaki est un génie, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Ah, et j'allais oublier: Meilleure chanson de générique de fin EVER. https://www.youtube.com/watch?v=kuWcwCJP6vM
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Dim Sep 25, 2022 5:07 pm |
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DoctorBenway
Leprechaun
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Hellraiser V : Inferno (2000)
Cinquième opus de la saga Hellraiser, "Inferno" est aussi le premier à sortir directement en DVD. Ce qui ne fait pas une énorme différence et ce qui est presque une surprise tant les deux précédents avaient déjà des gueules de DTV fauchés. Derrière la caméra, on retrouve Scott Derickson, tout jeune débutant à l'époque, embauché après un essai concluant sur une scène. Au casting, on retrouve Craig Sheffer, plus connu des ados des 00's pour avoir incarné Keith Scott dans la série One Tree Hill, dans le rôle d'un flic à la morale flexible qui se retrouve à enquêter sur la boîte infernale, sur un kidnapping d'enfant et sur un mystérieux ingénieur, tandis que son chemin est pavé de cadavre.
Et ma foi, ce cinquième épisode des aventures de Pinhead est plutôt pas dégueu. Mais très étrange. Parce qu'on y voit peu Pinhead, que le film oublie quasiment l'intégralité des sources mêmes de la saga et qu'il ressemble plus à un thriller psychologique qui marcherait sur les traces de Jacob's Ladder que d'une séquelle à Hellraiser. Et rapidement, les plus aguerris auront flairé l'entourloupe : c'est en fait un script indépendant, qui a été remanié pour être rattaché de façon un peu forcée à la franchise. Et ça se sent quand même beaucoup. En fait, les frères Weinstein ont été refroidis par le flop du précédent volet. Résultat : ce cinquième épisode est mis en chantier seulement pour conserver les droits de la saga. C'est à ce moment que Scott Derickson et son pote Paul Harris Boardman viennent présenter leur scénario intitulé "Darkness Falling", une histoire de flic traquant un serial killer et qui finit par confondre rêves et réalité. Dimensions Films décide donc de ne pas trop se casser la tête en faisant d'une pierre deux coups : ils achètent le scénario... à condition qu'il soit réécrit pour le rattacher à la franchise Hellraiser.
Par conséquent, malgré ça ou à cause de ça, l'ensemble s'avère étonnement sympa à regarder. Même si le script est un peu didactique et que les enjeux sont grandement simplifiés, qu'il avance avec des gros sabots et que le rebondissement final n'est pas une surprise, même s'il n'y avait plus de budget pour le maquillage des Cénobites et qu'on a donc collé des vieux masques tout cheap sur ses figurants, que parfois le film vire au Tarantino mongoloïde (la scène dans la forêt avec les cow boys qui font du kung fu) et que ça ne joue pas toujours juste, Derickson sait filmer un minimum correctement, il y a des bonnes idées (autant dans l'esthétique que dans l'écriture, la scène de l'hôpital par exemple) et on ne se fait pas chier. Je dirais même que pour un DTV, c'est nettement supérieur aux deux précédents volets. Bon, ce n'a plus grand chose à voir avec Hellraiser (même si ça tente de faire croire le contraire) mais ça reste un long métrage très correct, et un script qui aurait mérité d'avoir sa destinée propre.
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Dim Sep 25, 2022 9:58 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Bastille Day de James Watkins Un film qu'on connait surtout pour avoir été retiré des écrans suite à l'attentat de Nice, mais concrètement, vu le bouzin, je ne suis pas sûr que ça ait été un mal. Parce que c'est quand même très con. Un Paris de carte postale, des personnages et des situations plus clichés tu meurs, ça aurait suffit à faire un film juste bof-bof. Mais si on y ajoute une méconnaissance des institutions françaises et de leur fonctionnement en mode OSEF, un traitement guère plus fin des super agents de la CIA, hé ben on se retrouve devant un film hyper-con en plus d'être farci de clichés. Ca fait de la peine pour Idris Elba (en même temps, il a pas l'air d'y croire de trop), pour José Garcia (même si, par décalage, c'est marrant de le voir là) et pour James Watkins qui n'aura donc jamais vraiment transformer l'essai de son réussi Eden Lake
Navajo Joe de Sergio Corbucci Je pense que, parmi les westerns emblématiques de "l'autre Sergio", il ne me manquait guère que celui-là et Le Spécialiste (starring Johnny Halliday!) à voir. Et en effet, c'est tout à fait recommandable. l'intrigue est plutôt originale, mettant en avant la couardise et le racisme de certains pionniers de ce far-west, et si l'action n'est pas aussi pétaradante ou léché dans sa mise en scène que d'autres films, ça se suit sans déplaisir (Bon, il y a juste un problème avec les nuits américaines, nombreuses, qui font qu'on ne sait jamais vraiment si l'action est censé se dérouler de nuit ou si on a mal régler la luminosité de sa télé...). Et puis il y a Burt Reynolds qui est étrangement convaincant en indien (Sa coupe de cheveux n'est pas top dans ce film, mais j'avais jamais remarqué combien son faciès se prêtait bien à ce type de rôle) et une BO encore une fois mortelle du maestro Morricone.
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Lun Sep 26, 2022 7:39 pm |
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Jeorth
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
DoctorBenway a écrit: Hellraiser V : Inferno Oui, j'ai d’ailleurs longtemps défendu ce film comme étant un "spinoff" d' Hellraiser pas dépourvu d’intérêt est assez respectueux de l'atmosphère malsaine du truc. C'est un peu le film qui surnage dans l'océan de déception de l'essorage de la franchise, car hormis le 1-2 et donc le 5, on a eu droit à une belle brochettes de navets fauchés.... Surtout le dernier ( Hellraiser : Judgment) , qui aurait pu passer sans cette volonté de "briser" le mythe (et le Lore) dans ses dernières minutes, qui a pour conséquence de tout foutre en l'air. J'attends la mouture Hulu de pied ferme. 
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Lun Sep 26, 2022 10:34 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Volcano de Mick Jackson (aucun lien) Ah, ce mini revival du film catastrophe des 90's, où on boostait le traditionnel festival d'explosions de maquettes à coup de composing et d'images de synthèse! Bon, le problème, c'est que ça ne fait pas tout, parce que, si je suis sensible au plaisir simple du badaboum cinématographique, j'aime bien aussi que toute cette pyrotechnie serve un récit qui se tient, et des personnage un tant soit peu incarné. Et là, ben, c'est un peu pas du tout le cas. L'enchainement de catastrophes amenant à la naissance d'un volcan ne me semble pas très crédibles scientifiquement, (Je passe sur le fait que le-dit volcan attende gentillement qu'on lui ait bloqué sa première coulée de lave pour en faire dévaler une seconde), et les actes héroïques et autre morceaux de bravoure partent du principe qu'on a une suspension d'incrédulité doublée de kevlar. Quant aux personnages, c'est pareil: on y croit jamais, tous sont des clichés sans profondeur aucune, et particulièrement celui de Tommy Lee Jones, auquel on est pourtant sensé s'attacher. L'avantage, c'est que ça se prend tellement au sérieux que ça pourrait presque se regarder au deuxième degré (Ca doit être hyper fendard de le voir en compagnie d'un géologue...)
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Mar Sep 27, 2022 8:24 pm |
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ZobiZoba
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 Les naufragés du Carrouf
Pris d'un soudain endormissement hier soir au rayon télé du Carrefour en voyant des bandes annonces de films avec Kad Merad je fus réveillé vers 23h30, affalé contre un présentoir. Le temps de se requinquer en démarrant le barbecue d'exposition avec de sublimes côtes de porc et des chips parfum pesto-chevre et les deux seuls DVD potables que je trouvais pour occuper la soirée dans ce temple du consumérisme furent Sharknado 2 et 3.
Situé à New-York après des événements climatiques particuliers survenus à Los Angeles, Sharknado 2 nous met direct au parfum avec une tempête de squales s'abattant sur la ville: aéroport, métro et longues avenues voient des requins de toutes tailles et espèces s'abattre sur des new-yorkais qui finiront par s'insurger en armes pour nettoyer leurs rues de cette racaille. Ian Zeiring de la mythique série Becerly Hills s'offre ici le rôle d'une vie sous les traits de l'aventurier Fin Shepard, entouré de bombasses (Tara Reid, Vivica Fox et Kari Wuhrer) rivalisant d'ingéniosité pour ne pas finir croquées. Des ceos sont aussi de la partie comme l'infâme pédophile Jared Fogle, Billy Ray Cyrus, Kelly Osbourne ou encore Biz Markie. N'en attendant rien je passais ma foi un bon moment en m'engloutissant de généreuses parts de ribs arrosées de bières coûteuses avec Patrice le vigile qui passait dans le coin.
Peu avant de lancer Sharknado 3 nous fument rejoints par Georges un riverain du magasin récemment divorcé aux insomnies régulières dans l'attente du calcul du montant de sa pension alimentaire. Le film allait l'aider à relativiser ses soucis avec son festival de tempêtes de requins tombants au petit bonheur la chance sur la côte américaine après une grosse intro à Washington. Surprise de retrouver ce bon vieux David Hasselhof ainsi que Frankie Muniz qui connaîtra une mort cruelle, Ann Coulter que l'on pourrait qualifier d'Elizabeth Levy aryenne ou encore Lou Ferrigno et Bo Derek. Les cameos sont une force de la franchise à défaut de ses requins parfois convainquant mais souvent cheaps voir gonflables dans un cas. Le film prend de l'ampleur à la fin avec une séquence sans l'espace pour éradiquer une fois de plus cette calamité.
Voila ce qui fut une bonne soirée en compagnie de deux bons camarades, petite pensée pour Patrice qui a gentiment du laver et ranger le barbecue d'exposition à sa place et expliquer à sa direction pourquoi Georges s'était pendu grimé en bonne femme avec une corde de peignoir au rayon lingerie féminine du magasin tandis que je prenais sur moi de jeter les bouteilles de bières à la benne de recyclage.
3,5/6, une aventure humaine avant tout.
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Mer Sep 28, 2022 1:57 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Vos mésaventures n'excusent en rien le fait de cautionner des oeuvres telles que Sharknado, monsieur Zoba. (après, c'est sûr qu'en éclusant des bières, ça passe mieux)
JFK d'Oliver Stone Pas revenu depuis des lustres, et si j'avais été complètement soufflé à la première vision, je suis un peu plus nuancé aujourd'hui. Bon, que ce soit clair, ça reste une putain de bombe de film, l'opus le plus politique, polémique et engagé de Stone, servi par le travail de réalisation et de montage habituel du bonhomme (c'est hyper-composé, ça multiplie les formats, les points de vues, les niveaux de représentation), et un casting all-star qui est au diapason de la rage à peine contenu de Stone. Servi aussi par un scénario magistral, fruit d'un travail de recherche quasi-exhaustif. Mais c'est aussi par là que ça pèche, et là qu'est ma retenue certaine. Parce qu'à bombarder ainsi le spectateurs d'un flux aussi dense d'images, d'idées et d'informations, Stone oublie parfois de faire un vrai film. Ca se repose trop sur des mecs qui raconte des trucs, qu'on illustre avec reconstitution façon documentaire RMC Découverte certaines transitions laisse à croire qu'il manque un truc viré au montage. M'enfin, ça reste de menu défaut tant on est pris par le truc, et tant on se rend compte que, pour ce qui est d'exposer une conspiration, les complotistes à deux balles qu'on se paye aujourd'hui sont vraiment des gros mauvais.
After Earth de M. Night Chienmalade Hé ben j'ai pas détesté. Faut dire que je m'attendais tellement à une purge, et qu'en fait je n'attend plus grand chose de Shyamalan (Pour rappel, Split et Glass sont des glaviots à la face du chef d'oeuvre Incassable). Et si on y ajoute le bashing -mérité- autour de la volonté de Will Smith de faire de son môme une star, il y avait de quoi faire de ce film une cible facile. Pourtant, il y a deux-trois trucs pas trop mal, comme la représentation de cette société futuriste paramilitaire, et tout ce production design qui mêle bio-design, 70's et éléments souples (ça change des couloirs métalliques pleins de lasers), ou l'idée de ce simili-Predator qui se dirige aux phéromones (bon, après, c'est un peu débile aussi: C'est pas parce que tu dépasses ta peur que d'un coup tu pues plus la sueur). Même la relation père-fils, si elle est assez clichée dans son développement, fonctionne. et puis voilà. Le reste, bah, ça va du passable déjà-vu au franchement raté, avec des trucs bien débile (le vautour qui l'aide, mais WTF), le pire étant le passage à l'as complet du sous-texte écolo pourtant évident qu'on aurait pu sortir du film. Peut-être qu'en d'autres mains, ça aurait pu être un bon film...
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Mer Sep 28, 2022 8:46 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Kandisha d'Alexandre Bustillo et Julien Maury J'ai pas trop suivi le parcours de Bustillo-Maury, d'autant que les retours, film après film, étaient pas reluisant malgré l'amour évident du genre qu'ont les deux bonhommes. Aussi j'ai été agréablement surpris par ce Kandisha, petit film sans prétention mais efficace, bien fait, avec quelques idées de réal réussies, un monstre/boogeywoman qui fait le job et des mise à mort au gore bienvenu. En plus, même si ça mange toujours la moitié de ses mots, le casting est crédible et joue plutôt bien, et ça a la bonne idée de ne voir son environnement "banlieue" que comme un apport, un terreau au film et son sujet, plutôt que de vouloir alourdir celui-ci d'un discours quant à ce contexte. Bref, c'est simple, honnête, et c'est bien.
Du Mou dans la Gachette de Louis Grospierre On connaissait la Blaxploitation, la Bruceploitation (les films avec des sous-Bruce Lee), hé ben voilà un exemplaire d'Audiardploitation! On sent en effet, dans ce film, la volonté de surfer sur les succès du "petit cycliste", les Tontons Flingeurs et Barbouzes en tête, reprenant pour ça Bernard Blier, Jean Mothafuckin' Lefebvre, Francis Blanche, et le gimmick des flingues à silencieux qui font des bruits rigolos. Ca reprend aussi (mais je ne suis pas sûr que ce soit fait exprès) le côté "la vie quotidienne pas super glamour des gangster" du Touchez Pas au Grisbi de Becker, ainsi que le décalage, présent dans pas mal de ces films, entre ces truands à l'ancienne et la modernité gentrifiée des Trente Glorieuses. Le problème, c'est que ça n'est pas très écrit, ni dans le scénar (Audiard faisait au moins l'effort de plagier des romans noirs.), ni dans les dialogues, quelconques, et que ce n'est même pas très bien réalisé, le film passant à côté de pas mal d'idées et d'effets comiques qui, avec des bêtes comme ses trois têtes d'affiches, aurait fonctionner nickel.
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Jeu Sep 29, 2022 8:11 pm |
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DoctorBenway
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Blonde de Andrew Dominic (2022)
Le film a fait illusion pendant les 10 premières minutes, le temps d'une séquence d'intro tragique et traumatisante. Ensuite, je me suis fait chier tout le long du film. Le souci quand vous voulez expérimenter sur la forme, c'est de perdre de vue ce que vous voulez raconter. C'est toute la difficulté de l'exercice quand vous voulez casser la narration classique : réussir à conserver l'intelligibilité du propos. Et c'est bien là que Andrew Dominic pêche : il fait joujou avec la technique, alterne noir & blanc et couleur, alterne les format d'image, fait des coupes, des ellipses, brouille la frontière entre rêve et réalité, entre réalité et fiction, entre Norma et Maryline, souvent dans ce qui finit par ressembler à de la branlette intello. Le film finit vite par devenir bavard, pompeux, longuet (2h46 quand même !) et si on voit assez bien où le film veut en venir, je n'ai jamais réussi à m'intéresser au personnage, ni à éprouver la moindre émotion. C'est là le plus gros souci du film : à vouloir tellement expérimenté, le film en devient une curiosité visuelle plus qu'autre chose, anéantissant tout le reste. Et une curiosité par forcément super jolie (il y a des idées un peu laidenet tape à l'oeil, genre les draps qui se transforment en cascade ou ce fœtus en 3D pour nous signifier qu'elle est enceinte). Dans le genre, j'ai pensé au récent "I Think of Ending Things" du Charlie Kaufman, sorti aussi sur Netflix, autre tentative de psychologie de comptoir lénifiante et autre tentative ratée de la part de la plate-forme de cibler un public plus cinéphile, sans jamais vraiment comprendre de quoi il s'agit.
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Jeu Sep 29, 2022 11:48 pm |
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Moody
Moi je..
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le casting fait mouche au moins, mais sinon oui, c'était décevant.
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Ven Sep 30, 2022 5:38 pm |
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ZobiZoba
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 Les naufragés du Carrouf 2
Suite à des déboires concernant mon ipad je dois me contenter d'une ruse de sioux pour accéder à un navigateur internet sans onglet qui deconne à chaque pop up, ce qui me limite à mater des films sur youtube, que je romancerai bien sur en crises de narcolepsie au rayon télé du Carrouf local.
C'est suite à une dégustation de lamelles de gruyère sur des crackers au pavot un peu trop corsés que je me retrouve cette fois ci devant Mutants de David Morlet avec Helene de Foutrerolles. Ça demarre bien mais presque tout le casting meurt dans une scène stupide et mal foutue et on se retrouve avec Nini de Fougerolles qui court en haletant d'un couloir à un entrepôt, suivie par des zombies qu'on voit paradoxalement peu. Sacré daube, connaissant les moeurs du cinéma on peut se demander si le film a été uniquement monté pour qu'un producteur lubrique puisse coincer Helene de Fougerolles en peignoir dans une chambre de Formule Un.
Patrice le vigile est passé partager quelques bières et tranches de saucisson mais le film ne l'a pas autant intéressé que les tempêtes de squales, j'ai senti qu'il s'inventait des missions pour s'enfuir. J'ai moi-même du scier un barreau dune fenêtre au premier étage pour pouvoir m'échapper avant la fin.
1/6, pour les 10 premières minutes ou on se dit que ce sera pas si nul
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Ven Sep 30, 2022 5:53 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
DoctorBenway a écrit: Blonde de Andrew Dominic (2022) (...) alterne noir & blanc et couleur, alterne les format d'image, fait des coupes, des ellipses, brouille la frontière entre rêve et réalité, entre réalité et fiction (...) Il fait du simili Oliver Stone, en fait. (enfin, le Oliver Stone de quand il était encore un bon réal) Sinon: Battleship Island de Ryoo Seung-Wan Gros film de guerre/film de prison/drame historique qui revient sur une des nombreuses pages du catalogue "atrocités commises par les japs, collection 39-45". Alors, cinéma coréen oblige, ça en fait un peu des caisses, avec du pathos à gogo, du sang de la sueur et des larmes, toussa. Mais le bon point, c'est que si les méchants (japonais) sont très méchants, les coréens eux-même ne sont jamais de beaux héros propre sur eux. On a de la lâcheté, de la traitrise, de la bêtise, de l'instrumentalisation d'un discours patriotique que le film aurait pu facilement mettre en exergue. Bon, ceci dit, on y échappe pas totalement non plus, puisqu'on ne voit des japonais que ces soldats-maton sadiques et corrompus, avec en bouquet final (ouais, je spoile) la bombe sur Nagasaki et cette phrase "il y avait aussi des coréen là-bas". limite-limite, quand même. Sinon, c'est proprement mis en scène, avec quelques plans et mouvements d'appareils pas dégueu, même que l'utilisation du sur-usité Esctasy of Gold du maestro Ennio passe plutôt bien. Mieux en tout cas que la place laissé à la gamine qui passe les deux du film a chialer... The Limey de Steven Soderbergh Drôle de petit polar datant du moment où Soderbergh hésitait encore entre être un cinéaste auteur ou un réal de blockbuster (mais s'est-il décidé un jour?). Drôle de film, donc, puisque son intrigue simple et linéaire est compliquée bizarrement par un montage déstructuré, qui pourrait signifier une perte de repère du personnage principal, alors qu'en fait non, puisque ce dit-personnage est un monolithe marchant droit et que lorsque le récit offre des rebondissement, le montage se simplifie, se normalise. On peut donc y voir une vaine expérimentation de Soderbergh, et on sent qu'il essaye des trucs (un perso de sous-fifre assez tarantinesque dans l'écriture, ou l'utilisation d'image du film Pas de larmes pour Joy en guise de flashback par exemple), mais ça ne marche pas toujours. Reste donc le plaisir de voir ce casting de mecs trop rare à l'écran: Terrence Stamp, Peter Fonda, Bill Duke, et un Joe Dallesandro qui a pris cher depuis l'époque Warhol...
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Ven Sep 30, 2022 8:10 pm |
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ZobiZoba
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 Pire que Sharknado
L'année du requin de Zoran et Ludovic Boukherma (2022) Rescapé de la crise COVID le cinéma français se devait de revenir en forme pour renflouer ses caisses, quoi de mieux qu'un film de requin pour remplir les salles. Hélas, comme trop souvent, cette nouvelle tentative d'un cinéma de genre moderne à la française est une infâme souillure dont l'effet repoussoir en salles tombe comme un camouflet pour cette clique de branleurs du type Kad Merad/Robins des bois Citation: Box-office
Le jour de sa sortie, en France, le long-métrage de comédie engrange 17 779 entrées, dont 4 222 en avant-première, pour 482 copies. Le film se place en seconde position du box-office des nouveautés du jour, derrière Bullet Train (106 026) et devant En décalage (916). La comédie des frères Boukherma semble peiner à trouver son public au bout d'une première semaine d'exploitation en ne réunissant que 72 629 entrées pour une entrées au box-office à la 8e place, derrière la comédie Menteur (109 332) et devant le thriller policier La Nuit du 12 (54 557)
Alors après ce bide retentissant précédé d'une solide réputation d'étron fumant tant parmi la critique que chez les spectateurs, ayant poussé 5 spectateurs à courrir vers l'estrade pour frapper les réalisateurs au visage durant des rencontres d'avant-première et après avoir poussé au suicide 2 acteurs et 1 figurant ainsi qu'un pugilat avec des acheteurs italiens au marché du film qu'en est-il vraiment de cette oeuvre? Sans surprise c'est pis que nul, une arnaque totale avec un putain de requin en mousse au body-count déplorable! Il est vraiment en mousse cet enculé, il ne fait illusion que dans les scènes où on ne voit que l'aileron et y'a meme une scène honteuse ou ils arrivent à l'endormir et le machin remonte à la surface pour un plan parfaitement grotesque genre jouet de plage qui flotte sur le dos. Marina Foïs, mutique avec sa tronche de quetch souvent en gros plan, est accompagnée d'un Kad Merad inutile en homme au foyer qui réconforte sa gendarmette et l'immense Jean-Pascal Zadi est sous-employé et une des deux victimes et demi du requin dans une scène incompréhensible et navrante. On se croirait devant un film TF1 sur deux cons qui vivent dans une cité balnéaire de Gironde, la seule scène qui rompt quelques instants le train-train de leur morne existence cest quand Foïs se fait casser la gueule par les 2 fils d'une victime après quelle ait décidé de juste endormir et relâcher la bête plus loin (?). 0/6, boycottez ce film et quand vous le verrez dans les bacs de Noz rayez les blu-rays au cutter.
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Lun Oct 03, 2022 3:29 pm |
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nosfé
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Halloween 2 de Rick Rosenthal (mais quand même bien téléguidé par Big John) Autant j'ai vu l'opus original (que dis-je, séminal!) de Carpenter, autant je n'avais encore pas vu sa suite directe. Et on est clairement face à un très bon slasher, loin de la gaudriole qui va s'emparer du genre (et que j'aime bien aussi) quelques années plus tard, avec tout ce qu'on demande, du tueur qui a clairement le don d'ubiquité aux meurtres graphiques et variés dans leurs exécutions, le tout avec une ambiance assez lourde une vraie place au suspence, et un bon développement des personnages (le lien entre Michael et Lauris, très bien amené). Après, ce n'est pas non plus exempt de défaut (La nuit dure combien de temps à Haddonfield? Laurie est la seule patiente de tout l'hôpital?) et on pourrait regretter, justement en comparant avec ce qui a été fait ensuite, que ça manque de bodycount et gore qui tâche. Mais du coup, j'ai envie de revoir Cold Prey2, qui reprend le même postulat (suite directe dans un hosto) et que j'avais beaucoup aimé à l'époque.
Dracula de Dario Argento Alors, je suis tout à fait près à faire preuve d'indulgence. Je suis tout à fait près à admettre que je ne l'ai pas vu dans les meilleures conditions, et je laisse le bénéfice du doute quant à la possibilité que la re-conversion en 2D après un tournage 3D ait pu nuire au rendu du truc. Mais quand même: Ca fait mal de voir que la rencontre entre un des maitres de cinéma de genre à l'italienne et la plus grande figure du fantastique donne lieu à une telle bouse. L'histoire n'est qu'une resucée de Stoker sans imagination par quelqu'un m'ayant qu'un vague souvenir du roman. Les décors puent la misère, Argento ne se fatiguant pas à donner vie à ses décors naturels ou à rendre réaliste ses décors carton-pâte, la lumière est ultra-scolaire, et la réal sans la moindre imagination font que le tout pue l'amateurisme ou le j'm'enfoutisme. Même chose au niveau des CGI, qui ont au mieux 25 ans de retard (c'est juste dégueulasse, et Argento pousse le vice à nous les montrer en gros plans et à les utiliser quand des effets physiques auraient été mille fois mieux), et de l'interprétation (Asia, je l'aime, mais elle n'a jamais été très bonne actrice, et on a de la peine pour Rutger Hauer, qui semble se demander ce qu'il fout là). Bref, ça ressemble à une mauvaise télénovela qui se serait délocaliser en Roumanie pour faire des économies et devenir encore pire. Rien à sauver.
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Sam Oct 08, 2022 1:34 pm |
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Jeorth
Leprechaun
Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:31 pm Messages: 699
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Cabin in the Wood de Drew Goddard
Comme au premier jour : un bon petit film horrifique/pastiche avec un excellent pitch qui ose aller jusqu'au bout du truc avec une fin nawak et excellente. C'est drôle, gore et il y a Amy Acker. Le truc n'a pas pris une ride, s'amuse avec les codes du genre, les SFX on bien tenu et on ne s'ennuie jamais.... Top.
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Dim Oct 09, 2022 11:22 pm |
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nosfé
Gremlins
Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm Messages: 821
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Avengers: Endgame des frères Russo Ben heureusement qu'ils ont découpé ça en deux avec Infinity War, parce que poutain, que c'est long pour pas grand chose! Et que ça se prend au sérieux, traumatisme larmoyant et tout, pour, encore et toujours, nous ponctuer juste après le truc d'un gag facile! Et que c'est décevant que de voir, comme ultime ressort scénaristique d'une mayonnaise qu'on nous fait montrer depuis 15 ans et quoi? 20 films, une bête histoire de voyage dans le temps qui se permet de moquer des classiques du genre mais n'en respectent jamais les fondamentaux! Que c'est avare en scène d'action digne de ce nom, et que, quand celles-ci arrivent, c'est si platement mis en scène! Et que ça se repose sur du fan-service facile pour n'être au final que ça, un gros véhicule à fan-service, considérant que ceux-ci seront trop content de voir tous leurs héros pour vouloir, en plus, qu'on raconte quelque chose de neuf avec eux! Bref, un truc qui se veut tonitruant et épique, mais dont on retient surtout la fadeur.
Galaxina de William Sachs Série Z de SF au budget que l'on devine rachitique, et qui lorgne éhontément vers Star Wars et Alien (et peut-être aussi un peu Dark Star, parce qu'on a quand même Dean Cundey comme chef-op, qui deavit avoir un trou dans son planning entre deux Carpenter). Au point d'ailleurs de s'en dédouaner en jouant la carte de l'humour et de la parodie. Le problème, c'est que c'est à peu près aussi drôle de c'est riche. En fait, le truc le plus marrant, c'est que rétrospectivement, le film parodie aussi (et de manière plutôt maligne) Prometheus et Covenant . Parce qu'avec le personnage de Galaxina, androïde qui entretient le vaisseau quand le reste de l'équipage est cryogénisé, et qui se met en quête de son humanité, hé ben il annonce le David de Ridley Scott! A la différence que, plutôt que tourner en mode colonel Kurtz, Galaxina, étant elle une humanoïde au physique avantageux, hé ben elle le fait pour accèder aux fantasmes du membre d'équipage dont elle s'est éprise. Bon, ça ne rend pas le film meilleur et pas forcément plus drôle, surtout si on prend en compte que Dorothy Stratten, interprète de Galaxina ayant surtout sur son CV un titre de playmate de l'année, a été assassinée par son conjoint peu après la sortie du film...
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Mar Oct 11, 2022 8:49 pm |
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DoctorBenway
Leprechaun
Inscription: Jeu Oct 08, 2020 6:52 pm Messages: 784
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
nosfé a écrit: Avengers: Endgame des frères Russo Ben heureusement qu'ils ont découpé ça en deux avec Infinity War, parce que poutain, que c'est long pour pas grand chose! Et que ça se prend au sérieux, traumatisme larmoyant et tout, pour, encore et toujours, nous ponctuer juste après le truc d'un gag facile! Et que c'est décevant que de voir, comme ultime ressort scénaristique d'une mayonnaise qu'on nous fait montrer depuis 15 ans et quoi? 20 films, une bête histoire de voyage dans le temps qui se permet de moquer des classiques du genre mais n'en respectent jamais les fondamentaux! Que c'est avare en scène d'action digne de ce nom, et que, quand celles-ci arrivent, c'est si platement mis en scène! Et que ça se repose sur du fan-service facile pour n'être au final que ça, un gros véhicule à fan-service, considérant que ceux-ci seront trop content de voir tous leurs héros pour vouloir, en plus, qu'on raconte quelque chose de neuf avec eux! Bref, un truc qui se veut tonitruant et épique, mais dont on retient surtout la fadeur.
Je crois que la bataille finale est l'un des trucs le plus laids vu au cinéma  .
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Mar Oct 11, 2022 11:16 pm |
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nosfé
Gremlins
Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:48 pm Messages: 821
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Et la Tendresse?... Bordel! de Patrick Schulmann Je connaissais ce film via les répliques (que dis-je, les saillies!) du personnage de Jean-Luc Bideau (champion du monde de zizicoptère!). Et concrètement, je m'attendais à un truc qui aurait autrement plus vieilli. Parce que certes, ce film à sketches nous présente une série de scènettes fortement marquées par ces années 70 à base de liberté sexuelle où l'adultère était aussi normal que de considérer qu'une femme devait rester à la maison à s'occuper des mômes. Et oui, hormis ces saillies et répliques parfois drôlatiques, ça ne vole pas bien haut. Mais si le film vieillit peu, c'est qu'on peut y trouver des choses sur les rapport hommes-femmes, sur la question du plaisir féminin ou celle, autrement plus grave, du consentement qui restent, malheureusement, tout à fait d'actualité. Bref, on a encore du chemin à faire.
Virus de John Bruno C'est pas mal, en fait, cette petite resucée d'Alien/Aliens sur un bateau, et qui évoque pas mal Un Cri dans l'Océan (Qui a copié sur qui?). On a même un petit côté cyberpunk avec cet ordinateur central qui semble tout droit sorti de Tetsuo 2. Bon, passé les ponts avec d'autres films, c'est aussi, quand même, une grosse série B avec du gore gentillet, une foire aux animatroniques (un poil patauds) et de jolis maquettes qui font bien plaiz (et je passe sur le monstre final dont les CGI ont plutôt bien vieillis), et puis un cast qui cabotine gentillement aussi, Jamis Lee encore en mode Final Girl, mon pote Donnie Sutherland encore en vieille crapule, et William Baldwin qui, si il n'est pas le plus mauvais de la fratrie, reste quand même la principale source d'inspiration de Jaden Smith en terme d'acting (sourcils froncés exprimant l'inquiétude, et c'est tout). Bon, ceci dit, je préfère un poil le Stephen Sommers, plus fun et décontracté.
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Ven Oct 14, 2022 9:00 pm |
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Jeorth
Leprechaun
Inscription: Lun Mar 11, 2019 9:31 pm Messages: 699
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 Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Shin Ultraman de Shinji Higuchi : Mouaif. J'avais été hypé par le pitch et l'événement "crossover" avec Godzilla en ce moment sur certains medias... Mais au final c'est mou mou, ça manque d'ampleur et de dynamisme, bien loin d'un Shin Godzilla vitaminé et au combien plus généreux en ambiance. Déçu.
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Dim Oct 16, 2022 11:30 pm |
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