Longlegs:

L'agent du FBI Lee Harker, une nouvelle recrue talentueuse, est affectée sur le cas irrésolu d'un tueur en série insaisissable. L'enquête, aux frontières de l'occulte, se complexifie encore lorsqu'elle se découvre un lien personnel avec le tueur impitoyable qu'elle doit arrêter avant qu'il ne prenne les vies d'autres familles innocentes.



Longlegs est un film qui m'a laissé avec plein de questions, l'histoire, la manière d’être raconté, la mise en scéne, font de ce film quelque chose de tellement de particulier, qu'on ne sait pas comment le catégoriser. Mais si je devais le décrire, je dirais un silence des agneaux, ou Hannibal Lecter a fusionné avec le tueur que Clarice Starling traque. C'est tellement indescriptible le ressenti que l'on a devant ce film, que l'on mettra probablement plusieurs semaine avant de le digérer, et d'apporter une analyse plus profonde. Les explications apportés et la résolution, sont tellement what the fuck, qu'elle sont incroyablement bizarres a accepter. Je vais m’arrêter sur un personnage incarné par Nicolas Cage, pendant tout le film, je me suis posé la question de savoir si c’était lui qui joué le personnage tellement j'ai eu du mal à reconnaitre, que ce soit par son physique, que par son jeu, qui m'a totalement, pris à revers. Je ne savais pas quoi en penser, c’était à l'image du film, insaisissable, complétement barré. Pour ce qui est des défauts du film, il y a une lenteur, qui finira par faire décrocher facilement certaines personnes, malgré de jolis plans bien travailler. Longlegs est un film qui vaut la peine d'avoir vu, tellement unique, qu'il montre que c'est pour cela que le cinéma existe.

Il n'y a aucune question en suspens, tout est expliqué en long, en large et en travers. C'est un pur produit commercial, un truc bien pensé, qui a su susciter l'attente à coups de teaser mystérieux et d'une promo bien rodée mais dans le fond, c'est un banal thriller (qui vire au fantastique nawak sur la fin) qui fait croire à une complexité par un montage obscur. C'est une belle escroquerie, un truc qui recrache ses influences (Zodiac, Le Silence des Agneaux...) sans vraiment les avoir digérer.

Je ne sais pas, Longlegs m'a fait un effet particulier, peut etre la manière de raconter, cette ambiance posé dans le film, ou on sens un menace tout le temps, les angles de caméras assez insolite et anxiogenes.

Moi cela a eu plus d'effets sur moi, peut etre que je n'attendais rien de ce film et il m'a finalement supris.

Au moins il m'a fait de l'effet, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de fillms.

L'ambiance pesante et glauque est en effet ce qu'il y a de mieux dans le film, et heureusement pour le fond maladroit voir bancal que la forme (et le casting) réussisse presque à le faire oublier. C'est une proposition originale bienvenue, mais le fils Perkins a encore des progrès à faire dans l'écriture, a contrario d'un style qu'il maitrise et n'a plus qu'à dérouler aisément.

THE MONKEY, son prochain film va sortir l'année prochaine, on verra si il est une déception comme Eli Roth ou Greg McLean ou s'il confirmera comme James Wan.

Je sais pas si je le comparerais à Roth ou McLean. Ces deux cinéastes ont livré leur meilleur film dès le début et un long métrage qui a marqué les esprits, qui restera dans les mémoires. Est ce qu'on se rappellera de Longlegs? Pas sûr du tout. Si je devais faire une comparaison, ce serait plus avec un Christopher Smith par exemple, un type qui a commencé à faire des films très sympas, où on décelait un potentiel certain pour assez rapidement pondre le chef d'oeuvre qu'on espérait, en l'occurrence Triangle.
Et encore, est ce qu'on peut comparer Longlegs avec Creep ou Severance? Perso, le film de Perkins est déjà bien loin d'arriver au niveau de ces deux là.

J'ai vu son graetel et hansel, et je l'ai pas trouvé génial mais pas non plus ouf. Il fait partie de ces films ou l'horreur repose sur l'ambiance, avec un rythme lent et posé. Je crois que l'on appelle cela l'horreur elevated.

Je vais regarder à nouveau February dont le grain de l'image m'avait rebuté et son autre film sur Netflix, I Am the Pretty Thing That Lives in the House

Gretel et Hansel reste son meilleur jusqu'ici.
I Am the Pretty Thing That Lives in the House c'était pas terrible malgré le bon boulot de l'actrice.

J'ai vu Gretel et Hansel, que j'ai trouvé assez moyen même si il y a des choses positives que j'ai apprécié.

Je suis mis sur February et je ne sais pas si c'est moi, ou le film mais je me suis endormi au moins 2 fois devant le film avant de le finir.

Je crois que j'ai compris, le fonctionnement de Oz Perkins, il nous donne ses films avec avec des indices posés ici et là, afin de nous laisser reconstituer le sens du film nous même, en comblant les vides qu'il a laissé volontairement.

Le réalisateur ne veut pas faciliter le spectateur dans sa compréhension de l'histoire, il nous donne un puzzle à résoudre, et avec un rythme lent voir soporifique, ils nous découragent presque de le résoudre.

Il ne succombe pas aux ficelles du film d'horreur, les jumpscares, sont proscris. Le suspense réside dans une atmosphère anxiogène savamment distillée, et des plans froids et peu rassurants, ne nous donnant jamais un sentiment de sécurité, sans définir précisément la menace.

En négatif, je reprocherais que le film est trop hermétique et que son rythme lent peut découragé certains de le regarder jusqu'au bout. Mais pour ceux qui le regarderont, la fin ne vous récompensera pas, c'est a vous de faire votre film February.

Vu hier soir. Déçu.
Le premier tiers du film est oppressant, l"exposition est parfaite, le jeu d'acteur et la photographie bien dans le ton. L'ambiance et l'histoire est bien plantée.
Le deuxième tiers du film installe un ventre mou qui commence à faire douter de la proposition.
Le dernier tiers achève de décevoir... Entre twist mal placé, surexplication, grand guignol et poncifs... On soupire.

C'est vraiment dommage. Autant l'accoutrement du Longlegs "pourrait" passer si le film ne fonçait pas tête baissée vers le mur cheesy-provoc' en contrepied du début. Le déséquilibre entre thriller psychologique et gaudriole iconoclaste est trop marqué...
Pas un mauvais film mais une grosse déception.

3/6

HAIL SATAN !

Pour moi ca a été une experience particuliere, et franchement nicolas cage devrait recevoir un oscar, sa prestation, son maquillage, l'a completement effacé, Longlegs risque restait un bon moment dans l'inconscient collectif tellement il marque, il desarconne...

Moi c'est justement le maquillage qui m'a sorti du truc. Trop grossier. C'est ce que je reproche aussi au film... Vouloir créer un croquemitaine efficace ne passe pas forcement par une tonne de latex et un cabotinage excessif... J'aurai été plus dérangé par un Longlegs "humain" qu'on aurait eu du mal à cerner.
Pour l'exemple : Mister Frost (1990) avec Jeff Goldblum. Thriller psychologique sur fond d'enquête et de mysticisme également, mais avec un suspect dont on ne saura jamais vraiment, même avec le plan final, si c'est le Diable ou pas.
Je t'invite à voir ou revoir ce film.
A mon sens, Longlegs manque de finesse.

j'ai déjà vu Mister Frost, c'est un souvenir d'enfance, mais je comprends, ce que tu veux dire Nicolas Cage serait l'exact opposé de ce type de personnage, il faudrait une menace avec un visage plus banal, ce serait compliqué.

Ce ne serait fondamentalement pas plus compliqué, mais ça demanderait plus de talent du réal'...