Je l'avais regarder justement a cause de l'affiche, au bout de 20 minutes, j'ai arrêté tellement le film était mal fait, mal réalisé.

J'ai pensé que Larry Cohen était un piètre réalisateur malgré le scénario de Phone Game, et son épisode serial autostopeur dans l'anthologie Master of Horror.

Mais si son film meurtres sous contrôle, ou panique dans le ciel est mieux réalisé que Stuff, je dis pas non à une second chance.

Ouais, bon, on va pas se mentir non plus, meurtres sous contrôles c'est pas du Mc Tiernan.

Mais c'est un morceau de pelloche avec des passages hallucinants qui te retournent la cervelle, si je devais citer un film comparable, ce serait l'emprise de Bill Paxton.

L'emprise ou Bill Paxton pousse ces deux fils à tuer des gens qui sont en fait des démons, avec une hache éclairé par les cieux.

Je m'en souviens mais la fin valide la point de vue du pere ou j'ai pas compris, en fait les victimes sont vraiment des démons.

C'etait pas vraiment une critique contre le fanatisme, ( assez ironique quand on voit les flammes qui recouvrent toute la région de Los Angeles dont Hollywood après que Pereza Perez ait été récompensé aux golden globe).

Malveillance de Jaume Balagueró (2011)
Je ne connaissais que Rec de ce monsieur Balagueró mais je vais commencer à m’intéresse à sa filmographie car ce putain de thriller avec un concierge fou thrill vraiment fort. C'est donc l'histoire d'un concierge misanthrope, malade de voir des gens heureux alors le soir pendant qu'ils dorment, parfois avec une généreuse dose de chloroforme, il leur prépare des mauvais tours pour rendre leur vie merdique.

C'est vraiment un film perturbant... Balagueró filme le bonheur comme une pub Nutella (avec le pot dans le cadre pour que ce soir bien clair) donc on est un peu tenté d’être du coté du concierge sauf que cet enfoiré va loin, très loin, vraiment très très très très loin pour pourrir la vie d'une fille dont le moral semble inépuisable. A partir de la moitié du film, lors d'une scène au suspens bien tendu, on en vient à souhaiter qu'il se fasse choper mais on en est qu'à la moitié du film... c'est vraiment fort parce que à partir de là on se demande à quel point exactement le mec est cinglé et on est presque rassuré de ne pas le voir commettre certains crimes. Ha bordel quel film! Il eut peut-etre été plus judicieux de lui donner une suite plutot que de s'acharner à faire deux Rec de plus.

5/6, vraiment immoral et méchant

Namého?! The Stuff c'est très sympa!
Alors oui, c'est du pur Larry Cohen (Un pitch accrocheur, une affiche qui vend bien le film, un scénar qui exploite honnêtement et correctement son sujet, une réalisation correcte mais qui ne cache jamais le maigre budget et un tournage parfois à l'arrache) mais ça a son charme. Pour moi, c'est un bon film bis, avec certes des faiblesses, mais efficace et tout. Et Meurtre Sous contrôle est un chef d'oeuvre.

Sinon, vu ce week-end:

Un Homme est Mort de Jacques Deray
Deray abandonne un temps le polar Franchouillard pour un polar tourné à Los Angeles, et Delon et Belmondo pour Trintignant. Et ça lui réussit, parce que le dépaysement, la barrière de la langue, et le côté froid inhérent au jeu de Trintignant font qu'on a un film par moment très silencieux, presque contemplatif, ce qui lui donne un sacré personnalité. Du coup, la fusillade finale, déchainement de violence à bout portant, surprend et fait plaisir. L'intrigue, simple, est bien tenue, et si Trintignant est nickel en gangster paumé, il est bien soutenu par un casting solide, avec Roy Schneider en antagoniste, Angie Dickinson, Michel Constantin qui passe faire coucou, et Ann-Magret, plus poupoupidesque que jamais.

Jour Maléfique (ou The Fifth Cord, ou Giornata Nera Per l'Ariete) de Luigi Bazzoni
Un Giallo dont le postulat de départ est intéressant : Un tueur zigouille un à un des gens de la bonne société qui ont passé leur réveillon du 31 ensemble, et on suit l'enquête d'un journaliste qui était de la soirée, mais trop bourré pour s'en souvenir. En plus, le journaleux en question est joué par Franco Nero, la photo est dû à l'immense Vittorio Storaro, et la musique est de Morricone. Malheureusement, c'est à peu près tout, car le film tourne à l'enquête mollassonne, les mise à mort ne sont pas très originale, et si elle nous vaut une baston cours-poursuite à pied pas trop mal, la résolution et le mobile des meurtres est dans la droite lignée du giallo de base: Capillotractée.
Bon, après, on a aussi le fond habituel du genre, avec dénonciation d'une petite bourgeoisie décatie et perverse, et un truc pas déconnant en terme de mise en scène, où Bazzoni et Storaro multiplient les plans sur une architecture géométrique et vide, des intérieurs et extérieurs urbains froids et déshumanisés.

Ha bein tu sais, je me refais les vieux machins des années 80' et après avoir revu La Galaxie de la Terreur, La Nuit de la Comète, Pumpkin Head et Apocalypse 2024, franchement The Stuff fait sacrément pâle figure.
"Sympa" n'est pas le premier mot qui me viendrait à l'esprit.
J'ai Liquid Sky sous le coude, hâte de découvrir ce qui se cache derrière l'affiche.....

Cette jaquette des enfers, bordel, j'étais pas prêt.

Apocalypse 2024 c'est beaucoup mieux que tout le reste non? Je l'ai vu hier soir en qualité pourrave sur youtube c'était trop cool! C'est un peu le MadMax que j'ai toujours rêvé de voir: plus de bagnoles, plus d'essence et on se bagarre en haillons dans la poussière pour des boites de sardines. Et y'a des bourgeois déguisés en clowns qui vivent sous terre! Mon Dieu tout ce bonheur dans un seul film! Et des viols dans tous les sens mais on en voit aucun alors que c'était la mode de filmer des viols à l'époque! Non franchement quelle classe! Voila un film qui redonne ses lettres de noblesse à la misogynie.

6/6, si vous devez être misogyne soyez misogyne comme Prof

Le cannibalisme final entre deux blagues du gars et de son chien. Priceless.

Judgment Night de Stephen Hopkins
Depuis le temps que je voulais le voir ! Parce que certes, il y a l'énorme album de duos rap/rock qui est sorti en parallèle (et dont on ne retrouve pas grand chose dans le métrage), mais il y a aussi le fait que le film est à ranger dans un sous-genre trop peu (ou mal) usité : Celui du survival urbain. Malgré cette longue attente, je n'avais pas non plus d'espoir démesurés concernant le film, et j'ai donc été plus content de découvrir un bon film, sec, nerveux, efficace. Le casting fait un peu « deuxième choix » mais fait le job (je note la caractérisation des persos, pas trop mal travaillée), et Stephen Hopkins fait lui carrément bien le job en terme de réal, avec une super lumière (peut-être même trop travaillée. J'aurais pas été contre un côté encore plus brut), et quelques plans travaillés qui font bien plaisir (le Split Diopter, ou double focale, je kiffe). Bref, si on est pas encore face à la référence du genre, ça reste un bon opus et le parfait exemple du petit film carré bien fait qui remplit son contrat sans tromperie sur la marchandise.

Detective Dee 3 : La Légende des Rois Célestes de Tsui Hark
S'inscrivant en suite directe du deuxième opus, ce troisième Détective Dee est aussi dans la continuité en terme de style et de thématiques.
De style, parce qu'on retrouve des bastons virevoltantes boostés à coup de CGI pas toujours parfaits (même si on note un bond qualitatif, ce qui est bienvenu, parce que de l'effet numérique, Hark nous en met PARTOUT) et une inventivité de tous les instants qui met la misère à la majorité des productions occidentales.
De thématique, parce qu'avec son intrigue à base de manipulation des puissants (et des masses), Hark creuse toujours, en mode « fleuret mouché » le sillon provocateur qui était le sien à ses débuts. Parce qu'évidemment, la franchise, au travers de cette dynastie Tang et de cette impératrice intriguante, c'est de la Chine actuelle, du pouvoir chinois actuel que Hark parle. Et d'y opposer un Dee certes flou quant à sa position, mais dont la réserve, le vague quant à son engagement, n'est que l'expression de sa sagesse. Autoportrait de Hark lui-même, en fait, lui qui donne vie à cette figure populaire chinoise sans en faire une icône de propagande, lui qui travaille dans ce Hong-Kong sous férule chinoise, mais sans soumission non plus.

Nosferatu de Robert Eggers (2024)

J'ai relu ma critique pour "The Northman" et je pourrais en faire un copier/coller pour ce film. Jamais réussi à entrer dedans. C'est exactement les mêmes défauts que le précédent film de Eggers : problèmes de rythme, clichés à la pelle (l'arrivée dans le village, j'ai beaucoup ri), séquences à la limites du ridicule, un film avec le cul entre deux chaises, quelques jolis décors mais des problèmes évidents de mise en scène qui ne parviennent jamais à mettre en place une ambiance, aucune séquence ou plan vraiment mémorable (à part la scène finale), un casting raté (Nicholas Hoult semble se demander ce qu'il doit jouer, Lily Rose Depp bof et Dafoe qui fait du Dafoe) et un film éclairé avec le cul... Et puis surtout, t'as beau appelé ton film Nosferatu si tu veux, c'est difficile de cacher qu'en fait c'est une énième adaptation de Dracula et que le réalisateur n'apporte pas grand chose de nouveau sur le sujet.
En fait, je crois que Eggers est une arnaque. On l'a pris pour un nouvel espoir du cinéma horrifique avec "The Witch" en oubliant que son premier film valait surtout pour sa forte charge anticléricale et n'était pas vraiment un film d'horreur en tant que tel. Depuis Eggers semble croire lui aussi qu'il est un cinéaste à part, avec une vision singulière, mais en fait c'est un escroc.

2/6.

Enfin il y en a qui ont compris que Robert Eggers était sur coté, j'osais pas trop le dire parce que j'avais l'impression qu'il était apprécié par les madnautes, et un certain public.

Du même réalisateur, on m'a parler aussi de Lighthouse comme d'un film d'horreur lovecraftien, ce que j'ai retenu, c'est Pattinson en train se branler, et un noir et blanc avec format 4/3 qui faisait prétentieux, qui apportait rien au film, a part qu'il était moche.

J'ai vu deux films sur des personnes isolés sur une ile en tant que gardiens de phares, et ils étaient nettement meilleurs, le premier c'est cold skin de Xavier Gens qui pour moi, a fait une des meilleurs adaptations de jeux vidéos avec Hitman.

Quant aux deuxième, il s'agit de Keepers avec Gerard Butler qui raconte la disparition de gardiens de phares aux début du XXeme siecles.

Tusk de Kevin Smith
Passé sous mon radar en 2014, j'ai sauté le pas hier soir. Ce film est un pur ovni, mélange de drame, de grotesque, de body-horror et...extrêmement cheesy. Malgré le côté improbable du truc et le budget SFX fauché, le jeu d'acteur est pris très au sérieux avec des personnages mémorables à l'instar de Howard Howe et Guy Lapointe...
L'ambiance onirique et surréaliste qui s’immisce dans l'histoire fait monter le suspens et précipite l'entrée dans le cauchemar.
Petit bémol : la durée du film. Le concept et l'histoire de Tusk colle parfaitement au format court-métrage. Sur 1h42mn cependant, le dernier tiers s'étire en raison du gimmick qui -une fois révélé- est trop peu exploité.
Idem pour le final abrupte qui montre bien que le métrage, essoufflé, est arrivé à la ligne d'arrivée langue pendante.
Pas le film du siècle, mais Tusk est idéal pour une soirée entre potes avec bières et pizzas.

4/6 pour le loufoque (sans jeu de mots) de la proposition.

La Neuvième Configuration de William Peter Blatty
Entre le carton de l'adaptation de son Exorciste et la réalisation par lui-même de L'Exorciste 3, Blatty a réalisé ce truc bien barré. Et si le pitch (un psy, lui-même pas bien clair, débarque dans un château servant d'hopital psychiatrique à l'armée US) et quelques scènes étranges et vaguement dérangeantes semblent appuyer l'ésotérisme du titre, on se laisse surtout aller à bien rire aux délires de ces soldats fous, qui donnent lieu à des séquences pleines d'un absurde cartonnesque et anarchiques, qui feraient d'un MASH ou de n'importe quel film de bidasses un truc bien propre sur lui. D'autant que pour ça, Blatt s'appuye sur un casting solide, la palme revenant à Jason Miller, qui plus que le père Karras qu'il jouait dans L'Exorciste, auto-parodie ici l'homme de théâtre qu'il est dans la vraie vie. Et si le déroulé et le twist du film ne sont pas aussi passionnant que ça, on est quand même pris dans l'ambiance étrange de ce film, évoquant tant Vol au-dessus d'un Nid de Coucou que le Château en Enfer de Pollack. On passera donc pudiquement sur la dimension spirituelle du truc qui, si elle prolonge la réflexion sur Le Bien /Le Mal de l'Exorciste, semble autrement plus maladroite.

Decision to Leave de Park Chan-Wook
Park Chan-Wook continue son bonhomme de chemin et marque, à la longue, une vraie signature, une vraie identité cinématographique. Ainsi, Decision To Leave, si il part sur un postulat, là encore, relativement bateau (Un flic se prend un peu trop d'affection pour celle qui devrait être la principale suspecte de son enquête) le fait en ménageant quelques surprises bienvenues, et sur un ton où le tragicomique, la cruauté absurde du monde et des personnes n'est jamais bien loin. Un humour à froid mêlé de mélo, où le cynisme des uns et le romantisme des autres sont sur un pied d'égalité. Et histoire de faire bonne mesure, le réal en rajoute une couche en terme de virtuosité, et pas simplement pour l'esbrouffe, mettant en scène les projections mentales, les flashbacks et autres introspection avec une inventivité réjouissante, jouant avec les effets de répétition et les transitions de scène à scène pour mieux restranscrire le trouble de son personnage principal. Si la romance tordue au cœur de l'intrigue vous laisse froid, vous aurez toujours cette belle créativité filmique pour vous contenter. Bref, c'tait supaire ! (et il faut que je me rattrape, j'ai toujours pas vu Mademoiselle)

Eraserhead de David Lynch
Oui, le premier film de David Lynch est toujours une œuvre étrange et dérangeante, où le surréalisme et l'absurde le dispute à une ambiance oppressante, mais où on trouve, aussi une bonne part d'humour tordu. Mais à la revision, il semble aussi évident que c'est un film moins abouti que ses autres Opus Magnum, comme Blue Velvet ou Lost Highway. Parce que si il le fait avec ce qu'il faut de bizarrerie, le discours de Lynch est ici plutôt limpide, moins digéré et obscur que dans les deux précités : Eraserhead, c'est l'autoportrait d'un jeune homme qui rentre dans la vie active, se met en ménage, devient père. Et le film dépasse difficilement ce récit finalement simpls, hormis via son onirisme noire, où Lynch développe un travail sur le son, le montage, la texture de son image qui reste impressionnant, et l'est plus encore quand on considère les conditions dans lesquels le film a été tourné (5 ans de tournage!)

Music Box de Costa-Gavras
Un opus plutôt sage de Costa Gavras, mais qui reste dans le même thème : A la place d'un film réquisitoire, il fait un film de procès ! Bon, il met aussi en avant les enjeux politique autrement plus contemporains qui se cachait derrière aussi bien la complaisance et l'accueil que la chasse aux anciens nazis. Le film est en tout état de cause passionnant, le déroulé judiciaire limpide, et la question du procès étant aussi une question intime, le pardon comme la condamnation menant à biens des souffrances. Et là, le casting aide, parce que si Jessica Lange est pas mal en working girl dont la force cache mal les failles à fleur de peau, Armin Mueller-Stahl est juste parfait : Ne l'ayant jamais vu jouer autre chose que des papys pathétiques ou de vieilles enflures, il a toute l'ambivalence nécessaire à mes yeux !

Projet Silence

Ca aurait pu etre daylight rencontre Cujo, et en définitive, c'est le genre de film qu'aurait fait les américains, c'est bien fait, bien réalisé mais totalement générique et lisse, aucune satire sur la société, comme le dernier train de Busan.

Aucun suspense, je n'ai senti aucune tension, pendant tout le film, on retrouve des archétypes, du savant fou, des politicards opportunistes, et cyniques, mais rien qui me donne de l'interet à une histoire rondement mené, mais si oubliable dommage.

AKA

J'avais bien aimé BALLE PERDUE mais là ça ne passe pas.
On pense au PROFESSIONNEL, à MAN ON FIRE ou encore à TAKEN, le tout revisité à la sauce franchouillarde.

Le gros souci d'AKA est technique.

Le scénario, simple, est noyé dans une narration chaotique et des sous-intrigues sans intérêt. Il en résulte un effet de "je comprends rien" alors que tout devrait être limpide.
La photo est absolument dégueulasse, le montage et la réal aux fraises, sans compter un mixage sonore douteux rendant parfois les voix inaudibles.

Le film est trop long, comme d'hab', chiche en castagne, et la fin est d'un ridicule achevé.
Je m'attendais presque à ce que le renoi terroriste chante "It's only mystery".

Pour illustrer le genre action/espionnage, on a tendance à oublier qu'il faut une grande maîtrise technique.
Pas de ça ici malheureusement.

7/20

Juré numero 2 de Clint Eastwood

Un juré bien peu héroïque

Un film pessimiste qui montre comment un innocent peut être condamné, sur la base de soupçons, sans que la justice et surtout la police, ne cherche à aller au delà de la présomption de culpabilité.

Le héros n'est pas le juré, qui apparait minable tant son discours de fin, a l'air de justifier son comportement, ce n'est pas la procureuse aux grandes ambitions, qui ne se réveille que quand le procès est terminé.

Ce n'est personne en fait, tout est truquée, les experts interprètent a leurs façon les preuves, les témoins sont influencé par leurs parties pris, et donnent des témoignages basés sur leurs ressentis à l’égard du coupable.

Et le pire, reste le jury qui représente le peuple qui veut donner un jugement rapide, pour pouvoir rentrer chez eux tout en ayant l'impression d'avoir bien fait leur travail.

Le plus terrifiant dans tout cela, c'est que toutes ces personnes pensent bien faire, mais leurs actions individuels entraine un homme innocent vers la prison jusqu’à sa mort.

On dit que le mal prospère parce que les gens de bien laisse faire, ici dans ce film le mal prospere parce les gens pensent bien faire.

(Ha oui je viens de lire le synopsis sur Wikipedia et le final a l'air bien gratiné)

What You Wish For ( Ce que vous souhaitez) 2024

Ou comment Tomber Charybde en Scylla

Nick Stahl interprète un chef cuistot endetté qui vient à l'invitation d'un ami, dans un pays d'amerique latine, il en profite pour échapper à ses créanciers qui le harcèle et le menace, mais il se rendra vite compte, qu'il est tombé dans un piège pire que ces derniers.

La présence de Nick Stahl, m'intriguait, tout comme l'histoire, qui m’apparaissait vague mais intéressante, et finalement elle réussit l'exploit de traiter un sujet horrible, avec une banalité, qui arrive à étouffer, tout sentiment d’appréhension et d’anxiété, tant elle donne l'impression que le personnage de Nick Stahl, malgré la sensation qu'il est complice involontaire de ce qui se passe, et cherche à s'en échapper, n'a jamais l'air en danger.

Le rythme du film est lent et posé, et si quelques indices finissent par montrer le pot au rose, jamais il ne dévie vers la forme d'un thriller, comme si rien ne pouvait atteindre ce qui se passe, la preuve avec ce policier bien malin qui se doute de quelque chose, mais dont l'influence sur les événements, est inexistant.

La manière de traiter le sujet par le réalisateur, offre un tel décalage que jamais on ne ressent quoi que soit pour les victimes, jamais la violence ne nous marque profondément. On est à l'image de Nick Stahl, complétement docile, et presque détaché par l'horreur qui se passe sous ses yeux.

L'ironie de l'histoire, c'est quand cherchant à se sortir d'un pétrin ou il s'est mis, il finit par en sortir mais que grâce à la situation ou il est tombé, ayant finalement tout qu'il voulait mais au prix de son âme.