Mickey 17

Synopsis: Mickey est un « sacrifiable », un employé jetable d'une expédition humaine envoyée pour coloniser le monde de glace Niflheim. Après la mort d'une itération, un nouveau corps est à chaque fois régénéré, avec la plupart des souvenirs de Mickey.







L'histoire du double, qui se rend compte qu'il est un clone, était déjà abordé dans Moon de Duncan Jones, réalisateur sur estimé, qui a explosé en vol avec le moyen World Of warcraft.

Dans son film, Moon, on rencontrait le personnage incarné par Sam Rockwell, Sam Bell un employé de la société Lunar, entreprise d'extraction d'hélium 3, sur la Lune. Après un accident, il découvre qu'il n'est qu'un clone, pareil dans le film Oblivion avec Tom Cruise, ou apprend qu'il est au service d'une menace extra terrestre qui a crée des clones à l'image du personnage de Tom Cruise pour exploité celle ci après avoir détruit la lune, et dévaster la terre de la race humaine.

Si dans ces deux films, les clones apparaissent comme des révélations, ou des twists; dans le film de Bong Joon-ho, ils sont le sujet central et a l'air de satire de la condition humaine, avec cette idée de l'homme corvéable à merci au service d'une entreprise complétement déshumanisé.

Je ne suis pas un grand fan, de Bong Joon-ho, mais chacun de ses films est un événement comme le dernier Tarantino, ou Fincher.

1. C'est un film de Bong Joon Ho, pas de Park Chan Wook
2. Moon c'était vachement bien.

C'est bon, c'est rectifié, le pire est que je me doutais que Park Chan Wook était pas le bon nom.

Vu cet après-midi.
Que dire, que dire.... En effet, Moon c'était vachement bien et passer après n'est guère facile.

Bien : les SFX, le postulat de départ, la photographie et Robert Patinson. Le poids de Twilight s'est quand même bien envolé avec les années, et il fait preuve d'un jeu d'acteur varié.

Pas bien : des acteurs assez mauvais dans l'ensemble, le rythme du film et son changement de ton. Passé le malaise des supplices de Mickey, sa culpabilité et l'ambiance funeste du truc, on enchaîne avec un ventre mou abominable prétexte à une critique très grossière et grand-guignolesque de Trump.

Bref, Mickey 17 à le cul entre deux chaises, navigant maladroitement entre Starship Troopers, Ender's Game, Moon et...... Mars Attack ou Dumb and Dumber.
Et c'est bien son principal problème. Le réalisateur ne parvient pas à manier le virage subtile entre le malsain et la bouffonnerie.
Un des twists du film assez intéressant et exploitant la "personnalité" de Mickey à la manière de Fight Club , est partiellement dilué par des péripéties comico-lourdingues.
Idem pour sa caricature de l'administration Trump, d'une pénibilité totale et plombant le film comme pas permis.
Après 45 mn à faire monter la mayonnaise avec un worldbuilding dystopique à souhait, la redescente à le goût de la trahison.
J'entends bien que l'histoire de base était très pesante en terme de propos (le clonage, l'éthique, les expérimentations cruelles sur Mickey, son trauma avec sa mère ET ses résurrections, ses relations toxiques, la tyrannie de Marshall...), mais fallait-il pour autant alléger la sauce à ce point ?

Mickey 17 est certes regardable mais rate sacrément le coche. Dommage.

3/6

Un film décevant qui alterne bouffonnerie et sérieux, qui comme dans snowpierce et okja, m’empêche d'accrocher à une histoire qui apparait de moins en moins en intéressante, au fur et à mesure qu'on avance dans une intrigue qui veut tout aborder, mais ne développe finalement pas grand chose.

Les 20 premières minutes, ou l'on découvre le personnage de Mickey, sont plutôt rigolote, de même que pour le contexte de cette dystopie qui transforment des hommes en rat de laboratoire, pour une compagnie dont ces scientifiques font preuve de légèretés et d’incompétences, qui accentuent le coté grotesque de leurs expériences.

Si le film se veut une dénonciation, de la marchandisation de l’être humain, des dérives de la science, il arrive un peu tard avec le Covid est passé par là, et nous a montré, les dérives de la science.

Le réalisateur devrait retourner à des sujets plus terre à terre, la science fiction ne lui réussissant pas du tout.

Je termine sur la prestation de Mark Ruffalo, que j'ai trouvé horrible, faisant des caisses, pour caricaturer de manière affreuse un soi disant Trump.

1/6

Plus sévère que moi, mais je comprends.
D'autant plus qu'on sent un director's cut qui n'a pas abouti : la dernière scène "onirique" (ou pas ?) avec Marc ruffalo et sa nana détone du film.
On a encore cette impression que Mickey 17 aurait pu être plus profond, plus sérieux. C'est moche.

La même que Jeorth, j'avais aimé Parasite mais là j'en ressort déçu par un film qui part dans tous les sens et qui finit par trop virer à la gaudriole et à la satire politique pas très finaude. Le début est intéressant, à la fois triste et cruel et ça finit par virer un peu au n'importe quoi et par se perdre.
C'est bien trop long pour ce que ça raconte (on peut facilement retirer une bonne demi heure), l'épilogue ne sert pas à grand chose. Bong Joon-ho voudrait être Verhoeven et Gilliam mais la sauce ne prend pas.
Par contre, comme les autres, Pattinson confirme son talent d'acteur (ce qui n'est pas forcément le cas de Mark Ruffalo).

Ça m'a rappelé un peu Okja (que je n'avais déjà pas aimé).

Mais Bong Joon-ho fait un bon film sur deux donc logiquement je devrais aimé le prochain

3/6