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 Z'avez maté quoi hier soir ? 
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Message Les liCONNES la dis-donc!
Death of a Unicorn de Alex Scharfman (2025)

Un film qui aurait pu paraphraser la phrase d'accroche du film de Laurent Baffie: "N'y allez pas c'est une merde!"
Jamais totalement dans l'horreur ni la comédie le film nous vendait pourtant beaucoup avec ses authentiques licornes du moyen age tout en dents et en agression dont le sang peut tout guérir (ou la poudre de corne j'ai pas tout suivi) à condition de les attraper, ce qui s’avère impossible à moins qu'une jeune fille au coeur pur s'en charge (genre je suis un power bottom de backroom berlinoise je peux pas, bonjour les clichés!)

Mou, avare en action et doté d'un casting de minables, je déconseille ce film dont je ne retiens de 2-3 scenes

1/6

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Sam Mai 03, 2025 8:53 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
NWA : Straight Outta Compton de F. Gary Gray
Même si, question de génération, je suis un poil familier avec cette génèse du gangsta rap et les personnages qui l'incarnent, je ne suis pas non plus un aficionado, et je ne connais guère les détails. (limite je m'en fous un peu). Du coup, je suis un peu surpris d'être aussi peu surpris par ce film. Parce que tout ça, cette ascension du groupe et du mouvement qui va avec, les relations entre les persos, les divers rebondissements, tout me semble téléphoné. On est en fait dans un biopic musical ultra codifié, et je ne vais pas mettre en doute la véracité de ce qu'on nous montre, mais les tenants et aboutissants sont déjà mille fois vu.
Il n'empêche.
Il n'empêche que le film fonctionne, qu'on s'attache à cette bande de potes qui sont, évidemment, bien moins méchants dans la vie que dans leurs chansons (et bien moins bêtes que ce qu'on a bien voulu croire), qu'on prend plaisir et réentendre des titres qu'on a un peu oublié. D'autant que pour le coup, en de rares occasions, Gary Gray se souvient qu'il sait réaliser (ce plan survolant la fête, piqué à Soy Cuba, je ne m'y attendais pas)
Bref, c'est un peu trop conformiste étant donné le sujet, mais c'est sympa quand même. (Et ça donne envie de ressortir GTA San Andreas...)

Le Terminal de Steven Spielberg
au-delà de l'opus de la trilogie « Ne Prenez pas l'avion avec Tom Hanks » (avec Seul au Monde et Sully) voilà un film relativement mineur dans la filmo de Tonton Spielby, mais qui s'intègre pleinement dans celle-ci, tant le film porte les thèmes habituels du cinéaste.
Du coup, inutile de gloser sur la liberté totale prise vis-à-vis de l'histoire vraie dont le film s'inspire plutôt lointainement. Parce que donc, passé une mise en scène sobre mais pleine de la science du cinéma qu'à Spielberg (tout ces plans où les mouvements de caméras précèdent, anticipent, invitent l'oeil du spectateur ou des personnages, ces amorces sur un objet invitant l'action, tout un tas de trucs discrets mais qui révèle le savoir-faire du réalisateur), on a aussi tous ces thèmes qui sont là : La recherche d'un foyer (Navorski est perdu comme ET, comme le môme d'Empire du Soleil), corrélée à celle d'une identité (On pense pas mal à Arrête-Moi si tu Peux), l'inventivité, la débrouillardise, le sens de l'imaginaire (Ce terminal, avec ces boutiques et ces employés prend des airs de parc d'attraction), l'aventure d'hommes simple et justes au prises avec un monde et ses mécaniques absurdes, ne pouvant guère se raccrocher qu'à un American Dream un peu dérisoire, un peu futile, mais toujours vivace. Oui, du pur Spielberg. Et on pourra me dire qu'il manque le thème de l'enfance, mais honnêtement, passé son accent slave, rarement Tom Hanks m'aura autant rappelé son personnage de Big. Du coup, on y est !

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Ven Mai 09, 2025 6:51 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Star Trek, le Film de Robert Wise
Ayant vu quelques uns des films suivants, il était grand tant que je mette la main (et les yeux) sur cet opus. Et après m'être renseigné sur le Development Hell qui a précédé à sa conception (5 ans de bordel, avec une demi-douzaine de scénarii, une ribambelle de scénaristes et réalisateurs associés, et j'en passe), on ne peut que reconnaître que c'est plutôt réussi. Alors certes, ça manque pas mal d'action, et on sent que le scénario force un peu pour relancer une histoire avec le casting original de la série sans retomber dans les travers de celle-ci. Mais l'histoire est somme toute plutôt sympa (Parmi tous les spécialistes de la SF approché par la prod, c'est finalement Isaac Asimov qui s'y colle), avec une dimension philosophique pas dégueu, et surtout un production design bien soigné, appuyé par des séquences à effets spéciaux superbes, où on sent la patte de Douglas Trumbull (plans langoureux sur les vaisseaux façon 2001, l'Odyssée de l'Espace)
Bref, le film semble au final un peu le reflet de son époque, avec le cul entre deux chaises : garder l'esprit original et l'aspect de la série, mais avec les capacités en SFX du cinéma de l'époque, et un côté philosophie New-Age plus appuyé encore que dans le show TV (histoire de lorgner sur la mythologie de Star Wars).

Les Assassins sont Parmi Nous de Wolfgang Staudte
Premier film allemand de l'après-guerre (1946, tourné dans les vrais décombres de la guerre) et assez emblématique du processus de dénazification : L'ancien soldat qui a bon fond ne peut se reconstruire qu'en supprimant l'autre, le criminel (et vu que le film a été produit dans la RDA, soit sous domination soviétique, cet autre mauvais soldat est passé de nazi à patron, et donc capitaliste)
Alors oui, dit comme ça l'intrigue semble cousue de fil blanc, et le film ne manque de tomber dans le didactique et un moralisme un peu trop propre, surtout dans son final. Mais c'est aussi un drame social puissant et bien écrit sur la difficulté de reconstruire et de se reconstruire dans un monde en ruine, et c'est superbement réalisé : parce qu'au-delà de la dimension quasi-documentaire de cette peinture de l'immédiat après-guerre, Staudte se permet de filmer avec beaucoup d'effets, d'idées, certaines un peu faciles (les plans débullés quand Mertens est bourré) mais la plupart réellement efficace et trahissant l'héritage direct du cinéma expressionniste (on retrouve le chef déco de Metropolis Otto Hunte).
Bref, je l'avais déjà vu, mais sans vraiment m'en souvenir, le confondant un peu avec d'autres films sur le même sujet, et ce revisionnage a confirmé mon souvenir : c'est à voir.

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Jeu Mai 15, 2025 8:42 pm
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Message Arrivée du train en gare de tes seufs
Bullet Train de David Leitch (2022)

Précédé d'une fâcheuse réputation par une poignée de pisse-froids sur les réseaux sociaux le film s'avere très sympathique avec un top casting, une bande son clinquante et un humour pas envahissant mais bienvenu. Les bastons sont sympathiques, l'histoire pas mal avec son chef des yakuzas russes cinglé et Brad ce Pitt est magnifique en tueur hippie qui voyage sans flingue. La mise en scene est bien aussi, le train est bien exploité et plein de gens meurent.

5/6, que demande le peuple? Un serpent venimeux qui déambule d'un wagon l'autre? Y'en a un aussi!

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Ven Mai 16, 2025 4:27 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Suicide Club de Sono Sion
Il serait temps que je fasse mon rattrapage sur le cinéma de Sono Sion. Et je commence par le film par lequel il s'est fait un nom. Alors oui, la scène choc d'ouverture fait son petit effet, mais on est plus face à un ricanement lors de la plupart des autres suicides, et je ne suis pas sûr que c'était l'effet recherché. Dans le même temps, Sion fait semblant de donner corps à une enquête dont on sait d'avance qu'elle ne risque pas d'aboutir sur un truc sensé, et si le film se permet des détours musicaux aussi décalés que réussis (c'est tout à la fois entrainant avec un rien d'inquiétant), ce qui fonctionne, c'est le sous-texte. Parce que ce mélange des genres sur fond de violence et de spleen, évoquant pas mal des meilleurs opus de Takashi Miike, vaut surtout pour ses moments « en creux », là où le calme laisse apparaître toute la déshumanisation de cette société, l'absence de lien entre les personnes, le vide existentiel total qui constitue leur quotidien, et combien la facilité d'une mort rapide semble un échappatoire en valant bien un autre.
Je serai curieux de voir ce que Noriko's Dinner Table, film suivant de Sono Sion et extension de celui-ci, y apporte vraiment...

Volver de Pedro Almodovar
Volver, ça veut dire revenir en espagnol, et on peut dire qu'à ce niveau, le film est assez complet. Car au travers de ce récit, assez typique d'Almodovar dans son ton, flirtant avec le grotesque comme le tragique, c'est un peu tout les types de retours pouvant se proposer aux personnages qu'on retrouve : Retour au pays, retour à une liberté de faire, retrouvaille avec soi et les autres, et même retours des morts. De fait, le film flirte aussi vaguement avec le thriller et le fantastique, sans pour autant que cela semble dénoter (on est même déçu d'un retournement de situation pour trop normal)
Mais surtout, et peut-être plus encore que dans ses œuvres précédentes, Almodovar fai un film de femmes. Les hommes sont ici très vite réduit à des figures lointaines, secondaires, absentes,pour laisser les femmes se débrouiller entre elles, avec certes des manies qu'il moque (tout ce qui concerne les petites vieilles du village), mais surtout une sensibilité et une force incroyable, et la capacité, toujours, de se reconstruire (l'idée du retour, encore). Il y a par contre un problème : Pénélope Cruz. Belle à mourir, débordante de sensualité, elle efface tout le reste du casting. Mais du coup, son personnage, bien écrit et bien interprété, ne fonctionne pas : Comment croire qu'une créature pareille, même habillé en ménagère puisse être une simple mère au foyer ? Ce serait comme prendre Marylin Monroe pour lui faire jouer Cosette et espérer qu'on y croit...

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Mer Mai 21, 2025 6:19 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Le Conte de la Princesse Kaguya d'Isao Takahata
Adaptation d'un conte folkorique japonais (considéré comme un des plus vieux truc en langue japonais. Quelque part entre Beowulf et Le Roman de Renart, quoi), le dernier film d'Isao Takahata est dans la continuité de la voie singulière qu'il portait au sein du studio Ghibli. Alors on a bien, comme toujours, ce rapport à la nature et à une vie simple au contact de celle-ci. Et on retrouve l'aspect « esquissé » de Mes Voisins Les Yamada, mais ici sur un mode aquarelle qui participer pleinement à la dimension poétique du film. Mais contrairement à Miyazaki qui excuse toujours ses personnages, leur trouve des justifications, Takahata est plus amer : Le monde des hommes, de cette société féodale, courtisane et codifiée, ne semble d'avoir d'autre fonction que d'opprimer les personnes, et en particulier la princesse elle-même. Du coup, et tout en restant fidèle au conte original, le film prend des accents presque féministe à nous montrer ainsi un personnage rebelle, insoumis, refusant de se plier aux conventions absurdes de ce monde.
Si il n'est ni le plus original, ni le plus réussi des films Ghibli, Le Conte de la Princesse Kaguya nous montre quand même combien le studio sait faire preuve d'ambition, et combien la personnalité de Takahata manquera à ses production futures.

Christine de John Carpenter
J'ai un attachement particulier à ce film: Je l'ai découvert à une époque où j'étais moi-même en train de restaurer une voiture, aussi j'avais de quoi pleinement m'identifier à Arnie, comprendre ce rapport particulier qu'on peut avoir à une bagnole, surtout quand on travaille à lui redonner vie... Du coup, même si ça n'est qu'une œuvre mineure (un film de commande) dans la filmo 24 carats de John Carpenter, même si je vois les défauts (La plupart des personnages sont caractérisés à la truelle, et Arnie et son évolution en sont malheureusement l'illustration) et même si, pour un film parlant d'une bagnole tueuse, ça manque de viande accrochée aux pares-chocs, hé ben je l'aime ce film.
Pur film d'adolescence, en fait de passage à l'age adulte en plus d'un film fantastique (Le sous-entendu sexuel court tout au long du film, la comparaison entre conduire et niquer est faite deux fois...), film de monstre hyper iconique et parfaitement filmé par Carpenter, Christine est de ces films qui, sans être des chef d'oeuvres, restent en tête et nous font nous dire «Mouais, il était bien ce film-là, quand même ! »

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Sam Mai 24, 2025 2:18 pm
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Message Ca au moins c'etait de la caisse,pas un pot d'yaourt!
Effectivement Carpenter disait regretter avoir viré certains aspect du livre et que son Christine ne faisait pas peur,mais je l'aime bien aussi, ça reste une bonne adaptation avec sa caisse titre bien mise en valeur des l'intro dans l'usine et je trouve le casting plutôt bon.

C'est une bonne péloche avec les scènes nocturnes comme Carpenter savait si bien les faire.
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Sam Mai 24, 2025 7:49 pm
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Message Mickey Bouse
Screamboat de Steven LaMorte (2025)

Steamboat Willie version slasher avec une souris chelou qui prend le controle d'un ferry new-yorkais en massacrant ses usagers et l'équipage. C'est gore et un peu concon le tueur fait pas plus de 50cm de haut mais il marave tout le monde, mention spéciale à la meuf qui tombe sous sa coupe et pense pouvoir collaborer. C'est pas folichon non plus, les meurtres sont pas ouf, trop classiques, le rat est naze, le casting aussi, la mise en scene aux fraises et le final annonce une suite dont on a que fiche.

2/6, fallait pas!

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Dim Mai 25, 2025 2:26 pm
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Message Re: Ca au moins c'etait de la caisse,pas un pot d'yaourt!
CHARLTON HESTON a écrit:
Effectivement Carpenter disait regretter avoir viré certains aspect du livre et que son Christine ne faisait pas peur,mais je l'aime bien aussi, ça reste une bonne adaptation avec sa caisse titre bien mise en valeur des l'intro dans l'usine et je trouve le casting plutôt bon.

C'est une bonne péloche avec les scènes nocturnes comme Carpenter savait si bien les faire.
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Carpenter a très bien fait de ne pas inclure les zombies de la bagnole.

Ça rend très bien sur le papier, mais on a vu avec la deuxième partie de "it" que ce gimmick de Stephen King devient lourdingue à l'écran.

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Mar Mai 27, 2025 10:37 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Valse avec Bachir d'Ari Folman
Cas quasi unique de « documentaire d'animation », Valse avec Bachir n'utilise cependant pas cette dimension de film d'animation comme un gadget. Si le film traite de la guerre au Liban et de la propre vie d'Ari Folman, il parle surtout de la mémoire et l'inconscient, de toute cette intériorité, et considère celle-ci au même niveau que les événements géopolitique dont elle se fait, immanquablement, le reflet. De fait, si on retrouve un dispositif documentaire classique (avec interviews) mené par un fil narratif autobiographique (Folman se met en scène lui-même retrouvant ses anciens camarades), on est un peu décontenancé par le fait que ce soit en animation, nous demandant (peut-être au même titre que Folman) ce qui est réel et ce qui est fiction. Mais en autopsiant sa mémoire et celles de ses compagnons d'arme, Folman autopsie aussi celle de son pays, ce qui ne manque pas de troubler vis-à-vis de l'actualité récente. Les toutes dernières images du film prennent ainsi, en plus d'un retour au réel, celle d'un écho pour trop familier.

Runaway, l'Evadé du Futur de Michael Crichton (v'là le titre à la con)
Je le dis sans méchanceté aucune, mais Michael Crichton est meilleur scénariste et auteur que cinéaste. Si il a toujours des postulats passionnant, il peine parfois à leur donner le souffle qu'il faudrait. Ici, il repart encore une fois sur son thème de prédilection : la technologie, le rapport à celle-ci et ses dérives.
Ainsi donc, ça commence bien avec cette idée d'une brigade de la police pour maitriser les robots domestiques hors de contrôle, mais on en arrive assez vite à une dynamique de buddy-movie avec une intrigue plutôt classique, où l'étalage technologique demeure restreint pour n'offrir que de menus gadgets. M'enfin, ça n'est pas forcément un mal, parce que j'en viens à la grosse faiblesse du film: la représentation de cette technologie. Loin de son Mondwest, Crichton fait le choix de pas faire d'anticipation et d'intégrer sa robotique à un futur très très proche. Le problème, c'est que de fait, le film fait très daté, avec ses éléments du quotidiens très marqués 80's et ses robots taillés comme des photocopieuses (en plus d'être plutôt patauds). Problème de budget ou de production design, je ne sais pas, mais la comparaison avec Robocop, sorti 3 ans après, est douloureuse. C'est d'autant plus dommage que thématiquement, c'est super pertinent (en terme de technologie invasive menacée par des cyberattaques, c'est même d'actualité)
Et niveau casting, si Tom Selleck nous prouve qu'il a les épaules pour tenir un film, il doit composer avec, en face, un Gene Simmons qui grimace et fait son regard méchant comme si il portait encore son maquillage de Kiss...

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Jeu Mai 29, 2025 11:05 am
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
O Cangaceiro de Giovanni Fago
Evoquant la figure des cangaçeiros, bandits du nord-est du Brésil qui ont pris, dans l'imaginaire collectif, des dimensions de Robin des Bois, le film de Giovanni Fago n'en reste pas moins un pur western spaghetti : Co-production italo-espagnole, tourné en Espagne, avec en tête d'affiche un Tomas Milian qui rôde au passage un rôle de mec rustre et un peu lourdeau annonçant son Nico Giraldi.
C'est même assez clairement un Western Zapata, puisque les cangaceiros du film sont (réalité historique) aux prises avec une police d'Etat qui massacre sans vergogne, et avec un pouvoir corrompu et cherche à les berner. On a même, comme dans El Chuncho, celui qui se présente au départ comme antagoniste qui prend fait et cause pour les pistoleros.
Bref, ce n'est pas follement original, et ça n'offre pas non plus l'originalité formelle de certains western italien, mais ça se laisse regarder, pour le numéro de Tomas Milian, et histoire de s'intéresser un peu à ces cangacçeiros (Il faut que je vois les films de Gauber Rocha...)

Le Justicier Contre la Reine des Crocodiles (Ou The Devil's Sword, ou Koral Le Justicier, ou Golok Setan en VO) de Ratno Timoer
Ca se confirme à la re-vision : C'est dans le Top 5 de mes nanars préférés ! Parce que, comme tout bon nanar, il n'est pas conscient de sa nullité, et cherche au contraire à en rajouter, pour mieux se rater à chaque fois. Voilà donc un film d'heroïc fantasy indonésien avec un héros droit et juste, qui en redressant des torts se retrouve à affronter une sorcière, cheffe de guerriers crocodiles (comprendre : mecs qui doivent se battre avec des moitié de costumes de crocos) d'un culte où ça baisouille (comprendre : une dizaine de figurants mal à l'aise qui se font des papouilles) et où ça se cannibalise (comprendre : une dizaine de figurants maquillés à la boue, dans une cage en rondins qui se batte pour « manger » des membres humains en papier machés), laquelle sorcière convoite -Oh, ben ça ça tombe bien, alors- une épée magique qui est destinée à notre héros.
Tout ça pour nous servir une sorte de DragonBall live, plein de bastons de cour de récré, d'effets spéciaux « école George Méliès », de gore éclaboussant, de costumes, de maquillages et de décors tous plus marrant les uns que les autres. C'est cinématographiquement parlant plutôt naze (Les mouvements de caméras hasardeux, les coupes dans le plan), mais c'est un pur plaisir cinéphile un rien déviant, tant ça transpire aussi d'une telle foi dans l'outil cinéma et son pouvoir d'illusion que s'en est rafraichissant. Et très drôle.

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Lun Juin 02, 2025 5:41 pm
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Message Re: Z'avez maté quoi hier soir ?
Sinners de Ryan Coogler ( 2025)

Film de vampires ou il n'a pas de vampires avant les 2/3 du film, et est peu expliqué et exploité par la suite. Sinners me fait penser à un remake d' Une nuit en horreur mais le fun et l'horreur, fortement dilué dans l'histoire de deux freres tous les deux incarnés par Michael B Jordan, avec leur projet d'ouvrir un bar, dans une région ou le Ku Klu Klan est maitre.

Le film cherche à nous faire la lecon sur le racisme, la culture des noirs et leurs héritages musicaux, comment celle ci est pernicieusement approprié par les blancs, la métaphore des vampires, étant celle de la malfaisance des blancs à l’égard des noirs et de leurs cultures.

Sauf que j'etais venu voir un film de siege avec des vampires, et que celle ci, quand elle apparait, fini par etre decevante remplie d'incohérences, et de comportements de personnages irrationnel, gachent le peu que le film avait à offrir.

Sinners est un film qui a eu un succés retentissant avec plus de 250 millions de dollars encaissé au état unis quand il trime à depasser les 70 millions dans le reste du monde. Et c'est peut etre cela qui me rassure, que les gens ne sont pas lobotomisés, par des messages engagés, des causes qui ne les concernent pas et qu'ils sont juste venu voir un film de vampires.


Mar Juin 03, 2025 1:10 pm
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Message Coucouche panier!
A Breed Apart de Griff et Nathan Furst (2025)

Après avoir accepté une invitation sur une île privée, les influenceurs les plus célèbres du monde se retrouvent dans une horrible émission de télé-réalité dont le but est d'échapper à des chiens mangeurs d'hommes.

Malgré un postulat de base carrément sympa le film pêche par des effets spéciaux en images de synthèse absolument lamentables, les clebs sont même décalés par rapport aux victimes qu'ils sont censés mordre et en prime les scenes en elle même sont pas jojo, l'histoire ripou enfin bref on notera que malgré les problèmes de SFX le réal a réussi à filmer un keum se faire monter par un clebs, c'est dans ces quelques secondes que l'équipe du film a apparemment tout donné.

1/6, pénible comme un pet de golden retriever qui aurait pillé les poubelles d'un resto tex-mex

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Mar Juin 03, 2025 8:00 pm
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